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 (spencer) finir mal

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MessageSujet: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 22:06

neir. (enora) tout est sur la fiche de nuo rougit rougit rougit

Spencer Sansa Suranafc : phoebe tonkin ; ©️️️ dandelion + skate vide ; Asteroids ; unique
83%INTRÉPIDE
97%IMPULSIVE
92%PROTECTRICE
85%TSUNDERE
71%AMBITIEUSE
64%SOLITAIRE
77%LIBÉRÉE
80%OBSTINÉE
   
Nom complet Spencer, ça sonne masculin alors ça lui va bien. Beaucoup ont essayé de la faire culpabiliser là-dessus, lui ont dit qu'elle ferait mieux d'utiliser son second prénom. Mais non. Parce que Sansa, elle trouve ça trop doux et trop féminin. Et aussi parce que Sansa, elle l'utilise dans ses vies parallèles : dans le jeu beaucoup trop réel dans lequel elle a rencontré Kaz, dans la blackwave qu'elle a rejoint il y a déjà quatre ans maintenant. Et enfin, il y a Surana : le poids de la famille, tantôt trop riche et tantôt trop pauvre, tantôt association caritative et tantôt pègre sur le déclin, tantôt trop présente et tantôt trop lointaine.
Surnoms Spence, pas forcément utile de ne retirer qu'une lettre mais il paraît que ça glisse mieux sur la langue.
Naissance 13.04.1993 ; elle a vingt quatre ans, pur produit de casma.
Héritage culturel sa mère est moitié française, moitié anglaise et elle a élevé ses filles avec le français comme langue principale. Parce que Madame Kali, elle possède la classe à la française, l'aura mystique des grandes dames. Alors à table, on parle français ; pour se disputer, on parle français ; et pour se réconforter, on parle français. Mais Spencer parle également l'anglais, bien entendu - un anglais teinté d'un accent british, qui rend classy comme jamais sur les lippes de Bethany. Paraîtrait que son père serait italien - elle n'a jamais pu lui demander confirmation elle-même et elle se persuade que ça n'a aucune importance.
Statut célibatarde assumée, les relations la repoussent et elle repousse les relations. Les soulmarks ne sont que des délires d'allumés, des morceaux d'espoir pour ceux qui croient encore en quelque chose. Elle se fiche de la sienne - mais ne peut pas en faire abstraction pour autant, cherche à la retirer dans ses mauvais jours et la fixe pour se rassurer dans les autres.
Orientation pansexuelle.
Finances $$$$$$ - fluctuantes. Elle a passé la majorité de sa vie à avoir moins d'une journée au compteur mais il lui est arrivé de se retrouver avec un temps astronomique - après avoir réparé l'automail d'une personne très riche, ou avant ça, après avoir gagné une course renommée. Sa mère ne lui a jamais donné beaucoup parce qu'elle a toujours tout redistribué au quartier, et Spencer ne sait pas si elle s'en sent fière ou lésée.

Univers Mortelle Sigan.
Occupation(s) variées jusqu'à peu ; strip-teaseuse pendant quelques mois, devenue mécano accro aux courses automobiles pendant cinq ans, l'accident a finalement mis fin à ses prétentions de pilote. Depuis, elle répare des automails dans l'illégalité la plus totale : à Sigan, les membres de ferraille sont tout aussi tabous et complexes que les androïdes.
Particularités  l'automail qui remplace son bras gauche. Même dans un monde comme Sigan, la chose n'est pas spécialement fréquente et elle le cache la plupart du temps, à l'aide de manches longues et parfois même de gants. Mais la solution la plus simple reste encore de garder la main dans sa poche ; même au travers des gants, il est facile de deviner qu'elle n'a pas de chair. Son épaule est rongée de cicatrices là où la peau est maladroitement reliée à l'engin, cicatrices qu'elle a bien entendu essayé de cacher à l'aide d'un tatouage. Le reste de son corps en est d'ailleurs recouvert ; des fleurs qu'elle n'a jamais pu voir dans les rues encombrées de Sigan, ou encore des bouts d'immensité.
Lien(s) cosmique(s) un cluster dont elle ne comprend rien mais qui lui donne l'étrange impression d'être responsable de tous ces gens, doublé d'une soulmark qu'elle a trop essayé de retirer en vain.
Keywords car crash ☽ neon lights ☽ mécano ☽ automail ☽ running out of time ☽ mère dragon ☽ père??? ☽ car crash ☽ chambre chargée, mal rangée ☽ cigarettes after sex ☽ when i'm fucked up that's the real me ☽ car crash ☽ half human, half robot ☽ very very very protective ☽ café renversé ☽ leather jacket kink ☽ all black everything ☽ car crash.


kill me twice

13.04.1993 (bélier) naissance à Casma (Sigan) suite à une liaison entre Kali, dirigeante d’un orphelinat officieux sans beaucoup de temps au poignet et monsieur Vanetti, un homme d’affaires dont la richesse n’a d’égal que son infidélité.

18.07.1994 (cancer) naissance de sa petite soeur, Bethany.

ENFANCE de deux gamines livrées à elles-mêmes, trainant avec d’autres gamins livrés à eux-mêmes. Maman travaille beaucoup et papa n’est jamais revenu. Il vit sa vie au loin, avec sa famille officielle ; Spencer le voit dans les écrans et les journaux numériques. L’école se passe, la lasse, elle y fait office de terreur malgré elle.

2008 (15 ans) elle quitte l’école et bosse comme strip-teaseuse pendant quelques mois. Elle est virée peu avant son anniversaire, lorsque son patron apprend qu’elle n’est pas majeure.

2009 (16 ans) majorité. Son compteur s’enclenche et à ces côtés apparaît un second compteur ; sa soulmark. Elle ne connaît toujours pas son âme soeur et lance à qui veut l’entendre que de toute façon, ce sont des conneries.
+ Spencer retrouve un boulot dans un garage nommé Scorpion. Elle y passe des journées calmes avec 3 ex taulards, deux d’entre eux faisant office de pères de substitution (Sinbad + Scorpion), le quatrième ayant grandi avec elle, frère de coeur à défaut d’être un frère de sang (Timo).
+ La nuit, elle participe à des courses illégales grâce aux voitures qu’elle a retapé (et parfois trafiqué) durant la journée.

2014 (21 ans) entrée dans la Blackwave grâce aux mecs du garage.

2015 (22 ans) accident de voiture lors d’une course. Elle n’en comprend pas la raison ; c’est en réalité la première manifestation de son cluster. Thalia, alors dans sa propre voiture sur Altea, a pris une dose de xxx et Spencer en a ressenti les effets. Elle perd le contrôle du véhicule, s’écrase droit dans un mur, et doit finalement être amputée du bras gauche.

2015-2016 victime d’un stress post-traumatique colossal, elle reste cloitrée chez elle et refuse de sortir, ne serait-ce que pour faire les courses. Ses seuls contacts sont sa soeur et Kaz, qu’elle a rencontré grâce à un jeu de réalité virtuelle. Désoeuvrée et profondément dégoûtée par son nouveau bras de ferraille, putain d’automail qu’elle le démonte, le maltraite, le trafique, le fracasse et le reconstruit. La greffe fait des siennes et voir la lumière du jour brule.

FIN 2016 devenue incollable en matière d’automails, elle répare celui d’un ami de sa mère pour un prix dérisoire. Il donne son numéro à d’autres amis à lui, et elle en fait peu à peu son métier. Dans tout Casma, il se murmure qu’elle est la référence du coin dans le domaine, malgré le fait que ce soit si mal accepté par la société.

FIN 2017 (24 ans) sympathisante à la cause des androïdes, fervente actrice de la blackwave, toujours trafiquante d’automails la nuit et victime de cauchemars le jour. Elle met un mot sur sa dépression qui gagne du terrain. Elle donne tout son temps à sa soulmate et tente de se suicider en ne gardant quelques secondes ; elle est sauvée par l’apparition des autres membres de son cluster dans les miroirs de sa salle de bain, et par sa soeur qui lui redonne des heures.
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 22:06

dark timesIn my dark times I've still got some problems, I know. Driving too fast but just moving too slow.
And I've got something I've been trying to let go pulling me back every time
eyes
like a car crash
young
and a menace


oops i did it again
i forgot what i was losing my mind about
i only wrote this down to make you press rewind
and send a message : i was young and a menace

001. Allure négligée, dégingandée, peu apprêtée. Spencer se maquille peu, pour ne pas dire pas du tout, sauf lorsqu'il s'agit de se mettre du noir autour des yeux. Ça matche avec le cambouis qui traine sur ses doigts et qu'elle a toujours du mal à retirer de sous ses ongles. Ses fringues sont sommaires, souvent sobres, et abimées par le temps ; des jeans troués, des salopettes qui n'ont plus qu'une seule bretelle et sur lesquelles elle essuie les huiles sans vergogne lorsqu'elle bosse. Des chaussures à semelle épaisse, surtout depuis qu'elle s'est empalé le pied sur un clou, il y a cinq ans de ça déjà, lorsqu'elle bossait encore au garage. Des vestes faites d'un cuir usé ; faux cuir, bien entendu, puisque les animaux ne sont plus, mais résistantes comme jamais.

002. Alimentation sans queue ni tête, les chips succèdent au café corsé qui lui même succède aux sandwichs rapiécés constitués en deux temps, trois mouvements. Elle vit pour la malbouffe, les frittes grasses qui tachent les doigts et qu'elle peut picorer entre deux soudures. Son poids reste fixe malgré les affronts successifs qu'elle impose à son corps : elle est maigrichonne, comme diraient les hommes avec qui elle a grandit. Maigrichonne et désespérément plate.

003. Ses relations avec la gente masculine sont chaotiques. Elle clame à haute voix qu'ils sont utiles et ne cache pas qu'elle les utilise sans trop de scrupules. Elle n'est pas désagréable à partir du moment où les choses sont parfaitement claires : avec elle il n'y a pas de lendemain assuré, justement parce qu'elle ne serait pas capable d'assurer. Elle voue une haine assez illimitée à la plupart d'entre eux, exception faite de certains irréductibles parvenus à l'apprivoiser ; les autres n'ont droit qu'à peu de considération, et la considération en question ne dure que le temps d'une nuit. A noter qu'elle est toujours parfaitement honnête et ne fait jamais miroiter ce qu'elle serait incapable de donner ; enchainement de one night stand sans complications, elle disparait chaque matin sans prendre le temps de changer les draps et en volant du café.

004. sa mère est une figure phare de leur quartier. Robin des bois des temps modernes, elle s'est toujours très investie dans le bien-être des autres habitants, palliant les manquements d'un gouvernement peu tourné vers l'aide sociale. Dans sa prime jeunesse, elle était l'instigatrice de cambriolages qui enrageaient les riches et s'empressait de redistribuer ses richesses nouvellement acquises aux plus pauvres des siganais. L'âge venant peu à peu (et Spencer et sa soeur avec lui), elle s'est finalement tournée vers une activité plus calme : un orphelinat de fortune, avec peu de moyens mais beaucoup d'amour.Les deux gamines ont donc grandi avec des tonnes de gamins et tous trainaient en bande dans les rues tourmentées de Sigan, sirotant des canettes sans en avoir l'âge et riant devant des choses qu'ils ne pourraient jamais acheter. Mais parce qu'elle était la fille de Madame Kali, sauveuse incontestée du coin que tous appelaient la dragonne dans son dos, Spencer a toujours bénéficié d'un certain respect par ricochet. C'était une barrière involontaire entre elle et les autres gamins, un statut dont elle avait écopé sans avoir de richesses et sans même avoir fait trop d'effort, quelque chose de naissance qui lui permettait d'avoir ses entrées auprès de tous les gens douteux mais qui l'isolait des autres mômes de l'école.

004. STUDIES & OVERDOSE STRIP CLUB De toute façon, les cours, ce n'était pas vraiment pour elle. Elle n'avait pas assez de logique pour les mathématiques, pas assez de patience pour la littérature, trop de fougue pour le sport, trop rien à foutre de l'histoire. Ces examens étaient une succession de pages blanches et elle prenait toujours bien soin de bloquer une heure supplémentaire juste après, sur son emploi du temps : l'heure qui lui était toujours nécessaire pour pleurer dans les toilettes. Alors elle a décroché, et tout le monde s'en doutait, personne n'était surpris. Elle a bossé comme strip-teaseuse pendant quelques mois, elle était en paix avec ça. Ça lui convenait : horaires nocturnes qui lui permettaient de ne pas avoir à affronter la lumière du jour, clients parfois désobligeants sur qui elle pouvait passer ses nerfs, shots offerts par l'employeur. C'était son premier contact avec les androïdes, qui étaient nombreux à bosser dans le milieu, et elle était tombée sous le charme instantanément. Mais elle avait quinze ans et quand ça s'est su, elle a été renvoyée.

005. SCORPION Après ça, elle était parvenue à décrocher un job dans un garage. Et là, ça avait été le coup de foudre. Tout était parfait. Il y avait le patron faussement grincheux, surnommé Sinbad le marin en l'honneur d'un ancien compte oublié, et pour une raison elle-même oubliée. Son acolyte de toujours, Scorpion, qui avait eu le droit de filer son nom au garage suite à un pari gagné, reconnaissable à sa peau qu'on disait en riant en voie de disparition à cause des tatouages trop nombreux. Et puis Timo, un petit gars toujours en débardeur, les cheveux quasi rasés, avec un accent percutant. Tous avaient le signe de l'infini ancré sur l'épiderme, caché avec soin mais parfois révélé par une manche indisciplinée. Et il avait fallu qu'elle demande, Spencer, au bout d'un an de service au Scorpion. Qu'elle les cuisine tous les trois. « C’est quoi, ça ? » Ils avaient éludé la question un nombre incalculable de fois. Tais toi, la môme, qu'ils disaient. Ils voulaient surement la protéger, elle le savait. Parce qu'elle était la seule femme du garage, parce qu'elle était la plus jeune. Et elle a respecté leur choix cinq ans durant, jusqu'à ce qu'ils crachent le morceau.

006. BLACK WAVE Dans son quartier, la Black Wave a bien plus la côte que les autorités. Dans son quartier, la Black Wave s'est sacré. On en parle à demi-mot, on se demande qui aide à la faire avancer. Le voisin du pallier d'à-côté ? Surement. La réparatrice d'automails du dessus ? Surement. Ce n'est qu'un petit bloc d'immeubles de pauvres entassés les uns sur les autres, mais là-bas, l'amour pour la Black Wave pourrait aisément tout faire trembler. Et au garage, ils sont silencieux là-dessus, mais actifs. Et Spencer, elle est silencieuse là-dessus, mais active.

007. AUTOMAILS Avant l'accident, elle était mécano. les voitures, ça a toujours été son truc ; héritage de sa mère, l'odeur du cambouis a bercé son enfance. Depuis l'accident, s'approcher d'un engin qui a des roues est devenu nettement plus compliqué. Pendant plusieurs mois elle est restée cloitrée chez elle, prétextant avoir besoin de se remettre sur pieds ; la vérité, c'est qu'elle se trouvait bonne à rien, n'ayant jamais terminé ses études et ayant transformé sa seule et unique passion en traumatisme. L'ennui, la haine pour l'horreur qui lui sert de bras ainsi que la peur de sortir l'ont poussée à se trafiquer elle-même : démonter le bras mécanique pour le comprendre, puis le refaire. En mieux. T'es douée, lui a finalement fait remarquer Any, un soir un peu silencieux. Alors les gens ont commencé à affluer pour la voir et qu'elle les répare. Sa chambre s'est discrètement transformée en salle d'opération improvisée et le couloir qui y mène s'est vu peuplé de canapés défoncés pour faire office de salle d'attente (couloir d'attente).

008. BETHANY Bethany, elle voit tout. Mais avec le coeur seulement. Elle est née comme ça, les yeux déjà morts, abimés, esquintés. Totalement aveugle. Elle n'a aucune idée de ce que sont les couleurs ni les formes. Elle marche dans un monde qu'elle ne voit pas et qui, par définition, n'est pas le même que celui des autres. Et ça, les Autres, les horribles Autres, ils le lui ont souvent fait sentir. Sa différence, son handicap, son incapacité à... à tout, selon eux. A l'école, c'était l'enfer, le calvaire. L'Enfer avec un grand E et le calvaire avec un grand C. Surtout quand Spencer a changé d'école pour aller dans cette usine que l'on appelle collège et que Bethany est restée en arrière, plus jeune d'un an. Parce qu'alors ça a empiré, parce qu'alors Spencer n'était plus là pour la protéger inconsciemment, de son aura, de sa présence. Et puis l'ainée l'a appris en voyant des bleus sur la peau de sa cadette - des bleus que sa cadette elle-même n'avait pas pu voir. Alors le monstre s'est réveillé chez Spence.
Pas ma soeur.
Il grognait dans un corps devenu caisse de résonance, grattait contre les os et faisait des allers et retours nerveux le long des côtes.
Pas ma soeur. Pas elle.
Et Spencer est devenue garde du corps, rien que pour les beaux yeux de sa frangine. Ses amis sont devenus les amis de Bethany. Les Autres sont devenus des cibles punies chaque fois qu'ils osaient prononcer l'insulte sale handicapée. La petite dictature Surana s'est installée dans les salles de classe : pas un mot plus haut que l'autre sur l'aveugle. Les choses se sont améliorées, peu à peu, tout doucement, et la dynamique est restée : l'ainée protège, la cadette se réfugie. Pour Bethany, Spencer a appris à être douce. Et puis patiente, aussi. Elle s'est escrimée à décrire les choses comme il se doit, à l'aide de sensations, à l'aide d'idées, à l'aide d'émotions - émotions qu'elle ne pensait même pas avoir. Pour Bethany, elle s'est mise à vivre dans le noir, pour mieux comprendre ce que ça pouvait bien faire de ne rien voir, pour se guider au toucher et à l'espace et aux sons. Pour Bethany, elle a fait tout ce qu'elle a pu et elle est prête à continuer.

009. FRIENDS WITH BENEFITS & KAMIKAZ Pour Kamikaz aussi, elle a fait tout ce qu'elle a pu et elle est prête à continuer. Pour Kaz, plutôt ; pas pour l'artiste que les écrans crachent à la face du monde et postillonnent sous le feux des projecteurs, pas pour le marionnettiste qui prévoit ses coups marketing en formant un faux couple, en portant un masque étouffant, en faisant attention à ses mots en public. Surtout pour Kaz, le gamin derrière ; un peu timide, un peu déboussolé, celui qui venait de se faire racketer lorsqu'elle l'a rencontré, celui qu'elle a relevé en levant les yeux au ciel. Surtout pour Kaz, l'homme derrière, dont elle a finalement partagé les draps une nuit avant de rester au petit déjeuner (de seize heures), puis au dîner (de minuit) avant de rester encore. Entre eux rien de sérieux, ils se le sont dit, ils se le sont promis ; rien de sérieux sauf en amitié, le genre d'amitié qui permet de manger des paquets de chips jusqu'à la fin, jusqu'aux miettes qui collent sur les doigts et qui donnent l'air bête ; le genre d'amitié qui permet de s'avachir sur le canapé sans soutif mais juste avec un vieux plaid pour regarder des films cons qu'on commente à voix haute ; le genre d'amitié qui permet de demander 'tu me passes des heures, steuplait ?'

010. SOULMARK & SEOLCHAN Et des heures, elle en a beaucoup manqué. Lorsque le compteur s'est enclenché à sa majorité, elle a compris que quelque chose n'allait pas. Rien de pire que de voir les chiffres défiler, inexorablement, seconde après seconde, pour s'approcher de l'au-revoir. Pire, des compteurs, elle s'en coltine deux. Un pour elle et un pour cette prétendue âme-soeur dont elle n'a jamais croisé le chemin. Sa soulmark, son faux compteur, ce tatouage imposteur, les autres ne l'ont pas ; et pourtant chez elle il est bien là, sur le poignet, juste au dessus du premier. Passée la stupéfaction première, elle a fait ce qu'elle sait faire de mieux : expérimenter, comprendre, tester les limites. Un peu comme pour l'automail. Alors elle a découvert que ces chiffres-là, ceux de l'autre, changeaient de couleur - passant du bleu-vert apaisant à des teintes orangées plus incertaines, pour parfois échouer dans le rouge criant à l'aide. Elle a présumé qu'elle avait sur sa peau ses émotions à lui - et lorsqu'elle a tenté de gratter les chiffres, des les retirer, de les gommer, le rouge est revenu comme pour lui donner raison, parce qu'elle l'avait probablement blessé, parce qu'elle lui avait fait mal. Les expérimentations l'ont également amenée à découvrir qu'elle pouvait faire passer le temps d'un compteur à son jumeau d'un simple glissement du doigt.
Juste ça, une simple caresse sur le poignet, c'est tout ce dont elle a besoin aujourd'hui pour tuer cet étranger auquel elle se trouve trop liée.
Et elle suppose que juste ça, une simple caresse sur le poignet, c'est tout ce dont il a besoin aujourd'hui pour tuer cette étrangère à laquelle il se trouve surement trop lié.

011. NIGHT PEOPLE Spencer, elle aime bien vivre et travailler la nuit, à l'inverse de Bethany. Au petit matin elles se croisent, lorsque l'ainée n'est pas encore couchée et que la cadette se lève. Lorsque le soleil entame sa descente elle se croisent, lorsque l'ainée touille son café et que la cadette se met à bailler. Ces heures sont bénies parce que toujours, elles prennent le temps de se parler. Elle s'assoient l'une à côté de l'autre et se racontent leurs journées, sans oublier les anecdotes un peu idiotes qui les font rire à en tousser. Et quand la lumière décline, Spencer n'allume jamais les néons pour y voir plus clair. Parce que lorsqu'il entend le petit clic du bouton pour illuminer la pièce, le joli sourire de Bethany se fait la malle. Et Spencer n'aime pas rappeler à sa soeur qu'elle ne voit rien et que pour elle, allumer les lumières ou les laisser éteintes ne fait aucune différence. Alors elle a pris l'habitude de vivre dans le noir, et elle connait l'emplacement de chaque chose, tellement qu'elle ne se cogne même plus contre les meubles.

012. SWORD ART ONLINE Ou plutôt SAO, le jeu de réalité virtuelle dans lequel elle a se réfugie quand la vraie vie, ça déconne trop. Comme tout bon geek qui se respecte, elle y entre pour oublier qui elle est et abandonne son identité avec une facilité déconcertante. Dans les premiers temps, elle jouait carrément un mec ; un type grand et baraqué avec une chemise à carreaux que tous surnommaient le bucheron. C'est sous cet avatar qu'elle a rencontré Kaz, tout recroquevillé dans une rue. Ce qu'il y a de bien, dans les jeux comme SAO, c'est que quand on se fait raqueter, c'est pas pour de vrai. C'est ce qu'elle lui a dit dans une vaine tentative de lui remonter le moral et suite à ça ils ont décidé qu'ils seraient une équipe, une vraie. Enfin, juste à deux. Mais une équipe quand même. Avec Kaz, elle s'est ouverte, progressivement. Jusqu'à lui avouer qu'elle était une fille, et que manier une hache, elle trouvait pas ça super pratique. Alors maintenant elle est Sansa, une blonde un peu vulgaire avec deux épées un peu plus légères. Et avec Kaz ils font des fureurs, passent les niveaux et se partagent tous les items.

013. THIS AIN'T ORDINARY LIFE Si elle gagnait une heure chaque fois qu'elle met une droite, elle aurait bien cent ans au compteur aujourd'hui.
Elle se dit ça souvent, surtout au réveil. Les réveils sont un moment clé de sa journée. Parce qu'alors ses pensées embrumées par le sommeil se manifestent et se frayent un chemin jusqu'à sa conscience. Et parce qu'alors la réalité la heurte. (Durement). La suite de sa journée se déroule toujours plus calmement : elle travaille beaucoup, pense peu, boit beaucoup, pense peu, et frappe beaucoup puis pense peu. C'est un rythme qui lui va très bien, si l'on parvient à exclure les matins.
Elle se sent un peu comme un déchet, globalement. Le genre bois flotté échoué sur la plage après un naufrage.
Alors elle se lève, se jette difficilement sous une douche froide. Elle la prend toujours froide, sa douche, elle ne mérite pas mieux. Elle ne mérite pas la chaleur. Elle gratte le sang séché et le regarde partir dans la bonde, s'arrache parfois un peu de peau au passage. C'est qu'elle ne le maitrise pas toujours tout à fait bien, son bras mécanique, encore moins lorsqu'elle est mal réveillée. Elle comprend mal sa force, la plupart des temps. Et puis surtout, elle le trifouille tout le temps. Rien d'étrange à ce qu'elle s'abîme avec lorsqu'elle y a remplacé les ongles réglementaires par des griffes, puis qu'elle a oublié sa modification parfaitement illégale. C'est beau, les excuses.
C'est beau, la mécanique. Spencer déteste ça, au moins autant qu'elle adore ça. Elle démonte son bras en permanence pour mieux le remonter l'instant d'après. Et elle fait ça sur les autres, aussi. Même qu'on la paye pour ça. Parfois beaucoup, parfois peu, ses tarifs sont si arbitraires que s'en est presque ridicule. Elle aime bien faire à la tête du client, ça lui donne l'impression d'avoir un contrôle sur son business, voire d'après une déesse à petite échelle, et ça lui permet de racheter sa conscience (un peu). Et puis parfois, on y peut rien, y'a des gens dont la gueule nous revient pas. Et ceux-là, quand on ne peut pas les taper, et bien, on les fait casquer.
Ensuite, c'est généralement la fin de journée et en sortant pour aller se planter dans un bar, elle croise sa mère. Kali, la grande Kali. Madame Kali. Celle qui a tout réussi, mais qui se retrouve avec deux filles handicapées, défaillantes, ratées. Rien d'étonnant à ce qu'elle ait souhaité adopter d'autres gamins. Spencer le pense tous les jours, quand elle endosse son blouson de cuir sans dire au revoir ni bonjour. Parfois, elle s'excuse. Pardon d'être comme ça. J'le voulais pas. Parfois, elle attaque. C'est de ta faute. Y'avait un problème dans ton éducation.
En toute honnêteté, elle sait parfaitement que des problèmes, il y en avait plusieurs. Elle les cite parfois en vrac, entre deux remontées alcoolisées. Le problème, c'est son père, son père qui a tous les chiffres du monde tracés à la suite sur son bras mais qui n'a jamais été foutu de lui accorder une seule seconde. Ni à elle ni à Bethany. Le problème, c'est sa mère, sa mère que tout le quartier craint et respecte, tellement que la Spencer du passé, celle qui était gamine et sans défense et faiblarde et adorable, était tout autant crainte et respectée. Et seule. Le problème, c'est sa frangine dont le regard s'est perdu mais dont la déception reste palpable, flottant dans les airs. Et puis le problème, c'est elle, enfin. Elle et son addiction à l'adrénaline. Elle et ses poings trop vifs, son cerveau lent, ses dents serrées. Elle et les voitures, l'asphalte, le bitume, le mur, le crash. Elle et les médicaments anti douleur. Elle et la douleur, finalement. Elle et la peau rapiécée, boursoufflée, mal cicatrisée, constamment en train de combattre le bras de métal pour le rejeter.

014. EYES LIKE A CAR CRASH Le pire, c'était de l'oublier, tous les matins. De se réveiller en pensant qu'elle était encore complète. De se réveiller en pensant qu'elle avait encore ses deux bras. Et puis il y avait les commentaires des autres, aussi. Le regard des gens dans la rue. Et toujours cette pointe au coeur, cette aiguille blessante, quand elle entendait qu'on l'appelait la fille qui n'a qu'un bras. Et elle se disait, invariablement, qui pourrait aimer une fille qui n'a qu'un bras ?
Le pire, c'était aussi le regard angoissé de Bethany. Bethany qui devait soudainement trouver un moyen de tenir le coup alors que tenir le coup, depuis toujours, c'était le job de Spencer. Spencer qu'elle ne voulait plus laisser seule une seule seconde, de peur que-
de peur que-
Comment on fait pour vivre dans ces conditions-là ?
Elle essayait encore d'utiliser sa main gauche pour des trucs de tous les jours. Des gestes anecdotiques. Pour ouvrir les portes, allumer l'eau sous la douche, prendre sa brosse à dent. Et chaque fois ses yeux se heurtaient à la réalité : le vide. Un peu comme si sa peau était transparente. Un peu comme s'il n'y avait plus de peau du tout. Plus de main, plus de doigts, et la réalisation frappait au beau milieu d'un triste matin : c'est à moi que c'est arrivé.
A moi.
Pas à l'actrice d'un film, pas à l'héroïne d'un romain, pas à la voisine du coin de la rue, celle qui tient l'épicerie minuscule. À moi. C'est ma propre vie, ma propre réalité, pas le monde parallèle d'un jeu. À moi. Ma main. Celle qui réparait des bagnoles et frappait dans les murs ou dans les gens quand ça n'allait pas, celle qui était là depuis toujours et putain, c'était ma main.
Oh, bien sur, quand on décide de faire carrière dans les courses automobiles, on sait à quoi s'attendre. On sait que tout peut dérailler, à n'importe quel moment. Mais Spencer, elle se disait qu'elle était douée et que du coup ça irait - ouais, pour une fois dans sa vie, elle était douée pour un truc. Volant, vitesses, pédales, tout ça, c'était plus un secret pour elle. Et pourtant, cette nuit-là, quelque chose a déconné. Elle s'est sentie mal comme rarement auparavant - comme une soudaine crise d'angoisse inexpliquée, comme si ses veines brulaient. Et c'était impossible de se concentrer sur la route, sur le virage qui approchait dangereusement, et ce mur qui-
La violence de l'impact a effacé le reste.
La voiture retournée et fracassée, son visage contre la vitre rouge, son bras coincé sous... quelque chose. Elle se souvient de l'eau, aussi. Il pleuvait et c'était salement inondé. Oui, elle se souvient de l'eau, du vide, du silence troublé par les gouttes, de la panique et de la douleur, de la douleur, de la douleur et puis surtout de la douleur, tellement qu'elle s'est évanouie.

015. IT'S NOT A BIG DEAL BUT I'M DEPRESSED Les autres ont dix mille fois plus de raisons qu'elle d'aller mieux. Mais l'accident a tout changé et elle ne sait pas comment l'exprimer. Il lui semble que personne n'a clairement capté l'impact ; à son réveil à l'hôpital, avec ce bras étranger et sa nouvelle peur panique des voitures, tout le monde était heureux. Parce qu'elle était réveillée, et ça, c'était l'issue voulue. Tout le monde était si heureux que personne n'a jamais pensé à lui demander si elle l'était.
Mettre de l'ordre dans ses pensées, dans ses sentiments, dans elle, elle n'y arrive pas. Elle déteste tout ce qu'elle est mais elle le cache très bien. Elle coule jour après jour et elle le cache très bien. Et après tout, elle a essayé d'appeler à l'aide, quelques fois - ça n'a pas pris. Elle est incapable d'expliquer pourquoi c'est si dur de se lever le matin, et pourquoi elle se sent seule au milieu des foules, et pourquoi elle n'a plus du tout l'impression d'être humaine, et pourquoi elle n'a plus de but ni d'envies mais uniquement des cauchemars et des phobies. Y'a un énorme trou noir, là, juste là, quelque part. Si énorme et si noir que parfois elle se demande comment le remplir, et une fois, elle a bien cru qu'elle avait trouvé.
C'est simple, il faut se regarder dans le miroir de la salle de bain jusqu'à ce que tout soit absolument répugnant, chaque trait de visage et chaque mèche de cheveux. Ça va assez vite. Et après, il faut glisser son doigt d'un compteur à l'autre. Donner des minutes supplémentaires à cet inconnu, se dire qu'il en profitera bien. Mieux qu'elle.
Lui, il se retrouve avec environ trois jours. 000.03.18.01. Elle, elle se retrouve avec environ trois minutes. 000.00.03.04. Trois minutes pour remettre sa vie en perspective, ça lui parait pas mal. Mais elle n'arrive qu'à pleurer sans se contrôler.
000.00.02.43, le moment où Bethany toque à la porte fermée et commence à paniquer.
000.00.01.22, Spencer, ouvre moi. Spencer, qu'est-ce que tu fais ? On ferme jamais les portes à clé, maman aime pas ça. Oh, maman. J'suis un peu désolée, maman. J'aurai du faire mieux, j'aurai du faire autrement.
000.00.00.36. Elle déraille tant et si bien que ce n'est plus son visage qu'elle voit dans le miroir, c'est celui d'un autre. Un autre avec des yeux bridés, aussi fatigués qu'elle, qui regarde ailleurs. Elle comprend qu'elle l'observe ; pour une raison qui lui échappe, elle peut le voir vivre alors qu'il ne la voit pas, elle peut le voir faire les gestes de tous les jours, ces gestes importants qu'on néglige trop souvent.
000.00.00.26, et soudainement ce n'est plus lui mais une gamine avec une frange en train de se démaquiller. Et encore une autre, un peu plus femme, un peu plus grunge, et encore un autre type, et elle perd le fil. Il y a des gens dans son miroir. Des gens qui vivent juste là, à portée de main, et malgré toutes les fois où elle s'est persuadée qu'elle ne devait rien à personne, malgré le nombre de fois où elle s'est persuadée qu'elle ne comptait pour personne, elle se met à s'inquiéter pour eux.
000.00.00.16. Ils sont liés d'une certaine façon. Si elle crève, est-ce qu'ils meurent aussi ? Et ce type a qui elle a refilé trois jours, si elle clamse, est-ce qu'il meure aussi ? Et Bethany, et Kasey, est-ce qu'ils se laissent mourir aussi ?
000.00.00.06. « Ouvre m-J’me sens mal.Tu m’as fait tellement peur, tellement, tellement peur. »

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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 22:07

kisseu kisseu kisseu kisseu
j'edite plus tard hh
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Even Stilinski
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 22:07

!!!
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Thalia Stilinski
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 22:08

yooo
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Eliott Rietveld
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyJeu 11 Jan - 23:10

mon amour pour phoebe ne finira jamais kr j'ai soupiré 1 000 fois en voyant ton avatar en mode "alala qu'elle est belle" mdr breef arrow
rebienvenuuuuue à la maison et je ne peux qu'approuver ce choix de scénario ptain iiih
t'es trop fab rougit
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Noor Vane
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyVen 12 Jan - 4:10

T'es vraiment trop belle (je pouvais pas ne pas passer avec noora love )
CECI N'EST PAS UNE DECLARATION DE PAIX jule
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Nina Rhodes
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyVen 12 Jan - 19:07

BE MY WIFE?????? damn
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptySam 13 Jan - 11:03

te voilà moustache
elle a l'air trop badass, j'espère qu'on aura l'occasion de se trouver un lien avac nana :yas:
bon courage pour la suite de ta fiche même si je vois que t'as déjà bien avancé kisseu
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Yasmeen Hedat-Vane
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MessageSujet: Re: (spencer) finir mal   (spencer) finir mal EmptyLun 15 Jan - 4:17

inlove inlove inlove inlove
j'aime tellement phoebe first of all tbe tbe
askip on va avoir un lien aussi jule jule jule :grozyeu:
re kr j'ai pas tout lu encore mais ça promet tout (pas surprise tho vu que t'es derrière kisseu ) iiih
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