| | EVENT ALTEA ☾ décembre 4035 | |
| Day One Date d'inscription : 06/09/2017
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Admin
| | | Invité
| | Certaines personnes aimaient le goût des anciennes choses. Eros était de ses disciples fervents, collectionneur de babioles antiques, surannées. Platines tourne-disques des anciens âges et leurs rares vinyles qui ne soit pas achetable sur des plateformes en dématérialisation. Si l'on connaissait les bonnes personnes, rares d'entre elles tenaient de ces merveilles passées pour des amateurs tel que lui. Et à peine sortait-il d'une de ces boutiques inusuelles que l'écran de son smartphone venait à faire rougeoyer ses lueurs kaléidoscopiques sur ses traits horrifiés. Le glas de ces médias affolés enseveli sous des orages d'une poussière dense. Son souffle se bloqua dans sa gorge et ses mains restèrent crispées sur l'écran en voyant les nouvelles défiler à toute allure. Flashs bombardant sa psyché en des nuages fumeux de poudre noircie d'où sortaient quelques rares survivants. Puis un souffle, qui s'extirpa à la barrière de ses lèvres. « Alek... » Réminiscences au goût d'aigreur.
~~
En courant, son long pardessus noir battait de ses pans, qui comme des ailes venait à repousser la brume épaisse des décombres affaissées. Mélasse insondable de visages semblant statufié dans l'épouvante. Et lui, silhouette toute vêtue de noir, dont les prunelles d'encres venaient à s'ancrer dans l'horizon de ce paysage apocalyptique. Affliction. Cris. Pleurs. Colère. Chaos tourbillonnant. Et lui, dans l’œil du cyclone. Figé, comme de ces colossales statues longeant les plages de son enfance. Que le temps, les embruns des océans, fini par éroder. Le visage d'une âme condamné dans une chair de pierre. Puis une voix. Un océan de flammes, un halo de lumières incendiaires amoncelé au dessus de traits féminins. Il ne sut comment, mais par la force de chimères prodigieuses, il parvint à s'extirper hors de sa torpeur. « Venez. » Parler. Énoncer des mots clairs dans une suite clairsemée, même dans le piège insidieux de vents tranchants. C'était ça, que d'être Warden. « Venez avec moi. À plusieurs nous pourrons mieux soulever les débris des décombres. » D'un rapide signe de la tête et de la main, il lui fit signe de le suivre, accourant déjà vers les ruines.
@Jesse Boyle |
| | Invité
| | Au grand dam de ses parents, Xahel donnait quelques cours parfois dans l’université. Il offrait des séances de méditation aux jeunes étudiants qui s’étaient inscrits, et partageait avec eux un moment, généralement entre midi et deux, ils discutaient, offraient son expérience par le biais de discussion et le fils Xane ne cessait de parler à son père de l’état de l’université. Mais même si le constructeur lui donnait de l’argent, pour ses petits plaisirs, il n’allait pas fournir un travail gratos pour arranger une bâtisse délabrée. Aujourd’hui, il devait peut-être se le dire alors que Xahel était normalement à l’université, dans une petite salle, à aider des jeunes étudiants à rentrer en méditation simplement parce qu’ils souhaitaient destressés ou encore se perfectionner dans l’écoute de son propre corps…
Les raisons pouvaient être diverses.
Etait-il sous les décombres ? Sa mère l’ignorait, au lointain d’une maison riche, bien loin de cet endroit, elle tremblait, essayant de joindre son mari. Peut-être que l’idée qu’un Xane soit sous les décombres les feraient un peu bouger ? Bonne question. S’ils ne savaient pas offrir l’amour nécessaire, ils s’inquiétaient ?
**J’aimerais bien vous dire ça. Mais vous imaginez plutôt, l’ironie du sort ? Le fils du constructeur Xane mort sous les décombres, putain de pub de merde.**
Oui, c’était d’abord cela. Mais peu importe. Peu importe…
Il se mit à tousser, la poussière dans son nez lui défonçait les narines et il pensa à Cobalt. Pourquoi le fait d’avoir de la poudre dans le pif le faisait penser à lui ? Bonne question ! Hein ! Il toussa et souffla fortement par le nez, se moquant un peu de…et bien d’avoir l’air de se moucher sans rien, il essuya son visage avec sa manche et pesta. Un grondement d’ours gagna sa bouche quand il tenta de bouger sa jambe. La douleur le brutalisa, et il réalisa qu’elle était écrasée sous un bloc de plâtre qu’il contempla un peu bêtement. Bordel. Le warden prit sur lui et relâcha dans son corps une dose d’endorphine pour apaiser la douleur et essayer de l’ignorer. Il pris conscience de sa situation…la chance ou le hasard, peu importe, avait permis à ce qu’il retrouve sous une voute de débris qui paraissait assez solide, ce n’était pas un espace gigantesque mais ça suffisait.
« Je suis dans la merde…Mais vous inquiétez pas, je vais bien hein… »
Oui oui, il pensa à rassurer son cluster d’abord…bon maintenant…fallait attendre. Il entendit du bruit au lointain et tenta de hurler.
« JE SUIS LA ! »
Probable qu’on ne l’entende pas…il regarda autours de lui et vit le corps inconscient d’un de ses élèves à moitié coincé par des débris. Il chercha alors son poûl…
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| | Invité
| | « - Je suis dans la merde… Mais vous inquiétez pas, je vais bien hein… - T’es qu’un con, voilà ce que tu es. » lui répond l’androïde, marmonnant dans sa barbe, déjà en route pour Palo Alto.
Par chance, il n’était pas loin lorsque la vague de peur et d’angoisse l’avait saisi à la gorge. Impuissant, il avait visité Xahel alors que le tout s’effondrait sur lui. Il est en vie. C’est déjà ça. Mais il est hors de question pour l’androïde de laisser tomber le yogi pour ce coup-là.
« - Je suis pas loin, je suis en route. » informa-t-il son cluster.
Marvin peste dans sa barbe alors qu’il voit déjà l’enfer que cela va être pour se rendre sur place, et surtout, pour aller aider efficacement Xahel. Foutu humain fragile. Foutu organique attachant. Rapidement, Marvin change de direction, partant au pas de course en direction de l’école. Il n’est effectivement pas loin. Il avait senti le sol vibrer sous ses pieds et ses capteurs auditifs s’étaient affolés alors qu’il avait relevé le nez vers la catastrophe. Combien de temps… ? Cinq, dix minutes avant qu’il puisse arriver sur place si on ne lui bloque pas le passage ? Un truc du genre, probablement.
« - C’est mauvais comment ? Parle-moi, Xahel. »
Autour de lui, c’est le chaos, presque l’anarchie. Les curieux et volontaires prennent la même route que lui. Il a du mal à se frayer un chemin. Il bouscule sans gêne. Il a quelqu’un à aller aider, lui. Il ne peut pas se permettre de perdre du temps avec des conneries pareilles.
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| | Joshua Rhee Date d'inscription : 19/03/2018
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| | Avi lui a dit de pas y aller. Julia a refusé de l’accompagner. Et il traîner Eli comme un boulet derrière lui, qui marche presque à reculon, vraiment. Avi lui a dit que c’était “débile” et que ça “servira à rien”. Et que “si tu veux te faire frapper parce que t’es malheureux, vas-y, mais j’te suis pas dans tes conneries”. Ouais. Parfois Joshua se demande si Avi l’a déjà vraiment compris. Il a pas demandé leur avis à son cluster, non plus. Vu la merde dans laquelle ils l’ont mis la dernière fois qu’il avait besoin d’eux, il préfère mettre un peu de distance avec eux, pour le moment du moins. Il doit se reprendre, et remettre sa vie en ordre. Maintenant que Yohan en fait plus partie. Et c’est douloureux. Vraiment, vraiment douloureux. Mais il savait que ça arriverait. Que leur relation était plus qu’une bombe à retardement. Mais en toute sincérité, il imaginait pas que ça exploserait à ce point. Et que ça ferait aussi mal. Enfin. Il reste fixé sur son objectif, parce que c’est le plus important, et que Joshua est doué pour occulté ce qui lui fait barrière. Comme le fait qu’il se souvienne de rien de cette soirée maudite. Et vraiment, le jour où il aura l’occasion de prendre sa revanche sur Gali, il le fera. Ou le fait que Yohan a rompu avec lui en lui brisant le cœur, mais aussi en s’amusant à le piétiner et sautiller dessus comme un sadique. Derrière, c’est du passé. Et faut plus y penser. Il s’avance dans les décombres. Eli lui a proposé “d’au moins mettre une capuche pour pas qu’on te reconnaisse”, mais il veut pas. Il est là pour qu’on le reconnaisse. Parce que les gens en veulent à Gaia. Et qu’il les comprend. Et que leur haine, ils peuvent pas la déverser physiquement sur une machine, mais qu’ils peuvent la déverser sur quelqu’un qui y est étroitement lié. - en gros:
Bah en gros, il se prépare, tout à fait ok avec l'idée, à se faire fouetter en place publique par les détracteur de GAIA. Bye.
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| | Invité
| | Dès que Marvin arrive sur les lieux, Violet le rejoint d’un pas rapide en évitant la masse, profitant du corridor qu’il crée. D’une hauteur et d’une carrure appréciable, il bousculait tout le monde sans gêne, faisant sa place dans le chaos qui régnait. Elle déposa sa main dans son dos et le suivit de près dissimulée sous le capuchon de son chandail noir. Elle portait des verres fumés et levait le moins possible la tête.
« - C’est remplit de Wardens. Va falloir faire vite. » Avertie t’elle mentalement son donneur d’organes.
Par que oui, même aussi gentiment demandé par Néron, Vee n’avait pas attendue pour se pointer à la première sensation d’écroulement sur Xahel. Elle n’était pas encore au boulot et c’était arrêté, tétanisé dans la rue, devant son appartement qu’elle venait juste de quitter. Dans la merde et il allait bien. Elle sentait pourtant très bien la douleur à sa jambe écrasée. Comme les autres membres du son Cluster.
Les sentiments de Néron pour Xahal, mélangés aux siens, puis la frustration de Marvin créait un drôle de mélange dans les connexions cérébrales de la jeune femme. Elle du secouer la tête pour s’éclaircir les idées :
« - Et ta fraise, elle s’amuse bien sur ta planète ? » lance t’elle rageuse à Neron qui lui faisait bien savoir ce qu’il attendait d’elle, à des années lumières de Xahal. Qu’il se compte chanceux qu’ils soient dans la parage, parce que son gros égo ne passait plus à Altea.
« - Allons le sortir de là.» »
- Grosso merdo:
Violet est arrivée en même temps que Marv' et ils se dirigent pour sauver Xahel. Les autres, on verra en court de route !
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| | Invité
| | Certains jours, Ari pense à l'environnement. Il ne le fait pas constamment - les autres le font à sa place - mais parfois, il le fait. Il a le coeur pour. Il laisse sa JEEP sur le côté de la rue et prend le tramway plutôt, pour se rendre d'un point A au point B. Souvent, c'est l'idée de Marty. Marty et son cerveau trop plein d'idées, et son coeur plus bon que le sien, et qui possède le meilleur de sa mère et de son père. Ari serre les dents, parfois, à dévisager et à écouter son garçon. Il a envie de l'étrangler fort, à l'occasion, autant qu'il a envie de le serrer fort dans ses bras, fier, et de chialer, fort, le coeur brisé de lui avoir gâcher son enfance, dans un sens. Il a envie d'être un meilleur père, pour son gosse. Un meilleur n'importe quoi, juste pour voir la fierté dans les yeux du gamin. Il a pris le tramway alors, aujourd'hui. Il a pris le tramway pour aller voir un truc que Marty voulait voir, parce que le gosse le mène par le bout du nez, parce qu'il en fait de lui un gars faible, comme Dan faisait avant, fait encore, et que Ari a du mal à lui dire non quand il a aucune raison de le faire, au final. Ils ont pris le tramway, alors. Laisser la JEEP dans la rue. Ils n'ont pas entendu le bruit ; les bruits. Ils n'ont pas remarqués, avant de sentir. Avant de sentir un tremblement, comme à l'intérieur de soi, à l'intérieur aussi. Et Ari a bougé. Il a bougé avant de comprendre, assez pour garder le gamin contre lui, pour le protéger, peu importe le danger, peu importe ce qui était en train d'arriver. Assez pour ne plus être totalement là. Pour avoir la tête dans la brume, à demi. Entendre des pleurs, loin, et des cris, proche, et la voix de Marty, qui l'appelle, au travers de tout ça. Il tente de garder les yeux ouverts - de les ouvrir, surtout - mais quelque chose lui est tombé sur la tête, peut-être. Il y a un filet le sang ; il le sent couler.
- en gros:
Étant dans le tram avec son fils, Ari le protège de son propre corps et s'ils sont dans une zone 'safe' - mais pris aux pièges avec d'autres personnes - Ari est à moitié dans les brumes, un débris lui ayant touché la tête, tandis que Marty tente de le garder conscient.
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| | Invité
| | Xahel n’arrivait pas tout à fait à s’en vouloir. A dire vrai, il serait revenu demain faire ses cours parce qu’il pensait que c’était ce qu’il y avait à faire. Mais il se serait bien passé de se retrouver là, à souffrir légèrement…ça piquait un peu. Mais rien de bien grave. Il était un homme naturellement positif ! La réponse de l’Androïde le fit sourire, ah Marvin…Xahel l’adorait, mais il adorait tout le monde, c’était sa seule famille…
Si les membres de son cluster venaient à ressentir une vague de tendresse absolument dégoulinante de bienveillance et d’amour, c’était normal. Xahel se sentait important pour eux, comme ils l’étaient pour lui et le grand yogi ne pouvait contrôler cette sensation qui allait se fracasser sur chacun d’eux comme un raz de marée. Une sorte de vague démesurée qu’il accompagnait d’une pleine zénitude. La douleur ? Elle n’était que subalterne. Elle n’était rien. Il laissa aller sa tête un peu en arrière et inspira. Oui, il était capable de rentrer en état méditatif pour réguler son corps, histoire que tout se passe pour le mieux.
« Ce n’est pas si mal que cela, la douleur est secondaire…ça sent la poussière, essentiellement. Heureusement, je ne suis pas claustrophobe. »
Oui, car l’espace réduit pouvait inquiéter.
**J’espère que tu n’auras pas d’ennuie V’, ni toi Marv, vous dire que je m’inquiète de la proximité des Warden risquerait de provoquer un certain agacement, non ? Neron, pourquoi tu es si loin… **
Xahel inspira et essaya une tentative, il poussa un cri à travers les décombre, appelant à l’aide, histoire d’aider quelqu’un à se repérer.
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