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Leur relation est ce qu’elle est.  Ajay n’a pas le recul nécessaire pour en déduire si elle en vaut la peine ou non. Peut-être qu’il fait une immense erreur en lui consacrant autant de temps, qu’il fonce droit dans le mur et que le temps finira par les rattraper. D’une manière ou d’une autre le temps rattrape tout le monde. Il sera le premier à en subir les frais quand il prendra de l’âge, ce qui finira par arriver. Sauf s’il meurt avant. Ils sont liés au temps, à travers les cinq longues années d’attente, pendant lesquelles  le King n’a pas eu un signe de vie du jeune homme ; mais aussi à travers son compteur qui s’égrène ici. Chaque fois qu’Ajay y pose le regard,  l’inquiétude est grandissante. Il n’imagine pas le stress que cela doit représenter, de vivre avec un compte à rebours. D’où il vient, c’est une notion métaphorique,  quelque chose qu’on se raconte pour se rappeler que rien ne dure éternellement. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, il suffit de peu. D’une plage de sable ensoleillée et d’un orage lointain. La seule présence  de l’ombre de Léo dans ses rêves garantissait qu’il était encore en vie. Mais pour cela, il aurait fallu qu’il sache, à l’époque, que c’était lui qu’il observait et poursuivait dans ses songes. Ajay était persuadé qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Maintenant, l’idée le rend nostalgique. De cette époque ou les regards étaient chastes et se disaient beaucoup de choses, sans aucun mot.
Aujourd’hui, il peut le prendre dans ses bras et sentir la chaleur réelle de sa peau, la vraie douceur de ses lèvres. Ça n’a pas de prix. Il peut bien supporter tous les affronts. Parfois, il se pense capable d’abandonner son rêve le plus fou, si c’est la seule chose qui le sépare d’une vie de couple normale et heureuse. Accorder moins de temps au gang et plus de temps à ce qui se profile à l’horizon. Leur famille. Eux contre tous. Même contre son père. Ajay n’est même obligé de lui montrer une once de respect, c’est lui l’aîné à cette table. Normalement, c’est lui qui mène la danse. Lâcher du lest ce soir lui demande plus d’effort qu’il ne l’imaginait. Il encaisse pour le moment. Il encaisse les hauts et les bas. Certaines phrases qui lui plaisent et d’autres pas. Le daddy compensé par une petite gâterie. Même si ses joues s’empourprent violement et que cela n’a rien à voir avec l’alcool et que l’inconfort revient à la charge. Ajay acquiesce, docile, et s’empare de la bouteille pour l’ouvrir avec précaution. Pendant ce moment, il n’a pas à subir les regards. S’il sent qu’ils se posent sur lui et s’il entend les gosses jubiler, il n’en tient pas compte. Sert tout le monde et termine par son propre verre. A la vôtre Ils trinquent et les regards se croisent. Ajay s’enfile  la moitié de son verre. Savourant le parfum de son enfance. Il a déjà bu quelque chose de semblable dans le dos de son père.
Il découvre les mots de Gali en même temps que Nikita. Ajay n’a pas cette prétention, il ne veut pas s’avancer et dire qu’il connaît Gali mieux que n’importe qui. C’est sans doute le cas, par la force des choses. Car leurs vies sont entremêlées désormais et que pour cette même raison, Gali en sait trop sur lui. Il y a encore des zones d’ombres qu’il n’a plus peur d’explorer. Il sait que si Gali a les mots, lui a les gestes et les regards qui en disent long. Ils se complètent sur ce point et, à deux, sont terriblement destructeur. Il ne sait pas ce que Niki s’imagine sur lui. Mais il a sans doute tort. C’est Gali le pire des deux. Alcoolique c’est un grand mot. Je suis passionné par l’alcool à cause de mon propre père. Il m’a appris à reconnaître un bon vin. Tout ce qu’il dit est aussi – et surtout – destiné à Gali. Mais je préfère le whisky, entre nous. Evoquer Max n’était pas la meilleure des idées. Ajay ne sait pas encore comment il doit le présenter. Max, mon fils, enfin, pas vraiment, celui de mon jumeau cosmique. Qui est mort. Il peut mentir et affirmer qu’il s’agit bien de son rejeton. Il se sent proche de lui. Il ne connait pas Olivier, mais il n’a pas l’impression de le retrouver en Max. Une intuition. Profonde. Ce n’est pas mon fils biologique. Mais ça ne fait aucune différence. Je le considère  comme ma famille. Il s’appelle Max. Il pose au regard nouveau sur Gali, doux et calme. La main caresse doucement sa cuisse et il n’y a qu’eux pendant quelques secondes. Leur famille. Max. Gali. Sasha qui qui s’y invite. Et le cluster de Gali qui semble tant compter pour lui. (Ajay ne le dit pas, il s’est attaché au sien, aussi). Ses paroles sont d’une sincérité touchante, venant de sa part. Ajay se livre rarement sur ce qu’il pense des autres. Ainsi, il n’a jamais avoué à quel point Gali était important pour lui. Pour pleins de choses, autres que son physiquement avantageux. Il taquine, mais au fond de lui, il ne sait pas ce qu’il deviendrait sans eux. Il finit par détourner le regard pour commencer à manger le plat qui lui ravit les papilles.
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Nikita Bae
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Il a besoin de changer de sujet. Il a besoin de se rattraper à un truc qui risque pas de se péter la gueule au moindre faux pas, au moindre mot mal placé. Vraiment, il se sent déjà pas forcément à l’aise, alors s’il maîtrise pas le sujet de conversation, il file droit à la casse. Et c’est franchement pas une casse qu’il a envie de connaître, celle d’un père détesté par son fils. Nikita, il en a déjà ras le bol, de ce repas, et vraiment, il a même pas encore réellement commencé. Il voudrait que ses enfants soient de son côté, au moins, qu’il puisse compter sur eux, mais vu leur comportement, c’est un espoir qu’il devra mettre derrière lui. Qu’il va devoir oublier. De la part de Lidiya, ça l’étonne pas. Parce que Lidiya lui en veut probablement toujours un peu pour Candide. Et qu’elle profite de cette géniale occasion pour essayer d’être dans les bonnes grâces de son frère nouvellement découvert. Nikita devrait pas s’en plaindre. Qu’ils s’entendent bien, eux, qu’ils se sentent eux, peut-être, au moins un peu, comme un début de famille, déjà. Nikita aime ça. Nikita apprécie ça. Et vraiment, tant pis s’il en fait pas partie pour le moment. Mais Ilya ? Il pensait qu’Ilya serait plus neutre. La neutralité, c’est sa spécialité. Semblerait qu’aujourd’hui, la neutralité se soit faite la malle. Et si encore, Nikita pouvait compter sur le soutien psychologique de Candide. Si encore l’homme qu’il aime, avec qui il partage sa vie pouvait l’aider. Mais non. Non parce que le côté jeune de Candide a décidé de se fâcher avant le repas, et de bouder pendant le repas. Et Nikita se retrouve seul.
A devoir compter sur l’ex mac amant soulmate de son fils pour possiblement le sortir d'embarras quand vraiment ça devient trop compliqué. C’est le pattern qu’il a observé pour le moment. Et dire que ça lui convient, ce serait mentir. Mais il a pas vraiment le choix. Et mieux vaut ça que de se retrouver dans un face à face avec Gali. Ce serait probablement une exécution. Pas vraiment une discussion.
Nikita a besoin de changer de sujet. D’arrêter de parler de nourriture, de courges, ou du passé de Gali avec l’homme qui l’accompagne. Et vraiment, outre le fait qu’il ait été son boss à cet époque. Il a l’air de tenir à Gali, et c’est ce qui importe. Nikita essaye de s’en persuader, quelque part. Il a aucun droit de regard sur les fréquentations de Gali. Et certainement pas sur sa vie amoureuse. Mais même s’il devait, porter un jugement, il serait pas forcément négatif. Quoique ce type fasse, quoiqu’il ait fait, qui qu’il soit, il est là pour son fils. Et vraiment, c’est ce que Nikita retient.

La réponse évasive de Gali le laisse penser que parler du cabaret, c’est un échec. Que parler d’autre chose que de ce dont veut parler Gali sera un échec. Nikita sourit, hoche la tête. C’est pas grave. Après tout, si Gali insiste tant pour l’amener sur des pistes glissantes, ou pour le faire réagir, qu’il essaye. Il s’est disputé avec Candide plus tôt, il a plus une once de colère dans les recoins de son anatomie. Et vraiment la seule réaction qu’il pourra obtenir sera du rire désabusé d’un père face à l’insolence de son fils.
Quand Gali se remet à parler, à jouer son numéro de charme, Nikita lève les yeux au ciel, brièvement. Il pourra dire ce qu’il veut, Gali, il est beaucoup plus Bruni qu’il pourrait le penser. Un vrai chieur. Un joueur sadique et sans aucun remords. Et Nikita déteste ça. Il retrouve en Gali tout ce qu’il a appris si vite à détester chez les Bruni. Tout ce vice, ce sournois, ce jeu malsain.
Il se remet à écouter à l’annonce de la paternité d’Ajay. Nikita est pas surpris. Y’a plus grand chose qui le surprendrait, en fait. Trente-deux ans. Plus proche de son âge que de celui de Gali. C’est tordu. C’est vraiment tordu, quand on y pense bien. Nikita décide donc de pas y penser, et d’écouter Ajay.
Il parle de Whisky, de son père, d’une passion pour l’alcool. Nikita écoute, enregistre, réagit pas. Parce que, qu’est-ce qu’il pourrait dire, vraiment ? “J’y connais vraiment rien, c’est Candide qui choisit tout, parce qu’il est cuisto, et que c’est son job.” Quand à parler de ses passions à lui, well, l’homme face à lui a pas besoin de savoir que Nikita aime mettre sa vie en jeu à chaque partie de Wristle. Et qu’il adore ça.

Oui. Le côté biologique de la famille est pas ce qui est le plus important. Le parrain de Lidiya, par exemple, il est pas relié à nous, biologiquement parlant, mais je le considère comme un petit frère.

Il veut pas parler ouvertement d’Aquila, ni dire son prénom, ni le mettre dans la conversation. Parce qu’il a rien à faire là, et déjà bien assez de soucis de son côté, vraiment. Mais il comprend, un peu, peut-être, ce qu’Ajay ressent. Et il aimerait faire comprendre quelque chose à Gali, par la même occasion. Et si ça déclenche une crise de cris, well, so be it.

Et puis. Gali aussi. Bébé, enfant. Je savais pas encore que j’étais son père. Et pourtant, Ilya et Lidiya vous le diront, je l’ai toujours considéré comme faisant partie de la famille.

Il parle à Ajay, pas vraiment à Gali. Parce que Gali le sait ça.
Mais il le dit pour que Gali l’entende aussi. Parce que même s’il fait tout, Gali, pour le repousser, Nikita est et sera toujours dans une position où il lui ouvre les bras. Parce que Gali, c’est la famille.
Et ça l’était bien avant toute cette histoire.
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Il y a un sourire doux sur ses lèvres, et quelque chose de délicat dans ses yeux aussi, lorsqu'Ajay parle de Max. Certes, Gali ne comprend pas encore parfaitement le principe de la famille, mais il s'est attaché au fis du King. Peut-être car le jeune homme possède un caractère similaire à son père, ou alors car il répond à chacun de ses messages, certes avec un peu de retard parfois, mais qu'il n'en manque aucun. il refuse de m'appeler maman.Tout autant, son coeur est gonflé par l'émoi que Sasha ressent, envers le blond. Il garde la chose pour lui, encore, tout comme il n'a jamais parlé des conversations qu'il a eu avec le fils, avec le père. Ajay n'accepterait certainement pas qu'il connaisse autant d'informations sur leurs recherches. Il se doute bien qu'il désire le garder à l'écart, et Gali le reste, à l'écart. Il n'est pas intéressé par ces corbeilles, ou corbeaux; qu'importe. Il est uniquement intéressé à savoir ce qui intéresse le King. D'un mouvement léger, il caresse légalement la main du King, le regardant un instant manger, avant de tourner son propre regard sur son assiette. Il devrait en faire autant. Il n'en a pas envie, mais il devrait en faire tout autant.
Un soupir quitte ses lèvres et Gali s'empare de sa fourchette.
S'il s'interroge un instant sur le dit parrain de Lidiya, Gali n'a pas le temps de dire quoique ce soit à ce sujet. Nikita reprend de nouveau la parole, cette fois-ci en faisant allusion au lien qu'ils ont partagé, autrefois. Un sourcil s'hausse, amusé, bien que la colère est sourde, dans ses veines. Gali sourit délicatement, avec une douceur qui n'a rien à voir avec le sentiment ressenti. c'est vrai qu'il avoue, et offre ainsi une porte de sortie, ou alors un instant de calme, avant de reprendre la parole et de réduire la chose en cendre. enfin, sauf si on oublie le fait que tu n'as jamais su la raison de mon départ et qu'on ne s'est pas vu au cours des dix dernières années. Le sourire reste toujours aussi doux. Il ne sait pas ce que Nikita compte faire, de ses paroles. Peut-être essaie-t-il de lui offrir ses bras, ou alors son coeur. Gali n'en a pas réellement conscience, et ne parvient pas à voir la chose correctement. Mais une part de lui ne peut s'empêcher de pointer du doigt que, certes, Nikita a toujours pris soin de lui, mais qu'il possède également ses fautes. Bien évidemment, Gali ne mentionne pas les siennes ; tous savent qu'elles existent. La coupe à la main, il prend une minime gorgée avant de la déposer, puis prend une bouchée de l'assiette, enfin, après ce qui semble être une éternité. Mais Gali n'a pas fini de parler. Le parrain de Lidiya, c'est ton ami qui était mignon ? Il a des souvenirs vagues de l'homme, car il n'est jamais venu chez les Bruni, il lui semble. Nikita n'y a jamais amené qui que ce soit, sauf peut-être ses enfants, rarement. Il se souvient pourtant d'un ami, pour l'avoir vu à quelques reprises dans les rues en compagnie de son paternel.
Intéressée d'avoir la conversation, Lidiya prend quelques secondes à lui répondre. Oui, Aquila. Tu te souviens de lui ? Si elle lui pose une question, Gali n'y répond pas. Il prend le temps d'avaler avec lenteur la bouchée qui se trouve dans sa bouche, mais sa gorge lui semble serrée. Il ne s'agit que d'un prénom. Un simple prénom qui peut être porté par des milliers de gens. Et pourtant, quelque chose remue dans ses entrailles, et sa seconde main quitte la cuisse d'Ajay pour s'emparer de son verre qu'il vide presque, avec la gorgée qu'il prend. ah, évidemment. j'avais oublié. La voix est douce, le sourire crispé. Cette fois-ci, il ne demande pas au king de lui servir un verre de vin ; Gali le fait de lui-même, et remplit le verre jusqu'au bord, presque, sans la moindre gêne. Il ignore les regards qui s'attardent sur lui, curieux, et prend une seconde gorgée conséquente, le regard concentré sur son plat, avant de le continuer de le manger. Cette fois-ci, ce n'est pas lui qui continuera la conversation.
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Ajay a la désagréable sensation de se trouver en plein milieu d'un champ de bataille, où il doit se protéger, garder un oeil sur Gali - plutôt pour l'empêcher de faire des dégâts - et sur Nikita qu'il ne connait pas. Quand à ses autres enfants, Ajay préfère les ignorer, redoutant ce qu'il pourrait lire dans leurs regards. S'ils prennent le parti de Gali, c'est pour une raison qu'il ne connait pas et il ne veut pas donner l'impression de s'imposer, d'arriver ici en vainqueur alors qu'il se sent prêt à abandonner dès qu'on lui demandera. Non, il ne sent pas vaillant. Il se venge honteusement sur le verre de vin. Le King sent que Niki n'est pas à l'aise avec ce qu'ils sont ; les détails surtout. Rien ne pourra effacer ce qui s'est produit. Ajay savait que c'était une mauvaise idée. Il aurait du raconter son scénario avant que Gali ne balance la vérité sans aucune honte. Mais l'homme tente de sauver le navire et s'engage sur un terrain qui intéresse peu Ajay ; tous évitent le conflit sauf Gali qui veut absolument le provoquer. Leur relation ne le regarde pas, Jay ne sait pas grand chose du passé de Gali. En dehors des détails qu'ils ont échangés quand ils étaient au manoir. Des détails qui le peinent énormément encore, mais Niki n'est pas un mauvais père, au contraire. En temps qu'observateur, Ajay est obligé de ne pas prendre partie mais cette fois et en dépit de ses sentiments, il doit bien admettre qu'il se trouve en face de deux têtes de mules qui préfèrent se narguer. Gali surtout, qui fait son enfant. Ajay s'en moque jusqu'à la mention du nom d'Aquila. Il peut faire semblant face à  son hôte mais il est incapable de mentir quand son âme soeur entre dans l'équation. Il pâlit à vue d'oeil et sent la colère reprendre du poil de la bête quand la main de Gali quitte la sienne. Sa présence fantôme le brûle, c'était son seul point d'accroche. Il a l'impression d'être abandonné.
Il doit bien y avoir plusieurs Aquila, combien de chance que ce soit Yun ? Ses mots vont au delà de sa pensée, secs. Ah. C'est cocasse ça. S'il a tout fait jusque là pour ne pas provoquer de vagues, la perche que lui tend son compagnon est trop belle. Et n'est pas en sa faveur. Peut être qu'il essaye de lui montrer ce que ça fait, dans l'espoir que Gali comprenne et lâche la grappe de son père. Ajay l'espère sincèrement pour les deux. Je connais un Aquila sur Altéa, un érudit. Un homme charmant vraiment. L'épisode de la plage n'est pas oublié, en revanche Ajay a vite fait d'oublier sa cicatrice récente. Il préfère faire le fier pour cette fois. Il n'oublie pas en revanche que sans Gali, il serait probablement mort. La jalousie du jeune homme est partiellement explicable, pour autant elle n'en est pas moins stupide.
Mais ce serait trop long à raconter. À la place, le King ressert tout le monde et termine son verre à son tour. C'est de famille aussi, la jalousie ? Il se sait méchant sur ce coup. Il attend une réaction. Peut être qu'il veut voir le père défendre le fils. Il s'imagine les choses qu'il aurait aimé voir chez son propre père.
Il sait une chose, le temps n'est pas perdu tant qu'ils sont là. Lui, il s'est écoulé et tout ce qu'il a maintenant c'est des regrets.
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Nikita Bae
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Nikita sait pas combien de fois il va devoir s’excuser. Il sait pas combien de fois il va devoir dire “pardon de pas avoir été là, quand t’es parti.” Nikita avait ses problèmes. Avait ses enfants, sa femme. Il savait pas. Ce n’était pas son problème, à l’époque. Il se disait qu’ils le chercheraient, les Bruni. Ou savait très bien qu’ils n’en feraient rien. Il sait pas vraiment, pour être honnête. Se souvient pas, de ce qu’il avait pensé à ce moment précis de sa vie. Parce qu’il chavirait. Parce que sa vie, c’était ses enfants, le Wristle, et, un peu, sa femme. Et qu’à l’époque, Nikita était loin d’être un homme heureux. Que les Bruni, que Gali amenait un peu de joie là dedans, mais que c’était qu’une surface lisse. Nikita a été heureux en rencontrant Candide, en laissant éclater sa colère, son envie de détruire certaines personnes. Et en se découvrant lui-même, grâce à Candide. Avant Candide, les seules personnes qui avaient vraiment de l’importance étaient ses enfants. Plus pour le fait qu’ils étaient “ses enfants” que pour ce qu’ils étaient vraiment. S’il avait su, à l’époque, Gali aurait eu autant d’importance à ses yeux qu’eux. Et tout le monde le sait. Même Gali. Il lui a dit. Mais peut-être qu’il l’a oublié. Après tout, Nikita fait tout pour oublier cette conversation, dans l’”appartement” de Gali.
Il laisse couler les réflexions de Gali, sur sa relation existante ou non avec le presque-fils d’Ajay, parce que Nikita a fermé son ouïe à tout ce qui est censé le blesser. Pas que ça le blesserait forcément, mais assez tristement, il trouve presque Gali ridicule, à trop essayer. Alors il préfère obnubiler, passer à autre chose, essayer de retenir que ce qui pourrait l’intéresser. Ou au moins se concentrer sur les reproches, plutôt que sur les piques gamines. Gali lui rappelle Candide dans ses mauvais jours, à agir comme ça. Et la comparaison est pas un compliment.
Il parle des dix ans, du peu d’infos que Nikita a, sur son départ. Il sait que ça avait un lien avec Cleo. Qu’il a créé une Cloe. Et qu’ils en ont pas reparlé depuis qu’ils ont appris pour leur lien familial. Nikita classe dans un endroit de sa tête que ce serait bien qu’il lui en reparle, qu’il lui demande si les recherches avancent. Qu’il se remette à la chercher aussi, si Gali veut toujours bien de son aide et de ses ressources. Mais pas maintenant. Maintenant n’est clairement pas le bon moment. Maintenant il veut se concentrer sur les reproches, sur le fait qu’il a rien fait, pendant dix ans. Qu’il a rien fait quand il a apprit qu’il était parti. Il en a appris un peu plus, ce jour où Gali est venu, couvert de paillettes, pour lui reprocher d’apprendre le Wristle à ses enfants. Il oubliera jamais ce qu’il lui a dit, ce jour là.
Qu’il dise qu’Aquila est mignon le fait sourire. Aquila a toujours eu le succès qu’il méritait. A un point où Lidiya a dû filtrer certaines lettres d’amour d’amies à elle, à une époque. Nikita oubliera jamais la tête de sa fille, ni la tête de son meilleur ami, pendant les épisodes “amies de Lidiya”. C’était une belle période. Une période avant qu’Aquila et lui ne se disputent. Une période avant qu’ils ne disparaissent.
Même si tout va bien, maintenant. Il l’a retrouvé, à une intersection. Et il a retrouvé Parker. Nikita a finalement prévenu les enfants que leur tonton était vivant. Ils ont pleuré, même Ilya.
Les voix de Gali et d’Ajay le sortent de ses pensées, de ses souvenirs. Il en a tellement, de souvenirs, avec Aquila. Nikita lève un sourcil quand il entend Ajay, particulièrement. Altéa, érudit. Charmant. Ca ressemble à l’Aquila qu’il connait, vraiment. Surtout le côté “érudit”. D’eux deux, malgré l’âge plus avancé de Nikita, Aquila a toujours été plus intelligent, plus mature. De loin.
Il rigole franchement à la question d’Ajay, cela dit. La jalousie, de famille ? Oh ça. Il en a frappé, des gens, parce qu’ils s’approchaient trop de Candide.
Nikita, jaloux, c’est pas l’homme qu’Ajay a devant lui autour de la table. Nikita, jaloux, fait peur. Et si Candide étouffe un rire aussi, il le montre pas trop. Probablement parce qu’ils sont censés se faire la gueule.

Ouais, la jalousie. Oui, oui, c’est de famille. Ilya a un peu échappé à la règle, mais vraiment, Ilya est un extraterrestre dans cette famille.

Ilya hoche la tête, comme s’il approuvait tout à fait les mots de son père. Il est différent de sa famille, tout le monde le sait. Mais il est tellement mieux, tout le monde le dit.

En tout cas, Aquila. C’est drôle, il correspond exactement à celui que je connais. L’Aquila que je connais, il est, même, très, érudit. Il est particulièrement intelligent. Il a toujours été l’intelligent de nous deux. J’étais jaloux de lui, quand on était plus jeunes. C’est chose facile, d’être jaloux de lui.

Et Nikita hoche la tête, parce qu’il se souvient, de la jalousie. Et il sourit. Parce qu’Aquila lui manque. Son meilleur pote lui manque.
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C'est avant tout une réaction d'auto-défense. Qu'importe ce que l'on peut croire, qu'importe ce que l'on peut s'imaginer sur la chose, c'est tout simplement cela. Peu importe ce qui se passe dans l'esprit de Gali, l'excuse qu'il se donne pour le comportement qu'il aborde, pour les horreurs qu'il peut dire ; rien n'est véritable. Ce n'est qu'une réaction d'auto-défense. Face à l'angoisse comme la peur, face à la provocation comme un danger, devant les gens qui lui sont inconnus et ceux qui le connaissent bien mieux qu'il n'ose le croire. Gali s'arme de ses mots, de ses mots honteusement doulouteuses, et mord, pique, blesse avant qu'on ne puisse lui faire quoique ce soit, bien que l'autre n'est pas forcément l'intention de le blesser. C'est plus fort que lui ; une réaction par défaut dont il ne se rend pas compte. Les nombreuses années en compagnie des Bruni et de leurs saletés l'ont certainement rendus ainsi, comme ceux qui ont suivis, passé dans la rue, puis au milieu d'une masse plus prestigieuses que lui. Lorsque les menaces sont faibles, l'ancien prostitué à tendance à se contenter de la plaisanterie un peu horrible ; de jeu de mots un peu hasardeux et blessants, d'une moquerie dans l'oeil, d'un sourire au coin des lippes. Il s'agit certainement de son état général, malgré lui. Puis vient les instants comme aujourd'hui. Les moments où son coeur palpite plus qu'il ne le voudrait et o où il pince ses lèvres pour revenir le tremblement qui s'y trouve, qu'il cache ses mains pour ne pas les voir saisir du même moment. Il ignore la chose, en vérité, et ne s'en rend pas forcément compte. Les gestes sont inconscients. L'esprit cherche des raisons face à son comportemnet qui sont peut-être vrais, mais qui cachent quelque chose d'autre, au fond.
Ce soir, il s'agit d'une peur. Une peur étouffante qu'il ne peut comprendre totalement, face à Nikita, et sa famille certainement, et peut-être Ajay aussi. Car Gali a beau avoir ouvert ses bras à certaines personnes, il ne s'est toujours pas habitué à la chose. Il reste sur les gardes, sceptique, incapable d'ouvrir totalement la porte sans avoir une arme, entre les doigts.
Il craint que ce potentiel père le blesse, le juge, qu'importe les conversations, les larmes de la dernière fois, et ce que Nikita lui assure à chaque fois ; Gali mord, alors, fort, et ne décroche ses crocs que pour mordre une nouvelle fois, plus creux à chaque fois.
Sauf que cette fois-ci, les crocs ont manqués la proie, et les dents se referment sur eux-même, et c'est lui qui se retrouve blessé par sa propre morsure.
Aquila.
Une lourde et longue blessure.
Une plaie qu'il s'est infligé - s'inflige encore - lui-même, sans même porter attention à la chose, et sans cesser. Si la plaie d'Ajay a guéri au cours des dernières semaines, Gali garde sous silence celle qu'il portait avant ce jour à la plage et qu'il a dévoilé un instant. Il prétend qu'elle n'existe plus. Il prétend qu'il a compris, et que ses doutes ne sont plus.
Il ne doute pas du King. Il suppose déjà d'emblée qu'A quila est une meilleure personne que lui, car qui choisirait un illetré à côté d'un érudit ?
Les lèvres sont pincées, le regard fixé sur la salade et cette fois-ci, les mains ne sont pas cachées sous la table et l'on peut voir, par le mouvement de sa fourchette, qu'elles tremblent. S'il désire que la conversation trouve un autre sujet, personne ne lui offre la chose. Non. Ajay préfère continuer dans cette direction, et appuyer sur la plaie qu'il s'est infligé. Gali n'est pas stupide ; il sait parfaitement que son âme soeur a conscience de la chose. Ça la rend encore plus douloureuses. Les doigts comme les dents se serrent, lorsque la jalousie est abordée. L'ancien prostituée inspire un peu trop bruyamment des narines, le regard se tournant vers le King qu'il assassine des yeux, sans la moindre gêne. très amusant qu'il dit pourtant avec un rictus forcé ensuite, et un rire horriblement faux. Gali lève les yeux au ciel et porte un regard aussi venin en direction de son parternel. Les doigts tremblent encore plus, la gorge est serrée, le coeur palpite fort. Il a perdu le contrôle qu'il possèdait, d'une certaine manière, et la peur comme l'angoisse reprend place. Il a cet élan honteux de sensibilité dans les tripes qui remonte lentement. Les deux hommes semblent converser, enfin. Une chose qui le surprend. Une chose qui lui tord le ventre. Gali ne touche pas à son verre. Il porte plutôt son regard vers Ilya et mime des lèvres le mot toillette, avant que son frère ne lui désigne l'endroit du doigt. Il prend le temps de déposer sa fourchette avant de se redresser. ne me prêtez pas attention, parlez de lui autant que vous voulez, je vais aux toillettes. Il n'attend pas de réponses, Gali, avant de quitter la table et de se diriger vers la pièce en question. Une fois la porte fermée derrière lui - il ne prend pas le temps de la verrouiller - son dos y glisse, les jambes cèdent et, le surprenant lui-même, un sanglot puissant traverse sa gorge. Il porte sa main à ses lippes, comme pour retenir la chose, et son regard croise son reflet, dans le miroir qui lui fait face.
Il n'est pas beau.
Il est hideux.
Quel était le mot, déjà ?
Monstrueux.
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Il est vrai que c'est Aquila qui aurait du faire chavirer son coeur, lui et ses beaux mots, capable de captiver son attention. Le genre d'homme qui plaît à tout le monde. Un homme trop bien pour lui, assurément qui se retrouve enchaîné  une raclure de son genre. La vérité, c'est que sous ses airs snob, Ajay ne cache pas une grande culture. Elle n'est pas vaste non, il sait peu de choses en dehors de ce que la vie lui a enseigné et ne sait pas se passionner pour autre chose que l'argent, le jeu et l'arnaque. Aquila et ses mondes lui a donné une chance d'avoir autre chose en tête, d'autres rêves, jusqu’à ce qu'il découvre qu'ils appartiennent surtout à Olivier, son jumeau décédé. Même ça, ça ne lui appartient pas vraiment, ce n'est pas un hasard, des circonstances. Tout était déjà écrit c'était écrit aussi qu'il se prenne une balle à cause de cette histoire. Mais s'il y a du positif à tirer de cette disputeuse, c'est qu'au moins Gali n'a pas été témoin directement du tir. Ajay s'est toujours plus inquiété pour lui que pour lui même. Mourir ne lui fait plus peur et quand c'est le cas, il se sent enfin diablement vivant. Rien n'est un hasard et il ne sait pas encore pourquoi Aquila partage la même soulmark que lui, pourquoi le destin à décidé de les rapprocher. C'est cruel car au fond de lui, Ajay ne ressent rien à son égard. Il a l'imagine des âmes soeurs qui s'épousent et s'aiment en tête, mais c'est un rêve qu'il ne partage qu'avec Gali. Qui ne semble pas s'en rendre compte, pas au bout où Ajay le voudrait. Aquila a tout pour lui, mais il n'est pas Gali. Ses mots le blessent et le King regrette presque instantanément d'avoir franchi la limite invisible. Il est allé trop loin.
Ajay s'en fiche que Gali ne puisse pas lui faire une thèse. Il aime l'écouter raconter des choses futiles, le voir porter des fringues audacieux et l'avoir dans ses bras. Il aime être plus petit que lui et devoir se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
Ça le fait sourire. On peut lui offrir la science, le savoir, mais qui d'autre que Gali pour un sourire ?
Ajay n'aime pas les gens plus intelligents que lui non plus, il jalouse toujours tout. Il jalouse le moindre stellar, envie continuellement les autres. Il voudrait toujours avoir plus, le meilleur et uniquement ce qui est riche et beau. Mais il ne récolte que ce qu'il sème, crasse et larmes. Il assiste impuissants à la fuite de Gali et repose ses couverts dans un soupir, les yeux baissés dans son assiette sans oser regarder le père du Bruni dans les yeux. Cette fois si ses joues s'empourprent, c'est bien parce qu'il est gêné. Tous les regards sont rivés vers lui maintenant. Il a attisé tout seul les flammes. Il sait très bien ce qu'il doit faire mais ne sait pas comment - ni si il a envie de s'excuser. Objectivement il trouve la réaction de son âme soeur puérile et exagérée. Si ça ne tenait qu'à lui, il le laisserait chialer dans les toilettes. C'est tout ce qu'il mérite. Lui aussi peut se plaindre, de subir ses petites blagues et allusions. Mais le lien qu'ils partagent va au delà de ses propres sentiments à lui. Ce qu'il ressent au fond de lui le rend malheureux.
Quand il se lève il est accompagné par le bruit de la chaise sur le sol, pour avertir tout le monde qu'il quitte la table. Cela brise le silence une bonne fois pour toute. Je pense qu'on devrait parler d'autre chose. Gali... il a pas besoin de ça. Je sais qu'il est injuste. Je pense qu'il a surtout peur. Ajay soupire. Il ne sait pas comment expliquer à Nikita la situation, ce qu'il doit faire. Lui même n'a aucune idée de comment faire pour rattraper la soirée. Mais il a sincèrement envie de réparer sa grosse connerie. Sa maladresse légendaire le confronte à une situation qu'il ne sait pas gérer. Il n'a jamais eu à réconforter beaucoup de gens et la dernière fois, l'accident de la plage ne lui a pas laissé le temps de s'excuser. Il n'a pas de balle dans le ventre aujourd'hui, mais une boule de nerf, oui, en revanche. Je reviens. Il n'a pas besoin de dire où il va, ils se doutent tous qu'il va retrouver Gali. Il pense. Espère - ou pas. Comme il ne connaît pas les lieux il se fie à son instinct et suit son cœur. Il ressent suffisamment la douleur au fonds de tripes de Gali.
Il entend surtout, dans les toilettes et s'assoit par terre, le dos contre la porte qui s’entrebâille contre son poids avant de buter contre celui de Gali. Ajay soupire. Les mots ne viennent pas comme ils devraient, il ne trouve pas ce qu'il doit dire, ni comment tourner la phrase pour qu'elle soit jolie. Il ne sait pas dire grand chose, à part de belles promesses à l'eau de rose qu'il finit par briser l'instant d'après en montrant ses crocs, vendre quelque chose d'idyllique même si la réalité finit toujours par le rattraper. Il déteste tellement voir des gens pleurer et il sent déjà l'émotion monter. La soirée ne fait que commencer mais la fatigue l'assaille déjà assez pour le rendre émotif. Assez pour lui ouvrir son coeur sans soucis. Qu'importe la manière dont les choses sont dites au final, quand le mal est fait. Gali, je suis désolé. Il ne sait pas exactement de quoi il s'excuse, il ne croit pas à ses propres paroles. Il ne pensait pas que Gali le prendrait si mal, même si ce n'était pas très fin de sa part. J'en ai marre, c'est tout. Marre de cette soirée, marre de tout ce qu'ils doivent affronter. Ajay voudrait que les choses soient plus simples, qu'il n'y ait aucune distance, ni d'années, ni un monde entre eux. Il en a marre de se battre, il aimerait une fois dans sa vie se reposer au coté de quelqu'un qu'il apprécie énormément et fermer les yeux. Tu peux m'insulter et me frapper. Mais tu ne devrais pas te venger sur ton père. Il n'a rien fait. Ce qui a l'air d'être le problème majeur.
Nikita n'a rien fait. Mais Nikita ne pouvait rien faire. Dit moi juste ce que tu veux de moi exactement, je ne sais pas quelle place j'ai ici. Si je dois servir de tampon entre toi et ton père ou agir comme ton compagnon. Ajay finit par se redresser et attendre que Gali sorte. Il ne lui en veut pas vraiment.
Lui même n'a jamais eu de relation stable. Il sait à peine où se mettre. Le temps qu'il faut attendre, il le passe à penser - un peu trop. Mais ça ne lui fait pas de mal. Il ne sait pas combien de temps il reste derrière la porte, quand elle finit par s'ouvrir il saisit l'occasion pour lui voler un baiser. Un vrai. Qui n'est pas là pour provoquer ou choquer. Il s'en fiche au final si quelqu'un passe dans le couloir à ce moment là. Il a presque oublié les autres à table. Il veut juste retrouver le Léo qu'il connaît.
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Nikita Bae
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Nikita est à côté de la plaque. Well, ça lui arrive souvent, avec ses enfants. Parce quel père n’est jamais à côté de la plaque ? Sauf qu’il comprend sincèrement pas comment la situation, déjà catastrophique, a pu dégénérer aussi rapidement. Il comprend que ça a un rapport avec Aquila, parce que Gali rend ça plutôt évident, mais pourquoi ? C’est une bonne chose, selon Nikita, qu’ils connaissent tous Aquila ? Ou est-ce que, vraiment, Gali a si peu envie d’avoir de liens avec cette famille qu’il rejette la moindre personne qu’ils auraient en commun ? Nikita pige pas. Mais Nikita pige pas grand chose depuis le début de ce repas, de toute façon. Il a compris que Gali voulait le gâcher, que le pauvre Ajay savait pas trop ce qu’il faisait là ni comment réagir, et que ses enfants se pensaient à une représentation de théâtre comique. Que Candide, et bah que Candide faisait la gueule en observant le massacre. Comme il le fait tout le temps après l’une de leur dispute. Alors non, Nikita pensait pas que de parler d’Aquila soit une mauvaise idée. Parce que, aussi terrible que ça sonne, s’il pouvait pas créer de lien avec son fils, il pourrait peut-être en créer avec son compagnon, et essayer de connaître un peu plus Gali, à travers lui. L’utiliser pour l’atteindre, certainement pas. Il ferait jamais ça, pas intentionnellement en tout cas. Mais si quelqu’un le connaît, c’est lui, forcément. Bien mieux que Nikita, bien mieux que Lidiya ou Ilya. Et peut-être sûrement mieux que les Bruni eux-mêmes. C’est que des suppositions. Et vraiment, même si les Bruni étaient ceux qui le connaissaient le mieux, c’est de leur fautes s’ils sont dans ce merdier, actuellement. Parce qu’elle aurait dû lui dire dès la naissance de Gali, qu’il était de lui. Et rien de tout ça ne serait arrivé. Peut-être que Gali ne serait jamais parti de chez lui. Peut-être qu’il y serait tout simplement pas resté. Nikita aurait accepté, oui, à quinze ans, d’avoir Gali dans sa vie. Et Cleo même, s’il en avait ressenti le besoin. Rien ne se serait déroulé de la même façon. Et tout aurait été mieux.
Nikita est même persuadé, vu la facilité avec laquelle sa femme l’a poussé dans les bras de Candide, qu’elle aurait accepté d’élever Gali comme son fils, mais. Well.
Ca ne sert à pas grand chose d’y penser, de toute façon. Rien de tout ça n’est arrivé..

Quand Gali se lève et pars au toilette, assez clairement pas pour des besoins, Nikita reste assis à table. Principalement parce qu’il sait qu’il n’est pas la meilleure personne pour y aller. Ensuite parce qu’avec Ajay ici, il préfère le laisser faire. Il connaît mieux Gali. Peut-être même qu’il sait pourquoi il est parti. Ce serait bien, qu’il sache. Parce que Niki lui, il en a aucune idée.
Les mots que prononcent Ajay avant de se lever résonnent dans l’esprit de Nikita. Parler d’autre chose. Qu’Aquila ? Qu’un ami commun ? Pourquoi ? Gali a pas besoin de quoi ?
Injuste finalement, puis peur. Et Nikita se surprend à se sentir apaisé. Il a pas peur, lui. Il redoute les piques de Gali, mais c’est pas de la peur. Nikita est prêt à accepter son fils dans sa vie. Et même s’il n’arrête pas de penser que Gali a grandi sans père, que ça a du lui manquer, peut-être que finalement, il a du mal à en accepter un. Et Nikita se sent con, d’avoir jamais pensé de cette façon là. Peut-être que Nikita a voulu aller trop vite. Peut-être que Nikita a fait les choses trop précipitamment. Il lui a quasiment annoncer le truc par texto, lui a dit à demi-mot, finalement, et l’a invité à manger avant même le seul signe d’approbation qu’il ait eu de Gali, des pleurs, des confessions. Il aurait dû attendre un peu. Il aurait dû laisser du temps.
Il pose ses coudes sur la table et met sa tête entre ses mains. Quel modèle de paternité il fait, sérieusement. Cette situation, toute cette situation est tellement grotesque, tellement. Et il aimerait, lui aussi, pouvoir compter sur l’homme de sa vie. Il déteste que Candide soit si têtu. Il voit la situation dégénérer, et il boude, retourne dans sa cuisine, continue à faire ses trucs. C’est insupportable.
Lidiya, qui était manifestement sortie de table, y revient, agitée comme une puce. Elle s’assoit rapidement et fait la tête. Cette tête où elle lève les yeux au ciel, et pince les lèvres, comme si elle devait pas parler de quelque chose. Tête qu’elle fait quand elle s’attend à ce que son frère ou son père lui demandent ce qu’il se passe, et qu’elle puisse enfin révéler quelconque scoop qu’elle pense avoir lu, entendu, vu.
C’est Ilya qui s’y tape. Nikita s’est appuyé sur le dossier de la chaise, les mains sur le visage, se frottant les yeux avec sa paume. Il est fatigué.
Y’a Ajay et Gali qui se roulent une pelle juste à côté des chiottes. C’est torride.
Nikita soulève un sourcil à la remarque de sa fille, Ilya soulève les deux.

Classe. Très classe ma fille.

Il secoue la tête, désabusé.

Laisse les faire. Cet homme, je sais pas ce qu’il fait de sa vie, ou comment il vit, mais ce que je vois, c’est que Gali est, well, semble heureux avec lui. Je crois qu’ils s’aiment, vraiment. Et s’ils ont envie de s’embrasser dans notre salle de bain, qu’ils fassent.

Il compte pas aller les déranger, encore moins leur dire de se séparer. Ce n’est pas son rôle. Il n’en a pas le droit. Et il n’en a pas réellement envie. Parce qu’après tout, si y’a bien une personne qui peut possiblement canaliser Gali, ou le comprendre, Ajay est le mieux placé.
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C'est stupide. Totalement, complètement, entièrement stupide. Une voix toute sauf douce qui murmure constamment à son oreille des horreurs, qu'importe à quel point Gali a des preuves qui lui prouvent le contraire. Elle est sournoise, cette voix. Elle le connait depuis des années, dernièrement, et se nourrit de sa solitude, peut-être. C'est pour cela qu'elle lui murmure des horreurs. Qu'elle lui susurre sans cesse que les autres sont meilleurs que lui, que le monde entier est meilleur que lui, et que personne n'a réellement envie de le garder dans leur vie. Elle a toujours été basse, cette voix ; presque délicate. Car les gens, ils n'étaient pas nombreux. Gali, il ne s'ouvrait pas énormément, autrefois. Il dévisageait et offrait parfois des semblants de sentiments, mais c'était surtout des excès qui comblent les vides, autant les siens que ceux des autres. Elle a parlé un peu plus fort, lorsque le cluster est entré dans sa vie. Mais jamais aussi fort que depuis l'arrivé d'Ajay. L'homme est une malédiction. Gali l'a su, ce soir là, dans la pluie, lorsqu'il l'a privé de sa mort, de son repos, avec sa simple présence. Il l'a su une nouvelle fois il y a quelques mois, une arme entre les mains, une promesse de mort sur le bout de la langue, et la détonation du canon, vide, qui hurle dans la nuit froide. Il l'a su. Encore aujourd'hui, il le sait. À chaque fois que son regard se plonge au creux du sien et que son coeur perd quelques battements. À chaque fois que ses mains reviennent moites pour des paroles qui lui sont adressées, qui ne devraient pas être pour lui et qui le sont, pourtant. Ajay est une malédiction. Il le rend à vif, sensible, fragile. Il lui fait découvrir des parts de son coeur de pierre qui ne sont pas, en vérité, fait de pierre. Et Gali ne sait pas comment faire, ni comment les défendre. Il ne sait pas susurer des mots doux qui sont véritablement et toucher un corps qui tremble sous la moidre contact. Il ne sait pas toucher un corps pour toucher un coeur et parler de ses maux pour consoler ceux d'un autre. Il ne sait surtout pas ignorer la voix, plus forte, qui profite de cette nouveauté pour être encore plus cruelle et faire naître de nouvelles peurs, dans ses entrailles. Elles portent un nom, maintenant, ses peurs ; Aquila. Il doute en vérité que l'homme soit si imposant, fasse si peur, mais l'esprit a dessiné un portrait flou qui représente le moindre de ses doutes et l'association reste présente, dans son esprit, qu'importe ce qui s'est passé à la plage, qu'importe cette promesse d'une maison à eux, bientot, et les projets nombreux.
Puis, Nikita.
Nikita qui hurle d'Aquila. Aquila qu'il connait lui-même, depuis son enfance, sans le savoir. Il doute, espère, plutôt qu'il ne s'agisse pas du même homme. Mais une part de lui sait ; il n'y a qu'un Aquila. Un Aquila beau et élégant, qui a capté son regard d'adolescent, autrefois, et qui creuse les insécurités, par la même occasion, grandement.
Les larmes glissent, contre ses joues. L'ancien prostitué les essuie au fur et à mesure, les joues de plus en plus rouges, légèrement irritées malgrés lui. Il pince ses lèvres, regarde le plafond. Sursaute grandement lorsque, dans son dos, la porte prend appui, signifiant une présence de l'autre côté. Galileo renifle sans bruits, essuie une nouvelle fois les larmes, qu'importe si le King ne peut le voir. Il essaie de paraître fier, mais il est tout sauf cela, ce soir. Depuis le début de la soirée, il est une fragilité qui se brise lentement. Il a suffi de quelques mots pour finalement le faire éclater en milles morceaux. Il est torrent de larmes.
Les lèvres se pincent forts, face à la première excuse. Les prunelles aussi, mais les larmes s'évadent tout de même. Elles coulent et cette fois-ci, il ne les essuie pas. Elles se fraient un chemin le long de ses joues, de sa machoire, puis contre sa gorge et sa chemise, certainement. La seconde phrase tombe et cette fois-ci, le sanglot est plus fort, trop audible.
Car Gali s'imagine le pire, certainement. Car l'esprit lui murmure des saletés depuis des mois, déjà, et soudain, les paroles d'Ajay sont interprêtées d'une certaine manière et l'ancien prostitué le voit déjà partir loin de lui, loin, et ne plus se retourner. Car il s'imagine déjà avoir tout gâché et s'il a envie de pousser cette porte pour le prendre dans ses bras et lui sangloter de ne pas partir, qu'il est désolé, les jambes restent faibles et la gorge trop prise par des sanglots qui ne cessent plus, cette fois. La suite des mots lui échappe légèrement, mais il parvient à comprendre l'ensemble. Puis, la pression disparait, contre son dos. Les yeux s'ouvrent et le coeur s'affole un instant, le souffle se coupe et Gali prend appuie sur ses mains, bascule légèrement vers l'avant et se redresse avec misère, le coeur affolé, pour ouvrir la porte.
Il imagine Ajay parti. Il l'imagine loin, déjà, pour ne plus être avec lui.
il ne s'attend pas à ses lèvres qui s'écrasent contre les siennes, fortes et possessives, amoureuses.
Un sanglot étouffé s'égare entre les lippes liées et le coeur panique avant de se calmer, presque silencieux, puis de nouveau fou. Les doigts s'emparent de la veste de l'homme et sont douloureux, tant ils serrent. J'ai cru que tu partais qu'il avoue, trop bas, les lèvres contre les siennes encore, le regard cherchant le sien. Gali renifle et essuie son visage, une nouvelle fois, avant de laisser s'évader un long soupir entrecouper par des élans de larmes. Le torrent est plus doux. Je - Il les pince, ses lèvres, forts, et dans son regard, un désolé qu'il ne se décide pas à prononcer. Il ose croire qu'Ajay peut le lire ou encore, l'entendre. Comme mon compagnon, toujours. Et je- Une grimace. Un autre soupir. Je vais essayer d'agir comme un fils, d'accord. Le regard fuit vers la salle à manger, la table où se trouve les autres, pendant quelques secondes. Les doigts d'une main, presque timides, cherchent la main du King qu'ils serrent, délicatement. Il les garde un instant entre les siens avant d'inspirer une nouvelle fois puis, avec un brin de courage peut-être, trouver la force de marcher lentement vers la table et les autres. Le visage reste bas et, lorsqu'il retourne de son côté de la table, le regard croise brièvement celui de son père. Cette fois-ci, le mot sort. désolé Pour rien. Pour tout.
Gali prend de nouveau place et, le regard dans l'assiette, un souffle un peu tremblant entre les lippes, inspire encore prendre une gorgée de vin et de redresser finalement les yeux.
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Ajay ne se lassera jamais d'être dans les bras de Gali, il en est persuadé. C'est le seul endroit au moins où il se sent en sécurité. Il ne sait pas beaucoup de choses, il sait seulement qu'il se sent bien et à sa place, même si ces murs sont étrangers et lui donnent envie de s'enfuir le plus loin possible, sans se retourner. Il n'est pas à sa place dans cette famille, il se sent mieux dans celle qu'il s'est inventé, qu'il a choisi. Avec Max, Gali et les autres, qui de temps en temps apparaissent dans son paysage. Il s'est trouvé un nouveau but, en les laissant s'installer dans son quotidien. Il se surprend parfois à attendre derrière la porte quand il sait que Max va passer. Il prend d'avantage soin de lui. Les changements sont infimes mais mit bout à bout, il devient un homme meilleur. Du moins, plus respectable.  Alors, pourquoi est-ce qu'il partirait ? Il retient une pique amère envers Gali. Ajay n'est pas comme ça. Il n'a pas envie de revivre l'épisode de la plage une seconde fois. Le King a fait des erreurs mais essaye d'apprendre. On ne lui a pas enseigné ces choses là, il doit composer chaque jour et jouer le jeu, comme-ci il avait aimé toute sa vie. Il est le premier à se reposer sur l'épaule de quelqu'un dans les choses deviennent trop compliqué, il s'oublie dans la compagnie des certaines personnes. Il n'a pas eu souvent l'occasion de faire le geste, de rendre la pareille et offrir son soutien. Mais le peu de fois qu'il a fait l'effort, il l'a fait jusqu'au bout. Et il restera jusqu'à la fin pour Gali. La fin de cette soirée, la fin du monde, ce n'est pas bien différent. Le King ne lui en veut pas, ce n'est pas quelque chose qui mérite sa disparition. Il y a des choses pires. Il essaye de comprendre ce que la jalousie fait aux hommes, lui même est jaloux de choses qu'il ne pourra pas avoir. Il jalouse le pouvoir de certains la richesse des autres. Pas forcément des gens, c'est différent avec les personnes. En général, il se fiche royalement des personnes, il peut s'en passer, il arrive à se satisfaire de sa frustration.
Il ne va pas laisser Gali en plan juste parce qu'il a poussé le bouchon un peu trop loin. Ça, il n'a pas besoin de lui dire. Jay préfère rester silencieux pour ne pas dire quelque chose en trop qui briserait le moment où qui ferait tâche. Quand ils retournent dans la salle et à table, il rapproche sa chaise de celle de Gali et passe son bras sur ses épaules. Au diable les poignées de mains sous la nappe, Nikita n'est pas dupe. Personne n'est dupe. Et après le petit "spectacle" du couloir, les choses sont pour le moins.. claires. Ils n'ont plus seize ans, s'en est ridicule de se cacher ainsi ( c'est surtout lui qui veut se rouler en boule sous la table et se faire oublier). Ils ne sont pas dans une foule, l'effort n'est pas insurmontable. Léo est une personne qui donne envie de faire des efforts, pour eux deux. Il fait le geste pour lui, mais le King sait très bien qu'en même temps, il réapprend ces gestes de tous les jours. Ce n'est pas un crime, d'afficher ses sentiments. Ils ne sont pas en train de conclure sur la table, entre deux plats. Bon, on pourrait peut-être passer au dessert ? On a de la route. Même si c'est un brin impoli, Ajay est persuadé qu'il arrange tout le monde en écourtant ce repas. Ils auront d'autres occasions - enfin, ça il espère que non - d'autres activités à partager qu'une assiette et un silence de plomb. Lui apprécie quand personne ne parle, ça évite de dire des bêtises. Mais dans cette situation précise, ça ressemble plutôt à un cour d'assise. Ajay n'aime pas particulièrement la justice.  
Il est fatigué, aussi. Vraiment. Je travaille demain. Il ne sait pas s'il ira travailler demain. Si ça ne tenait qu'à lui il resterait toute la journée au lit. Mais c'est sa sortie de secours. Il a besoin de se changer les idées. Ajay ne sait même pas ce que fais le père de Gali. S'il est charcutier ou fleurtiste - il l'imagine faire quelque chose de pompeux mais pas trop. Un type plutôt banal au final, qui se démerde pour élever sa petite famille. Mais la curiosité l'emporte et permet de changer de sujet.   Et donc...Qu'est-ce que vous faites dans la vie, vous ? Cette fois, il sera plus honnête si en retour on lui pose des questions. Gali ne m'en a jamais parlé. Ou alors il n'écoutait pas. Il ne pensait pas avoir à le rencontrer un jour. Il s'est aussi laissé porter par l'idée qu'il ne ferait pas partie de leur vie.  
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