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Le taxi s'arrête devant l'immeuble.
- tu sais, je connais un restaurant qui a ouvert il y a quelques jours dans le quartier. On pourrait parfaitement y aller, je suis certain que tu adorerais la cuisine qu'il propose, lance Gali, le coeur un peu trop agité dans sa poitrine par le manque de sommeil, tandis que ses doigts lissent pour la énième fois depuis le début du voyage son pantalon. Il lève les yeux vers Ajay et pince ses lèvres rapidement, grimaçant légèrement face à sa propre lâcheté. Ce n'est qu'un repas, qu'il ajoute, donc, déterminé, avant de glisser son bras dans la bande de paiement puis de sortir du véhicule rapidement tandis que le courage est encore là.
Il suffit de quelques secondes avant que le King en sorte également, et quelques unes supplémentaires pour que le véhicule s'éloigne. Gali regarde le bâtiment sans bouger. il pince un peu plus des lèvres, un froncement dans les sourcils qui, s'il continue, risque de lui apporter des rides avant l'âge à un endroit tout sauf charmant. Il sursaute brièvement, lorsqu'Ajay s'arrête à ses côtés, sa main effleurant la sienne sans pour autant la prendre. Gali lui adresse un brin de sourire peu confiant, presque fragile. Il n'aime pas l'état dans lequel il se trouve. Il se sent à nu. Et pourtant, la nudité ne l'a jamais gêné. Mais cette fois-ci, c'est une autre forme. Quelque chose de plus personnel, de plus intime peut-être. Il s'apprête à dévoiler ouvertement deux grandes parties de sa vie. Il a l'impression de rencontrer son père pour la première fois, ainsi que sa soeur et son frère, alors qu'il les connait depuis des années. Il a l'impression d'avoir quatorze ans et s'amener un garçon à la maison pour la première fois en sachant parfaitement les commentaires qu'auront ses frères et sa soeur, et sa mère également. Gali n'a pas dormi de la nuit, à cause de cela. Ni les précédentes, s'il est honnête envers lui-même. Ajay doit parfaitement le sentir. Combien de fois a-t-il changé de tenues avant de revenir, tout en répétant un millier de fois qu'il ne s'agit que d'un repas, et que Nikita n'est pas si important que cela, et qu'il n'a certainement pas besoin de son approbation. Qu'importe si Ilya lui a envoyé divers messages depuis la fameuse annonce et qu'ils se soient vus seul à seul, Gali reçoit également une angoisse profonde face à l'idée de le voir ce soir.
Ils sont en retard de plus de dix minutes, par sa faute, et même devant la demeure, Gali cherche des raisons pour ne pas y aller.  Si ça se trouve, Nikita a oublié quelle date ils s'étaient fixés. Ou alors, il se trompe lui-même de journée. Les possibilités sont nombreuses.
- je crois qu'on peut même s'y rendre à pieds à ce restaurant, tu sais ? qu'il ajoute, bas, en lui lançant un bref regard en coin. Non ? non, qu'il conclue, vite, les sourcils un peu plus froncés, avant de secouer sa tête rapidement de manière négative. Oui, t'as raison. Ajay n'a toujours pas répondu, Gali répond à ses propres paroles.
Il lui faut prendre une longue inspiration avant de se mettre en mouvements, sans prendre la main d'Ajay, pour pénétrer le bâtiment et monter  - ils prennent moins souvent l'ascenseur depuis les événements de Février - les divers étages jusqu'à l'appartement. Gali avance sans penser, essaie du moins, pour ne pas s'arrêter un millier de fois dans les escaliers. Son pas cesse pourtant lorsqu'ils arrivent au bon étage. Les lèvres restent pincées et il lance un regard par dessus son épaule, vers Ajay, avant de poser son dos contre l'un des murs et de pencher sa tête vers l'arrière, en soupirant. Dans sa poitrine, son coeur s'affole toujours, et certainement pas à cause de la montée. Il est anxieux. Il pense à trop de choses, surtout le pire, et ses doigts tremblent.
L'ancien prostitué cherche les doigts du King, cette fois, et les serre un peu trop fort peut-être. Il ouvre les yeux et l'observe lorsqu'il les atteint.
- j'ai besoin d'un signal, qu'il dit, vite. si je t'appelle mon lapin en sucre, fais mine que ton téléphone sonne ou appelle le mien qu'on puisse partir en vitesse, d'accord ? s'il te plait ? je t'aime, merci. Il accompagne les mots par un baiser, puis deux, puis trois, avant de poser son front contre le sien. Il se déteste presque d'être si pathétique, à l'instant. Pendant des jours, il n'a cessé de dire à Ajay que la chose ne veut rien dire et le voilà souvent incapable de se calmer maintenant qu'ils se rendent à deux pas de chez Nikita. Nikita qui les attend. Gali gronde faiblement, soupire, le front toujours collé contre le sien. la prochaine fois on se contentera d'aller chez Jules et de manger des saletés devant ses dessins animés idiots,  hm ? Les paroles sont accompagnées d'un faible sourire qu'il appuie contre ses lèvres, avant d'expirer encore une fois et, enfin, faire les derniers pas jusqu'à la porte où il toque.
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D’ordinaire, Ajay apprécie grandement les trajets en voiture, surtout quand il ne conduit pas. La dernière fois qu’il s’est retrouvé au volant d’une voiture, il était en train de se vider de son sang, et il n’a pas spécialement envie de revivre ce moment particulièrement désagréable. La tête appuyée contre la vitre teintée qui le protège du regard des curieux, il regarde le paysage défiler devant ses yeux. Sigan ne ressemble en rien à Altéa et il ne peut pas s’empêcher d’être impressionné. Il se sent comme un enfant, découvrant des jouets derniers cris et rêvant de pouvoir en posséder un. Quoique. De tous les mondes qu’il a visité, pour l’instant, Altéa reste sa seule maison, bien qu’il ait toujours cru que voyager lui ferait quitter la patrie. Quand le taxi s’arrête, c’est presque à regret qui se redresse sur son siège, sa main reposant sur la cuisse de Gali depuis le début du trajet. A ses pieds, un présent pour Niki emballé dans du papier kraft et une bouteille de grand cru qu’il a retrouvé chez son père - chez lui. Du champagne, qui a du être secoué par les irrégularités de la route.
Dans le regard de Gali, plus de doute qu’il n’en a jamais vu. Quoiqu’il dise, Ajay n’a pas le droit de l’influencer. Il est le premier à ne pas vouloir aller à ce repas et se présenter ouvertement à Niki. Il devra mentir sur ses activités s’il lui demande ce qu’il fait dans sa vie. Se voit, ainsi, mal lui répondre qu’il dirige le gang qui a employé Gali pendant près d’une dizaine d’années. Pour cela, le restaurant lui sert d’excellente couverture. Ajay souffle. Il aimerait trouver les mots pour réconforter son âme soeur, mais il n’est pas doué avec les mots et ne sait déjà par faire baisser l’angoisse qui le gagne. Comme dans l’ascenseur, à la différence qu’il ne risque pas de s’écrouler au sol et d’hyperventiler. A défaut, il sait simplement glisser sa main dans la sienne et serrer assez fort pour marquer son soutien. Si Ajay devait revoir son père, il ne saurait pas comment, quoi dire, s’il se présenterait. Bien que la situation soit différente, il connait l’appréhension et les tripes qui se tordent. Il agoniserait probablement d’angoisse, d’avoir à affronter à nouveau son regard de juge. Dmitri ne serait pas fier de ce qu’est devenue son fils, quand bien même ce fils aurait conquit le monde entier. Tout ce qu’il fait, Ajay le fait pour lui même. Il a déçu, mais ne se décevra plus jamais, lui même. A commencer par ne pas baisser les bras face à la moindre situation où n’est pas totalement à son aise. Un baiser furtif sur la main de Gali et le King sort du véhicule en faisait claque la porte. La nuit est fraîche, à cette période de l’année, elles sont étouffantes sur Oriel. Mêlée à l’ambiance oppressante des quartiers, dans ces ruelles coupe-gorge où les touristes peu avertis et venus pêcher, n’en ressortent jamais vraiment entier. Un climat anxiogène que l’activité, les klaxons et les lumières de Sigan savent transcrire d’une certaine manière. Peut-être qu’Ajay angoisse tout simplement de l’extérieur. Tout entier.
Gali, je ne fais pas demi-tour. Tu m’as traîné ici, on y reste. Pour cela, le King se remercie d’être assez têtu pour ne pas céder à sa requête et son appel à l’aide. Pour l’occasion, il n’a pas mit son plus beau costume, mais le plus simple qu’il ait trouvé. Une simple veste chic et une chemise en dessous. Il s’est tout de même fait beau, au moins pour Gali. Et Ajay ne retient pas son sourire, à la voir aussi apprêté, à se l’imaginer changer de tenue, essayer, et encore réessayer. Même si son avis ne compte pas, car la tenue qu’il préfère et celle quand il ne porte aucun vêtement sur sa peau. Leurs mains s’effleurent à peine, Ajay hésite à la prendre dans la sienne mais n’en fait rien. Il n’y arrive pas, pas encore. Pas longtemps. Aucun mot n’est échangé pendant la montée. Sans surprise, Gali n’a pas prit l’ascenseur. Ajay garde aussi des mauvais souvenirs de la dernière fois qu’il a prit un ascenseur sur Sigan et se réjouit de ne pas avoir à se retrouver dans un espace aussi confiné. Même s’il ne sont que deux. Le seul ascenseur qu’il peut prendre dans s’inquiéter est celui de l’appartement d’Oriel. Il connaît ce bâtiment par coeur. Jusqu’à présent, le King s’est contenté de suivre gentiment Gali, mais le voir une énième fois reculer quand il s’adosse au mur brise quelque chose en lui. Il l’a vu si fort et sur de lui que cette position le rend presque vulnérable. Il n’est pas certain que ça lui déplaise vraiment. Face à lui et même si leurs tailles disent le contraire, il se sent plus grand et à l’aise. Il prend le contrôle. Il se dit qu’il peut décharger Gali ainsi. Qu’il peut lui faire confiance. Quand leurs mains se rencontrent, Ajay serre vraiment et ne lâche pas. Il n’est pas arrivé jusqu’ici pour partir et le laisser seul face à une épreuve. Il y a trop de bonté enfouis dans son coeur pour ça.
Hé, arrête un peu de te morfondre. Je suis là. Tout va bien se passer.  Sa voix est calme comparée à celle de Gali, presque trop calme. Il manque de s’énerver, exaspéré par la détresser de l’homme en face de lui. Il n’aime pas le voir ainsi, bien sur, il ressent ce qu’il ressent comme s’il était à sa place et ce n’est pas quelque chose d’agréable. Gali ne le sait peut-être pas, mais cette voix est aussi inquiète, même si elle ne laisse rien paraître. Il n’a pas entendu cette voix sortir depuis très longtemps, Ajay en est surpris. Même si, Gali fait ressortir tellement de surprises, qu’elles finissent pas ne plus l’étonner. Si tu ne bouges pas, je n’aurai plus envie non plus. S’il y a une chose qu’il peut le faire renoncer ce sont ses lèvres et sa présence, sa chaleur et qui lui donne souvent envie d’abandonner toutes les guerres qu’il mène seul contre tout, envers tout. Sans doute pas au point d’abandonner les Nulls. pourtant, il passe moins de temps auprès d’eux, au profits de moments comme ceux-cis. Ses mains on quitté les siennes et l’une se glisse dans son dos, caressant sa peau comme il le ferait pour un petit animal blessé. Il n’est pas aussi sur de lui qu’il prétend, mais peut donner l’illusion facilement. Front contre front, il laisse échapper entre deux baisers les mots rassurants qu’il n’a pas redit depuis «cette» fois. Je t’aime Gali. Le dire le rend heureux et met sur ses lèvres un sourire charmant qui devrait satisfaire Niki. Ce n’est qu’un repas, ça ne changera rien. il ne peut pas dire que ça ne changera rien pour Gali, parce que ce n’est pas vrai, alors il généralise et espère qu’il n’y aura aucune conséquence. Niki reste son père. Lui, ne sait pas comment ces relations doivent être réellement. Max et lui ne sont pas un exemple à suivre. Ils sont eux, quoiqu’il arrive. Tandis que Gali frappe à la porte, le King ramasse ses cadeaux abandonnés par terre pour s’offrir un peu de proximité avec Gali et se force à ne pas avoir l’air d’un dangereux tueur de sang froid - ce qui n’est pas une mince affaire étant donné. Il a essayé de maquiller certaines cicatrices mais il n’est pas certain que ça ait l’effet escompté. Dit toi qu’il est sans doute aussi stressé que toi. Ajay,lui,regrette de ne pas pouvoir fumer pour se détendre et plus le temps passe, plus les secondes défilent et plus il sent l’angoisse monter. La prochaine fois, on ne va nulle part. On reste à deux, ok ?
Il oublie parfois, à quel point il supporte peu les gens en général.
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Nikita Bae
Nikita Bae
Date d'inscription : 11/02/2018
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Dans l’énorme appartement, plus rien ne va. Lidiya est enfermée dans sa chambre, refuse de sortir sans avoir trouvé la tenue convenable, Candide est derrière les fourneaux, la mine boudeuse beaucoup trop évidente, Mélia, Mélia est quelque part, pas dans l’appartement, et c’est plutôt une bonne chose. Et Ilya, regarde. Assis sur le canapé, un sourire aux lèvres, une pomme à moitié mangé dans la main. Nikita, il brasse de l’air. Il défait la table, puis la remet. Il observe la viande dans le four, puis finalement se souvient que c’est pas lui, qui fait la cuisine. Il frappe à la porte de Lidiya, mais se trompe avec celle d’Ilya. Et retire, et remet sa veste sans manches en continue.
Et le rire d’Ilya, étouffé par la pomme le fait lever les yeux au ciel plus d’une fois.
Ilya a probablement raison, de rire, ceci dit. Nikita est ridicule. Complètement, ridicule. Comme si le fait qu’il ait une veste ou qu’il soit juste en chemise change réellement quelque chose. Gali vient manger à la maison. Avec la personne qui partage sa vie.
Et si Nikita se souvient pas d’avoir vu des photos de lui sur l’instagram de Gali avant de découvrir qu’il était son fils, c’est peut-être pas plus mal comme ça.
Il est bientôt l’heure qu’ils s’étaient donné. Ils arriveront bientôt. Et Nikita a absolument aucune idée de comment les recevoir.
La dernière fois, ça s’est plutôt bien passé, avec Gali. Mais la fois d’avant ? Rien que d’y penser lui donne des frissons de douleur. Et ça lui parcourt le corps comme une décharge électrique. Pas agréable. Il faut pas que ça se reproduise. Il faut que ça se passe bien. C’est un jour important, un moment, important.
Nikita pense rapidement aux autres Bruni. Il a pas parlé aux filles depuis qu’elles lui ont révélé pour Gali et la paternité. Et s’il se rend bien compte d’une chose, c’est qu’elles lui manquent pas. Sa vie sera probablement bien meilleure sans qu’elles soient à l’intérieur. Mais Gali. Gali est là, et Nikita aimerait tellement qu’il soit là pour rester. Dans sa vie.
Il fait les cent pas dans le salon. Il réfléchit, se récapitule tout ce qu’ils se sont dit la dernière fois. Pour qu’il puisse faire la conversation. Pour qu’il puisse savoir quelle réaction avoir quand il est pas sûr de comment réagir. Et Nikita sait rarement comment réagir. Dire les choses. Clairement. Sinon Gali pensera quelque chose qu’il aura décidé, même si c’est pas ce que Nikita a voulu dire. La première leçon, qui lui reste en tête. Qui tourne, tourne, tourne.
Le cabaret. Oui, ils pourront parler du cabaret peut-être. Il pourra lui demander comment ça avance. Même si, vraiment, en ce petit lapse de temps, il est pas certain que ça ait eu le temps d’avancer énormément. Est-ce qu’il aura l’air ridicule ? S’il demande si ça a avancé ? Alors que, probablement que non ? Ce serait naze, d’avoir l’air ridicule. Il veut pas que ça arrive.
Peut-être qu’il parlera du cabaret, mais sans demander comment ça avance, finalement. Oui, c’est bien ça.
Et puis il parlera de. De quoi, d’ailleurs ? De quoi il peut bien parler avec Gali et l’homme qu’il aime ? Il en sait rien. Ça fait trop longtemps qu’il l’a pas vu. Il connait rien, de lui. Et ça l’agace. Lui parler de leur souvenir, c’est même pas envisageable. Parler du passé n’est pas une possibilité. Pas à ce repas. C’est trop tôt. Et finalement, c’est peut-être même un sujet qu’il aimerait ne jamais avoir à aborder.

Ils sont là.

Nikita sort de ses pensées. Il s’est retrouvé sur le fauteuil, la tête dans les mains, sans savoir exactement comment. Ni depuis combien de temps. Assez longtemps pour que Gali arrive, et toque à la porte manifestement. Ça l’effraie.
Candide a fini de mettre la table, et les premiers plats, les entrées, sont déjà dessus, lui mettant l’eau à la bouche. Candide et lui viennent peut-être de se disputer, ce matin même, mais il arrive pas à s’enlever de la tête combien l’homme de sa vie est d’une perfection sans égal.
Lidiya est sortie de sa chambre, enfin. Et son père aimerait vraiment lui dire d’aller se changer, mais le temps lui manque. Lidiya sera en robe blanche devant Gali, c’est pas grave. Elle donne cette affreuse impression d’être préparée pour un rendez-vous galant qu’est désagréable. Ilya se moque d’elle. Et Nikita l’en empêche pas. Elle l’a cherché.
Nikita se lève, finalement. Il a les mains moites. Il les a jamais eu moites à ce point. Même les combats qu’il fait avec les personnes les plus dangereuses qu’il connaisse lui laissent les mains plus sèches que cette rencontre.
Il attend encore quelques secondes devant la porte, pose un sourire heureux sur son visage, et ouvre la porte.
Il est, heureux. Il ment pas. Son sourire est pas faux. Il a probablement même rarement été aussi sincère. Mais il a peur. Il est stressé.

Bonjour. Entrez, entrez.

Il lève les yeux, finalement. Cache sa surprise avec dignité. Le Wristle lui a offert des heures d'entraînement. L’homme qui accompagne Gali est âgé. Plus âgé que Gali. Peut-être même carrément plus âgé que lui.
Mais vraiment, qui serait-il pour juger ? Candide est juste derrière lui, debout, à regarder par l'entrebâillement de la porte. C’est une scène étrange.
Il se décale, leur laisse la place pour rentrer. Ilya les accueille, leur dit de se mettre à l’aise. Lidiya est déjà assise à table, la mine boudeuse.
Nikita referme la porte derrière le couple et continue de sourire, un petit sourire doux et amusé.
Il va être bizarre, ce repas.
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- Dis toi qu’il est sans doute aussi stressé que toi. La prochaine fois, on ne va nulle part. On reste à deux, ok ?
Les mots le calment et l'enragent à la fois. Gali ne dit rien, les doigts serrés, et fixe la porte. Il lui semble qu'il peut entendre des voix de l'autre côté et des bruits de pas aussi, mais peut-être est-ce son imagination. Il ne saurait réellement dire. Les lèvres restent pincées. Le coeur bat de plus en plus fort. Il aimerait déguerpir. Il n'a pas besoin d'être ici. Il n'a pas besoin de Nikita. Il n'a pas besoin de faire parti d'une famille car il n'a jamais fait parti d'une famille et dans le pire des cas, une famille, il peut en créer une à deux en compagnie d'Ajay s'il le désire. Ils sont déjà quelque chose, après tout. Et personne n'a jamais mis de nombre minimum à la quantité de gens qu'il faut pour créer une famille. S'il faut être trois, dans le pire des cas, il veut bien de Max. À temps partiel simplement. Loin pendant les repas, plus précisément. Et puis il y a les membres de son cluster également. Ceux du cluster d'Ajay aussi, peut-être. Au final, il a déjà une grande famille. Même Jules est là. Il n'a pas besoin de Nikita. Il n'a pas besoin de Ilya et Lidiya. Les lèvres se pincent un peu plus fort. Il les aime énormément, déjà, mine de rien. Après tout, il a repris de lui-même le contact lorsqu'il est revenu sur Sigan car ils lui manquaient. Il les a toujours un peu plus apprécié qu'il appréciait les membres de sa propre famille, sauf Cleo. Il soupire brièvement, Gali, les épaules toujours atrocement tendues, un regard en biais vers Ajay. Il pourrait lui demander comment il se sent. Il ne lui a pas demandé depuis le début de la journée. Gali ne s'est pas inquiété de ses impressions face à la chose qui approche de plus en plus. Il est égoïste, après tout. Trop concentré sur sa propre personne. Si peu habitué d'avoir une personne à ses côtés, également. Il sent une certaine vague de remords face à la chose et tend brièvement les doigts pour s'emparer de ceux du King, qu'il attend quelques secondes avant que la porte s'ouvre. Le coeur rate un battement. Des milliers de battement. Il avale difficilement, ferme les yeux une seconde, le regard toujours dirigé vers Ajay, avant de posé un masque de confiance sur ses traits et de tourner les yeux vers Nikita.
Car forcément, c'est lui qui ouvre la porte. Le regard que l'ancien prostitué lui adresse est presque assassin, mais un peu calme, tout de même. Peut-être lui en veut-il malgré lui d'avoir eu l'idée de ce repas et de l'avoir pris par les sentiments et remué jusqu'aux larmes au point où, au final, il accepte l'invitation. Il a profité de sa faiblesse du moment. Derrière l'homme, Ilya porte un sourire qui le rassure et Candide, qu'il a vu quelques fois au fil des années sans connaître sa relation avec Nikita, porte une expression qu'il ne déchiffre pas totalement. Il préfère détourné son regard de l'homme, de Nikita également, et de se concentrer sur Ilya.
En vérité, il ne salue même pas son père, faute de calme, et va directement faire une accolade à son frère qui lui tape brièvement le dos avant de le frotter une seconde, lui glissant discrètement de se détendre. Gali lui jette un regard noir et indigné lorsqu'il quitte ses bras, un sourire au bord des lèvres malgré tout, avant de lui présenter Ajay. Je sais que tu l'as vu des milliers de fois sur instagram, mais c'est Ajay. Ajay, c'est Ilya. Je t'ai parlé de lui quelque fois. Le regard dévie vers Lidiya posée à la table tandis que les deux hommes se serrent la main et Gali hausse d'un sourcil un peu plus haut. La princesse boudeuse là-bas, c'est Lidiya. Donne lui la boite rose, qu'elle se trouve un sourire. Elle lève les yeux vers eux à la mention de la boîte, plus curieuse que boudeuse, bien qu'elle garde la moue sur les lèvres par entêtement. La voir ainsi le calme un peu, mais la moitié des présentations faites, Gali est forcé de tourner son regard vers son père et son compagnon. Il ne peut, après tout, pas commencer ce repas en l'ignorant. Il en a fortement envie, beaucoup plus qu'il ne devrait, mais la chose est impossible. Il lui fait tout de même resté un peu sensé. Le rictus quitte un peu les lèvres, une tension reste dans son corps, et l'ancien prostitué tourne enfin les yeux vers Nikita. Il croise son regard, enfin, pour la première fois depuis les maigres minutes qu'ils ont pénétré dans l'appartement. Un éphémère silence prend place tandis qu'il est à cours de mots, et les doigts serrant ceux d'Ajay serrent un peu plus fort, malgré lui. Il finit par afficher un sourire plus faux que vrai, étrangement amical, plus enjoué qu'il ne l'est en vérité. Il joue un peu le jeu en espérant les berner et aussi, berner sa propre panique. Nikita, je te présente Ajay. C'est mon âme soeur. Il pourrait s'arrêter là. Mais Gali ne fait rien dans la légèreté, ni dans le classique. Il préfère provoquer et dire les choses telles qu'elles sont, car il ne ment pas sur la personne qu'il est. Ajay n'est peut-être pas habitué totalement à la chose. Il ne s'attend certainement pas à la suite de ses paroles. Gali sait, après tout, que l'homme possède de nombreux visages pour de nombreuses raisons et qu'il cache beaucoup de choses. Il aurait peut-être du le concerter avant de se décider. Mais Gali ne demande l'avis de personne avant de faire quoique ce soit, sauf pour savoir si son cul a grossi ou pas. Je l'ai rencontré sur Altea, tu sais, quand je me prostituais ? Je bossais pour lui, en fait. C'est un homme d'affaires, hm ? Derrière, le rire de Ilya est difficile à ignorer, qu'importe la main qu'il porte à sa bouche. La seconde main de Gali, libre, se pose contre le torse d'Ajay tout en dictant ses mots, peut-être pour prévenir ce qui pourrait survenir. Son regard caresse le sien un instant et Gali sourit avec un peu plus de douceur, attentif à une réponse quelconque dans ses traits, avant de regarder son père de nouveau. Gali ne change pas. Il provoque dès les premières secondes, qu'importe le stress dans ses veines.
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Il a beau se dire que c'est comme monter sur scène et se parer de son plus beau costume - pour une fois qu'on lui demande de jouer le jeu -  le coeur d'Ajay bat furieusement dans sa poitrine pourtant, appréhendant que la porte s'ouvre. Ce qui s’y trouve derrière, comme s’il s’agissait de la porte de l’Enfer ou la réalisation d’un de ses cauchemars. C'est presque s'il ne s'accorde pas à celui de son âme-soeur, le King peut sentir sa propre appréhension et aimerait être en capacité de le prendre dans ses bras pour le rassurer. Mais ce serait lui mentir, de lui dire que tout va forcément bien se passer. Ils sont tous les deux aussi effrayés, pour des raisons différentes qu'ils se gardent de dire, qu'ils cachent derrière des sourires et des paroles réconfortantes. Mais qui écoute encore les mots doux comme ceux-ci ? Ajay est revenu de l'enfer un nombre de suffisant de fois pour savoir que si une chose doit mal se passer, peu importe tout l'amour derrière les baisers d'au-revoir, cela n'enlève rien à la tragédie. Gali est seul face à Niki, sa présence est accessoire, il n’affronte pas la chose à sa place. Il n'est pas dupe, quand ce sera son tour à lui de faire face au père de Gali, il ne saura pas plus quoi dire. Ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas, parler de pluie et beau temps, de mondes qu’ils ne partagent pas et de vies qui sont opposées. La situation est trop étrange, peut-être qu'il n'y a même aucun moyen pour que tout se passe normalement, car tout est fait pour qu’elle soit étrange.  Il ne risque peut-être pas sa vie ce soir, mais parfois les choses simples sont les plus effrayantes, quand il s’agit de quotidien. De jours qui se ressemblent jusqu’à une petite faille. Les jours sont des jours, pour lui, ce qui compte c'est leur durée. Parfois, il n'en finissent jamais. Ajay connaît le langage des armes, il s'endort au soin des balles sans trembler depuis longtemps, mais les mots purs et les vies rangées ne font pas parti de ses compétences. Il n'est pas connu pour être le plus fin des psychologues. Il en vient à s'imaginer, espérer, que Nikita a oublié leur rendez-vous et que le dîner n'est peut-être même pas prêt. Qu'un imprévu va s'interposer entre eux et lui offrir la fenêtre de sortie qu'il cherche à trouver depuis de longues minutes. Il se débat entre sa conscience et son coeur. Il envisage à un moment, très sérieusement, de prétexter un appel de Bobby et prendre la fuite avant que les choses ne prennent une tournure qui échappe à son contrôle.
Sur un point, le frère d’arme du King a raison, Jay n'aime pas  que les choses ne se passent pas comme il l'a prémédité. L’homme aime avoir un coup d’avance, ne jamais se rendre en terrain inconnu. Et en général, il n'est pas capable de prévoir avec Gali, c’est comme marcher sur des braises;  il ne sait jamais s’il a envie de l'étriper ou de le prendre dans ses bras, le blesser ou le rassurer. En ressortent souvent des silences. Même lors de la dispute, Ajay s’est trouvé incapable de déchaîner sur son âme soeur toute sa colère et sa violence. Elle est enfouie trop profondément, elle est trop dévorante pour être attisée par une simple engueulade. le jour où elle explosera au grand jour, sera le dernier.  Et comme ces fois où les mots ne viennent pas et les idées se confondent brusquement, il se trouve là, idiot, à ne rien faire, car il ne sait pas quoi faire. Il ne sait pas pourquoi il est là et la situation commence à le plonger dans une colère sourde, peinant à prendre sur lui pour contenir son angoisse. Il aurait préféré ne pas avoir à vivre ce genre de moment, mais il a fallu que le destin vienne mettre son grain de sel - un sacré grain, du poivre même. Mais même s’il meurt d’envie de fuir, il ne peut pas faire ça, ce serait trop cruel pour Gali. Il ne peut pas lui faire ça, pas alors que Leo  lui a sauvé la vie.  Il a eu besoin de lui pour retourner au manoir et lui a imposé, en quelques sortes, son passé et son histoire ; sans parler du fait qu’il lui impose tous les jours son être. Il n’est pas l’homme le plus aimable du monde, on trouve mieux à chaque coin de rue et ne recherche même pas à être aimé pour ce qu’il est. C’est maintenant à son tour de l’accompagner, même s’il peut s’en sortir seul haut la main, le King n’en doute pas. Il lui doit bien ça. Bien qu’il soit d’une extrême mauvaise foi, Ajay veut bien faire des efforts quand il est question de leur relation. Essayer en tout cas d’en faire. Car une parole est une parole et les siennes ont une valeur. Ce qu’ils ont à de la valeur à ses yeux.
Il arrive presque à sourire quand Niki ouvre la porte, un sourire qui survit au premier regard qui lui est adressé. Et Ajay sait à cet instant que tout ne se passera pas comme il l’a imaginé, qu’il est totalement soumis au hasard de la soirée, aux paroles de Gali qui vont sceller son destin. Il avait imaginé Nikita plus vieux, il a espéré que l’écart ne serait pas aussi grand. Mais dans l’appart, ce soir, il est le plus âgé. Ses os sont usés oui, ses larmes, ses cicatrices racontent le passé, mais ses yeux pétillent toujours d’une jeunesse stupide. Ajay n’a jamais grandit, il a trouvé l’éternelle jouvence dans les flammes et auprès de Gali. Alors le King bombe le torse et rentre dans son rôle, s’offre même le luxe de souffler un «bonjour» discret qu’il accompagne d’une poignée de main en direction du paternel - un client de plus, de moins, il s’imagine un client gras, que leurs mains sont toutes aussi sales.  Ajay s’incruste dans cette famille qui ne lui ressemble pas et ne lui correspond pas. Il n’a pas retenu le nom de tout le monde. Il connaît Jules plus personnellement, Monica de noms, comme Ilya et Lidiya. Physiquement, ils sont à peine plus jeunes que Leo, qui devait avoir leur âge la première fois qu’ils se sont rencontrés. Rien n’est naturel entre ses murs, ses salutations sont froides et contrôlées, comme si il récitait une pièce. Comme un robot - n’en déplaise à Sid qui se serait montré plus humain que lui dans cette situation - flippant. Si ses paroles prétendent une volonté de faire un pas en avant, tout son corps ne cherche qu’à partir. Ajay reste dans les pattes de Gali, ne sachant pas où se positionner. Les murs de la pièce l’appellent. Il n’aime pas se trouver au centre, être le centre de l’attention. Il n’aime pas qu’on puisse voir son vrai visage et ses cicatrices. Il ne s’aime même pas. L’homme qu’il est n’a rien à faire là. Les cadeaux qu’ils offrent sont du poison. Pour des milliers de stellars il aurait tué ces gosses. Enchanté  qu’il dit en donnant la-dite boite à Lidiya, qui s’anime d’un grand sourire comme Gali l’avait prévu. Et le propre sourire d’Ajay ressemble à celui d’un piranha. Mais malgré tout, Le King a plus de sympathie pour les autres jeunes que pour la figère paternelle qui plane comme une ombre.
Il a sans doute peur d’un désaccord. Toujours désapprouvé par son père, il n’aime pas qu’un autre homme puisse avoir le dernier mot face à lui, soit en position de l’avoir de manière plus légitime. D’où il vient, c’est lui le Roi. Il s’imagine rentrer plus facilement dans ses grâces avec sa bouteille de champagne et le carnet qu’il a trouvé chez lui. Peut-être que Niki aime écrire, qu’il a envie d’un journal intime. Au pire, Ajay dira que c’est un livre invisible et que c’est à la mode sur Altéa.
- Je l'ai rencontré sur Altea, tu sais, quand je me prostituais ? Je bossais pour lui, en fait. C'est un homme d'affaires, hm ?
Un ange passe. Tout le paradis peut-être.
Savage.
Le regard noir qu’il lance à Galileo est assassin, noir d'encre en dépit des yeux bleus calmes. Ils tremblent de la même peur sourde qui voulait lui refuser d'enter dans cet appartement. Il ne sait pas à quoi il joue. Il n’aime pas ça. N’approuve pas. Il passe de Leo a son père, puis à nouveau Leo en évitant avec précaution les autres dans la pièce. Niki enfin. Quelque chose se détend alors, il ne saurait dire quoi, ni pourquoi. Il tend la bouteille de champagne et le paquet contenant un carnet vierge en cuir. Pour y noter n’importe quoi. Comme par exemple, la liste des personnes qu’il veut voir mourir, avec le prénom d’Ajay en premier. « Bonjour, j’ai exploité votre fils mais maintenant ça va mieux » ;  Peut-être quelque chose comme « Gali a un bon boule, promis j’y ai pas touché ( pas encore)» ; «
Hum... J’ai ramené la boisson, c’est du champagne, ça vient d’Altéa. Et ça c’est juste un cadeau plus personnel, j’espère que vous servira. C’est pas grave sinon. Il se demande quelle va être la réaction de Niki. Peut-être qu’il va essayer de le frapper - Ajay le ferait. Il buterait le type qui a osé toucher à son gosse. Sauf qu’il n’a pas de gosse, mort avant d’être né, ou même conçu. Son rêve est resté au stade de songe. Les enfants qui portent le diamant sont tous des soldats. Et si quelqu’un faisait du mal à Max, il retournerait le ciel et la terre pour le trouver. Il n’a pas peur. En tout cas ça sent bon ici.  
Comme un doux parfum d’amertûme.
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Nikita Bae
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Nikita, il est habitué, à la famille. Il a la sienne, pour commencer, qu’il a faite lui même. Et puis y’a ses parents, un peu à l’écart. Et y’a ce monde de riches d’où il vient qui apporte tous les jours de nouvelles leçons sur comment faire foirer une famille en dix rapides actions. Il connaît d’autres familles, prend parfois le temps de les comparer à la sienne. Et en tout et pour tout, le sujet familial est un sujet qu’il gère plutôt bien.
En général.
Pas là. Là, il a l’impression de se retrouver dans une situation de survival, où, quoi qu’il fasse, quoi qu’il décide de faire, quoi qu’il dise, quelqu’un se retrouvera blesser, ou, dans le meilleur des cas, au moins bien mal à l’aise. Ce qui le rassure, c’est que ce sera sûrement pas Ilya. Ilya est jamais mal à l’aise. Ou très rarement. Presque trop rarement. Lidiya non plus, après tout, elle boude, elle boude. Le seul qui pourrait réussir à la mettre dans une situation où elle se sentirait mal à l’aise, c’est son frère. Ilya, frère. Pas Gali. Et Ilya le fera pas. Nikita prend pour acquis qu’il sera leur bouée de sauvetage, si vraiment, ça part trop en cacahuète, Ilya. Il fera rien pour empirer la situation, pas vrai ? Il est censé la rendre plus vivable.
Ce qui laisse Candide, Gali, l’homme et lui en compétition de celui qui terminera mal à l’aise. Ou, blesser. Ou, à l’agonie.
Candide, probablement pas. Parce qu’il boude aussi, plus ou moins. Et qu’il a fait en sorte de proposer un menu qui le fera passer le plus de temps possible en cuisine, et pas à table avec eux.
Nikita aime pas le trio gagnant. A de sérieux antécédents made by Gali, et a vraiment pas envie de revivre ça. Il pensait être passé au dessus, depuis la dernière fois. Depuis que Gali avait pleuré dans ses bras. Mais faut pas s’mentir. Des blessures comme les mots qu’il lui a envoyé quand ils étaient chez lui, ça s’oublie pas comme ça. Et ça s’oublie pas après une rencontre qui s’est, plus ou moins, pas mal passé.

Nikita sourit, en voyant Gali et Ilya, ensemble. Ils s’apprécient. Peut-être comme des frères, peut-être juste comme des amis. Mais ils sont là, à se taper sur le dos, à parler, normalement. Et Gali l’agresse pas, lui envoie pas des piques à la figure, et c’est une bonne chose. Il semble l’accepter. Et c’est un premier pas dans la famille, que d’accepter au moins son frère.
Gali fait les présentations. Ajay, qu’il dit. Ajay, sur Instagram. Ca fait clic dans l’esprit de Nikita, qui se souvient, oui, de l’avoir vu plusieurs fois, sur des photos. Photos qui se trouvaient entourées de pleins d’autres qu’il préfère oublier.
Il présente Lidiya. De façon plutôt réaliste. Princesse boudeuse. Un cadeau, pour Lidiya. Gali la connaît bien. Et Nikita, ça aussi, ça le fait sourire. Il a l’air de se sentir à l’aise, avec eux. Et même s’il est loin de se sentir à l’aise avec lui, est-ce que finalement, c’est pas déjà suffisant ?
Nikita serait ravi d’être juste un lien, entre Lidiya, Ilya et Gali. Qu’il soit juste là comme facteur commun.
Et finalement, après quelques longs essais pour ne pas le voir, Gali se pose devant lui, un sourire pas vraiment réaliste sur le visage.
me-soeur, qu’il dit, qu’il présente. Mélia, ça lui fait penser. Il est heureux qu’elle ait pas à vivre ça. Pas directement, en tout cas. Elle doit sentir, à ce moment précis, le stress et l’insécurité de Nikita. Et ça doit être tout, sauf agréable. Mais well, elle lui a fait vivre tellement pire ses dernières deux années, que franchement, il va pas s’excuser.
… Et. Le reste. De la présentation.
Et Ilya rit, derrière, il le voit, il l’entend. Y’a pas de quoi rire. Ou peut-être que si ? Nikita sait pas. Nikita glisse son regard de son fils, Gali, à son âme-soeur, Ajay. Il imagine rien, il a pas besoin d’images quelconques dans son esprit. Il regarde juste, observe. Réfléchit.
Est-ce qu’il est censé s’énerver ? Pourquoi est-ce qu’il ressent pas l’envie de s’énerver ? C’est normal ?
Est-ce qu’il est censé rire ? Non, peut-être pas.
Est-ce que, s’il s’énerve pas, Gali va penser qu’il s’en fout, de son passé et des horreurs qu’il a vécu ?
Est-ce que, s’il s’énerve, Gali va penser que Nikita a absolument rien à dire sur son passé ?

Et alors que c’est probablement la dernière pensée qu’il devrait avoir, à ce moment précis, il est ravi que le Ajay en question se décide à prendre la parole. Il a amené du champagne. D’Altéa. Altéa oui. Il vient d’Altéa, il lui avait dit, Gali. L’idée rapide lui traverse l’esprit, qu’ils connaissent peut-être certaines personnes tous les deux. Que ce serait franchement une bonne blague que ce soit le cas.
Il prend le champagne, Candide lui prend des mains et retourne, sans un mot, dans la cuisine. Il prend le paquet. C’est. Une étrange attention. Gentille. Étrange. Qui fait sourire Nikita. Il hoche la tête, lâche un “merci” un peu insécure, et les invite à s’asseoir à table.
Ca sent bon, qu’il remarque, l’Ajay.
Et si Nikita ne se rend compte que maintenant qu’il a oublié de présenter Candide, il le cache derrière un petit rictus gêné.

C’est Candide qui a cuisiné. Il est retourné dans la cuisine, mais. C'est lui qu'a pris le champagne. C’est mon. On est ensemble. Depuis cinq ans. Et c’est son métier, la cuisine. Alors. Il est doué.

Il pose le paquet sur le canapé, il l’ouvrira plus tard. Finalement, il s’asseoit là où il reste de la place à table. Il apprécie le fait qu’elle soit ronde, c’est moins gênant, pour les repas comme celui qu’ils vivent.

Et le silence. Le silence, parce que Nikita s’est toujours pas décidé s’il est censé être choqué, ou énervé de la révélation de Gali. Qu’il sait pas si c’est vraiment normal que finalement, il ressente rien, à part, peut-être, du bonheur, parce que maintenant, Gali semble heureux, quel qu’ait été son passé.
Du coup, il dit rien. Et rêve que Lidiya ou Ilya se mettent à poser des questions, pas indiscrètes si possible, comme ils savent si bien le faire.
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La bombe tombe. Le sourire croît, contre les lippes du beau. Gali ne ment pas, ce soir. Il expose le beau et le laid, bien que pour lui, tout soit un ensemble de beau, peu intéressé au fait que les choses soient plus que crues. Il a fait son choix, au fil des heures et des jours. Il a décidé une chose qu'il accepte totalement ; il n'a pas besoin d'un père. Il a grandi sans, et peut parfaitement faire sans pour le reste de sa vie. Il a besoin d'Ajay, par contre. Il sait, bien évidemment, que sa vie peut parfaitement bien se passer sans le King. Il n'est pas dépendant ou du moins, pas à un point. Mais il a fait le choix d'avoir besoin de lui, et de l'accepter entièrement dans sa vie, sur plusieurs points, et il ne regrette pas ses choix, comme il ne regrette pas le passé ni le chemin qu'ils ont et qu'il a parcouru. Et si Ajay, peut-être, a pensé à caché la chose pour avoir l'acceptation de son père, de sa famille, l'homme s'est trompé. Sa famille n'est pas Nikita, ni même Ilya et Lidiya, qu'importe l'amour qui leur porte. Sa famille est constituée de son cluster mais surtout, d'Ajay. Et ce n'est pas lui ou encore moins Ajay, ce soir, qui viennent chercher l'approbation de Nikita. Ce n'est pas non plus l'inverse, certainement. C'est plutôt eux, entier, selon Gali du moins, qui s'affichent sans le moindre mensonge, et Nikita qui décidera si la chose est trop énorme pour lui, ou s'il l'accepte. Gali n'a pas envie de se cacher. IIl n'a pas envie de mentir. Il n'a pas envie d'être un autre pour plaire à certains qu'il connait peu. C'est un choix qu'il a fait. C'est une promesse qu'ils se sont fait, avec Ajay, il y a plusieurs mois, et qu'il capte bien respecter. D''être vrai, qu'importe le laid et le beau, simplement pour être lui-même. Et s'il est là en compagnie d'Ajay, il conclue qu'il se doit de faire la même chose devant autruis. Que si les bombes doivent tomber, elles tomberont et bien évidemment, si la chose doit être sans mensonges, bien évidemment qu'il prendra une certaine part de plaisir à voir les faciès se tordre de toutes sortes, face à la chose. Gali n'a qu'un puissant pouvoir, dans la vie ; celui de sa langue. Autant pour les mots que pour autres choses. Alors il la délie doucement, sa langue, pour laisser glisser les premières petites grenades qu'il possède, pour annoncer le début de la soirée et surtout, un sourire ravi sur les lèvres et un air angéliquement faux sur le museau, promettre solemmenment ce qui sera une merveilleuse soirée.
Il est, après tout, une créature de divertissements. À ce jour, aucun de ses clients ne s'est plaint de la chose. Aucun.
Ce sera peut-être la première fois.
Ilya est ravi, dans tous les cas, et si Ajay lui adresse un regard lourdement offensé, Gali n'est pas dupe. Il sent, par le contact qu'ils ont, la tension quitter lentement le corps de l'homme. Le sourire sur les lippes de Gali croît lorsque le King prend la parole et offre la bouteille de champagne ainsi qu'un paquet cadeau. Son regard, brièvement, dévie vers Ilya qui ricane toujours pour lui offrir un clin d'oeil charmeur.
Une minime chose fait diminuer le rictus sur ses lippes, par contre ; l'absence de réaction de Nikita. Il n'y a qu'un vide, sur ses traits. Et Gali déteste la chose. Car s'il provoque, c'est bien pour les réactions, et celle-ci n'existe pas, à l'instant. Les lèvres se pincent brièvement et Ajay parle de l'odeur, Ça sent bon, supposément. Gali alors que, effectivement, un repas est posé sur la table et qu'une odeur plane dans l'air. Il porte peu attention à la nourriture, après tout. Ajay est la seule raison pour laquelle il mange autre chose que des smoothies et des cachets depuis quelques mois.
À côté de Nikita, Candide disparait, et Galileo le suit brièvement des yeux. Une présentation sommaire du jeune est fait et Gali tire doucement Ajay jusqu'à la table pour qu'ils prennent place entre Ilya et Lidiya, face à l'autre couple. Le stress est toujours présent, qu'importe le rictus de terreur sur ses lèvres, et une chose le trahit peut-être ; il lisse une nouvelle fois le tissu de son pantalon une fois assis, avant d'adresser un bref regard à Ajay, puis de sourire.
- Candide est plus jeune que moi. Il a le même âge que Ilya, c'est ça ? Son frère hoche de la tête. Gali sourit doucement et ajoute, une main à côté de la bouche, comme si la chose était un secret. C'est peut-être un trait de famille, aimer les grandes différences d'âge. Niki avait treize ans quand il a couché avec Monica, après tout.
Sage, le regard tombe sur l'assiette face à eux. L'odeur est alléchante, Gali ne mentira pas. De ce qu'il sait de Candide, et pour les quelques fois où il l'a vu en compagnie d'Ilya, il l'apprécie assez.
- Ajay cuisine également. Énormément, même. n'est ce pas, chéri ? Il papillonne des yeux et glisse sa main contre ses cuisses, subtilement, glissant peut-être un peu trop là où il ne faudrait pas - Il possède une superbe recette de courge, très succulente - avant de, innocemment, prendre place, uniquement sur sa cuisse. J'adore manger tout ce qu'il fait. Et si on commençait à manger ? Ou on attend Candide ?
La politesse incarnée.
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Pour cette fois-ci, la bombe de Gali à l'effet d'un  pétard  mouillé et ne leur explose pas entre les mains. Conscient  d'avoir  sauvé  Niki du  naufrage, Ajay s'autorise à respirer à nouveau. Gali de son côté n'est pas ravi qu'il ait sauté sur l'occasion pour détourner la conversation. Il ne va pas survivre à ce repas si son compagnon continue sur cette lignée. Il ne sait pas qu'elle relation ils entretiennent, mais il commence à s'en faire une désagréable idée. Ce qu'il observe l'amène à la conclusion que son amoureux à de bonnes raisons d'en vouloir à ce point à son géniteur. Ajay ne peut pas comprendre, il se retrouve dans l'exacte position que Gali a du prendre quand il lui a parlé de sa mère. Et ça, Ajay peut comprendre, cette position qu'il doit garder. Il se sent responsable des écarts de son compagnon. Mais ne sait pas s'il doit rentrer dans le jeu ou essayer de le brider. Candide et lui sont les témoins du carnage, ainsi que les enfants de Nikita, bien qu'eux ont surtout l'air de s'amuser de la situation. Ajay se sent seul à ressentir une certaine pitié pour le père de son âme soeur. Ce n'est pas forcément de la compassion, mais il s'imagine facilement la pression qui repose aussi sur ses épaules. Léo peut être cruel, c'est n'est pas juste une supposition. Il l'est, cruel, et Ajay sait qu'il paierait très cher le prix d'une trahison. C'est quelque chose qui, quelque part, l'excite, aussi. Son âme soeur se doit d'être aussi redoutable que lui, il n'aurait su se contenter d'un pleurnicheur. Gali tempère sa nature propice au pardon et à l'acceptation des choses.
Ils finissent par passer à table et Jay se réjouit à l'idée de se remplir la panse. Parfois, les repas apportent le silence et il en vient à préférer un dîner à se fixer comme des chiens de faïences, plutôt que d'emprunter des terrains pentus. Il pourra profiter librement de la décoration de la nappe et des pensés de Gali, au moins ils ont ça. L'odeur qui émane de son assiette et l'aspect de la nourriture lui met l'eau à la bouche. Toute trace d'angoisse s'est définitivement envolée, il sait à quoi s'attendre. Il ne risque aucun de bain de sang, peut être juste une crise cardiaque. Sans connaître Candide, il l'apprécie déjà pour son talent de cuisinier plus qu'évident. Les rares fois où il accepte de manger à l'extérieur sont en compagnie de la Queen et de Bobby. La Queen préfère des restaurants discrets. La nourriture de Bobby, quand à quelle,  a au moins l'avantage de l'avoir vacciné contre l'appréhension qui l'accompagn  s'il doit manger chez des inconnus. Personne ne peut dénigrer autant les règles d'hygiène que Bobby. Ajay ne connait personne qui cuisine aussi mal que lui. Capable de rater des pâtes ou de brûler le barbecue au lieu de la viande. Et l'ironie du sort à fait que son fils a plus de potentiel que le paternel. Ajay l'apprécie pour les salades qu'il lui personnalise. Cependant, Gali ne pouvait pas s'arrêter là, ça aurait été trop beau et trop paisible.
C'est mal le connaître. Le corps d'Ajay se tend quand il perçoit le contact de sa main sur sa cuisse, qui se balade sans s'aventurer dangereusement. La frustration le prend de court. Gali veut sans doute qu'il rentre dans son jeu, la perche qu'il tend est immense. Le King devrait le détester lui et ses sous entendus, mais cette fois le regard est entendu et il a plaqué son sourire mesquin sur les lèvres. Jay est joueur. Tes mots me touchent... - à l'intention de Gali, puis, plus généralement Gali ne sait pas tenir sa langue. Il plante son regard dans celui de Nikita. Pour la première fois de la soirée, il le défie fièrement. Mais il a raison. Quand j'étais jeune et que j'avais son âge, je voulais ouvrir un restaurant.  Le gouffre des années est vertigineux. Vingt-cinq ans qui séparent leurs âmes et pourtant, il n'est pas effrayé par l'ardeur de Gali. C'est de famille sans doute, d'être gourmand.  Ajay n'est pas de ces hommes qui une fois passé le cap de la moitié de leur vie, se rangent docilement dans les rangs avec une femme et des gosses. Il veut toujours les gosses, mais il troque l'épouse sage pour son âme soeur. Gali n'est pas un enfant sage. Il n'est pas un enfant tout court et le réduire à sa seule jeune et une erreur de jugement. Bon appétit dans ce cas ? Ajay n'a toujours pas saisi ses couverts, une de ses mains repose librement sur la table tandis que l'autre s'est jointe à celle de Gali sur sa cuisse. Il est avec lui. Pour le meilleur et surtout pour le pire.
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Nikita Bae
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Nikita est fatigué. Le repas est même pas commencé, pas encore, pas totalement. Gali est là depuis quelques minutes, et Nikita est déjà HS. Ou KO. Peut-être un peu des deux. Ses enfants, qu’il pensait pouvoir compter comme de son côté si ça tournait mal ont manifestement décidé de changer de camp. Et Nikita peut pas vraiment dire le contraire, s’il avait leur âge, et que quelqu’un d’autre était à sa place, il aurait probablement fait exactement la même chose. En tant que spectateur, Gali est hilarant. En tant que Nikita, nouveau père et victime des assauts, il trouve ça beaucoup moins drôle. Même si, vraiment. La courge ? Il aurait pu trouver plus subtile.
Qu’il parle de la différence d’âge, qu’il parle de sa relation d’une fois avec Monica, tout ça, ça le dérange pas. Parce qu’il fallait bien qu’ils en parlent, de toute façon. Et si ça doit être gênant, c’est pour Gali, pas pour Nikita. C’est de ses parents dont il parle, et c’est jamais quelque chose de sympa à imaginer. Ou à entendre. Nikita de mauvais souvenirs d’une époque, jeune, où les murs de la maison familial étaient beaucoup trop fins.
Ah. La famille.
Nikita essaye pas de forcer des réactions. Parce que ce que dit Gali ne le fait pas réagir. Et si quelque chose, vraiment, le coup de la courge pourrait le faire rire, s’il avait pas l’impression que Gali lui dit pour l’énerver. Il est trop occupé à essayer de comprendre ce qu’il cherche, Gali. Qu’est-ce qu’il veut ? Il parle beaucoup trop, il est beaucoup trop dans la discussion pour que ce soit normal, et que ce soit ce qu’il veut, une discussion normale. Il veut autre chose, et Nikita essaye de comprendre quoi. C’est probablement pour ça, que ses réflexions passent au deuxième plan. Ils aiment les différences d’âge, c’est vrai. Monica, c’est vrai. Son homme cuisine, génial. De la courge, provocation. On attend Candide, gentillesse ?
Nikita est paumé, comment pourrait-il ne pas l’être ?
Ajay reprend la parole, pour répondre aux nombreuses paroles sans sens clair de Gali, et Nikita écoute, d’une oreille beaucoup trop attentive. Peut-être, sûrement, qu’Ajay le connaît mieux que lui, peut-être qu’il a décelé un message que Nikita a loupé. Peut-être qu’il pourra l’aider à déchiffrer son fils. Espoir énorme pour un Nikita désespéré.
Ilya et Lidiya, il les déchiffre sans qu’ils aient besoin de parler, ou de demander. Parce qu’il les a élevés, parce qu’il les connaît par coeur. Mais Gali ? Gali, c’est une énigme. Qui parle par énigme. Nikita qu’essaye toujours de dire les choses clairement depuis la dernière fois, à croire que c’est son tour, maintenant, de déchiffrer les sous-entendus.
Ajay voulait ouvrir un restaurant. C’est sympa. A se demander pourquoi ça s’est pas fait, finalement. Peut-être qu’il aurait pas fini par faire travailler Gali s’il avait vraiment ouvert un restaurant. Nikita sourit, un sourire un peu coincé. Un chouilla forcé. Il l’a pas vraiment mauvaise, cette histoire, mais ça passe pas forcément bien non plus.
Candide vient les retrouver à table et s'assoit à côté de Niki. Et même s’ils viennent de se disputer, ça fait du bien de le sentir là, avec lui. Avec un peu de chance, lui, il prendra sa défense, si besoin est. Enfants traîtres.

Bon appétit. Mon coeur, t’as préparé quoi ?

Candide présente rapidement les plats. Une salade verte, une piémontaise. Et en préparation, des crêpes. Qu’il devra préparer au fur et à mesure. En restant dans la cuisine.
Lâcheur.
Nikita s'affaisse légèrement sur sa chaise. C’est pas cool de leur part, de tous le laisser seul face à un Gali qui sort les crocs. Même des crocs fleuris. Ses piques sont indirects, ses piques, il les comprend même pas. Les ressens plus qu’autre chose.

Alors, Gali. Comment ça se passe, le cabaret ?

Parce que.
Parce qu’il préfère parler de ça que de courges. Qu’il préfère ça que de penser aux mains vraiment pas discrètes qui sont sous la tables, ou au fait qu’il était son mac, et son âme-soeur, et que ça a posé de problèmes à personne. Qu’il préfère ça que de se remémorer ses relations passées avec les Bruni. Il les aimait tellement y’a encore quelques mois. Il les méprise tellement, aujourd’hui.
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Les lèvres se pincent en une fine ligne et Gali fronce brièvement des sourcils avant de laisser l'agacement disparaître de ses traits. Il porte rapidement un sourire charmant qui ne berne personne, mais qu'importe. Il n'est pas là pour berner qui que ce soit. Chaque personne présente à cette table a bien compris depuis le début de la soirée - qui ne fait pourtant que commencer - ce qu'il prépare. Dans ses entrailles, un feu violent. Entre ses lippes, des mots qui le sont encore plus. Il a envie de déclarer la guerre ou du moins, de se retrouver sur un champ de bataille. Il n'a pas envie de s'asseoir doucement et de parler de choses simples en toute normalité comme si c'était un repas tout à fait normal. Rien ne l'est, normal, dans sa vie. Et Gali n'a pas envie de toucher à la normalité. Elle l'ennuie. Elle l'effraie peut-être aussi. Il porte une bague à son doigt et Ajay lui a parlé d'une maison, il y a quelques temps, mais il ne se voit pas faire parti de la norme, de ceux qui sont fiancés et qui vivent ensemble. Ils sont autre chose, ils sont plus grand que cela. Ils sont les conquérants de tout ce qui passe sur leur chemin, en commençant par l'un et l'autre. Un champ de bataille qui ne finit pas et qui ne finira jamais, il l'espère. Nikita est un autre combat. Nikita est autre chose. Un père, qu'importe ce que la chose veut dire. Le coeur a été touché et les larmes ont certes coulées, mais Gali n'est pas une chose que l'on apprivoise aussi facilement que cela. Ses lèvres sont pincées, ses yeux sont noirs, trop sombres peut-être, et dans sa tête, des choses que son père n'aimerait certainement pas voir. Il ne l'accepte pas, pas totalement. Pas sans que l'autre l'accepte du moins, et l'ancien prostitié est une terrible personne lorsqu'il dévoile les traits discrets du portrait étrange qu'il est. Il lui crache au visage avec des doux mots qui blessent, des saletés cachées sous un ton délicat. Il sourit comme un ange, comme sa gueule le laisse croire, mais les crocs sont là et il ne faut pas oublier que Galileo n'a rien d'un ange. Ou du moins, s'il en a été un, ses ailes ont été coupés depuis bien longtemps. Il a chuté et c'est dans les bras d'Ajay qu'il a directement attiré.
La grimace se transforme en sourire, bref, lorsque le King suit son jeu. Sa main serre légèrement la sienne et il effleure le regard de sa main de son pouce, doucement, lorsque l'homme dévisage son père dans les yeux en parlant. Gali n'a rien de délicat, sauf la douceur de sa peau, et encore. Ajay est pire ou peut-être moindre, qui sait. Mais l'homme est à ses côtés, et par ce fait, il vaut mieux ne pas trop espérer de sa part. Il ne sera pas délicat avec Nikita, surtout si Gali ne veut pas l'être. Peut-être a-t-il compris. Peut-être a-t-il compris que Gali partira d'ici avec ou sans une relation avec Nikita, mais en compagnie du King, dans tous les cas. Ce n'est pas son âme soeur qui a besoin de l'approbation du père. C'est plutôt le contraire. Gali sait que le King pourrait détruire n'importe qui, pour lui. Une part de lui a peut-être envie de détruire Nikita. Il reste blessé, après tout, pour tout ce qu'il a manqué, par sa faute. Pour toutes ces choses qu'un enfant aurait pu avoir et qu'il n'a pas eu car son père était un pré adolescent de treize ans qui s'et vidé les couilles dans une vieille de plus de trente ans. À croire que sa vie est un mauvais porno. Il est passé du tag #milf et #cougar à #daddyissue et #babyboy. Pas qu'il regrette la chose. Gali ne regrette rien. Mais ça ne lui empêche pas d'en vouloir aux gens qu'importe s'il accepte ce qui est arrivé.
Ça ne lui empêche pas d'être rancunier, de serrer des dents, de cracher son venin et surtout, de blesser. Peut-être est-ce sa manière de montrer aux gens qu'il a été blessé également. Il prèfère cela aux larmes. Il ne sait pas comment leur faire comprendre autrement ; et puis, c'est amusant. Gali ne mentira pas ; il aime voir, dans leurs yeux, cette petite chose qui se casse.
Pour le moment, il ne voit pas. Il ne voit pas, dans le regard de Nikita, les choses qui se fracassent. Mais il aperçoit des miettes, à l'occasion, entre deux cillements. Il voit les fissures qui se créent et inspire doucement, reste patient, chose qu'il est à peine, et espère mieux, pour la suite.
Jusqu'à quel point devra-t-il torturé son paternel pour se sentir bien avec la chose et ensuite, passer à autre chose ? Galileo ne sait pas. Il saura lorsque le moment viendra. Il pensait, après tout, après les larmes, que la rancoeur avait disparue. Que l'anxiété avait pris sa place. Et pourtant, le voilà là, comme un serpent, prêt à enfoncer ses crocs dans sa chair pour le saigner à blanc. Peut-être est-ce comme ça qu'il gère son anxiété, également. Peut-être bien, oui. Ça pourrait parfaitement être le cas. Mais qu'importe ; Gali ne s'analyse pas. Le regard est accroché à celui de Nikita, pour le moment, et il prépare sa prochaine morsure. Plutôt mordre que d'être soi-même blessé.
Plutôt donner les premiers coups que recevoir les premières blessures, même si elles ne sont pas physiques.
Une moue traverse ses lippes, à la mention de la salade. Il déteste les salades. Ajay ne cesse d'en faire, et certes, il les mange pour lui faire plaisir, mais Gali préfère manger des culs plutôt que la nourriture des lapins. Il cache le brin de bonheur qui l'habite à la mention de crêpes et lève un regard peu intéressé vers Nikita, la fourchette jouant mollement dans son assiette, lorsque l'homme lui pose une question. Il ne prend aucune bouchée.
- hm ? ah, ça va, qu'il dit, sans rien ajouter, simplement car il sait que son père désire trouver un sujet de conversation neutre et que l'ancien prostitué se refuse à lui offrir une telle chose. Il n'a pas fini de jouer avec lui. Il n'a pas fini de le torturer. Le jeu ne fait que commencer. Ajay, tu ouvres la bouteille, s'il te plait ? Le sourire qu'il tourne vers son âme soeur est charmant. Il papillonne brièvement des cils, presse sa main contre sa cuisse pour accompagner ses mots. On est un peu alcoolique. Un vice de plus ou de moins, hein ? Quelle différence. Entre temps, Ajay a ouvert la bouteille de vin et remplit son verre. Gali lui adresse un sourire, puis un baiser du bout des lèvres qui prend plus de temps qu'il ne faudrait, certainement, avant de le remercier. thank daddy En vérité, Gali trouve l’appellation honteusement puérile, mais il sait qu'elle peut déranger n'importe qui, surtout le véritable daddy. La voix est assez haute pour capter l'attention de tous. Lidiya manque de s'étouffer avec sa salade et Ilya, de son côté, crache légèrement la gorgée d'eau qu'il est en train de boire. Gali tourne les yeux vers eux, l'innocence qui plane dans l'oeil, honteusement mensongère. oh ça me fait penser. Ajay aussi a un fils. Il a trente-deux ans. Puis, il goûte enfin le vin apporté avant de finalement, bon invité, prendre une première bouchée de cette foutue salade.
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