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 ((tw: violence)) till death do us part ((galay8))

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Ils ont tous les deux connu pire, dans leurs vies personnelles comme dans leur vie commune, Ajay pense surtout à la fois où il s'est prit une balle à cause de l'admirateur secret de Gali, de son coté. Cette fois là, il n'avait pas eu le temps de voir le coup venir et il a failli y passer. Il en garde la trace et le sentiment atroce de sentir le monde disparaître. Comme toutes les lumières qui s'éteignent, une par une, dans une lenteur terrible.  Le King est un habitué de la mort, il croise sa route trop souvent. Elle n'a pas l'air de l'apprécier ou d'avoir envie de récupérer son âme de si tôt ; il s'en est sorti et, encore aujourd'hui, il respire et cinq hommes jonchent sur le sol de sa maison. Il n'y a sans doute pas assez de place en Enfer et de pires hommes à ramasser sur le chemin pour se soucier du chef des Nulls ou alors, il n'a pas encore accomplit ce qu'il est venu faire ici sur terre. Il a le don de garder sa vie près de lui, ne pas la laisser tranquille et l'user jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle. Ce n'est pas une intrusion  qui hantera les nuits d'Ajay, sauf peut-être la question de qui est derrière cette manigance. Il est habitué a avoir un ou deux coups d'avance, être prit au dépourvu le met d'une humeur maussade. Il fait la moue et se repose contre le plan de travail de la cuisine, le regard dans le vague, perdu dans la flaque de sang qui avale le carrelage comme de la lave noire. Il n'aime pas ôter la vie. Il aime encore le sentiment qui accompagne l'acte, peut-être parce que ce sentiment le fait se sentir si vivant qu'il pourrait s'y habituer. Il préfère se noyer dans des verres. Sans doute que  pour ce soir, l'adrénaline a vite chassé les effets du champagne car Ajay ne ressent plus rien. Il est totalement désinhibé et la douleur qui le lance dans son épaule le rappelle constamment à la réalité. Il réalise qu'il est toujours tendu. En tout cas, son coeur tambourine avec vigueur dans sa poitrine et il a le souffle court, sans doute lié à la surprise de l'attaque et au stress.
Mais maintenant qu'ils sont tous à terre et désarmés - voir mort ou en train d'agoniser - il se sent enfin en sécurité chez lui. Plus ou moins. A vrai dire, après ce qui vient d'arriver, il doute de pouvoir se sentir en sécurité ici un jour, maintenant que le doute s'est installé. Ajay est un home de noir et de blanc, faisant rarement dans la nuance. Il connaît l'amour et la haine, rarement ce qu'il y a entre. La seule chose entre est Gali et il le connaît pas très bien toutes ces choses, il n'est pas le meilleur amant. Il n'est même pas satisfaisant. Ses envies sont différentes. Ajay est un "vieux", il aspire à des choses différentes de Gali qui a encore toute sa vie devant lui. Maintenant que le cocon a été brisé et qu'on s'est infiltré dans son intimité, le malaise grandit comme un gouffre, une faille dans laquelle il pourrait se faufiler et briser cette utopie stupide. Le King aime avoir des maisons bunker, des refuges impénétrables ou difficiles à localiser. Son loft d'Oriel était assez banal pour qu'on n'imagine  que le chef des Nulls en personne y loge. Il était pour beaucoup un voisin bien habillé au parfum d'eau de Cologne, de tabac, d'alcool et de sang ; ce n'est pas quelque chose qui sorte de l'ordinaire dans ces quartiers. Il se sentait invisible et intouchable. Il aimait la vue de son balcon. Il aimait tellement de choses là bas qu'il lui arrive de regretter toute l'ambiance. De ressasser en boucle avant de s'endormir tout ce qu'il a pu vivre entre ces murs.
Aujourd'hui, ce sont les bons moments qui prennent le dessus. Ceux où durant les grandes pluies, il se présentait comme un refuge. On entendait la pluie frapper contre les carreaux. Sur le balcon, on pouvait voir les éclairs embraser le ciel. Il était un milliards de fois plus vivant que leur maison parfaite à l’esthétique si soignée qu'elle semble sortie d'u magazine. Alors, en tout sincérité, il est presque content que le tapis soit mort. Il aura toujours une amertume, à imaginer qu'on ait pu les trouver malgré tous les efforts qu'il fait pour rester discret. Il ne sait pas ce qui cloche avec cette maison.
Mais il reste loin de la faille. Préfère laisser le gouffre se creuser plus profondément et fait preuve d'une lâcheté qui ne lui ressemble pas. Le King ne sait pas où placer ses priorités depuis quelque temps.
Il réagit comme un robot, par automatisme et sans émotions, ce soir seulement les choses sont un peu plus réelles. Il s'autorise une grimace en coin à la remarque de Gali qui ressemble à un sourire et même s'il n'est pas franc, il est déjà plus sincère que tout ceux qu'il a fourni depuis deux mois. Quand il parle de bandage, il ne s'attend pas à ce que Gali commence à se déshabiller dans la cuisine et se serve de son pantalon. Mais c'est une façon de faire comme une autre et le King est suffisamment déconcentrée par la vue offerte pour oublier la douleur.   Il ne retient pas son rire quand Gali précise l'endroit où la balle a touché l'assassin et rougit. Il ne s'y fera sans doute jamais, quand son fiancé utilise ce genre de mots crus.
Ajay est capable de parler de tripes, mais il a toujours une certaine pudeur avec tout ce qu'il y a de physique, malgré l'importante place de la prostitution au sein de son propre gang. Il est très loin d'être un homme porté sur la chose. Il ne s'est jamais posé de questions sur sa sexualité, ne l'a jamais explorée. Il s'est contenté de faire comme tout le monde et s'est imaginé qu'avec Nameha, les choses se feraient seule. Ce qui n'a pas été le cas. Ni elle, ni Diana. C'est Léo qui a brisé la glace, qui a commencé à lui apporter des questionnements qu'il n'avait jamais eu.
Aujourd'hui encore, il a l'impression de découvrir ce que ça fait d'avoir quelque chose entre ses jambes. Simplement, il s'en fichait pendant des années parce qu'il ne ressentait aucun autre désir que celui de se vider.
Je vais lui poser quelques questions avant de l'achever, si ça te dérange pas.
Ajay suit Gali, le regard un peu trop accroché à ses fesses et à son choix de slip. Il ne sait pas comment il doit réagir, s'il doit cacher son sourire inapproprié dans la situation ou s'il doit juste accepter que l'envie de se son corps contre le sien et l'envie de brûler vif celui qui a envoyé ces hommes est la même. Il doit admettre que ça ne lui déplaît pas. Peut-être que justement, Ajay a passé trop de temps à vouloir faire les choses dans les règles, comme il est convenable de faire et pas comme il en avait réellement le désir. Il pénètre dans le bureau à pas de loup. La décoration est exactement à son goût et il se doute que son âme soeur y est pour quelque chose. Gali n'a sans doute pas prévu qu'un cadavre de plus viendrait salir le parquet. les souvenirs des nombreuses tortures prodigués dans la cave du Deck lui reviennent. Il a laissé son humanité sur la porte quand il est rentré, il a laissé Ajay pour n'être que le King. Un roi profondément en colère. Le tueur se tortille de douleur, bien qu'il s'épuise plus qu'autre chose les chaussures lustrées du King rencontrent son épaule. Il le force à s'immobiliser. Tu auras pu mieux viser, c'est une vrai boucherie quand même. Il aurait visé pour haut. Mais l'homme serait sans doute mort. Pour l'heure, il n'est qu'un porc qui gémit de peur avant d'aller à abattoir. Sauf que le King ne laisserait pas un animal mourir de la sorte. Qui t'as envoyé ? Le porc n'émet qu'un faible rire. Comme c'est mignon, la pute a ramené son daddy. Il appuie juste un peu plus fort sur son épaule ce qui le force à se torse dans une posture qui doit être fortement douloureuse. Il touche et crache du sang. Crève.
Sauf que c'est lui qui va mourir. Lentement. La chaussure rencontre maintenant son entrejambe et le gémissement devient un cri. Qu'est-ce que tu es dis Gali ? Qu'est-ce que tu lui ferais ? Il se perd en insultes mais le porc laisse couleur quelques larmes dans le coin de ses yeux. Par quoi je commence ? Ajay relâche momentanément l'assassin pour revenir à coté de Gali. Il pourrait l'embrasser. Mais il pourrait aussi faire souffrir la personne qui a essayé de le toucher. Et les deux propositions se complètent.
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quelque chose lui tord le ventre. une envie. une soif immense. gali sent, dans ses veines, une vague douce de chaleur. son coeur bat à peine vitesse et pourtant, il se sent calme. son corps lui est douloureux, mais il est en paix. à cet instant, en compagnie du king, les doutes sont moindres. il retrouve, il lui semble, l'homme qu'il aime. il sent, dans ses tripes, quelque chose qui le chavire tout entier. gali aimerait avoir le temps pour poser ses lèvres contre les siennes et contre le reste de son corps. il aimerait avoir quelques minutes, heures, pour le retrouver des toutes les manières qui soient, mais la colère reste présente dans ses veines face aux articles endommagés et face à cet homme dans leur bureau, gachant la surprise préparée pour son être aimé. la pièce n'est pas finie. beaucoup de choses restent encore à faire, mais plus rien n'est utile, maintenant. de grands cons armés sont venus gâchés la chose pour en régler - il espère, fort - une autre. il leur enverrait bien une carte de remerciement, si ajay ne les avait pas tous tuer. certes, un reste en vie, mais il doute que l'homme puisse voir plus de dix minutes ajouté à sa vie. il se demande, brièvement, qui est derrière tout cela. si la chose est liée au recherche d'ajay ou alors, aux nulls. mais au final, la raison lui importe peu. gali sait que, qu'importe les combats, qu'importe ceux qui viendront les détruire, ce seront eux qui finiront en cendre.
une grimace se glisse contre ses traits lorsque les iris se posent contre le corps de l'homme, toujours dans la pièce, toujours sanglant et surtout, toujours vivant. gali pince ses lèvres un moment, agacé par la chose, quoique enchantée malgré tout, en sachant ce que le king pourrait lui faire. il s'approuve doucement, presque tenté de le voir souffrir par sa propre main, son arme rose toujours entre les doigts, mais le king est plus rapide que lui. gali serre les dents et hausse un sourcil, agacé, en tournant les yeux vers lui. il remarque, au travers du geste, un simple regard allant vers ses fesses. le sourcil s'hausse un peu plus haut et cette fois-ci, la bouche se tord avec malice. hm.. tu aimes quand je vise plus bas, pourtant. il ne peut s'empêcher de le taquiner, moyennement attisé par la tournure de la soirée. non pas par tout ce sang qui salit ses achats coûteux, mais plutôt par l'habitude plus naturel de son compagnie. il préfère ajay de la sorte. il l'aime pour la rugueur de ses doigts, pour la tendresse de ses mots et la maladresse de ses gestes pourtant passionnés. il ne sait que faire d'un père de famille qui cuisine trop souvent et qui désire regarder des films de princesse pour une petite fille qui, en vérité, préfère les monstres. s'il possède une grande envie de tendre les doigts pour embrasser l'homme, gali se retient pourtant. il sait que, malgré la blessure, le cinquième tueur est toujours dangereux. il se contente alors de le regarder longuement dans les yeux, et de les rouler lorsqu'il lui offre un commentaire sur le carnage qu'il a pu faire. tu aurais préféré que je le laisse me blesser ? l'ancien prostitué croise ses bras contre son torse et claque sa langue dans son palais, tandis que le king enfonce sa botte un peu plus profondément contre l'épaule de la crapule. pauvre homme qui, forcément, ne sait pas totalement qui se trouve devant lui - ou sait totalement, vu ses mots - et leur balance des horreurs qu'il aurait peut-être du garder pour lui. gali se contente d'hausser d'un sourcil, plus amusé qu'autre chose. il n'en est pas à sa première insulte. il en connait des plus originales que cela. plus ou moins envoyé, il préfère faire quelques bas faire un fauteuil acheté quelques jours plus tôt, en fausse fourrure, dans lequel il s'assoit comme un prince, les jambes finement croisées.
de ses doigts fins, il lisse doucement son t-shirt tâché de sang lorsque la voix d'ajay l'interpèle. un regard sombre se pose sur l'homme et, cuisses presque nues, gali tend les doigts vers lui, lorsqu'il s'approche, pour emprisonner son visage entre eux et simplement effleurer ses lèvres. il souffle, dans ce qui pourrait être un baiser. il m'a fait terriblement mal au dos. tu pourrais lui rendre la pareille. son visage quitte le sien, bien que ses doigts restent contre ses traits sanglants, et il penche légèrement la tête pour dévisager l'homme. je te proposerais bien de faire de lui une putain, mais vu sa tête, personne ne voudrait de lui. il faudrait les payer. la bouche se tord en une moue attristée avant qu'il ne dise, simplement. amoche le à un point où il va implorer pour son daddy et sa mama en pleurant. il ramène son visage près du sien pour un baiser, avant de laisser ses doigts quitter son visage. mais fais vite. j'ai besoin d'un bain, maintenant, et toi aussi. un bref silence, avant qu'il ne soupire et laisse son dos, douloureux, appuyer contre le dossier. la grimace n'est pas discrète. tu vas devoir me masser le dos, hon. il soupire de manière exagérée, un fin sourire sur les lèvres, le regard toujours posé sur lui. ajay est beau. il possède quelque chose dans ses traits, dans son regard et son expression, à l'instant, qui lui rappelle l'adolescent qu'il était, à l'époque, et l'homme que le king pouvait être, à lui donner cruellement envie.
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Si Gali avait été blessé, Ajay en serait devenu fou de rage. Il se serait servi de sa propre culpabilité comme moteur, comme il l’a toujours fait. Il aurait fait un véritable carnage. La haine lui donne la force de se lever contre tout ceux qui se dressent sur sa route, et il se fiche de qui il doit affronter. Il n’y a pas d’ennemi qu’il craigne. Il n’affronte que des hommes, même s’ils ont un pouvoir plus avantageux sur lui, même s’ils sont plus doués , même s’ils appartiennent au gouvernement, ils restent des hommes. Il a grandi dans la rue, il a vieilli dans des quartiers mal famés qui n’ont aucun foi en ces dirigeants, où la loi du plus fort est celle qui règne en maître. Tous les hommes ont des faiblesses, qu’ils passent la plupart du temps à essayer de cacher. Ils s’échinent tant à les rendre invisibles qu’il devient facile de les repérer. Et une fois que l’on s’est saisit de ce qui fait mal, cela devient un jeu d’enfant. Le King a apprit à ses hommes qu’il ne faut pas frapper comme un demeuré, mais prendre le temps de déterminer les points les plus sensibles. Il se laisse rarement aller aux excès de rage, il préfère blesser les gens dans ce qu’ils ont de plus intime. Pour en avoir été la proie, il sait combien il est douloureux quand on s’en prend à ceux que vous aimez.

Il a hâte de lui montrer qu’il mérite sa couronne.

Après avoir déposé un baiser sur ses lèvres et malgré l’envie de laisser l’homme se vider de son sang simplement pendant qu’il le caresse, Ajay se redresse et fait volte-face en destination du dernier assassin en lice. Il ramasse la lame qu’il a fait tomber et s’assoit sur lui à califourchon, de sorte à avoir accès à son visage. Il rentre dans sa zone et oublie tout ce qui l’entoure, ne se concentrant maintenant que sur les sensations qu’il éprouve en voyant le type. Colère. Rage. Haine. Pitié. Fatigue. Il a un affreux sourire. « Il n’y a que deux choses qui me mettent hors de moi. » Qu’il murmure dans le creux de son oreille, mais suffisamment fort pour que Gali l’entende tout de même. « Quand on s’en prend à mes filles… » La lame glisse dangereusement le long de sa gorge mais le King n’a pas prévu de le terminer aussi facilement. C’est comme ça que l’on saigne les porcs, mais l’animal n’est pas chanceux. Il n’est pas tombé dans un abattoir, il est tombé sur un fou. «… Et quand on s’en prend à l’homme que j’aime. » Il aurait pu dire sa famille tout simplement mais il ne lui fait pas ce plaisir, de lui fournir quelques informations croustillantes avant qu’il ne meure. Il n’y a que dans les films que les méchants révèlent leur plan avant de terminer leur œuvre, mais ici c’est la réalité. Dans cette réalité, l’assassin n’a aucune chance de s’en sortir. Il a finit par le comprendre et gémit. « Jeux de mains, jeux de vilains. » Jay lui plante son poignard dans la main de l’homme.
Quand il est lui même, il déteste prendre des vies inutilement. Pour un enfoiré, il n’aime pas tant voir le sang couler, tuer. Il n’y a rien de glorieux là dedans, il n’est pas un soldat qui défend son pays, ni veuve ni orphelin ne sera épargnée. Mais ce soir, il est un King qui fait son travail, punir ceux qui empiètent sur son territoire et essayent de le détrôner. Il éprouve une satisfaction inavouable.Il a plus de respect pour un homme qui le défie que pour un lâche qui vient le cueillir la nuit. Ceux qui s’y prennent à plusieurs, preuve qu’ils n’étaient pas confiants. Mais malgré tout ils ont sous estimés leur coup. Si ça avait été un homme de son gang qui l’avait trahit, il lui aurait crevée les yeux, brisés mains et pieds et laissé crever sur un trottoir. Les rats et les asticots s’en seraient chargés. C’est une mise à mort. Un type pareil ne mérite pas beaucoup d’attention. Il plante la lame dans l’autre main de l’assassin, sans se soucier de ses cris. Il écrase le manche contre ses phalanges jusqu’à entendre ses os craquer et il l’entend bégayer des excuses sans queue ni tête. Le King laisse tomber son arme, les mains en l’air comme prit en flagrant délit. « Oh, pardon. Je t’ai fait mal ? » Il profite de l’élan procuré pour lui envoyer son poing dans le nez qui se tord contre la pression. Il le frappe dans les dents jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable d’articuler grand-chose, ses propres mains devenues douloureuses et engourdies. Même s’il souffre à cause de son épaule, il ne ralentit pas la cadence avant d’en avoir eu assez. « Je t’aurai bien fait bouffer tes couilles mais j’ai peur que tu ne puisses plus goûter grand-chose. » Assez Il n’en a pas eu assez mais une petite voix lui chuchote d’arrêter maintenant. Il n’en a pas la moindre envie. De toute manière, ses questions resteront sans réponse.
L’homme le regarde à peine, il est à deux doigt de tomber dans les vapes, il a perdu trop de sang. Il a cessé de gigoter et abandonné le combat. A bout de souffle, Ajay arrête de frapper. Il lui déboutonne la chemise à la recherche d’un tatouage, d’un signe d’appartenance à un gang. La seule chose qu’il trouve est son tatouage de Warden, le symbole de ceux qui manipulent l’eau. Son pouvoir ne lui aura pas servi à grand-chose. Ajay aurait rêvé en avoir un offensif, qui puisse l’aider à se défendre. Mais il est passé maître dans l’art du camouflage, et vécu des milliers de vies.
Aucune autre marque. Peut-être sur ses jambes, mais le King ne cherche plus. Il a une petite idée de ce qu’on lui veut. Ce n’est pas un règlement de compte, il a du se faire suivre à force de voyager innocemment d’un monde à l’autre. Pourquoi s’en prendre à lui avec autant de violence, il ne le sait pas encore.
Il faut qu’il aille voir Max.
Il ferme les yeux de l’homme et se relève, essuyant ses mains poisseuses sur son pantalon de costume. Il retourne en direction de Gali. Il n’a pas envie de le quitter maintenant, mais il ne s’imagine pas un seul instant se reposer, aller dormir ou accomplir quelque chose d’aussi domestique qu’une douche. Pas après ce qui vient de se passer. Il préfère qu’on le voie ainsi, que Max sache qu’ils n’y sont pas allé de main morte. « Il faut que j’aille voir Max, il faut que j’ai le coeur net sur quelque chose. Ça va aller ? » Il a toujours le regard sombre et n’a plus envie de sourire ou de s’amuser de la situation. L’adrénaline et l’alcool se sont dissipés. « Je serai rentré avant demain, ne t’inquiète pas. » Il s’assoit sur l’accoudoir du fauteuil et glisse une main dans ses cheveux avant de déposer un baiser sur son front.
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