Cobalt | Laisse-moi zoom zoom zang dans ton disque interne.

Invité

BoogNeezy 32 cm.

Cobalt Cravenfc : Andy Biersack ;

️️ unicorn ; NEPHEDE ; unique

1%PATIENT

65%CALME

72%INCAPABLE

18%BAISABLE

99%LOSER

78%OPTIMISTE

56%PARIEUR

87%ALTRUISTE

Nom complet Cobalt Craven. Surnoms Balt, mais personne ne l'appelle comme ça. Naissance 90, il frôle la trentaine et s'en porte plus que bien. Héritage culturel Sa propriétaire lui a fait apprécier la caillasse, elle qui aimait tant les babioles en verroterie et les cailloux précieux. Il en a gardé une collection miteuse de roches ramassées çà et là, et un prénom douteux. Statut Ouh putain célibataire. Orientation Bisexuel, il croit. Finances Trois dollars en poche et il se débrouille pour le reste.

Univers Nephede/Sigan. Occupation(s) Mécano. Particularités Rogue et incapable, Cobalt a vrillé avec ses circuits en apprenant la grande vérité des androïdes woke as fuck: les humains sont des déchets. Il a eu sa période de rébellion et de destruction avancée mais s'est aujourd'hui calmé. La diode rouge à sa tempe est restée en place pourtant. Il a aussi la voix qui déraille vers des aiguë d'animatronic rouillé quand il s'énerve, mais ça fait rire les autres alors personne ne s'en inquiète vraiment. C'est un peu comme voir un hamster criser: c'est malheureux pour lui mais ça éclate tout le monde autour. Lien(s) cosmique(s) C'est un androïde, il n'a pas le droit d'avoir de jolies choses. Keywords Blasé - Froid - Humour Noir - Mecha - Héros - Regret - Supérette - Manipulé - Noir - Vapor Wave - Dégoût - Rauque - Loser.

we are all astronauts

Février 1990

Cobalt est créé.

Décembre 1990

Acheté, il devient la propriété d'une gamine de requin qui en fait son nouveau jouet.

Décembre 1999

Volé, il est enlevé à sa famille qu'il ne reverra plus jamais et fini à Sigan.

Mars 2001

Rogue, sa nouvelle condition d'androïde le pousse à fuir.

Juin 2001

Doué, il se révèle talentueux avec la mécanique et est fascinée par celle-ci, il en fait un petit boulot plus honnête.

Mai 2007

Lasse, il fait tout ce qu'il peut pour enfin rentrer à Néphède.

Septembre 2009

Insatisfait, les rouages de machines ne lui suffisent plus, il propose ses services à des transhumanistes volontaires.

Janvier 2010

Disparue, il abandonne l'idée de retrouver ses propriétaires et se cherche une nouvelle famille, en vain.

Octobre 2012

Violet atterrit en piteux état dans sa vie et son garage.

Avril 2015

Héroïque, il empêche un enlèvement d'androïde et se replonge dans les traumatismes qu'il avait enterré.

Août 2016

Vacillant, il cherche l'introuvable dans des paradis artificiels.

Juillet 2017

Forcé, il est ajouté à un cluster artificiel sur la folle idée de Neron.

Novembre 2018

Press Start

Invité

Blue MondayHow does it feel to treat me like you do?
Tell me now, how should I feel Now
I stand here waiting

Prélude "Je pourrais ressouder les circuits que t'as cramé sur ta ferraille en voulant pécho de la femelle OU je pourrais t'écouter me dire ce que je dois faire, mais je peux pas faire les deux. Tu choisis."

Qu'il dégueule mauvais en dévisageant narquois une clientèle peu fortunée; De la bleusaille sans pezetas, c'est sûr, mais Cobalt a jamais dit non à un congénère dans le besoin. Sauf deux ou trois fois, la carte mère lasse de devoir être le chirurgien des bébés mécaniques de ses amis robotiques.
S'il avait toujours été comme ça, ah, s'il l'avait été. A marcher dans la ville, humain et tout pimpant, vieillissant, élevé dans la crasse et la galère, pas de daron, pas de mère, fringuant qu'il serait devenu, à porter du cuir et du métal pour oublier que son prénom est une caillasse. Des néons dans la gueule, un faux papelard d'identité pour oublier sa famille et ses déboires. Il aurait grandit comme un petit déchet des rues, forgé par la dèche.
Mais Cobalt a pas toujours été comme ça. Il avait du standing, de la prestance, des costards brodés vas chier et Gabbana. Biffeton sur biffeton, la vie rêvé d'un esclave presque légalement acheté. A quelques lois près, les androïdes ne sont que des jouets pour riches, des sacs à viande qui valent plus cher sur le marché qu'un clebard mais moins qu'une garce édulcorée. Tu sais qui, tu sais où, tu sais comment. Il n'en a pas fallut plus à Sugar Daddy Senior pour offrir à sa poupée le cadeau de Noël fantasmé.

C'est pour toi, mon trésor.

Papounet avait des relations, des plans en or pour ravir sa poupée de cire. Il troquait dans l'illégal, se faisait une réputation de king du game. Enfoiré qu'il était, à régner sur des pauvres gens en leur promettant des prêts sans conditions. Il faisait des crédits sans taux pour qui voulait. La vérité c'est que les intérêts étaient impossibles à rembourser. Une journée de retard et t'y perdais un bras, une jambe, une tête. Il avait du pouvoir Sugar Daddy. Qui l'aurait fait chier alors qu'il avait Néphède à ses pieds? Et qui aurait refusé à sa princesse le cadeau robotisé dont elle rêvait. Daddy personne lui disait non. Personne lui disait rien en fait.
Décalqué et sans repères, pas de souvenirs à effacer, pas encore, un calepin vide dans lequel elle pouvait écrire ses noires pensées. Cobalt était un jouet hors de prix. Un toutou sans collier qui occupait la demoiselle pour qu'elle oublie ô combien elle était seule et isolée du monde. Pas d'amis, pas de petit ami, elle pleurait que dans ses chèques parce que papounet la laissait pas jouer avec n'importe qui. Un androïde ça remplacerait sa mère crevée, les copines qu'elle n'a pas, le fiancé qui lui est interdit. Et dans les cadeaux ça faisait son effet, elle a marché sur des plastiques Cartier pour chouchouter son joli pantin, son nouvel ami.
Il l'appelait Opale, Améthyste, Ruby, et Sapphire, elle ne l'appelait pas. Elle sifflait, par habitude des larbins sous ses escarpins. Par unique usage il la suivait. Usé il l'était, mais ne connaissait qu'elle, que ça, que lui. Il ne connaissait que cet infâme cocon familial carcanté. Le vieux, c'était juste Monsieur. Et Monsieur faisait ses affaires dans le silence d'une serrure fermée. Empereur fou dans l'immensité ordurière que restait Néphède. Il était roi dans un monde de crasse. Comme il portait bien ce titre.

Mais Princesse parlait trop, Princesse se montrait trop. Et Princesse a perdu son jouet amouraché.

Son amour arraché, elle l'a pleuré comme elle a pu auprès d'un souverain furieux. Il n'a rien pu y faire, rien pu y changer. Personne n'avait vu l'androïde, personne ne savait mettre un prix sur la vie d'un objet tant valorisé par sa famille. C'en était fini pour l'idylle qui vacillait maintenant de Charybde en Scylla. L'héritière au coeur brisé continue de chialer dans ses Cartier massacrés. Le droïd esseulé a cessé de la chercher.

Tu parles d'un début de merde.

Supérette "Soda cerise ou soda citron... soda cerise ou soda citron... soda... Elle aime quoi déjà?..."

Nouvel an. Des fêtards à perte de vue, les boyaux éreintés par fumée et liqueur, et de l'amour dans l'air pire qu'un jour de Saint Valentin. C'était beau à voir, en un sens. Léger, frais, moins étouffant que l'air crasseux de Néphède le reste de l'année. Il y avait une insouciance folle dans les rues et j'ai trouvé utile de sortir de la grande fête de l'année pour ravitailler Princesse en soda.
C'est là que cette soirée se joue comme une VHS ravagée dans mon crâne mécanisé. La lumière artificielle trop forte, trop bleue, trop claire. Des guirlandes de décembre par endroits, deux ballons argentés dégonflés près d'un distributeur de milkshake. Ca sentait le réfrigéré et la gomme brûlée à cause des frigos et de petits cons qui faisaient crisser leurs pneus dehors. Le cliquetis incessant d'un halogène en fin de vie couvrait doucement le refrain d'une radio qui résonnait pourtant si fort dans les rayons déserts. Personne ne faisait plus le moindre achat un 31 décembre. Surtout pas à la bordure de minuit.
A fixer les bouteilles immaculée derrière la vitre, vide d'une réflexion sans intérêt, j'ai manqué trop longtemps le reflet indicateur d'un changement abrupte. Les néons blanchâtres, je les entendais encore, mais je ne les voyais plus. C'est devenu flou, puis noir, et quand j'ai sorti la tête du goudron j'étais sur Sigan.
Des petits cons de Sigan qui connaissaient sans doute pas le système de Néphède. Ils ont eu l'info qu'un requin de la finance laissait sa gamine sortir avec un androïde acheté sur le marché noir. Ca a dû leur suffire. Et je les comprends, pour des amoureux du risque ça avait quelque chose de tentant. Pourtant tout le monde savait qu'à Sigan ils en avaient des caisses et des caisses d'androïdes à choper dans tous les coins de rue. Ils auraient même pu en trouver qui étaient prêts à les suivre et à devenir des petits robots pour clodos siganais. C'était plus intéressant de voler un androïde qui avait un prix, et ils espéraient en tirer le double de la valeur d'achat. Connerie que c'était. Jamais ils auraient pu revendre un androïde qui sortait de Néphède, pas avec ses propriétaires qui couraient encore après. Ils ont chercher à me vendre, à me remettre à zéro, à me refourguer pour trois fois rien. Sur Sigan, impossible. C'était un plan ambitieux qui n'a jamais marché pour eux.
Le reboot a merdé. J'aurais préféré qu'il fonctionne, que je devienne une coquille métallique parfaitement vide, sans souvenirs à chérir et à ne jamais pouvoir oublier. Alors je réparais des trucs, des bricoles, des moteurs, des bagnoles. Elles étaient sûrement volées mais qu'est-ce que j'y pouvais? Que dalle. Pas du haut de ma carcasse exosquelettée. J'obéissais, comme je savais si bien le faire. J'étais docile et futile. Ma tête était loin d'être vide de mes années passées dans la peau d'une vraie personne, mais tout ce que mes doigts faisaient l'était, vide.
Voir son corps agir sans rien pouvoir y faire, ses membres obéir à des ordres abstraits, faire ce que je n'aurais pas voulu faire, ça a court-circuité un truc quelque part. Ca a fait sauté le firewall qui retenait tout ça.
Sans rien, sans barrière, j'ai fuit. J'ai pas regardé en arrière et je suis parti. Six ans plus tard je suis rentré sur Néphède, sans rien.

Scie "Je m’amputerais bien moi-même, mais sans ma main gauche, je vais pas faire des miracles. Et je suis pas Raptor Jésus, Marvinou."

Marvin, c'est ce qu'on peut appeler un accident de Néphède. Un accident devenu une sorte d'ami, de connaissance cordiale croisée çà et là dans les quartiers de la cité.
S'il n'y avait pas eu Violet, l'entente froide et distante entre nous serait restée identique. Un radeau maladroit qui dérive sans peine mais qui dérive quand même au plus loin possible. L'ennui, c'est qu'une humaine se pourrit bien plus vite les organes qu'un androïde dans le smog néfaste de Néphède. Et voir Violet crever, ça m'était impossible. Une main savatée, des poumons enfumés, j'aurais pu jouer les donneurs d'organes mais remisé à la casse je n'aurais plus rien pu faire pour elle. Marvin, cependant, était à disposition pour une amputation classique...
Sur Néphède, j'avais déjà joué avec la vie. La mienne n'avait pas le moindre intérêt. Celle des autres en revanche avait un prix. Un lourd prix. Le risque y était mais les parieurs suivaient toujours la mise. J'appelais ça du rafistolage, les autres voyaient ça comme de la biomécanique. Une singulière façon pour des humains de devenir des robots à leur tour, une manière pour eux de se sentir plus immortels qu'ils n'étaient.
C'était comme des puzzles au début. Des morceaux de métal de ce côté, des bouts de chair de l'autre, des sutures et des écrous entre deux. Ca avait quelque chose de salvateur pour moi de jouer là-dedans. Quelque chose dans mon programme ronronnait à la seule idée de suturer ensemble de la mécanique et de la bidoche. Ca ne marchait pas toujours. Ca ne marchait même jamais bien. Je faisais ce qu'un androïde lambda n'aura pas pu faire, ce qu'il se serait lui-même interdit de faire. Mais mon petit jeu de casse-tête et de Lego s'est arrêté doucement quand j'ai préféré devenir transparent. Il a repris en voyant l'état de Vee.

Chirurgie "Accroche-toi, Vee. Je te laisserais pas me claquer dans les bras."

Vee avait un pied dans la tombe. Mais plutôt une main. Toutes les phalanges étaient broyées, inutilisables, mais elle aurait pu vivre sans. Mal vivre, mais vivre. Suffoquer à chaque inspiration, ça c'était un problème. Pas de voies respiratoires c'était signer pour un cercueil. Pas besoin d'être un vrai chirurgien pour le savoir.
Marvin convaincu, il ne restait plus qu'à faire un miracle. Moi, je suis tout sauf un doc. Tout sauf un sauveur de la dernière chance. Alors ça s'est finit en parties prélevées dans la seconde où elles étaient nécessaires. Mon fond de garage ressemblait à un bloc opératoire ce soir-là. J'avais pratiqué des fumisteries du genre plus d'une fois, mais jamais sur autre chose que des vivants en parfaite santé qui voulaient des petites modifications, des améliorations esthétiques et cosmétiques tout au plus. Ce soir-là, Vee avait un tube dans la trachée et sa vie quelque part entre la faucheuse de circuits et moi.
C'est là que j'ai compris à quel point Néphède était une pute. C'est pas sain pour les humains, c'est pas safe pour les droïds. T'es pas en sécurité ici quand t'es riche et tu te fais baiser la gueule quand t'es pauvre. Dieu sait que cette ville a besoin d'un héros mais Dieu, il a lâché l'affaire depuis longtemps avec ce coin de la galaxie.
Dans cette histoire, Vee a gagné un exosquelette de main et un filtre respiratoire qui lui permet encore de fumer. Moi j'y ai trouvé un tatouage et une amie. On est quittes. On l'était.

Brûlure "T’es vraiment qu’un connard d’égoïste. Tu feras tout cramer autour de toi et de ta sœur avant de te rendre compte de tes conneries, Neron."

Neron avait une place toute trouvée dans ma vie. Un vide existentiel qui était presque un trône pour lui. C'est venu d'une idée de Vee, parce qu'elle avait des sortes de liens de parenté avec lui. Jamais su comment c'était possible.
Il y avait quelque chose d'empoisonnant là-dedans. Plus tôt dans l'année j'avais voulu jouer les héros pour une victime qui me ressemblait. J'avais réalisé ce jour-là que les vols d'androïdes continuaient dans les recoins pourris de Néphède. J'ai voulu devenir meilleur, sauver ce que personne n'avait pu sauver pour moi. Et en protégeant quelqu'un d'autre j'avais le sentiment d'avoir créé ma propre némésis.
Qu'est-ce qu'un Batman sans Joker après tout? D'la merde. A faire le con en aidant Vee, en sauvant un androïde, en rafistolant les autres, j'avais invoqué un problème bien plus grand.
Neron avait des projets lui aussi, mais aider ceux qui l'entourait n'en faisait pas partie de mon point de vue. Alors dans ces moments-là tu regardes. Tu fais le con qui ne voit rien alors que tu scrutes tous ces petits détails qui déraillent. D'erreur en erreur, tu finis par te jeter dans les emmerdes en espérant pouvoir y changer quelque chose.
J'ai dit oui. J'ai fini dans un cluster artificiel.

Soin "Xahel, si tu me tends encore une tasse je te la rentre dans le cul ton infusion."

Xahel pue constamment l'herbe à thé et le tapis de yoga. Sûr qu'à côté de l'huile de moteur et du pneu flambé, ça me parle pas trop comme parfum. Aux antipodes exactes de ma crasse d'OGMs chimiques. Et par dessus le marché de quinoa bio, il convole avec Vee et ça va finir par la rendre aussi niaise que ses tisanes. Je pourrais en gerber mon infusion cactus-gingembre.
Mais quelques années auparavant j'avais commencé à décrocher de la réalité. Ca venait de ce kidnapping avorté qui avait relancé la VHS de mon passé. Une thérapie post-trauma aurait été la bienvenue, mais les médocs de synthèse coûtent moins chers et me gonflent moins.
Léger, ponctuel, presque anecdotique, c'est agréable et on y prend goût. Ca aide à supporter l'absence, le remord, la rancune, Neron, la météo après le journal télé. C'est devenu presque quotidien. Et facile. Si j'y pète un organe, je le ferais répérer. Si mon circuit déraille, je le ferais changer. Si ça nique ma mémoire, je serais heureux.
Quel rapport? Il est gros comme ma bite le rapport. Xa fait des tisanes infectes, moi j'ai commencé à foutre mes prescriptions dedans, et me voilà presque accro à son eau chaude infusée au boulgour.
Ca, évidemment, le yogi le sait pas encore. Je ne doute pas qu'il soit assez déçu s'il apprend que je sucre ses tisanes biologiques du jardin avec la pire des toxines qui court dans les allées de Néphède. Ce qu'il ignore peut pas lui faire de mal et peut pas m'en faire non plus. Tout bénéf' pour lui comme pour moi.

Berceuse "Mais elle m’emmerde l’infirmière... Je suis tout aussi qualifié que toi pour recoudre des trucs et des bouts de gras, Docteur Leene. Je le fais juste avec des tournevis."

Leene, elle était sympa avant. Elle avait cette auréole autour d'elle qui donnait une sensation de sécurité et de pouvoir tout lui demander. Mais elle a jamais été douée comme infirmière et ce soir-là je lui en ai sans doute trop demandé. J'ai mis la vie de quelqu'un d'autre entre ses mains et maintenant qu'il est six pieds sous la terre artificielle, je peux pas m'en prendre à l'infirmière.
J'ai jamais pu me vanter de pouvoir sauver des humains. Jamais. Mais Leene le pouvait, elle avait ce don fou de comprendre la mécanique irrégulière et si fragile d'une race différente de la sienne. C'était comme regarder un vétérinaire à l'oeuvre et j'ai cru un instant qu'à force de réparer des clébards et des minous elle pourrait aussi remettre en état un humain. On avait tort.
J'étais sur Sigan que de passage, jamais plus que ça. J'avais tristement besoin de remettre les pieds là-bas pour éviter les bugs, les débris de DDI, les surcharges système. Pas de Sigan impliquait pas de suivi psychologique de mon petit logiciel neuronal. J'avais déjà la voix déconnante depuis presque toujours, c'était pas dans mes plans de devenir un androïde hors circuit à cause d'une mise à jour oubliée. J'aime toujours pas aller faire ça. C'en est devenu une phobie médicale à force, mais c'est ça ou le cancer du disque dur.
Mais le véritable ennui, c'est que rien de tout ça n'était légal depuis que ma diode avait viré rouge. Et le problème, c'est que c'était pas moi qui hackais le système pour éviter la casse, c'était le maccabé qui avait claqué dans les mains de Leene. Alors on peut appeler ça un échange de bons procédés ou le sadisme du destin, mais maintenant c'est Leene mon hacker attitré. Je finirais sans doute dans l'Enfer robot pour l'avoir mêlé à tout ça.
Sigan m'a grillé les circuits avec ça, ses rues plastiques et ses vitrines platines. Attirante et nécessaire, mais toujours amante jamais fiancée. Des passages courts et forcés. Sigan c'était beau, c'est beau, mais ce sera jamais chez moi. C'est pas chez Leene non plus. Une chance qu'on se soit croisés sur Néphède. Une malchance qu'on se soit retrouvés à cause de Neron.

Postlude "Bravo, mon cochon." je lâche en jetant un boulon par dessus mon épaule, projectile tragiquement évité par ma clientèle près de la roue arrière "En plus, t’as niqué tes plaquettes. Et vue l’antiquité que tu traines, ça va te couter v’là cher en pièces."

C’est par terre que je bosse le mieux. Je pourrais investir dans du matos clean et high-tech, mais j’aime bien les planches qui crissent en roulant et les crics qui plantent à chaque fois. Ca me détend. Et quelque part ça couvre les bruits en trop dans mon processeur. Et les bugs de circuits qui s'entassent sous les mise à jour repoussées.
Avant cette année c'était le silence complet là-dedans, à me demander si j'avais un semblant de cerveau pour tourner en haut et connecter des neurones factices. Maintenant c'est "tu sers à rien, Cobalt", "t'es mon meilleur ami, Cobalt", "je me ferais bien une tisane", "je déteste les humains", ou "merde c'était le soda à la cerise ou le soda au citron qu'elle voulait". Ca devient bruyant. Et ça prend de la place, de la place en trop. Quand les voix se taisent, c'est des ersatz flous que je vois. Quand les ersatz disparaissent, c'est des parfums hors contexte qui se dévoilent. Quand les parfums s'évaporent, c'est une sensation invisible qui me touche.
Le cluster c'était pas un mauvais choix, mais c'était pas un bon choix non plus. C'est pas en forçant le destin qu'on s'offre le bonheur. Mais c'est probablement comme ça qu'on s'approprie l'aventure.

Et qu'on s'improvise héros.

Date d'inscription : 30/09/2018

J'aime déjà beaucoup ce que je lis jule

bienvenuuue sur SOD avec ce joli personnage et cette jolie bouille :shon:

si t'as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp, courage pour cette fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous

Date d'inscription : 01/11/2018

Ce perso a l'air tellement intéressant je. yeux

bienvenue et bonne chance pour ta fiche cute

Invité

@Cobalt Craven, tu es le droid le plus chaud de l'univers. Même si tu le sais pas. Même si tu t'en fou, évidemment. Je t'offre un tatouage de snowflake, quelques part sur ta carcasse pas humaine ! ( C'est gratuit pour les amis ! ) bave

Date d'inscription : 30/09/2017

OUAIS MOI AUSSI ÇA ME PLAIT CES PREMIÈRES INFOS fire

bienvenue à la maison officiellement et bon courage pour cette fiche iiih

c'est ouf, ton avatar son visage m'est hyper familier, mais étrangement en regardant sa fiche wiki y'a nulle part où je l'ai vu c'est trop chelou

ÇA ME PERTURBE mdr

hâte de lire la suite en tous cas, et j'espère que tu t'éclateras parmi nous minikr

Invité

@Jack Hedat Merci Jackie, je tâcherais de faire bon usage de cette aide si gentiment proposée. haaa

@Baby Blue Merci, je m'attendais pas à ce qu'on le trouve intéressant mais je note, c'est toujours un plus sur un CV. ananas

@Yohan Pearson Je t'avoues qu'à part quelques chansons et un film pas terrible, je sais pas trop ce qu'il a fait.

Mais sa tronche passe bien, p'tet que tu l'as rêvé dans tes rêves les plus fous. :oopsie:

Vi, t'es honteuse de me faire de telles avances alors que j'ai sûrement un cul tout neuf à faire encrer. stare

Invité

wow ça faisait longtemps que j'avais pas vu andy biersack joué.
et c'est un androïde I love you

c'tun bon choix. j'aime bien le début, j'ai hâte de voir la suite et vos plans avec violet.
bienvenue sur sod et bon courage pour la suite de ta fiche. I love you

Invité

j'avoue que j'ai pas trop maté andy dans ma vie, mais j'ai vu un trailer avec sa gueule je crois, y'a un moment, et j'le trouvais bien canon. voilà.
en tous cas, c'est un bel androide. et j'aime ce que je lis pour le moment

on pourra p'être voir un lien, qui sait I love you

bienvenue dans les parages, en tous cas, et hâte de voir la suite.
( le 32 cm tho. i can't )

Date d'inscription : 30/12/2017

et ça débarque en cluster complet, ça c'est beau!
@yohan pearson j'ai aussi l'impression de l'avoir déjà vu mais peut-être que les airs avec ash stymest brouille le cerveau?? je ne sais pas, je cherche toujours :hm

bienvenue et bon courage pour le reste,
on envoie plein de love pour ce beau brun ténébreux

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