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 dusk (+) we cried ourselves a hurricane

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Grizzly meh ~ je t'aurais bien inséré une référence à Mulan, histoire de planter le décors parce que je suis immature et pas très original dans ma culture. mais je vais me contenter de mon prénom, mon âge et mon activité à venir : jarod, 21 y.o (ui je suis bilingue, y a koi) et je serais là quotidiennement, du genre 6/7, parce que ma M1 est finie, que je compte me péter les yeux sur mon écran et que yolo.  

Concorde Dusk Preljokajfc : choi seung hyun ; ©️️️ solsken ; Asteroids ; unique
80%HONNÊTE
70%IMPULSIF
35%DÉBROUILLARD
20%FATALISTE
75%PASSIONNE
90%PERFECTIONNISTE
30%DOUX
60%BORNE
   
Nom complet y a des noms qui ont tellement trainés dans la bout qu'au final ils ne sentent plus que le purin de bête de somme. y a des noms qui sont tellement usés jusqu'à l'os que le blanc des lettres sonne faux. preljokaj, une suite de sonorités qui lui rappellent constamment qu'il a laissé des gens et des promesses derrière. y a ce prénom, concorde, qui ne le désigne plus. qu'il a laissé derrière avec les menaces et les rires fatigués. tout prend un autre goût dès lors que ce qui t'a été attribué à la naissance est atrophié de son sens. Surnoms un choix, pas trop, une carapace, plutôt. dusk, pour ne pas trop en dévoiler. pour laisser dire que c'est un pseudo, pour semer le doute. mais parce qu'en fait il n'y a plus que dusk qui existe, que les papiers d'identités mentent et crissent sous le passé ronflant.   Naissance il a une peau qui crie les années passées dans la boue, couvert de sueur, ou dans le foins, ou sous des projecteurs poussiéreux. il a des yeux qui sont trop pétillants pour avoir dépassé la trentaine, mais des mains trop habiles à la mort pour rencontrer à peine la vingtaine. vingt-six ans, tout juste, compté au jour près depuis cette après-midi de juin, le trente juin 1992 dans un village des backcountry de néphède. un bouseux.  Héritage culturel l'héritage qu'il se traine est semblable à des murmures venus d'outre tombe qui lui rappellent que son sang remonte à plus loin que ce qu'il connait. bordel, fut un temps, avant, on connaissait les preljokaj parce que l'un d'eux s'était illustré en tant que chorégraphe de talent, à travailler avec des stylistes de haute couture, à remplir des salles combles, à avoir amassé assez d'argent pour pouvoir se combler de fantaisies...puis à côté y a des traits provenant tout droit de Corée, des faux souvenirs, une hybridation de gênes, de familles, des yeux sombres qu'on raconte se transmettre par le sang. stupide. idiot. y a que le présent et ce que tu transmet, pas ce qu'on t'offre dans les gênes sans jamais le mériter...en fait, les preljokaj, c'est des destitués de valeurs datant d'avant, y en a, mais ça ne veut plus rien dire. Statut  wow, le jour où dusk se pose c'est pas demain, le jour où la reine des toits et des coins de rue acceptera de se laisser vraiment aller à être vulnérable avec quelqu'un d'autre c'est que quelque chose l'y aura poussé, genre des sentiments, de bon gros sentiments qui pourraient tout chambouler. mais pas maintenant. pas demain. y a d'autres trucs à faire, des choses plus importantes, moins dangereuses...Orientation il est pas difficile, ou plutôt, il est pas fermé. du genre à regarder l'âme avant le corps. et même si une jolie plastique est agréable, il tombe amoureux avant de désirer. donc l'être avant le sexe. Finances $$ - ça va, il ne se plains plus, la vie de saltimbanque est derrière, mais ce qui suit n'est pas aussi lumineux que les backstage du cirque...

Univers néphède, grise et embourbée, comme une plume qui s'étouffe et se salit tout les jours un peu plus. Occupation(s) rien ne le prédestinait à finir Queen des Wonderlanders, rien, absolument rien. mais le voilà, arme à la main, yeux aux aguets, plus propre sur lui que ses actes le sont en vérité. feindre, bien qu'étant pauvrement réel, d'être respectable et dangereux pour pouvoir voir les nuages de demain. Particularités il ne possède aucuns implants, l'occasion ne s'est jamais présenté • malgré une attitude inaccessible, c'est un puits à émotion • il possède plusieurs cicatrices superficielles récoltées à son arrivée à néodam, entre bagarres de saouls et affaires louches sa peau si parfaite auparavant est devenue acre de souvenirs brutaux • son passé d'acrobate lui a ciselé une musculature appréciable • il possède toujours un inhalateur sur lui, au cas où une crise d'asthme se déclencherait au mauvais moment • très loyal, le genre de type à crever pour un autre • très distant dans ses mots pour ne pas trop souffrir des conséquences de ses paroles • à cause de sa blessure à la hanche il y a des jours où il ne peut pas marcher sans boiter mais généralement il se débrouille pour faire partir la douleur ou la mettre de côté • ne possède plus aucun contacts avec sa famille • ne fête pas les anniversaires • sa jambe droite est recouverte de tatouages, pleins de petites pièces qui ont toutes une signification singulière, idem pour son bras gauche • très sensible aux odeurs • il craint toujours de regarder les miroirs, par peur de ne découvrir encore une autre personne dans le reflet, il s'est habitué à ceux déjà rencontrés plus ou moins assidument.  Keywords hitman • protecteur • ghost • ombre • loup solitaire • team work • cluster • silencieux • mortel • no past.  


we are all astronauts COPS • son père était lieutenant de police, il n'était pas souvent à la maison. mais dusk était fier de son papa, à vrai dire, pendant un moment il a même voulu devenir lui-même policier. mais ses ambitions ont vite déchanté lorsqu'il a compris que le système était pourris jusqu'à l'os et que les vraies actions de justice se faisaient en dehors des sentiers légaux. ASTHMA • dusk est asthmatique depuis l'enfance. petit il traversait souvent de grosses crises assez impressionnantes mais en grandissant elles se sont atténuées, peut-être parce que ses poumons ont compris que l'air de néphède est tout ce qu'ils connaitront et qu'il valait mieux faire avec et essayer de respirer du mieux possible. STYLE SLUT • s'il y a bien un domaine dans lequel il trouve de l'amusement, ce sont les fringues, le maquillage et les extravagances capillaires. vraiment, c'est son dada, il change souvent de couleur de cheveux, de coupe, de style vestimentaire. c'est sa façon à lui de s'echapper depuis que le cirque lui a été retiré. dans un sens, c'est sa façon de rester connecté au monde du spectacle. a noter qu'il sait par ailleurs très bien se séparer de ses tenues excentriques pour se fondre dans la masse lors de ses missions. ANIMATION CRYBABY • les films d'animations c'est sa faiblesse, les vieux films datant d'avant néphède. et ceux qui sortent chaque jour. et ceux qu'il a vu une fois mais qui restent dans sa tête. les dessins animés c'est son péché mignon, la seule source de larmes potentielles. c'est son secret. BIKER • l'adrénaline, la vitesse, les courses illégales, oui, il s'est bien trouvé dans néphède. dusk possède une moto qu'il sort souvent et entrepose dans son appartement par refus de la laisser dehors. manquerait plus qu'on la lui vole.  CLUSTER • au début il pensait que les reflets dans les miroirs étaient une hallucination, une création de son cerveau à la suite de sa chute du mat chinois a ses vingt-et-un ans. mais non, c'est vrai, c'est réel, ils existent et...et ils ne sont pas tous de néphède. c'est fou. c'est incroyable, mais dusk a mit du temps à faire confiance à ces gens. mais il n'a pas eu le choix, ils ne sont pas prêt de se quitter et en faire ses ennemis est ridicule. alors il les considère d'avantage comme une équipe dont il fait parti et qui s'occupe un peu en cachette des autres.COLD BLOOD KILLER • le meurtre, c'est son métier, et il a apprit à se désolidariser mentalement de ses actions. dans le cas contraire il ne pourrait pas appuyer sur la détente, ou faire glisser le couteau dans la chair, ou menacer sans once de remords. non. celui qui tue, c'est Queen, lui, il n'a rien a voir avec tout ça. ce n'est qu'une question de pouvoir. DOG PERSON • il n'aime pas les chats, certainement parce que plus petit l'un d'eux lui a couru après sur plusieurs mètres avant de se jeter sur sa jambe et de la griffer sans raison aucunes. ouai, dusk, il préfère les chiens. c'est bien les chiens.  PDA UNWANTED • dusk déteste le contact physique, ça le bride, ça l'angoisse, ça le paralyse. la proximité avec un autre corps n'est pas familière hors assassinat...alors il préfère rester loin des gens qu'il apprécie ou affectionne pour ne pas risquer de devenir bizarre, ou distant dans tout les sens du terme. oui, la peau des autres contre la sienne le font paniquer. surement une des raison qui fait qu'il n'a jamais eu de relation sérieuse ou d'échange sexuel quel qu'il soit. SUGAR ADDICT • dusk a toujours une sucette ou des sucreries sur lui. toujours. il aime ça, beaucoup trop.
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hungry dogs are never loyaldid you think it was smart ? making love in the dark.
beware of the old man in a profession where man usually die young
FROM CIRCUS
to wonderlanders


backcountry ± cinq ans
THAT'S A LITTLE MELODRAMATIC, DON'T YOU THINK ?

C'est une petite ville qui ne se distingue pas vraiment des autres. L'air y est tout aussi nocif qu'ailleurs, peut-être même un peu plus, parce qu'il y a deux ou trois usines qui se dessinent à la périphérie. Les maisons ne sont pas jolies, elles sont rudimentaires, grises, pas par choix, mais parce que les nuages pollués adorent rafler les flancs des demeures des différents quartiers. Quand on n'a rien connu d'autre, on ne voit pas le mal, on se dit qu'avoir des quintes de toux et des relents d'air malsains ce n'est pas anormal, on à pas besoin de s'y habituer puisqu'on est né dans la crasse technologique. Le mal du siècle, ici, c'est de se dire que la verdure c'est beau dans les rêves mais que les plantes n'ont plus rien de flamboyant. Idéalistes sont ceux ayant réussi à se procurer quelques plantes grasses empotés dans des verrières ridicules. Ils les placent tout près des fenêtres des rez-de-chaussés en se disant qu'au moins, là, elles auront une chance d'apporter de la gaité. Un tel tableau est sinistre, mais les gens ne le sont pas. Non. Dans la merde on trouve toujours des gens incapables de s'abattre sur leur sort. Trop heureux d'être vivants, ou amoureux, ou pas trop malades. Les nuages gris ne laissent apparaître le soleil que trop rarement, ces jours-là, on ne se sent pas bien. Trop de lumière, trop de chaleur, ça donne mal au crâne. Les paupières sont habitués à la grisaille, elles ont fini par l'apprécier.

La maison n'est pas grande, un rez-de-chaussé, un étage, un petit garage assez grand pour pouvoir mettre la voiture mais pas plus. Il n'y a pas besoin de plus. Il n'y a pas de jardin, ce n'est même pas une idée à avoir dans cette ville dont on oublie le nom dès lors qu'on en sort. Les backcountries sont faites de centaines de petits villages, de villes moyennes, on y née, on y grandit, puis on la quitte pour rejoindre la capitale. Parce que c'est dans l'ordre des choses si on veut connaître mieux que cette vie de reclus. Il n'y a pas beaucoup de transhumains dans le quartier, on y vit sommairement. La moitié sont employés aux usines de composants biotechniques, qui serviront plus tard aux implants en tout genre. L'autre a trouvé de quoi faire fonctionner le reste de la vie quotidienne. Commerçants, employés de ménage, garderie pour les petits puis les plus grand, il y a même une école et un système d'éducation supérieur dans les villes alentours. Pas de quoi rougir de fierté, mais trop pour n'être qu'une bande d'isolés sans connaissances.

A vrai dire, Concorde aurait pu vivre ici toute sa vie.
Mais Concorde ne le fera pas.
A cinq ans, un asthme sévère s'est déclaré chez l'enfant. Très joueur à ce moment-là, il en a usé et abusé pour faire ou ne pas faire ce que bon lui semblait. En faire trop, pousser les symptômes, faire paniquer un père absent pour le voir revenir du commissariat aussi vite qu'il fut parti. Les affres d'être enfant unique, choyé, et malade. Il en profitait, de sa situation. En sachant parfaitement qu'un jour où l'autre il ne pourrait plus. Maman n'est pas beaucoup à la maison non plus, elle travaille dans une grande ville près de Néodam. Elle revient parfois, mais les voyages d'affaires sont trop courants pour réellement tisser un quelconque lien affectif. Elle est avocate, enfin, c'est ce que Concorde pense, c'est ce qu'il comprend. Papa, lui, c'est un flic, un lieutenant de police. Le gosse pourrait en être fier, mais il comprend déjà que trop bien que la recherche de justice n'est plus vraiment ce qui anime les actions de son père.    



backcountry ± dix ans
I LOVE YOU. YOU ENORMOUSLY STUBBORN PAIN IN THE ASS.

Concorde n'a jamais aimé partager, que ce soit le peu de jouets en sa possession, l'attention de ses parents ou la place qu'il prenait dans la maison. De sa naissance et pendant dix ans, il fut l'enfant, le seul, l'aimé, le choyé, à l'instar d'un petit miracle, le mélange parfait des gènes de ses deux parents. Une peau dorée, des pupilles brunes, une attitude de jeune flic curieux, bordel, une hybridation en subtilité et bonne et dû forme. On lui aurait posé la question quant à la possibilité de devenir grand frère, il aurait pleuré de toutes ses forces et provoqué une crise d'asthme afin de matérialiser son opposition à une telle idée.

Mais là. Face à lui, dans les bras de sa mère, il y a un bébé. Une petite chose, fragile, rosée. Concorde ne veut pas être grand frère, il veut demeurer l'enfant unique, la beauté de l'union, le cadeau pour deux parents trop occupés dans leurs professions pour se voir plus que quelques heures le week-end. Cependant...il ne peut nier, que là, dans les bras de sa mère, le bébé, il n'est pas si horrible que ça...à vrai dire...non. Non. Il n'est plus l'enfant unique. Dix ans, c'est assez long pour profiter d'être l'unique, non ? Peut-être...oui peut-être qu'il peut faire un peu de place. Il pourrait prêter quelques jouets, ceux qu'il aime bien, comme ça ils seront deux à les aimer, et ils pourront...jouer ensemble, peut-être. Une camarade de jeux, et ils pourraient dormir dans la même chose, se raconter des histoires, ou embêter papa lorsqu'il rentre du bureau de police. Jouer les brigands. Cette petite chose, elle a des yeux qui questionnent et qui rencontrent ceux de Concorde. Et Concorde, il peut pas s'en empêcher, même si elle va prendre de la place, même si elle va grandir et lui casser les pieds, même si il va se sentir obligé de veiller sur elle, même si un jour elle lui lancera des "t'es pas mon père, lâches moi un peu"...et bien..oui, cette petite chose, Concorde il l'aime déjà.

Elle s'appelle Panthea.



backcountry ± seize ans
IF HISTORY REPEATS ITSELF I'M SO GETTING A DINOSAUR.

Il n'est pas attentif. Vraiment pas. L'école ça devrait être intéressant, ça devrait te donner envie de découvrir le monde, d'en savoir toujours plus. Mais les professeurs sont ennuyeux, et il s'en fiche de ce qu'il y avait avant Néphède. Seigneur qu'est-ce qu'il s'en fout. Il préfèrerait être dehors, fouiller de ses propres mains les bâtiments vétustes et les bibliothèques pourries. Il voudrait découvrir par lui-même ce qu'on lui cache. A vrai dire...on lui a souvent demandé ce qu'il voudrait faire après, après l'école, après les études...et Concorde ne sait pas. Un jour il veut devenir flic comme son père, et l'autre ça lui dirait bien de se convertir dans l'assemblage d'implants pour vieilles personnes. Et après, un peu alcoolisé, il raconte partout qu'il sera le plus grand écrivain jamais de Néphède, qu'il racontera des épopées si épiques qu'on en fera des films et qu'il jouera le rôle principal de sa propre histoire. Puis l'alcool redescend, et il se rappelle qu'il ne sait pas écrire de récits épiques. Les mots et lui...il n'y arrive pas. Y a tellement de gens doués autour de lui, avec les mots, l'écriture, l'expression orale et écrite. Concorde, lui, il trouve ça dangereux, de s'exprimer, de se confier. Il n'est pas réservé, disons qu'il n'extériorise pas par la parole. Alors il semble renfermé, triste, déprimé. Mais non, non, il ne fait juste pas confiance aux autres. Après tout, pourquoi raconter de soi quand on peut apprendre sur les autres ?

Une main tapote sur son épaule gauche, Concorde se retourne. C'est Ada, elle le regarde et lui tend un bout de papier. Il fronce les sourcils, la questionne du regard. Elle lui fait signe de prendre le bout de papier, il s'exécute. Une fois le papier déplié, il se retourne à nouveau vers Ada. Les yeux verts de l'adolescente sont rieurs. Concorde amorce un rictus moqueur avant de lui lancer un clin d'œil. Elle rougit. Le professeur les reprend, s'empare du bout de papier, le lit à voix haute, fait rire la classe, mais qu'importe...quelque chose se forme, quelque chose s'annonce, peut-être que Concorde va trouver une flamme d'intérêt pour l'avenir ?

Quand il rentre chez lui ce soir-là, il sait que quelque chose dans l'air pu la merde. Il passe la tête par l'encadrement de la porte du salon, il n'y a personne. La cuisine, personne. La salle de bain, personne. Concorde monte les escaliers, il angoisse sans savoir réellement la raison des sueurs froides qui parcourent son échine. Ca pue le silence, c'est comme la chair qui pourrie et les os qui fondent par peur de se briser en bougeant. En fait, ça pue le changement. Il fronce les sourcils, oublie le bout de papier dans sa poche, celui qu'Ada a glissé dans sa paume avant de monter dans les bus les conduisant chacun dans leur village respectif. La porte de la chambre parental s'ouvre sous l'appuie de sa paume. Une fois sur la pallier, il ne bouge plus. Par peur que le moindre son ne confirme sa vision. Des valises. Pas celles empaquetés la veille d'un voyage professionnel. Non. Ceux du départ. Ceux de la séparation.

Maman et papa divorcent. Putain.



backcountry ± dix-huit ans
I DON'T HAVE ENOUGH MIDDLE FINGERS TO LET YOU KNOW HOW I FEEL.

Bordel, ça aurait pu être une si belle histoire d'amour. ça aurait pu être ce dont rêvent les fleurs bleus et les romantiques éperdus et perdus dans les méandres de la solitude nocturne. Tu sais, ce vieux mirage que voient les gens qui ont été seuls trop longtemps, ceux qui s'extasient face à au moindre contact physique. Les malheureux du dimanche soir qui n'ont plus la foi de se lancer dans un quelconque flirt quand ils croisent quelqu'un qui leur plait. Concorde et Ada, ils auraient pu être l'apogée du bonheur à deux.

Ils auraient pu.
D'ailleurs, au début, ils l'étaient.

On dirait un mauvais film, de ceux dont on connait déjà la fin. ça fait quoi...deux ans, qu'ils sont réellement ensemble ? Oui, deux ans, un peu plus si on compte la longue période d'approche mutuelle. Ils se sont beaucoup cherchés, ils ont construit l'obsession pour l'autre, l'attachement, le besoin de communiquer constamment, de ne jamais laisser l'autre loin sans savoir tout de son entourage, de ses actions. C'était devenu malsain, si malsain qu'ils ne l'ont pas vu, que personne n'a rien vu. Jusqu'au moment où ce fut trop tard. Jusqu'au moment où Concorde était beaucoup trop emmêlé dans ses sentiments pour en vouloir à Ada des bleus laissés sur son corps. Aux endroits où personne ne les verrait, pour que personne ne pose de questions. Un truc malsain, à l'opposé des rêves des fleurs bleus perdus et éperdus d'agonie sentimentale. De ces moments amer où je t'aime rime avec ferme ta gueule.

-Où tu vas ?
- Avec qui ?
- Pourquoi?
- Tu rentres quand ?
- C'est qui ça ?
- Tu me trompes pas hein ?
- Comment je peux te faire confiance ?
- Tu vas quand même pas porter ça ?
- Comment tu survivrais sans moi ?
- T'as besoin de moi.
- Penses même pas que je te laisserais me quitter.
- Tu me quitteras pas, t'as besoin de moi.
- T'es à moi.
- Je t'aime.
- Vas crever.


Bordel, c'était plus de l'amour. C'était dangereux. Concorde, il le savait, mais il ne pouvait plus rien faire. Elle était trop présente, ses griffes ancrées dans sa chair. Il ne pouvait pas fuir. Il ne pouvait rien faire. Il en pouvait que faire semblant de continuer à l'aimer en dépérissant.
Jusqu'au jour où Panthea a remarqué, jusqu'au jour où Panthea a crié, où elle s'est insurgé. Le jour où cette gamine de huit ans est allé voir papa et maman parce que Concorde il a des bleus sur le torse et que c'est pas normal. Jusqu'au jour où papa Preljokaj s'est rendu compte que son fils était tombé dans des filets de ronce. Un soir, il a écouté la discussion téléphonique. Un soir, il a eu la puce à l'oreille et s'est dit que la petite ne pouvait tout inventer. Un soir il a entendu son fils se faire menacer par sa copine. Les mots acres, acerbes de celle qui se croit sans tords et intouchable. Alors il a raccroché, il est monté voir Concorde. Il l'a sorti de cette relation toxique, a deux bras, il a regardé les plaies béantes et s'est attelé à les soigner. Son fils, son garçon, si grand mais si fragilisé. Il a tamponné les incisions d'amour et de crachats sentimentaux. Il a fait comme il a pu, et Concorde n'a jamais plus aimé quiconque.

C'est trop dangereux.



backcountry ± vingt et un ans
IF MY DAY GETS ANY WORSE, I'M ASKING HELL IF THEY'RE HAVING AN EXCHANGE PROGRAM.

L'odeur de sueur colle contre la peau. Elle encercle les fronts et rend moite les mains des spectateurs. Concorde regarde une dernière fois son reflet dans le miroir, sa peau dorée s'est teintée de paillettes et de maquillage pour mieux accrocher la lumière amoindrie par la poussière présente sur les ampoules des guirlandes entourant la piste. Le cirque. La scène. Ca fait quoi, deux ans maintenant ? C'est arrivé sans prévenir, sans que quiconque ne s'y attende. Une fois le jeune adulte sorti des griffes d'Ada, il s'est renfermé, il s'est tue, il en a voulu à ce père qui lui a retiré l'amour de sa vie. Des idées noires, des questions sans réponses. Concorde était entré dans une grotte rocheuse et sombre où les parois sont coupantes et l'eau ruisselante du plafond, gelée.

Et puis, il y a eu ce soir où lui, son père et Panthéa, sont allés au cirque du coin.

Ce n'était pas sensé faire grand chose, à vrai dire, c'était plus une excuse pour sortir les deux enfants de la maison. Afin de leur changer les idées. Concorde a râlé et Panthéa sautillait partout. Le cirque, c'était génial, c'était nouveau, elle n'avait jamais vu de fauves ou d'acrobates ! On racontait même que Mr. Loyal était un transhumain ! L'enfant piétinait d'impatience tandis que le plus grand marchait clairement  à reculons. Et puis...et puis les grandes lumières se sont éteintes et en sortant du chapiteau, Concorde su, il su que c'était là qu'il devait être. Pas ailleurs, non, pas ailleurs. " C'est à toi dans cinq minutes ! Va te mettre en place " annonce la dresseuse au bras mécanique tandis que le jeune homme se redresse, n'apercevant pas, sous le coup du traque, cet étrange double reflet restant derrière lui une fois son corps sorti du cadre du miroir.

Le noir se fait. C'est à lui. Ses pas habitués le mènent dans la pénombre jusqu'au pied du mat chinois de dix mètres de haut. Concorde se positionne, enroulé autour de la barre comme s'il avait été là depuis le début. Lumière. Musique. Il se meut, il grimpe, il sent les regards sur son dos, ses bras, son visage, la gravité le menacer de le faire s'écrouler. Ce soir, il doit donner le maximum. Oui, car ce soir, il n'y a pas n'importe qui dans la salle. Il y a ce producteur local qui le regarde. Il y a sa femme qui le regarde. Il y a cette société qu'ils ont fondés autour des arts de Néphède, des mécènes plus ou moins bienveillants. Le cirque a besoin d'argent, il a besoin d'eux. Et en introduisant le mat chinois dans les pratiques du cirque, Concorde s'est attiré une foule d'admirateurs. Comment ? Si jeune et récemment introduit au monde du spectacle, et déjà si bon en acrobatie sur mat chinois ? Oui...des heures de travail acharné, de chutes, de peurs, de motivation, de crainte de l'échec. Tout ça pour mener à cet instant précis.

Concorde grimpe, se fige, met les muscles en tension, et se décolle du mat, récoltant quelques souffles ébahis de la part des plus petits et des plus âgés. Il enchaine une figure, puis une descente rapide, remonte, redescend, saute, se rattrape. Les lumières et un élément scénographique vient se rajouter a son ballet aérien. Deux miroirs sont rabattus autour de lui et quelques guirlandes par la même occasion afin de soulever l'aspect plus onirique de sa performance. Concorde respire fort, il sue, il tremble par moment, il se donne presque trop. Ne foire pas tout Concorde, rends les fier, montres leur que vous méritez d'être sponsorisés, que vous méritez d'avoir des show à Néodam. Allez. Donnes tout.

Et c'est là qu'il le vit.

Dans le miroir. Un homme, un homme barbu. Il est là, juste là. La surprise rompt la concentration de Concorde. Il sent ses mains glisser, l'apesanteur le frapper. Sa vision se floute tandis que son corps chute. Le sol brise sa hanche. Son cris annule le show. Le producteur s'en va avec l'argent dans ses poches. C'est fini.    



néodam ± vingt-deux ans
JUST REMEMBER IF WE GET CAUGHT YOU ARE DEAF AND I DON'T SPEAK ENGLISH.

Les murs des bas-fonds sociaux suintent de pluie polluée. Ils sont loin les éclairages burlesques des coulisses, de la piste, du chapiteau. En voilà un bien étrange clown qui déambule dans les rues d'Hawkins. Les paillettes ont laissé place à la poussière, aux relents de pourriture et aux plaintes constantes des laissés pour compte dans un environnement insalubre. Mais Dusk n'est pas ici par hasard. Il est là pour affaire. Il a laissé derrière lui tout ce qu'il était, ne demeure que son visage marqué par le voyage des backcountry jusqu'à Néodam. Il aurait pu crever en chemin que ça lui aurait certainement fait une fleur. Sa chute signa la fin de sa carrière au cirque, le directeur la renvoyait en menaçant de lui lancer les fauves s'il revoyait une seule fois sa salle gueule. Concorde n'a pas pris de risque et à enterré sur le seuil de son foyer familial les os de sa jeunesse et de ses espoirs infantiles.

Concorde est sous terre, à côtoyer les larves et les pousses mortes de fleurs tuées dans l'œuf. Dusk s'est formé dans les ombres et les deals dangereux. Il n'a pas eu le choix. C'était ça ou prendre le risque d'aller s'installer dans un village avoisinant celui qu'il a fui, au risque de recroiser son ancien patron et...et de croiser les fauves. Dusk savait qu'il ne plaisantait pas pour avoir déjà été témoin de bien des atrocités. Parce qu'il y a les paillettes et les rires des enfants, mais il y a ce qui se passe une fois les rideaux du chapiteau tombés. Tout n'était pas rose. Mais il avait sa place, une réputation. Tout ça s'est envolé.  

Dusk avance prudemment, il n'est pas encore bien habitué aux rues bondées de déchets vivants. Mais il n'a pas le choix. C'est ce qu'il se répète en entrant dans un squat quelconque. Le boss du jour a dit que ce serait celui-là, que la marchandise devait arriver avant vingt-deux heures ou...et il n'avait pas eu besoin de la suite de la menace. Au choix. Mais sans façon. Finir trainé derrière une moto lancée à pleine vitesse, jeté du haut d'un toit...oui, au choix.
Un peu perdu dans ses pensées, le jeune homme ne remarque pas l'ombre derrière lui. Une ombre qui l'attrape, qui l'encercle de ses bras, qui tente d'attraper le petit paquet. L'ombre râle, geint, réclame, menace. C'est la panique dans l'esprit de Dusk, qui se débat, qui donne des coups de coude, qui mord. L'ombre le lâche, l'insulte avant de se relancer sur sa proie. Dusk l'évite, clairement plus clean que son adversaire. Il n'a pas le choix, le paquet doit arriver au troisième étage. L'ombre approche, Dusk évite à nouveau, s'empare de l'être désœuvré et le pousse violemment. Il trébuche. Il insulte, encore. Il tombe. Et ne bouge pas. L'ombre s'est apaisée.

Tout fini toujours par une chute.

Dusk lève les yeux, après avoir réalisé qu'il n'avait plus à se battre. Il y a un vieux miroir brisé sur une étagère craquelée. Il n'est pas tout seul dans le reflet. Elle est là, il ignore son nom. Et il y a lui. Est-ce qu'ils le jugent ? Non..ce n'est pas ça. Mais Dusk ne peut pas les atteindre, ces imageries créent par son cerveau. La chute l'a endommagé, elle l'a brisé et reconstruit d'une manière étrange. Dusk cligne des yeux, se détourne du miroir. Il grimpe les marches. Il n'avait pas le choix.      



néodam ± vingt-trois ans
I ALREADY KNOW THAT I'M GOING TO HELL. AT THIS POINT IT'S REALLY GO BIG OR GO HOME.

Tout va très vite quand t'es dans la merde. Dusk regarde autour de lui, attentif. Dans sa ligne de mire, un visage dont il ignore réellement l'identité. Peu importe, il n'est pas là pour poser des questions. Les réponses ne lui servent à rien. La seule information nécessaire, c'est la somme récoltée, et les bienfaits que cela aura sur l'activité des wonderlanders. Le loup solitaire s'est trouvé une meute dès plus étrange. Des gens exubérants, un peu, qui ne sont pas si terribles que ce qu'on pourrait penser. Dixit le bourreau lancé sur les toits et dans les ombres d'une capitale devenu terrain de jeu.
Protéger, à tout prix, les membres et les actions du gang, c'est ça, sa tache. Il a eu le choix. On lui a proposé, il aurait pu refuser. Mais il a dit oui. Dusk a accepté d'enfiler le costume du tueur pour permettre à d'autres de dormir à point fermé. C'est qu'à force de bien faire son travail pour des petites crapules locales, les oreilles de plus grands ont sifflés et ont décelé un potentiel quelconque pour ce bouseux venu d'on ne sais où.

Il n'essai même pas de se convaincre qu'il fait la chose juste. Non. Tuer n'est pas juste, c'est prendre le pouvoir sur les autres. Et c'est ça dont il a besoin. Avoir du pouvoir, s'élever pour ne plus être la poupée inoffensive d'autres âmes. Aujourd'hui, c'est lui qui appuie sur la gâchette.

Et ainsi parti la balle qui transperça le crâne de la cible. Un homme, un petit adversaire dans le trafic d'opium. Petit idiot, on ne vole pas plus haut qu'un gang d'illuminés. On ne surpasse pas les petites oreilles remplies de trop d'informations pour ne pas être prises au sérieux. Attention, les wonderlanders écoutent, récupèrent. Et leur Queen surveille d'encore plus haut, pour être sûre que chacun des membres, informateurs, leadeur, tranfiquant à la botte, oui, que tout ce petit monde puisse se concentrer sur sa tache sans avoir à surveiller ses arrières. Ca, c'est le travail de Dusk.

Et il aime ça.  



néodam ± vingt-six ans
SOMETIMES I QUESTION MY SANITY. OCCASIONALLY IT REPLIES.

Une filature tout ce qu'il y avait de plus banal. Suivre l'informateur, vérifier qu'il atteigne bien la destination. Regarder autour pour être sûre que personne ne suive le mouton blanc. Serrer contre sa cuisse l'arme blanche que l'on dégaine au moindre incident. L'arme coupe vite et profond, aussi fait, aussi parti, évaporé. Les années ont fait de Dusk une ombre qu'on ne saisit pas sans qu'il ne le veuille. Et ce ne fut pas toujours le cas, il a fallu apprendre, faire des erreurs, rater les cibles, se prendre un coup de couteau par-ci par-là, risquer sa vie, oublier que le corps doit être préservé. Avoir un rythme de vie sain dans une ville comme Néodam, c'est perdu d'avance. Mais Dusk fait comme il peut. Là, il se contente d'observer, de suivre comme un travailleurs lambda se rendant sur son lieu de travail. L'informateur est toujours a vu, il n'a pas l'air suspect, il joue bien son rôle. Bien, ils pourront continuer de faire appel à lui.

Puis là, perché sur une terrasse d'un appartement vide car trop cher pour la plupart, le loup continue de suivre l'informateur au travers de la lunette de son arme. Calme. Serein. Attentif. Le silence autour de lui. Puis un sursaut, vif, qui l'interrompt. Une chanson. Un fredonnement, derrière lui ? Non. Pas derrière. Certainement pas devant ou de la terrasse du dessous. Non. Où ? Qui chante ? Qui fredonne ? A qui est cette voix ? Est-ce que..est-ce qu'il perd la tête ?

A quelques mondes de là, elle fredonne, occupée à remettre de l'ordre dans les étagères remplies de livres. Elle ignore, oui, elle ignore que sa chanson atteint les oreilles d'un  bourreau perché sur les hauteurs de Néodam. Mais quel bordel.  


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Bienvenue parmi nous ! angel
Les idées exposées jusque là sont vraiment chouettes, j'aime beaucoup. Dusk promet d'être intéressant kr J'espère que tu t'éclateras bien, par ici, même si j'en doute pas vraiment perv
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Eliott Rietveld
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Je suis absolument pas sous le bon compte mais hé, tu m'en veux pas j'espère ? moustache BIENVENUUUUE officiellement sur SOD kr si t'as encore des questions n'hésite surtout pas à glisser dans nos mps :shon: bon courage pour ta fichet et j'espère que tu te plairas parmi nous coeur
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Nikita Bae
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bienvenue coeur
ce nom de famille quoi, j'avais lu pierpoljak au début /sbaff/
bonne chance pour la fin de ta fiche en tout les cas yeux
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bienvenue sur sod. ptikr
hâte de voir ce que tu vas faire de toutes tes idées.
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Merci à vous quatre russe
Je me remet tout doucement de la pride et je m'y replonge de plus belle keur
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je t'avais aperçu dans les invités et j'aimais un peu trop ce que tu proposais russe
et j'aime déjà bcp ce que je viens de lire
hâte de voir la suite
et comme disait jaco (je crois que c'était sur ce compte), notre cluster avec luna et mew est tout à fait ouvert, faudrait qu'on en discute si jamais tu es intéressée et tout mais inlove

par contre, je me permets mais soohyuk est déjà pris par adriel et comme je vois que tu l'as mis en unique, je suppose que c'est pas son jumeau cosmique?? mdrr
à moins que je me trompe, je préfère le souligner si jamais blblbl

du love en tout cas
et bon courage pour le reste de ta fiche fab
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so.many.nice.things. omggg damn
j'ai envoyé un mp à jaco à propos du cluster, parce qu'il m'intéresse de type beaucoup. BEAUCOUP. russe

SHIT. j'ai mal regardé le bottin, omg. my bad, je change illico de facies ! (le temps de trouver quelqu'un qui convienne à dusk. ohlala la boulette j'en peux plus de moi) pls
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bienvenue parmi nous :purple: kr
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