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 Can I just turn back the clock ? - Niran

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Bluefeathers / Anaïs On ne demande pas son âge à une dame alors je ne vous dirai pas le mien, na ! Je n’aime pas les chaussettes, elles nuisent à la liberté de mes pieds ! J’aime le fromage et la glace à la menthe,  lire, écrire, chanter faux sous la douche et j’essaierai de poster au moins une fois par semaine.

Niran Cain Moriartyfc : tom holland  ; ©️️️ unicorn ; Asteroids ; unique
64%FÊTARD
80%IRRESPONSABLE
70%GÉNÉREUX
56%INCONSCIENT
81%SUPERSTITIEUX
42%IMPATIENT
74%EXTRAVERTI
65%PROVOCATEUR
   
Nom complet Moriarty, un nom que vous ne pouvez ignorer. Une sonorité imposante, quasiment royale, qui claque autant qu'elle roule dans la gorge quand on le prononce. Un étendard, un héritage, une fierté, dont il se sert à outrance pour obtenir ce qu'il veut. Mais également un fardeau, une prison, un poids incommensurable qu'il est maintenant seul à porter et menace de fracasser ses épaules, bien trop frêles pour cette charge. Parce qu'il est avant tout Niran, le fils prodige, le golden boy, le beau gosse insouciant dont le sourire narquois est connu dans tout Néphède. Quant à son second prénom, Cain, il n'a jamais su d'où il venait exactement, mais il en goûte à l'amère réalité et ironie depuis quelques temps. Le traître. Le frère se retournant contre son frère. Et il le porte, dans ses moments d'égarement, refusant qu'on lui donne du Niran. Il est sali. Perdu. Il est Cain. Surnoms junior. Comme une insulte, qu'on lui crache au visage, plus qu'une marque de respect. Un rappel permanent qu'il n'est rien, rien d'autre que l'héritier de son père. Il n'a jamais eu d'identité propre, et n'en aura sans doute jamais. Il a, à l'adolescence, caressé l'idée, l'envie de se forger le sien, de le glisser dans les bonnes oreilles pour qu'il prenne ... mais rien n'est venu. Il est resté con et a abandonné. Il doit vivre avec cette marque, dont son paternel se sert allègrement pour lui rappeler tou à tour qui il est, puis pour l'humilier et lui dire qu'il ne mérite même pas cette appellation, ce second rôle. Naissance 23 ans, sa date de naissance a été posée au 8 juin, date à laquelle sa mère a perdu la vie alors qu'elle était encore enceinte de lui. Son extraction par césarienne et son placement en couveuse marquent donc sa naissance officielle, même si hors du commun. Héritage culturel S'ils ne sont pas clairs, certains marqueurs font partie de sa vie sans qu'il les remette en cause : religion chrétienne dont son prénom est un témoin, il n'est pas rare de voir des membres du gang se signer et embrasser leur main après, sans que cela ait forcément la même signification qu'à l'époque, juste pour porter chance avant un casse. Les origines sont un mélange d'Amérique du Nord avec la révérence pour les armes, pour la violence, pour la loi du plus fort, d'Italie pour un fond de machisme enrubanné de respect de la femme (Little Italy, sans doute) et d'Irlande pour l'esprit de clan et le respect des racines. Statut Niran cultive le célibat comme un art. Il n’est pas rare de le trouver le nez dans un décolleté, une main sur un postérieur (toujours avec consentement de la donzelle, notez), chemise ouverte, pantalon de travers avec ce sourire béat du mec qui n’a même pas tellement à essayer. Il préfère la chasse aux filles qui lui tombent tout cuit dans le bec, qu’on se le dise, mais il ne va pas cracher dans la soupe non plus. Il faudrait une sacrée femme pour lui faire perdre ses mauvaises habitudes. Qui se sont fait moins prononcées quelques temps, avant d’empirer dernièrement. S’il faut y voir une corrélation avec le temps qu’il peut passer avec une certaine personne ? Aucun rapport, il est fils unique. Orientation Hétérosexuel jusqu'au bout des ongles, il n'a jamais trouvé d'attrait aux hommes, jugeant comme une menace ceux qui avaient l'outrecuidance d'être aussi beaux que lui (ils sont rares, que tout le monde se rassure). Il aime les femmes, et elles le lui rendent bien. Finances $$$$$$ Filthy rich. Il n'a toujours eu qu'à réclamer pour obtenir, les jouets, quand il était gamin, les fringues, l'alcool, plus tard, son père ne lui a jamais rien refusé. Sauf les voitures, peut-être. Il y a des sous, pour lui, de côté, et il gagne sa part du gâteau en s'investissant dans le gang. Ce n'est pas aussi confortable, mais il sait quelque part qu'il n'a qu'à demander pour obtenir. Ca a toujours fonctionné comme ça, ne le jugez pas, il ne connait rien d'autre.

Univers Néphède, un monde qui lui a longuement été étranger même s'il y est né. Et même s'il aime l'odeur de l'asphalte, de l'alcool et du parfum des filles, celui du sang et de la crasse le rend malade. Son monde, ce mélange de luxe confortable et de violence, l'enchante autant qu'il le dégoûte, depuis quelques temps. Mais c'est chez lui. Et rien ne pourra changer ça. Occupation(s) Alter-ego de Scarface, un costume trop grand à enfiler. Il n'a jamais rien connu d'autre, de fils chéri à qui on a fait l'école à la maison à membre du gang à part entière. Il ne connait rien d'autre et est voué à ce que cela ne change jamais. Et en même temps ... que ferait-il d'autre ? Particularités Il y a une chose dans laquelle Niran excelle, et cela a été le cas très tôt : les armes à feu. Fou de cette artillerie, il en possède des dizaines, qu'il connait par coeur, auxquelles il a donné un petit nom (et qu'on ne s'avise pas de se moquer si l'on ne tient pas à prendre une balle dans un endroit stratégique). Enfermé pendant la plus grande partie de sa vie, il a eu tout le temps de perfectionner ses techniques de tir, d'abord sur jeux vidéos, puis dans une salle de tir spécialement aménagée pour lui dans la forteresse qu'est le domicile paternel. Une expertise fort utile, ainsi que celle de savoir les démonter, remonter les yeux fermés. Et les reconnaître sous les vêtements des gens. - Récemment, Niran a commencé à glisser sur une pente dangereuse. Comme tout party boy se respectant, il a déjà goûté aux drogues que son gang fournit (discrètement et juste une fois, personne n'est assez fou pour fournir le fils du patron plus d'une fois et en dose limitée). Mais après la mort de Hyunki cependant, il a dérapé. Fait main basse sur une poignée de dreamcatcher, pour essayer d'arrêter de s'en vouloir. Inefficace. Alors il a continué, augmenté les doses. Et alterné avec du mendax. Pour se rebooster. Occasionnellement. Jusqu'à l'ultime trahison. Inutile de dire qu'il était high au moment des faits. Et que la redescente fut brutale. A l'heure actuelle, il alterne. Mais passe le plus souvent au mendax, depuis qu'il doit prendre en main ce que Nawei ne fait plus pour lui. Cela lui donne l'impression d'être en contrôle. Lui donne l'estomac pour enchaîner les coups. Descendre des gars qui l'ont élevé. Supporter le regard perdu des filles dans les bordels. Désespéré des drogués, des revendeurs. Des yeux qu'il connait bien, puisqu'il commence à les apercevoir dans son propre miroir. - Niran possède plusieurs marques sur le corps. La marque au fer rouge de son clan, qui lui a été apposée à ses seize ans, mais également une multitude de marques de naissance, qu'il doit à celle-ci, hors du commun. Lien(s) cosmique(s) Le destin a un drôle de sens de l'humour car il lui a mis sa soulmate sous le nez de bonne heure ... sans lui donner les armes et les indices suffisants pour comprendre. On ne peut pas dire que ce soit l'amour fou entre Aecha et lui, bien au contraire. Alors même s'il possède une marque de naissance de la forme d'un petit lapin, qui est son blazz dans son gang, il n'a aucun moyen de faire le lien entre les deux. Quant aux fourmillements qu'il ressent en sa présence ou à la place qu'elle occupe dans ses rêves ... l'amour vache, vous connaissez ? Ces deux abrutis n'en ont donc pas la moindre idée. Pour l'instant. Et pourtant, il aurait été facile de faire le lien avec l'envie qu'il a immédiatement eu qu'elle arrête de l'ignorer, de le bouder, leurs jeux pas si innocents. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. - Il fait également partie d'un cluster, avec Kennedy Ota. Une vision fugitive dans des miroirs sales de boîte de nuit, qu'il mettait sur le compte de la fatigue, de la drogue. Des sentiments fugaces, qu'il chassait rapidement. Nier était plus facile. Jusqu'à ce que, récemment, cela devienne impossible, avec l'apparition du son. Il va devoir s'en occuper. Mais comment, alors qu'il n'est pas capable de s'occuper de lui-même ?Keywords heathen, hérédité, daddy issues, insécurité, générosité, joueur, drogue, armes, problèmes d'identité.  


we are all astronauts Marks La vie de Niran a été exceptionnelle dès le début. En effet, sa mère s'est fait descendre avant même de pouvoir accoucher de lui (à sept mois de grossesse). Vendetta. Elle s'est fait descendre dans une ruelle et a fort heureusement été retrouvée rapidement. Pas pour elle, malheureusement, mais pour Niran. Il a été extrait du corps sans vie de sa mère et placé immédiatement en couveuse. Ils ont cru devoir remplacer certaines parties de son corps et tous étaient prêts. Mais tous les organes ont trouvé le moyen de fonctionner convenablement. Il ne garde, sur la surface de son corps, que diverses marques, violacées, ou brunes, des taches de naissance, des cicatrices diverses et variées. Un aspect dont il n'a pas honte, chacune de ces marques est pour lui un tribut à sa défunte mère et il les arbore sans fard à chaque fois qu'il se déshabille. Prison Enfant, Niran n'a rien connu d'autre que l'intérieur de la demeure de son père. Il y croisait les membres du gang, régulièrement, les domestiques, mais peu d'autres personnes et surtout pas de personnes de son âge. Choyé au-delà des mots, il n'avait qu'à claquer de doigts pour obtenir tout ce qu'il voulait, conscient de l'amour inconditionnel de Scarface pour lui. Tout du moins pendant ses plus jeunes années. Mais il a souffert malgré tout de cet enfermement. Il ne s'en est simplement pas rendu compte tout de suite. Big heart Cette absence de contact avec le monde extérieur ne l'a pas du tout préparé au destin qui devait être le sien, bien au contraire. Surprotégé, il n'a été confronté à la violence que tardivement, à cet univers, son univers qui lui était complètement inconnu. D'un naturel confiant, n'ayant jamais eu à se méfier ou se préoccuper de quoi que ce soit, il est inadapté au monde extérieur, d'une façon particulière. Il n'a pas conscience du danger, de la fausseté de certaines personnes ou encore de ce que sont de réelles responsabilités. Une erreur d'éducation, qu'il paye durement, critiqué par son propre père pour son coeur trop grand, sa naïveté et son manque de fermeté. Friendship Quand Niran offre son amitié, c'est pour la vie, même si ses derniers agissements peuvent suggérer le contraire. Et c'est sans concession. Il donne sans compter, prend des risques, est prêt à se faire insulter, tabasser, à mourir pour ses amis. Il a risqué de se mettre un proche à dos pour le libérer de l'emprise de son gang, sans même sourciller. Et il serait prêt à bien plus pour garantir sa liberté. Quant à Nawei ... Nawei, c'est une histoire à part. Women Ah, les femmes. A l'adolescence, Niran a rapidement compris que son nom allait lui ouvrir d'autres portes ... et d'autres choses. C'est simple. Il a perdu sa virginité à sa première sortie avec Nawei hors des murs de la maison. Elle était plus vieille que lui et avait évidemment sauté sur l'occasion pour être celle qui déflorerait le jeune Moriarty. Et elle n'a été que le début d'une longue liste. Elles lui tombent littéralement dans les bras sans effort, et il n'est pas assez orgueilleux pour s'imaginer que son physique est seul en cause. Son nom et sa propension à dépenser lui attirent les faveurs de qui il désire ... ou presque. Mais ce sujet-là n'est pas à aborder. Ce qui est à retenir c'est que c'est un coureur notoire. Quand il a compris que le pouvoir se trouvait en réalité entre ses mains ... Ce n'est pas un mauvais bougre non plus, elles savent très bien à quoi s'attendre avec lui. Comme avec les jolies choses, il se lasse rapidement, surtout quand il n'a pas eu à demander. Rares sont celles qui ont eu droit de rester à son bras plusieurs jours d'affilée, alors imaginez semaines. Il y en a eu, pourtant. A qui il est arrivé de drôles de choses. Ah, les affres de la jalousie féminine ... Daddy issues. On pourrait se dire que Niran est extrêmement chanceux, d'être né où il l'a été, de ne pas avoir connu la misère, d'avoir un nom aussi prestigieux. Et ce serait vrai, en partie. Il existe cependant un problème de taille : son père. Scarface est un paternel aimant. Mais il a de drôles de façons de le montrer. Et pour un garçon dont il est le seul parent, c'est insupportable. Pendant son enfance, c'était facile : Niran savait qu'il l'aimait, qu'il pouvait lui demander ce qu'il voulait, à part peut-être du temps avec lui. Quand il a été en âge de pouvoir intégrer le gang, tout a changé. Il n'est pas seulement fils, il est héritier. Et c'est là que les choses se corsent. Il aime son père, de façon inconditionnelle. Recherche son approbation dans tout ce qu'il fait. Veut le rendre fier. Parce qu'il n'a que lui, qu'il est son sang, ses racines et visiblement, toute sa vie, son présent et son futur, qui ont été dessinés pour lui sans qu'il ne le demande. Alors le décevoir, savoir qu'il n'est pas le fils qu'il attendait, c'est douloureux, de façon intolérable. Et chacune des rebuffades, des regards déçus, des piques le blessent irrémédiablement. On ne lui donne pas d'autre existence et il n'est même pas capable de faire ça correctement. S'il n'en est pas responsable ? Il n'en est même pas à ce point de réflexion. Tout ce qu'il voit, c'est que Scarface n'est pas satisfait. Sauf depuis qu'il a trahi Nawei et Kassian. Mais est-ce que le prix à payer n'était pas trop élevé ?
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FORGET MY SINSSome nights, I kid myself I treated you right
There's a hole in the middle of my heart
losing
it

Betrayal, day + 1 Il attend. Debout devant la porte du bureau de son père. Les yeux rivés sur le bois. Il ne faut pas qu’il faillisse. Et pourtant, ses mains tremblent. Il ne veut pas que les autres les voient. Niran se tient droit. Il sent les regards sur lui. Il a entendu le murmure des rumeurs. N’y a pas prêté l’oreille. Il enfouit les traîtresses dans ses poches. Ses doigts butent sur le flacon de Mendax qu’il a réussi à tirer, la nuit dernière. Il n’en a pas pris. N’a pas osé. Il doit parler à Scarface d’abord. Et même si l’impulsion de plus aurait été la bienvenue, il ne peut pas risquer de se faire prendre. Alors il attend. Il est certain qu’il fait exprès de prendre son temps. Il est pâle. Pas dormi. Pas une seule seconde. Pas depuis qu’il est revenu. Seul. Sans Nawei. Sans Kassian. Il n’y a pas eu de question. Un seul regard a suffi à ce que tout le monde comprenne. Et le bruit a couru rapidement. Tout se sait vite, chez Heathen. Alors quand l’alter ego trahit son ombre, imaginez. Se raisonner. Il a pris la bonne décision. Pour Kassian, il n’a pas l’ombre d’un doute. Il a fait ce qu’il y avait de mieux à faire, même si cela lui coûte. Et Nawei … Tout le monde sait qui a les épaules pour me succéder. Il l’a entendu. Il l’a dit. Ce qu’il a toujours redouté allait arriver. Alors il n’a pas eu le choix. Il ne pouvait pas laisser faire ça. Il n’avait pas le droit de lui prendre ça. Ce qu’il est. Ce qu’il a toujours été. Il le sera. Toujours. Quel que soit le prix à payer. Alors quand la porte s’ouvre, il est prêt. Il entre, sans s’arrêter. Fait face à son père, la mâchoire carrée, prêt à recevoir l’orage qui s’annonce. Le regarde prendre son temps. Se lever. Contourner son bureau. Et. Quand il se retrouve contre lui. Il ne comprend pas. Déglutit difficilement. Et referme ses bras sur le dos de son père. De la fierté. C’est ce qu’il a lu dans ses yeux, juste avant cette étreinte. La première depuis de nombreuses années. Alors il ravale ses larmes. Parce qu’il ne voudrait pas qu’il pleure. Il encaisse. Refoule son chagrin. Et savoure l’éphémère instant.

Betrayal, day + 3 Sans les lumières, la crasse est plus visible. Mais il le sait, maintenant. Cela ne fait que deux jours. Mais il a déjà compris. Il a pris ce qu’il fallait. Son ongle caresse la boîte dans sa poche. Il en manque la moitié. Seulement ce matin, il en a avalé trois. Il a fait l’erreur, le premier jour, de ne rien prendre. Il a du encaisser, sans tressaillir, la visite de pas moins de trois bordels. A la sortie du premier, il a vomi. Pas devant les hommes. Mais il aurait tout aussi bien pu. Il l’a vu en ressortant des toilettes. Que personne n’est dupe. Ils se taisent, parce qu’ils ont confiance en Scarface. Ou qu’ils en ont peur. Mais pas un seul ne croit en lui. Pas un seul n’a confiance en lui. Certains lui en veulent. Et même s’ils ne tenteront jamais rien contre lui, ce n’est pas plus supportable. Comme le regard perdu de ces filles. Les marques de seringue, au creux de leur bras. Celles laissées par certains clients, aux exigences déviantes. Devoir asséner qu’ils ont payé, qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent. Ramasser l’argent. Donner des instructions. Et recommencer. Alors pas aujourd’hui. D’ailleurs, il annonce directement la couleur. Quand Freddy n’a pas obtenu de réponse en frappant à la porte, il en a fait sauter la serrure d’un coup de Daphné, son revolver fétiche. Et est entré, comme le propriétaire. Qu’il est. Par extension. Il faudra changer la serrure. Heureusement, il a de la répartie. Il sait faire de l’esbroufe. Il n’a qu’à voir tout ceci comme une soirée. Particulièrement dangereuse. Sans filet de sécurité. Tant pis. Il n’a pas le choix. Et c’est sa faute. Mâchoires serrées, un peu trop, il fait signe. On lui apporte une chaise. Et une fille, qui s’assoit sur ses genoux. Il la dégoûte. Il le voit dans ses yeux. Il n’a pas le choix. Il se dégoûte. Sa main glisse le long de la peau bleutée, jusque sous sa jupe alors qu’il tourne son regard vers le patron : Le blé. J’ai pas toute la journée. Il allait lui en falloir une autre. Pilule. Juste en sortant. Pour combattre la nausée. Il lui en reste trois, après celui-là. Et il ne doit pas flancher.

Betrayal, day + 7 Le sang gicle. Humide. Chaud. Implacable. Et pourtant, quand il entre en contact avec la peau de Junior, il semble glacé. Se mêlant à sa sueur, entre ses sourcils froncés sous l’effort. Surplombant un regard vide. Il devrait être énervé. Froid. Mais il ne reflète pas la moindre émotion. Il n’est plus là. C’est Caïn qui est aux commandes. Abreuvé de Mendax. Ivre de rage. D’énergie pure. Il ne voit plus rien. Le filtre carmin était en place. L’hémoglobine s’y marie parfaitement. Quant au visage duquel il s’écoule, il ne le voit pas. Il ne veut pas le regarder. Enregistrer les traits qu’il connait, depuis l’enfance. Il n’est rien. Rien d’autre qu’un énième gars à tabasser. Il a essayé de doubler Scarface. Et doubler Scarface, c’est le doubler lui. Une extension de Scarface. Voilà tout ce qu’il est. Il n’y a pas d’émotion, même pas un tressaillement à cette pensée. Juste ses poings qui s’abattent. Le mec est au sol. Il sent l’odeur du goudron mouillé, mais pas la sensation de la pluie sur son visage. Ni ses genoux qui s’écorchent. Il y a du verre. Peut-être. Il ne se souvient plus. Ça n’a pas la moindre importance. Il faut qu’il frappe. Que cette petite merde comprenne. Les mots de Scarface. Qui passent en boucle. Qui s’impriment à chaque coup un peu plus. Dans son crâne. Et dans celui de l’homme. Encore. Et encore. Et encore. Il s’arrête. Soudainement. Sans signe avant-coureur. Il ne doit pas aller jusqu’au bout. Et il ne faut pas que ce soit un des gars qui l’arrête. Il doit être en contrôle. Prouver qu’il est fort. Un dur. Un homme. Il se redresse. Renifle, se voulant méprisant. Il en donne visiblement l’illusion. Il s’essuie le visage. Fait deux pas. S’accroupit, au niveau de son visage. Cherche ses yeux, sous les paupières tuméfiées. Dernière fois, Django. Il se redresse. Pivote sur ses talons. Il a le regard fixe. Il n’en jettera pas un aux trois qui l’accompagnent. Ils feront leur rapport au boss. Raconteront aux autres ce qu’ils ont vu. Et c’est ce qui compte.

Betrayal, day + 11 Il ne voit que l’arme. Il ne peut pas voir autre chose. Il voudrait n’être que Cain, mais il n’y parvient pas. Il n’en a pas pris assez. Il lui en faut plus. Mais il n’a pas réussi à s’en procurer plus. Et il ne peut pas. Pas ce soir. Parce qu’il est là. Il sent le regard de Scarface, dans son dos, dans cette ruelle. La conscience lui fait mal. Il veut retourner dans cette autre dimension. Celle où tout est pourpre. Celle où un autre tient les commandes. Parce qu’il ne veut pas que ce soit son doigt, posé sur cette gâchette. Il ne veut pas que ce soit son flingue, posé contre le front de ce type. Il ne veut pas l’identifier. Mais il sait qui sait. Douloureusement. Le premier à lui avoir appris à conduire une moto. Qui l’a emmené à des courses illégales. Sa bouche est sèche. Il fallait qu’il en prenne plus. Mais pas alors que son père est là. Sa main ne tremble pas. Il ne sait pas par quel miracle. Les sons lui parviennent un peu trop précisément. Les odeurs aussi. Il s’est pissé dessus. L’autre, pas lui. Tout est à la fois trop net et trop flou. Il flotte entre deux eaux. Il est là, alors qu’un bout de sa conscience est encore ailleurs. Pas assez. Pas assez pour que ce soit supportable. Que ce soit tolérable. Que ce soit envisageable. Il est seul. Seul face à cette décision. Face à cet acte. C’est la première fois. Jamais, auparavant, il n’a pris une vie. Et il ne veut pas. Il ne veut pas, mais ça ne compte pas. Ça n’a pas la moindre importance. Il se déteste, de ne pas vouloir. D’y penser. Ça ne compte pas. Il ne compte pas. Il l’a accepté depuis longtemps. Il n’est que son extension ; son bras armé. Qui va rendre sa justice. Il connaît le mouvement par cœur ; il sent ses muscles se mettre en action, avant que son cerveau ne hurle une dernière fois. Il s’abîme dans le mouvement technique. Le doigt, la main, le regard ; la détonation. Puis. Plus rien. Le silence. Jusqu’à ce que les hommes passent pour s’en saisir. Qu’il baisse l’arme. Il ne voit plus rien. Il ne sent que cette main qui s’abat sur son épaule. Fière. Qui aurait du le rendre fier, également. Mais il n’en est rien. Il se sent. Vide. Il lui faut Dax. Rapidement.

Betrayal, day + 13 Il ne sait pas où il est. Il ne sait pas quel jour on est. Il a arrêté de compter. Quelle importance ? Il sait qu’il a quartier libre. Un weekend ? Quelle importance ? Il est torse nu. Quelle importance ? Sa vision est trouble. Le flacon lui échappe des doigts alors qu’il le vide. Il se penche. C’est un lavabo, sous le miroir. Un miroir. L’eau froide ne lui fait aucun effet. Mais elle aide à descendre ces pilules. Il lui en faut d’autres. Il se détourne. Sort de la salle de bains. C’est donc une salle de bains. Il est dans un salon. Quelque chose comme ça. Il y a deux filles. Endormies. Il les a baisées ? Quelle importance ? Son t-shirt s’impose à son regard, dans le coin. Il l’enfile. Il est déchiré. Quelle importance ? Il se retourne, manque de trébucher. Il est encore bourré. A cette heure. Quelle heure ? Quelle importance ? Ses yeux se baissent. Tombent sur une boîte. Une boîte de quoi ? Il se penche. Manque de tomber. Mendax. Bingo. Ce n’est pas à lui. Ou si. Quelle importance ? Il y a son portefeuille, un peu plus loin. Il titube jusqu’à lui. Et son téléphone. Il l’allume. La lumière manque de lui brûler la rétine. Quelle importance ? Pas de message. Et c’est important. Il fait défiler les conversations. Tombe sur la sienne. Pas de réponse. Encore une fois. Quelle importance ? Non. Non. Il lui faut une réponse. Il veut une réponse. Il a besoin d’une réponse. Pas pour lui. Non, lui, quelle importance ? Mais pour lui. Pour eux. Il a besoin de lui. D’eux. Ou juste de savoir … Il a besoin de savoir. Il est dehors. Comment ? Quelle importance ? Il a une clope au bec, qu’il a sans doute volée. Quelle importance ? Il faut qu’il les voie. Il a besoin de réponses. Et il sait où chercher. Enfin, il croit. Ça prendra du temps. Quelle importance ? Le portail. Altea. Il le faut. Parce qu’il n’y a que ça qui en ait, de l’importance.
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Reyn Alestra
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éSDHCP U3TH df hveurigrpquig vtpqg gaah gaah gaah TOI ENFIN ICI !!!!

Can I just turn back the clock ? - Niran Tenor

J'ai pris le temps de lire le début de cette fiche et OMG need more please  waterfall Comme d'hab, ça promet surtout que le scénario était bg de base  o

JSAIS PAS ENCORE QUOI MAIS ON TROUVERA UN LIEN OK ?  emo

Trop trop hâte du drama avec Aecha que je vais stalk donc surtout prends pas ton temps pour finir justsayin  riri

Je te laisse avec un dernier conseil par rapport aux persos de sod, histoire que tu te prépares, parce que je suis trop bonne comme ça fab

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Eliott Rietveld
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MAIS ON DIT OUI AU GAMIN DU BOSS iiih et pis Tom baby kr bienvenuuuue sur SOD, je plussoie tellement le choix de scénario jpp tbe si t'as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp :shon: courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous coeur
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god god god
ce choix ??
jtm déjà, bonjour
et bienvenue
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JE L'ATTENDAIS GENRE AVEC TELLEMENT D'IMPATIENCE emo LA VIE SANS TOI JUSQU'ICI ELLE ÉTAIT DIFFICILE COPAIN sobs
TROP TROP TROP HEUREUSE QUE TU LE TENTES EN PLUS T'ES TROP COOL, JE POUVAIS PAS RÊVER MIEUX pls SOIS LE COURAGE POUR CETTE FICHE QUI VA GRAVE ME METTRE DANS LA FAIBLESSE, JE LE SENS waterfall

LOVE BROOOH crying hug hug kisseu hearteu
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Even Stilinski
Even Stilinski
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iiih iiih iiih iiih iiih
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c'est donc toi l'anaïs dont les filles ont pas arrêté de parler :oopsie:
TOM HOLLAND JE waterfall inlove
très très bon choix hfrehugt

bienvenuuue et courage pour ta fiche hh qt
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Yohan Pearson
Yohan Pearson
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CE PERSONNAGE fire TOM HOLLAND fire
let me breathe fire
bienvenue à la maison cute trop contente que ce personnage soit enfin là iiih trop hâte de voir ce que tu vas nous faire et de te voir rp sur le forum, ça va être parfait inlove bon courage pour l'écriture de ta fiche, j'espère que tu vas t'éclater avec nous love

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Mais sérieusement, c'est quoi cet accueil de fou trop mignon qui te fait déjà te sentir comme à la maison ?? help inlove  Merci tout le monde, j'suis déjà trop fan et je sens que ça va être cosmique ! J'avance, doucement (l'inspi est là, c'est le temps qui me fait défaut, ce vilain), je demanderai peut-être un délai (mais normalement vu comment ça cavale dans ma tête, ça ne devrait plus être long wow )

Reyn : Toi + moi c'est à la vie à la mort, évidemment que j'allais finir par débarquer kr Fais chauffer tes méninges, baby, si pas de lien, j'repars di-rect larmes (Ah Moundir, the big boss, tmtc)

Eliott : Merciiiiii beaucoup, non mais l'univers est tellement trop génial on ne sait plus où donner de la tête ! J'vais sans doute vous déranger pour la partie culturelle, comme il doit avoir hérité ça de Scarface en toute logique, voir avec vous ce que vous aviez en tête pour par détonner huug

Jaco (merde mon clavier veut pas l'accent sorry) : Mais que d'amour, puisque c'est comme ça jte nem déjà aussi !

Nawei : Non mais MEUF. J'en ai encore rêvé cette nuit, j'ai trois mille idées, j'te remercierai jamais assez d'avoir créé ce perso complètement génial, ça va envoyer du bois. J'espère juste lui faire honneur comme il se doit. On prépare ses feels, loviou bro, ça va swinguer inlove

Kassian :
Wait for me baby, je reviens te chercher inlove

Shade : Ah bon ? En mal, alors, rassure-moi ? :mdrr: (Merde les gars, la pression après uU) Non mais l'association perso avatar m'a convaincue en ... deux minutes chorono ? Même pas ? Merci en tous cas iiih

Yohan : Merci, merci merci hh C'est Aecha qui me l'a fourbeusement filé pendant que j'étais en vacances, sur les conseils de Reyn ... j'étais déjà foutue avant même de cliquer sur le lien ! Ca fait un moment que je zieute ce fow donc ... c'est juste parfait kr Merci pour l'accueil et j'espère que tout ça va être bien chouette !!!
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