There ain't no rest for the wicked - Lucian Crane

Invité

Pseudo/Prénom parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

Lucian Cranefc : Jared Leto ;

️️ ABANDON ; Asteroids ; unique

70%DEBROUILLARD

80%MANIPULATEUR

65%MALIN

55%RANCUNIER

40%HONNÊTE

60%VIOLENT

75%REFLECHI

70%BORNE

Nom complet Lucian, prénom doucereux, syllabes soufflées, venin s'échouant sur les tympans. Crane, le patronyme choisit. Froideur du son, avertissement prononcé, inclémence devinée. Lucian en épée, Crane en bouclier. SurnomsLucy, manque d'originalité évidente de la part des quelques parasites dont il apprécie la compagnie. Moquerie gamine perdurant à travers les années, pseudonyme faisant office de marque de confiance, autorisation à prononcer les quatre lettres à ceux jugés dignes. Mr. Dream, le nom que l'on chuchote trois fois, dans les ruelles malfamées. Celui que l'on appelle lorsque l'existence se fait terne. Mr. Dream, le Légat aux pilules multicolores. Naissance Goutte d'eau noyée dans la flaque de sa vie, perdue. Donnée inconnue, non-voulue, jugée inintéressante. Approximativement en fin de mois de mai, peut-être début juin. Cependant, l'année est celle de 1977. Quarante fêlures qui abîme la gueule. Héritage culturel Rat des villes, Neodam est dégueulée dans les veines. Rejeton délaissé sur un parvis, l'éducation est faite par la ville, ancre dans les cellules l'illégalité et la survie par tous les moyens. Statut Célibataire. La liberté est prônée, les relations sont consommées en express. La dépendance à l'autre l’écœure, l'angoisse. Et quand le cœur s'emballe, lui, il fuit..Orientation Hétérosexuel. L'attrait pour les courbes féminines est évidente. Créatures divines dont il prend plaisir à frôler l'âme l'espace d'un instant. Finances $$$ Richesse relative. Le pécule lui permet de vivre comme bon lui semble ; mais si l'argent est synonyme de pouvoir, il en désire toujours d'avantage..

Univers Nephède et sa capitale. La gangrène urbaine. Elle est son cauchemar ainsi que son rêve. Elle est son enfer mais aussi son paradis. Dieu sait qu'il la hait autant qu'il l'aime. Occupation(s) Les recoins sombres de la ville qu'il arpente, le dévouement pour l'organisation comme gagne-pain. Légat, il s'affaire à gérer le trafic des drogues des Heathens, répondant alors au pseudonyme de Mr. Dream.. Particularités Les améliorations physiques qui ont depuis quelques années dénaturé le corps : l'ensemble de puces, logées dans la caboche, qui ouvrent la voie au monde numérique, révèlent les données voulues ; l'augmentation visuelle globale, globes oculaires remplacés, liés à la neuro-prothèse, réelles caméras de surveillance ; membre perdu il y a des années, le bras droit est fait de fer et de câbles. S'en suit les motifs encrés qui marquent l'épiderme çà et là, représentant symboles et phrases dont la signification sont connus de lui seul. Enfin, elle se fait discrète mais elle est là, la cicatrice gravée dans la carne, sur le côté gauche du bassin. 1977. Son appartenance à Heathen. Lien(s) cosmique(s) Elle l'appelle. Quand la Lune est haute et que les paupières s'abaissent, elle l'appelle. Elle. Elle qui n'est pas d'ici, pas de ce monde. Elle qui semble si loin mais qui semble à portée de main quand Morphée l'emporte. Elle qui, l'espace de quelques heures, brise la gangue autour du myocarde, permet une bouffée d'air dans sa réalité abjecte. Elle est sa soulmate, elle est sa drogue. Keywords drugs

enhancements

desillusionned

blood

greed

her

we are all astronauts Toxic - L'empoisonnement auquel il adhère, la mort lente et commercialisée. Destruction des poumons volontaire, sous fond de plaisir et de besoin. Lucy fume, beaucoup pour certains. L'addiction aux cigarettes, cancer en tubes. La mauvaise habitude est traînée depuis vingt-cinq ans, dès lors qu'il a délaissé sa pseudo-enfance pour de bon. Vingt-cinq de suicide contrôlé.

Adrenalize me - Repos de l'esprit et de l'âme. La musique caresse les tympans, apaise les tempêtes prenant forme au sein du Légat, tandis que les livres occupent l'esprit, mots dansant et berçant la psyché. Passion pour les deux arts, Lucy se fait collectionneur quitte à dépenser plus que de raison. Véritables trésors qu'il chérira jusqu'à la fin.

Future made of virtual insanity – Les améliorations cybernétiques ont envahies le quotidien, affectant toutes les couches de la société. Haute, basse, légale, illégale.. Et lui ne fait pas exception. Le destin ne lui a pas laissé le choix.Il n'a que vingt-ans quand il perd son bras, un accident de voiture amenant une amputation. Un morceau de lui qu'on enlève et qu'on jette à la poubelle comme l'on retire la couenne d'un jambon. Le membre artificiel pour remplacer le manque, sans que ce ne soit jamais le cas. Ça irrite, ça dérange, pourtant il s'y est habitué, tirant avantage de la prothèse. Face aux autres, la cybernétique pouvant représenter une force. L'obsolescence naturelle de retardée. Il évolue. Se fait installer une neuro-prothèse, véritable super-ordinateur branché au cerveau. Accès aux réseaux de la ville et des particuliers. Le savoir à portée de pensée. Modifications apportant le pouvoir. Chirurgie, encore. Globes oculaires synthétiques remplaçant les iris originelles. Ecrans intégrés, accueillant les trouvailles de la neuro-prothèse ; caméras à la vision augmentée. Rien ne lui échappe.

Shut up and let me go – Données acquises, sauvegardées dans l'esprit. Le bon de pouvoir parcourir les données des autres d'une simple pensée ; scan des réseaux officiels quotidien ayant amenant à la pépite. Des mondes habités dont il connait à présent l'existence. Trois de plus. Et la possibilité de voyager à l'un et l'autre. Envie d'exotisme sûrement, les portails sont traversés, jamais pour très longtemps. Malaise qui survient alors que le temps passe, alors que le manque de sa cité se fait sentir.

Devil in me – Désinvolture permanente, désabusement constant, nourri par les années et les expériences. Morale d'apprise sur le tas, peu importante qu'il fasse sa tanière dans un palace, un rat reste un rat. Il l'a accepté, il s'est résigné. L'ambition est biaisée. Plus que le confort, le pouvoir lui permet de survivre. Alors il brise, écrase ceux qui gênent. Inclémence froide. Violence latente qui gronde sous les muscles, prête à s'abattre sur les condamnés. Pourtant.. Parfois, quand il admire Neodam du haut des toits, parfois alors il lui suffit d'un coup d’œil à la foule piétinant le bitume pour le ressentir.. L'appel du vide.

Invité

Dreams are the touchstones of our characters.The sharpest lives are the deadliest to live..
Take a walk on the wild side

Pluie martelant les carreaux, éclairs déchirant le ciel nuageux, Neodam crie et pleure. Elle pleure ses enfants délaissés ; elle pleure les fantômes rôdant sur les trottoirs de la ville. La plèbe, les indésirables. Ceux qui regardent les lumières des hauts immeubles et qui crachent d'envie. Ceux qui voient leurs rêves et leurs espoirs s'envoler comme la fumée sortant du caniveau. Ceux qui n'ont leur place que dans l'ombre.

« Lucy, tu fous quoi ? » Question existentielle. Qu'est-ce qu'il fout ? Rien. Strictement rien. Quinze ans d'existence à ne rien foutre. Un autre môme abandonné, déposé sur le parvis d'un orphelinat, voilà ce qu'il était. Un fardeau dont on s'était débarrassé, laissé aux soins d'une cohorte de soi-disant femmes d'Eglise. Car Il les aime, tous, sans exceptions. Foutaises.
« Lucy, putain, déconne pas ! » Dieu n'aime personne. Personne n'aime personne. Pas ici. Il l'avait compris au fil de ses sorties dans la rue. Il l' avait vu. L'égoïsme. L'indifférence. Le chacun pour soi. Vices qui pullulent dans l'air toxique de la capitale. Riches et pauvres coexistent et se rassemblent sur un point : dominer ou être dominé.

« Lucy, bordel ! Tu m'écoutes ? Si la mère supérieure nous attrape, ce sera dans nos dossiers ! » Ah, cette inquiétude, toujours. L'éternelle frayeur de l'orphelin : ne pas être choisi. La langue claque sous le palais, dédain manifeste pour son camarade et sa crainte. N'avait-il toujours pas compris ? L'espoir s'est tari. « On est trop vieux. » Réalité glaciale. Ils n'étaient plus assez malléables pour convenir aux familles en manque de progénitures. Leurs esprits trop formés, trop avancés. A quinze ans, on réfléchit déjà par soi-même et ça rebute les potentiels parents. Non, vraiment, leur date de péremption était dépassée.

« Mark, personne ne viendra. Pas pour nous. » Le camarade blêmit, il le voit. Lucy a toujours été le plus résistant des deux. L'âme endurcie. « A rester ici, on perd nôtre temps. » La certitude est là et le choix est offert. Libre à l'autre de rester moisir ici. Son paquetage de terminé, Lucy observe la ville qui s'étend par delà sa fenêtre. « Alors ? » Hésitation. Réflexion. Soupir. « Tu fais chier. .. On va où ? »

Good times gonna come

Mouvement de main léger, chasse la cendre venue s'écraser sur le papier. Les mots se tâchent de gris alors que la fumée mortelle s'échappe d'entre les lèvres du Rat.
« Encore en train de lire ? Y a des images au moins ? » Rictus qui agite la gueule, l'ânerie débitée par le visiteur à au moins le mérite de l'amuser. Instant rare que cette grimace qui le défigure à cet instant. « Non. Tu devrais essayer de temps en temps. » La réplique est de bonne guerre, les échanges moqueurs marquent l'amitié. Cornure à la page, mégot qui vient s'écraser au milieu des cadavres de ses pairs. Les iris céruléens se posent sur la silhouette de son camarade d'enfance alors que les draps sont repoussés et que le Brun s'extirpe du lit. « Fais gaffe, Lucy, t'es encore convalescent. »

Convalescent, le mot résonne comme une insulte. Les sourcils se froncent, la bonne humeur est chassée. « Ta gueule. » Faiblesse niée, Lucy quitte la chambre, faisant rouler l'épaule droite. Bruits de pistons qui s'enclenchent. « Ça fait quoi ? » Difficile de répondre. L'absence de sensation propagée à tout un membre, savoir qu'il ne lui appartient pas réellement.. Dur de mettre des mots sur ce qu'il ressent. Et cette irritation désagréable à la jointure, là où le métal se greffe à la chaire. « Ça dérange. » Grosso modo. « Je suis désolé, Lucy. Vraiment. Si j'avais été là peut-être que.. » La dextre balaie l'air et les paroles à venir. Les si n'aident jamais. Il revoie la voiture lui foncer dessus.

Il s'en rappelle. De tout. De la douleur alors qu'il s'écrasait sur le pare-brise. Des secondes en l'air, réelle éternité en suspension. De ses os qui se brisaient alors qu'il s'écrasait sur l'asphalte. Il se rappelle du flou de son réveil et du choc du diagnostic. Le bras est manquant, séparé pour éviter que l'infection n'emporte le tout. Il se souvient de tout, et les si n'auraient rien changé. Le passé est passé, seul l'avenir l'importe. « Dis-moi juste ce qui m'intéresse, Mark. » Le ton est las. Las qu'il s'apitoie sur son sort. Las qu'on puisse le considérer comme diminué. Cela suffit. Il faut qu'il revienne. Face à lui, Mark soupire avant d'hocher la tête et de disparaître pour revenir, les bras chargé d'un costume, ensuite lancé au visage de Lucy. « Bien, habille-toi. T'as des affaires à gérer, Monsieur le Légat. Félicitations. »

You know that I'm no good

La braise rougeoie, illumine les deux orbes à la pupille argentée. Le Légat observe, silencieux, tapi dans un coin d'ombre du hangar désaffecté. Trois gorilles – ses gorilles, malmenant un pauvre malheureux, bras et jambes liés à une chaise. Malheureux ? Non. Il le méritait. Les poings s'abattent sur la carcasse, entraînant plaintes et cris en tout genre. Jusqu'à ce qu'il lève une main, ordonne sans un mot l'arrêt des hostilités. Gémissements soulagés de la part de la piñata humaine. Un pas, suivi d'un deuxième puis d'un autre.. Le Légat sort de sa cachette, s'impose à la vision du malmené. Le port altier, la mine sévère, Lucy prend place, véritable Juge.

« Tu m'as déçu. » Monotonie de la voix, l'accusation brise le silence. « Tu m'as réellement déçu. » Une dernière bouffée de nicotine alors que le mégot rejoint le sol et qu'il s'accroupit, se met à hauteur de l'autre. « Tu pensais vraiment que je ne m'en rendrai pas compte ? Ou bien pensais-tu que je ne t'observerai pas ? T-t-t. » La dextre qui s'en vient saisir le menton du ligoté, le force à faire face au Légat, à affronter le regard artificiel. « Tu sais pourtant que je vois tout. Alors pourquoi ? Pourquoi jouer les indics ? Pour avoir un peu moins de chances de finir en taule ou bien t'ont-ils fait des promesses ? Des cadeaux peut-être ? Vois-tu, c'est là ton problème Mark, tu n'as jamais su dire non. »

La prise se referme sur la mâchoire. Sous les doigts, les os cèdent, craquement sinistre étouffé par la douleur chantée de son ami d'enfance. « N'ai-je pas été assez clair ? N'ai-je pas fait assez d'exemples ? Tu savais pourtant ce qui t'attendais. Imbécile. » Dernière cassure avant que l'étau ne se desserre et que le Légat ne se redresse. Odeur d'urine qui se répand dans l'air, terreur liquide s'échappant de Mark. Dégoût venant s'afficher sur la gueule du Légat, les yeux reprennent leur apparence habituelle, rendent à Lucy le visage qu'on lui a toujours connu. Que Mark a toujours connu. Dernière considération pour celui qui avait grandi avec lui. « Je suis navré, Mark.. » Il l'était, sincèrement. Ô comme il aurait voulu qu'il en soit autrement. Le buste se penche, Lucy vient à déposer une bise sur le front du condamné. « .. mais sous mon règne, les traîtres n'ont pas leur place. » Un signe de tête pour ses hommes, la sentence est donnée. Passées plusieurs minutes de douleurs intenses, son meilleur ami ne sera plus. Un simple souvenir appartenant à une vie révolue.

« Bonne nuit, mon ami. Fais de beaux rêves. »

Date d'inscription : 28/09/2017

ARRÊTE OMG JARED JTM PTN
le début est prometteur, désabusé comme on l'aime, bien digne de neodam tbe

BIENVENUE parmi nous avec ce perso qu'il me tarde de découvrir doifhspfoih iiih

BON COURAGE POUR TA FICHE, si t'as des questions n'hésite pas à mp quelqu'un du staff, on est là pour ça :purple:

also, tu peux rejoindre nos bb membres dans le flood le temps de rédiger tout ça, promis c'est bon pour le moral superman

Invité

- masse les épaules et essuie la bave.-

Ssshhht, ça va aller. Tout doux, tout doux. hinhin

Merci pour l'accueil en tout cas, et content que ça plaise !

Date d'inscription : 26/11/2017

je profite de mon insomnie pour te souhaiter la bienvenue… et tout ça me semble fort prometteur gn :yas:
meilleures muses pour la suite et fin de ta fiche coeur