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 on crée ces souvenirs pour nous même | Skater Squad

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Taking your breath, stealing your mindLadies and gents, this is the moment you've waited for
Been searching in the dark, your sweat soaking through the floor
And buried in your bones there's an ache that you can't ignore

C'était peut-être juste ça.
Les volutes d’une cigarette au bout incandescent dont la fumée s’espaçait doucement sous ce ciel outrageusement grand, l’odeur si caractéristique des corps sans amour qui imprégnait l’air, les vêtements éparpillés à même la banquette, jetés dans une lascivité routinière, son corps qu'elle laissa tomber sur la banquette encore brûlante de sa voiture, alors qu’elle fixait le silence encore empreint de ces ombres inhumaines, en songeant que;
C’était peut-être juste ça.

Il régnait en ces lieux comme un dogme, une sorte de règle universelle et indéfinissable qui pourtant, refusait en réalité d'en accepter d'autres : il était interdit d'interdire. Toutes les excentricités, toutes les folies étaient permises, pourvu que tous recherchent la lumière. Et elle pouvait émaner de tout être, de toute liqueur, de toute substance, de tout objet, inanimé,  ou doté d’une âme; mais celle que recherchait vraiment ces jeunes gens, c’était celle du ciel. Plus brillante que les autres, plus fortes que toutes autre choses, de ces lumières qui vous piquent les yeux quand vous tentez de les fixer, mais que vous êtes incapables de lâcher. Cette fascination qu'elles exercent est propre à celle qui émane des grands hommes.
La liberté.

Et il appartenait aux jeunes adultes de choisir quel en était le chemin. Il n’y avait qu’eux qui soient capable d’en décider, qu’eux qui soient capable d’ainsi juger, de la cueillir du bout des lèvres, de l’avaler toute entière pour à leurs tours reluire comme ces lucioles d’une nouvelle ère. Car la liberté, c’était ce vent à leurs oreilles, ce sable sous leurs pieds, le vide sous leurs yeux et l’alcool dans leur gosier. La liberté avait un goût brûlant ici bas, le mordant de la vodka et le feu de la tequila. La liberté, c’était aussi ce joint qui chauffait ses lèvres et le rire qui grimpait à sa gorge jusqu’à chatouiller le ciel. La liberté c’était Lua et beaucoup moins que ça. La liberté était Slash, Kass ou Mads, la liberté était lumière, errance ou fête. La liberté au fond, n’était rien de plus que ce qu’ils désiraient. Une liberté pervertie, malsaine, déviante et égoïste.
Une liberté infantile de gamins désinvoltes.

▬ Gentlemen welcome to the "Axl mobile", please take a sit and drink a little bit. I will kick you out if you throw up in my car.

C'était dit sur un ton excessivement langoureux alors que la jeune femme posait ses mains sur son volent, ses lèvres peintent de rouge s'étirant dans un sourire de connivence alors qu'elle jetait un coup d'oeil à l'un et à l'autre en remontant d'un geste ferme ses seins enfermés dans son soutient gorge, ses mains venant se posant dans une emprise délicate sur le volant de sa voiture.

▬ On se tire de ce trou à rat les gars.

C’était là l’une des nombreuses affirmations lâchées par l’altéenne au cours de leurs innombrables escapades. Une de celle qui revenait tout le temps, toujours, à chaque fois que son rire se joignait aux leurs, à chaque fois qu’elle s’abandonnait dans la clarté d’un regard. Qu’y avait-il encore à voir? Que pouvaient-ils découvrir qui méritait d’être vue? De ces mystères du monde qui la faisait se sentir petite fille sous l’immensité d’une vie qui, le temps d’une seconde, ne semblait plus lui appartenir. Car tout devenait plus simple lorsque la vie se faisait sauvage, animale, nue jusqu’à la moelle dans ses étreintes égocentriques.

Lua, elle tourna son visage vers la route, paresseuse, tout en tendant à son copilote son philtre du bout des doigts. Elle souriait Lua, passant son bras par la fenêtre, le majeur fermant levé à l'intention des participants de la fête dont ils venaient tous d'êtres expulsés.

▬ Fuck you!

Un rire, et la voiture s'élançait sur le bitume dans un crissement assourdissant, l'odeur de gomme brûlé se mêlant à tous le reste alors que le squad fonçait. Vers où? Nowhere
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Bebe se glisse sur la banquette arrière, claque la porte derrière lui. Ses lèvres sont déchirées par un sourire trop grand pour sa bouche et un rire lui échappe, ses yeux brillent. Par la fenêtre, il parle à la belle. Elle fait la moue ; Bebe dévisage ses traits, les tâches de rousseurs qui les envahissent et le brun trop commun de ses yeux. Elle est belle ; il aurait pu passer la soirée avec elle. Elle n'a pas de nom, encore. Elle n'en aura certainement jamais ; presque un miracle s'il la recroise un jour. Mais elle est belle ; dans les soirées plus sombres, il pensera à elle en guise de grand amour perdu et se lamentera. Lui trouver un nom, une vie, et un futur juste à eux. Mais pour le moment, elle boude et elle est là, et Bebe prend ses doigts entre les siens et rit encore, penche la tête sur le côté pour essayer de la faire rire aussi. Elle est peut-être un peu conne de s'être attachée aussi facilement ou alors complètement bourrée mais qu'importe ; Bebe est un peu con aussi. La vie est plus jolie dans la connerie.
Derrière le volant, Lua aboie quelques paroles. Bebe tourne les yeux vers elle, la regarde un moment peut-être trop attentivement. Y'a quelque chose dans ses yeux ; un peu d'émotions. Il a trop fumé, certainement. Tout est beau et tout est possible, à l'instant, et à voir Lua, elle est plus belle que le reste du monde entier. Elle pourrait tous les écraser sous ses talons et les oublier et pourtant elle est là à les conduire et à les aimer et Bebe l'aime encore plus fort juste à y penser. Il pense à lui dire, mais la fille aux tâches de rousseurs est encore là et il n'a pas envie de la faire hurler.
- Attends un peu lulu ; Bebe tourne son regard vers la fenêtre de nouveau. Il faut quelques secondes avant qu'il ne se redresse sur ses jambes, passe la moitié de son corps par la fenêtre pour agripper la fille et l'embrasser.
Il le fait un peu longtemps ; c'est doux et tendre, ça goutte l'alcool même s'il n'aime pas, et ça lui fait croire à l'amour une seconde.
Il dévisage ses lèvres un peu rouges et ses joues encore plus, lui sourit malgré lui et essaie un clin d'oeil - qu'il échoue comme toujours - avant d'entendre les pneus hurler contre le bitume.
Les yeux s'ouvrent grand, une seconde ; Bebe sourit à pleine dents et lève les bras vers le ciel, la voiture s'élance dans le noir de la nuit.
Le rire quitte ses lèvres, fort. Il ferme les yeux et profite du vent, sur ses joues. Il pourrait croire qu'il est en train de voler, malgré ses ailes brisés. Il pourrait croire que le ciel leur appartient comme la terre aussi et qu'ils peuvent conquérir le monde avec de l'alcool dans les veines et les poumons incrustrés de saletés par millier. Il se dit que le monde est vaste mais qu'une grande partie du sien est dans cette voiture à l'instant.
Il pourrait croire des milliers de choses et Bebe les croit certainement par naiveté.
Qu'importe, si ça lui permet de s'envoler.
Il ouvre les yeux et fait face au monde ; il est noir et la voiture défile à pleine vitesse dans la ville. Bebe dévisage les lumières quelques secondes avant d'hurler à plein poumon sans aucune raison, l'aboiement finissant dans un rire un peu trop grand, avant qu'il ne gigote pour retourner à l'intérieur du véhicule.
Le corps est trop grand, l'espace trop petit ; il échoue contre la personne à côté de lui et sourit.
- Hé, on va où ?
Le regard tourne vers les passagers à l'avant et Bebe force sur ses jambes encore une fois ; il passe l'avant de son corps par dessus la banquette. Il écrase brièvement sa joue contre celle de Lua, comme un chat, avant d'poser un baiser sur sa tête et de tendre les doigts pour changer la musique.
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{our heart to the night}
crédit/ tumblr w/skate squad

Elle sourit Shade, polie, docile, une poupée gracile dont tous pensent pouvoir tirer les fils. Et si l'on manipule son corps, son esprit s'échappe, se libère de toute possession. Mais l'oiseau libre voit ses ailes attachées dans son dos, retenu à terre par les responsabilités écrasantes. Les mains de son autre la retiennent au sol, l'empêchent de prendre le chemin qu'elle a pavé de ses ambitions ; Reyn, enfant détruit, danseur macabre sur son futur cadavre. Les mots la dépassent et elle ne suit plus l'impétueuse, elle n'entend pas son collègue la complimenter sur sa tenue, l'obligeant à répéter. Ses joues s'empourprent et ses mains tirent machinalement sur sa jupe, fuyant le regard de cet homme à l'air intéressé. La gamine s'éclaircit la gorge, ose planter à nouveau ses perles dans celles de l'autre « Merci. » et la coupe s'approche de ses lèvres, le liquide s'échappe et caresse sa gorge peu habituée. Le champagne la fait grimacer, bulles désagréables dans sa bouche délicate. L'enfant grandit, se plie aux lois d'une société qu'elle exècre. Mais elle maudit la bienséance de ces soirées organisées par le journal, simple folie des grandeurs d'un tabloïd sans profondeur. Calmement, elle pose le verre vide sur la table et tente de s'échapper avant de heurter l'épaule de sa supérieure. Diablesse au sourire statique, sans émotion réelle, la juge de son air supérieur. L'ange s'excuse, contourne le groupe et attrape son sac pour s'enfuir, quitter l'hypocrisie des rires cristallins. Les talons claquent contre le sol, écho dans les couloirs vides, animés par sa silhouette fine, regard fixé sur l'écran de son portable pour envoyer un sos à celle dont elle avait parlé de ce meeting raté. Un soupir brise la barrière de ses lippes et ses dents viennent mordre ses croissants de chair. Elle se demande ce qu'elle fout ici, pourquoi a-t-elle dit oui à l'invitation. Peut-être par respect, par espoir d'être bien vue. Peut-être parce qu'elle est trop bête. Le portable vibre dans sa main et un sourire réapparaît sur son visage fatigué. Dans une hâte non dissimulée, elle quitte l'immeuble et retrouve la rue, retrouve les siens. Si différents, si singuliers. Ils ne lui ressemblent en rien mais elle se complaît aux côtés de chacun. Shade ouvre la porte arrière, admire les corps entassés et s'étale sur leurs jambes alignées. Son rire s'ajoute à l'atmosphère d'ores et déjà euphorique et elle ne fait plus attention à ce qu'elle fait. Son corps se redresse et elle se retrouve sur les genoux de celui du milieu. Elle ne fait attention la gamine, bien trop heureuse d'être enfin dans son élément. Puis elle appuie ses deux mains contre les sièges avant et s'élance, tente de rejoindre Lua sur le siège conducteur « Bouge de là, tu pues l'alcool ! » le ton est à la fois sévère et hilare. Elle pousse la blonde du côté passager, peu importe sur qui elle tombe et s'installe plus confortablement. D'un geste habile, elle retire ses chaussures et libère ses pieds de cette torture négligée pour les confier à son amie. « On va où ? » question qui n'attend pas de réponse, la journaliste aperçoit ce collègue gênant la cherchant à la porte du bâtiment et elle démarre en trombe. Enfant fuyarde, enfant mal-aimable qui ne veut sourire sans en avoir envie.
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Reyn Alestra
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Skate SquadBut we're gonna burn
'Cause we know we smoke and we never learn
Yeah we lose all control for the joy ride

C’était un de ces soirs là, où tout allait de travers, où il en voulait à la terre entière, où l’alcool réveillait sa colère. Où la douleur était insupportable, l’envie de vivre à peine palpable. Il avait besoin de se foutre en l’air Reyn, faire payer au monde entier ce qu’il avait été obligé d’endurer, exercer une justice qu’il n’obtiendrait jamais. Alors il avait suffi d’un regard, de quelques mots lancés avec dédain pour que le coup parte. Un inconnu, un mec totalement random et pourtant… Trop alcoolisé, trop perché, il lui avait vu les traits de ces voleurs devenus meurtriers et lui avait refait le portrait à s’en déchirer les phalanges. Et il riait désormais à gorge déployée, hurlant des insultes gratuites tandis que Stiles et Mads le trainaient hors de cette fête dans laquelle il n’aurait jamais dû mettre les pieds. Non, il aurait dû rester cloitré chez lui Reyn. À boire et à fumer, à s’oublier… pour ne pas offrir ce triste spectacle et revêtir les traits d’un animal resté trop longtemps en cage. C’était la folie qui brillait dans ses yeux alors qu’Axl énonçait des règles qu’il ne suivrait probablement pas. C’était la rage qui tenait la douleur à distance, le désespoir qui faisait trembler ses mains en quête d’une bouteille à descendre sur le champ. Il avait besoin d’un calmant, d’une quantité non négligeable de skam, de n’importe quoi capable d’anesthésier ses démons. Et alors que Bebe renonçait à un énième amour éphémère, Reyn jetait des œillades à la dérobée, cherchant un moyen de s’échapper. De lui-même, d’eux aussi mais surtout de celle qu’ils allaient récupérer.  Sauf qu’il avait fini par s’endormir sans rien voir arriver, bercé par le bruit du moteur et ses vibrations, terrassé par l’éthanol qu'il avait descendu à foison.

Soudainement, la voiture s’arrête et Reyn relève difficilement la tête. Il grogne son mécontentement d’avoir été arraché au sommeil mais se tait presque immédiatement. Le regard de Lua le tient en laisse le temps que Shade se faufile dans l’automobile avec l’élégance d’un éléphant. Elle écrase tout sur son passage, du moins c’est l’impression qu’il en a avant qu’elle ne quitte l’arrière pour prendre la place du conducteur. C’est pratiquement un miracle qu’il l’ait pas ouverte pour se montrer sanglant, trop souvent insolent quand sa sœur est dans les parages. Les regards inquiets de certains y sont peut-être pour quelque chose, comme s’ils s’attendaient à ce qu’il s’en prenne à Shade pour continuer sur sa lancée. Mais Reyn il a plus vraiment la force de cracher son venin après avoir joué des mains. Il préfère remettre ça au lendemain, prétendre que rien n’est arrivé, profiter du reste de la soirée. Muré dans le silence, il ignore les questions sur leur destination, s’en fou complètement à vrai dire. Ses doigts engourdis s’activent, roulent un bout de carton, effritent le poison avant qu’il ne lèche la feuille pour finir sa composition. Quelqu’un lui tend un briquet et il remercie l’autre d’un signe de tête avant d’allumer son joint à la fenêtre désormais grande ouverte. Puis il rigole de soulagement après quelques bouffées d’air vicié, se détend enfin, se laisse porter. Y a plus de colère ou tristesse dans ses prunelles sombres, juste une ombre cachée derrière ses iris rougies par les excès. Le seul cadeau qu’il peut encore leur faire pour se rattraper c’est de retrouver l’état de mec amorphe qu’ils lui connaissaient.
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Even Stilinski
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Ça cogne ça grogne ça se bouscule, ça dégueule des rires ivres qui s'élèvent haut jusqu'au cieux pour défier l'étendue obscure de la voûte nocturne.
Bordel instable de gosses intenables, insortables. La voix de Kaz raisonne dans son esprit fiévreux mais Kassian, lui, déraisonne, alcoolisé jusqu'aux yeux. Regard vitreux qui dévisage le monde chargé d'une insolence indolente, jusqu'au dérapage, jusqu'au carnage ; on les fout à porte mais il se pavane sans pression, trainant des pieds sur le pavé malgré la poigne qui s'acharne à le bousculer pour le presser. A la fenêtre du véhicule que Kass met une vie à rejoindre, l'hôtesse de la soirée se les pèle, outrageusement dévêtue à la merci de la brise assassine ; son agacement est aussi palpable que lorsqu'elle a exigé de les voir dégager pour la débâcle provoquée par la rage de Slash, et en passant Stiles assène une claque appréciative sur son cul plus révélé que masqué par son short déchiré.

Y'a Mads qui traine encore sa carcasse quelque part entre la baraque immense et la voiture. La portière se ferme bruyamment derrière Kass quand il s'avachit à l'arrière du véhicule, et l'irritation qui ronge les traits de la donzelle lui teinte les joues d'incarnat, lorsqu'elle cogne contre la vitre pour exprimer son outrage. Quoi tu veux entrer ? il propose en abaissant la fenêtre rempart, comme si l'idée de se faufiler parmi les chacals qu'ils sont pouvait être un tant soit peu tentante. Oh, va t'faire voir, elle s'emporte en lui servant un doigt d'honneur à la volée. T'es d'jà pas jolie, reste gentille, il suggère agréablement, et elle de répliquer : C'est pas c'que vous disiez tout à l'heure. Protestation bras croisés et menton redressé, référence à la façon dont des spécimens lui ont tourné autour tels des chacals au cours de la soirée — parmi lesquels Kassian, motivé par un pari. Mais t'à l'heure on parlait d'ton deuxième visage, no rage. Il est plus appétissant. Pas qu'il ait été assez frais pour la regarder de près sans avoir l'impression qu'elle louchait, anyway. Le sol tanguait à 90° sous ses pieds tout au long de la soirée.

Le moteur ronfle, et avant même qu'ils ne prennent de l'élan, Bébé se cale en travers pour voler un baiser à l'amie de la tourmentée ; la rouquine en fond, la brune malmenée jette quant à elle le mauvais œil. L'air de dire tu pouvais pas être comme ton pote, ducon ? Dépitée. Elle se heurte à un coup d’œil morne, il se relaxe en tirant sur son joint tandis que Bébé achève ses adieux à sa belle.

On roule jusqu'au bout de la vie, Axl ? Il demande avec un sourire de gosse ravi, trop perché pour songer autrement qu'à coup d'impulsivité vermeille. Ou. J'sais pas. On pourrait aller voir la mer. Il hausse les épaules négemment. S'en tape de la destination ; avec eux, c'est toujours le trajet qui compte, entassés les uns contre les autres, soudés contre un univers qu'ils rejettent avec hargne.

Shooté peut-être, mais pas assez toutefois pour ne pas éprouver l'humeur massacrante de son autre — nuage de gris, demi-teinte dépressive zébrée de noir rage. Il tanne Reyn, tâte la résistance de ses nerfs à vif en pointant un doigt à proximité de son visage avant de l'appeler d'un Heeeey au ralenti, pour le lui rentrer dans la joue aussitôt qu'il se tourne vers lui. Et Kass de ricaner de sa propre plaisanterie, agréablement abruti par sa came. Il tire son briquet, le tend comme à chaque fois — Reyn paume constamment le sien, ou peut-être n'en a-t-il jamais eu ? Mystère. Tiens, tiens, il ajoute son propre splif en offrande, et ses lèvres se fendent en rictus approbateur à la vue des cylindres jumeaux qui débordent des lèvres encore crispées du siganais. Il a encore les poings amochés de la rixe qu'a démarrée Reyn, et qui s'est étendue comme une gangrène ; et ses prunelles dilatées brillent d'une fierté déplacée lorsqu'il lui passe un bras autour des épaules et en tape une avec satisfaction. Inspire un bon coup et l'monde tournera plus droit. Si on veut. Tout est toujours plus agréable quand on a les pieds partout ailleurs que sur terre.

L'habitacle est aussi imprégné de fumée que leurs appart, décor confo ; rues et paysages se fondent comme un rêve durant le trajet qui les mène en un temps record devant la façade d'un bâtiment trop chic pour eux. Sun en émerge comme on s'arrache à un bain glacé, lumineuse et vibrante d'une élégance immaculée qui trancherait avec leur univers si les contraires ne s'accordaient parfois si bien. L'espace de quelques secondes de désinvolture, ses hanches épousent la courbe familière des paumes de Kassian, tentation rubis, avant qu'elle ne se faufile à l'avant ; contact éphémère qu'ils brossent comme un rien, mais leurs regards se livrent de tout autres secrets lorsqu'ils s'accrochent à travers le rétroviseur intérieur.
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