Inside this mansion (Vadim)

Invité

Bastien/Vorchae Un petit Pelt m’a convaincu de venir ici so here I am ! Moi en bref, vraiment très bref ! 22 ans au compteur, Bordelais qui aime un peu trop son langage, informaticien d’études et de profession, amoureux de musique !

Vadim Iolkovfc : Ben Dahlhaus ;

️️ unicorn ; TERRE ; double/unique

80%LOYAL

70%BAGARREUR

75%COURAGEUX

65%UTOPISTE

85%SEDUCTEUR

75%MANIPULATEUR

50%RAISONNABLE

80%BADBOY

Nom completVadim Iolkov, ce prénom, tu l’as reçu de ta mère et il te tient réellement à cœur parce que c’est également celui de l’un de tes ancêtres, celui d’un travailleur qui s’est battu et a fait fortune à la sueur de son front passant jour et nuit sur un bureau à la lumière d’une simple lampe à étudier encore et encore les marchés, celui d’un père qui a toujours placé les intérêts de sa famille avant le reste quitte à en souffrir en silence, celui d’un sage qui a appris à ses enfants la valeur des choses pour que plus tard, ils soient en mesure de se débrouiller et de faire à nouveau ce qu’il avait déjà accompli. La réalité, c’est que t’es fière de tes racines, de ton prénom, de ton nom, de ta famille, et que tu serais prêt à casser bien des mâchoires pour faire respecter ces choses si précieuses à tes yeux. Surnoms Tu n’as pas vraiment de surnom, sauf quand tu fais affaire, pour le grand publique et pour ta famille tu es simplement Vadim, le fils qui a hérité du prénom d’une légende familiale, pour les autres, on te connaît juste sous le pseudonyme de V simple, rapide, efficace, une initiale qui ne te trahira jamais tu l’aimes, tu la chérie, tu la gardes et la revêts quand tu le dois. Naissance Tu es venu au monde le 12 avril 1989 sur le Lobster dans les bras de ta mère, ta naissance se déroula sans problème et rien d’extraordinaire ne se passa sur le vaisseau ou aux alentours ce jour-ci. Difficile pour toi de te rappeler ce que tes petits yeux ont vu en premier, mais de ce que ta mère t’a raconté t’étais le genre de gosse à crier beaucoup trop fort et beaucoup trop souvent ce qui lui a valu quelques regards noirs, apparemment elle aurait réussi à te calmer en faisant tourner un joli médaillon en or devant tes yeux, aujourd’hui vingt-neuf ans se sont écoulés, mais tu portes encore au plus proche de ton cœur ce souvenir éternel d’un amour inébranlable. Héritage culturel De nombreuses fois tu as eu la chance d’entendre les histoires de tes ancêtres racontées par ton grand-père, tes ancêtres auraient vécu en Russie pendant des décennies et auraient prospéré là-bas en y faisant du commerce, l’entreprise familiale aurait rapporté d’énormes gains faisant des Iolkov une famille puissante. Avec le temps, cette renommée s’est estompée, mais tu comptes bien faire resurgir ce nom, d’une façon d’une autre. Statut Loup solitaire, tu es et loup solitaire, tu resteras, du moins c’est ce que t’as toujours pensé, tu n’as jamais éprouvé le réel besoin de partager ta vie avec une autre personne, t’as jamais désiré ajouter une chose supplémentaire à la liste de tes failles, alors tu profites de simples expériences éphémères espérant que ça te contentera longtemps. Orientation T’as toujours été attiré par les courbes féminines, leur douceur, leurs caresses, elles ont conquis ton cœur à tout jamais, t’acceptes ton destin, les aimants parfois peut-être plus que tu ne le devrais.FinancesDifficile de quantifier ta fortune personnelle, disons que t’as acquis assez de ressources pour pouvoir succomber à chacun de tes besoins, et tu sais que si jamais ça venait à manquer, ça ne durera pas.

Univers Né sur un vaisseau, tu sais que tu finiras ta vie sur Terre, ce monde où a vécu tes ancêtres durant des siècles, tes poussières se mélangeront à la nature et tu pourras jouir d’un repos éternel. Pour l’heure, tu vis la plupart du temps sur terre à amasser des ressources de valeurs, espérant qu'un jour tu pourras troquer toutes ces jolies choses avec les bonnes personnes. Occupation(s) lLe plus clair de ton temps, tu le passes à partir dans des périples durant des heures parfois même des jours, aventurier que tu es devenu du jour au lendemain par instinct de survie, aujourd’hui t’investit tout temps et ton énergie à amasser des ressources et à les troquer. Qu’importe la façon, tu te débrouilles toujours pour obtenir ce que tu veux, même si pour ça, tu dois transpercer un cœur, couper une langue, ou sectionner des doigts. Les établissements qui servent à boire sont tes amis, tu ferais bien des choses pour boire des nectars qui te plonge dans des songes les uns plus fabuleux que les autres. C’est aussi l’occasion pour toi de relâcher la pression et de t’adonner aux combats à mains nues avec les mecs un peu trop torchés.Particularités Sur ton corps, on peut lire ton histoire, chacune de tes cicatrices raconte un des événements qui t’a rapproché un peu plus de la mort, celles que tu as obtenues en raison du crash du Lobster étant les plus importantes. Tu en as d’autres, plus ou moins grandes, tes combats avec les personnes que tu as dérobés, tes chutes… Un jour ça finira certainement par te tuer, mais paradoxalement ça te fait te sentir vraiment en vie. Parfois, tu passes doucement ta main sur chacune d’elles, tentant de te remémorer ton passé, tes actes. Un jour, t’aimerais recouvrir quelques-unes d’entre elle par un grand et beau tatouage, mais tu hésites, te demandant si ça ne te ferait pas un jour oublier ton passé. Lien(s) cosmique(s) Pelt Vorgroom et son cluster. Keywords Fearless, Always angry, Inconscient, Drink addict, Joueur, Seducteur, Hot, Bad man, Loyal, Thief, Heartbreaker, Scars, Indépendant, Fightclub

we are all astronauts Don’t fuck with me La bagarre, c’est un truc que tu connais bien, peut-être le seul d’ailleurs, au début t’avais peur, t’avais peur des autres, t’étais un garçon chétif, tu voulais toujours être le genre de petit garçon pacifiste, mais au fil des années t’as perdu ce trait, parce qu’un jour, on a osé ne pas respecter ton nom, parce qu’un jour, on s’est moqué de toi et de ta famille, à ce moment, précis tu t’es laissé consumer par ta rage intérieure et t’as asséné autant de coup que tu le pouvais, t’avais une dizaine d’années et ça t’as valu bien des ennuis, est ce que ça en valait le coup ? Pour toi sans aucun doute et t’étais prêt à le refaire, tu avais ouvert la boîte de pandore, tu avais libéré le démon que tu gardais au plus profond de toi.

Sweet drinkAvec l’âge tu découvres des substances qui te font te sentir bien et qui te font oublier tous tes petits soucis, tu découvres les boissons alcoolisées, tu découvres malgré toi leur effet désinhibant lorsque tu te mets à peloter une femme assise au bar. Coup au visage que tu reçois en récompense de tes mains qui se sentaient un peu trop baladeuses ce soir, tu te fais jeter du bar et tu bégayes devant ta mère lorsque tu rentres chez toi, quelques mots suffisent pour que l’odeur alcoolisée que tu as au fond de ta bouche soit captée par son odorat, tu reçois ton deuxième cadeau de la soirée, une leçon moralisatrice, mais vu l’état dans lequel tu es, ça passe plutôt bien, t’hoches la tête, frénétiquement, acquiesçant à chacune de ses paroles avant d’aller t’écraser sur ton lit. T’as une quinzaine d’années et tu viens de découvrir ce qui sera ton meilleur ami plus tard.

Love, lust, hateQuelques années plus tard, tu t’attaches sérieusement à une fille que tu connais depuis quelques années, avant tu n’y portais pas un réel intérêt mais des désirs sont apparu, des désirs que t’avais besoin d’assouvir. Tu as passé de long mois à conquérir le cœur de la jolie blonde, l’attirance semblait de plus en plus réciproque au point que vous aviez décidé ensemble d’entremêler vos chairs, ton premier plaisir charnel tu le découvris avec elle et ce fût une réelle bonne expérience, tu continuas de la voir, tu continuas de partager avec elle des petits moments intimes, jusqu’au jour tu la surpris partager un moment avec un autre, tu ressentis la haine, trahison, tristesse, colère, tant de sentiments qui aurait pu te pousser au massacre mais le poids des moments que vous aviez partagé pesa assez dans la balance pour t’empêcher de commettre l’irréparable, au lieu de ça tu te contentas de frapper à multiples reprises celui qui avait osé prendre ta place. Ce jour-là, tu te promis de ne plus t’attacher, de ne vivre que des expériences éphémères pour ne jamais plus être blessé.

Smoking every dayAprès ta première relation désastreuse, t’as passé pas mal de temps dans l'un des seuls bars du vaisseau, à te battre pour un rien quitte à te faire virer définitivement de ton petit coin de paradis, et finalement à fumer. Tu as choisi de chasser tes idées noires à coup de poisons, t’es devenu dépendant à la boisson et à la clope, aujourd’hui t’allies les deux autant que tu le peux, la peine est passé, mais pas le besoin de prendre tes petites substances que tu gardes le plus proche de toi.

Shaping myselfT’as décidé avec le temps de te reprendre en main ou du moins au niveau physique, quand t’es encore assez sobre et que t’as assez d’énergie pour le faire tu te rends à la salle où tu tentes de faire travailler chacun de tes muscles te motivant en ressassent les souvenirs douloureux du passé. T’utilises cette fois ta colère pour une bonne chose, tu n’es peut-être pas un cas si désespéré.

Trading cardsDevenu autonome et devant te nourrir par toi-même, t’as vite apprit sur Terre à faire du troc, évidemment au début tu t’es fait enfler, comme beaucoup d’autres sûrement, mais t’as aussi appris, t’as appris ce qui avait de la valeur, t’as aiguiser ta furtivité, ton ouïe, t’as appris à être discret parce que dans un monde comme celui-là, tu ne peux pas gagner en suivant les règles, les plus riches sont ceux qui prennent des risques et c’est ce que tu comptes faire.

Invité

Losing HoldDon't waste your money on my gravestone
I'm more concerned about my soul
Oh Lord, oh Lord

TInsidious is blind inception Tout est vide, noir, froid, tu te sens vidé, t’appelle à l’aide, mais rien ne sort de ta bouche, seul des sons incompréhensibles, tu te débats, tu veux quitter cet enfer, tu veux retourner d’où tu viens, mais tu ne peux pas, alors tu forces encore plus, tu te débats avec plus de ferveur encore, quelque chose se passe enfin !
Une lumière t’aveugle, elle t’illumine de plus en plus, cette lumière pure qui te sort des ténèbres, tu l’attendais, mais ce qu’attendais plus que tout, c’était cet ange qui te montre enfin son visage, tu la vois et tu te calme presque instantanément sa voix douce envahi ton esprit te rassurant, ses caresses te sorte de ce froid mordant, ses baisers te rapproche un peu plus d’elle, du bout de tes doigts, tu la touches, tu penses rêver, mais il n’en est rien.
Tu passes quelques minutes à échanger des regards intenses avec elle, avant de finalement t’endormir contre elle, tu sais que maintenant, tu es en sûreté, tu sais que ta mère t’aime et sera toujours là pour toi, elle t’apprendra à voir le monde du bon côté, elle soignera tes petits bobos, elle fera de toi le garçon qui tentera coûte que coûte de rendre fier sa mère.

Toute ton enfance, tu as travaillé comme un enfant lambda, quand tu étais encore tout jeune, tu faisais des petits dessins (qui étaient plus des gribouillages qu’autre chose) en te disant que ça ferait un cadeau parfait pour ta mère, alors quand venait l’heure de rentrer à la maison, tu courrais vers elle l’appelant, ton morceau de papier à la main et avec ton plus beau sourire, tu le tendais vers elle comme si tu lui apportais un cadeau d’une valeur inestimable et peut-être l’était-ce à ses yeux, du moins c’est ce que son regard laisser croire. Cette époque, c’était celle de la pure innocence, celle où tout le monde est beau, gentil, ou tu rêves sans cesse de ce que tu pourrais devenir, cette époque, tu aurais aimé y vivre des années, mais le monde n’est pas ainsi fait, il est bien plus sombre.

Avec le temps devint un grand adolescent en pleine forme, tu appris de nouvelles choses, découvrit de nouveaux talents et de nouvelles passions, tu continuas à dessiner, tu laissas tes gribouillis au placard pour commencer à réaliser des œuvres beaucoup plus détaillés, tu étais capable de dessiner des visages, des objets, des paysages.
Ces dessins tu les offrais toujours avec autant d’étoiles dans les yeux à ta mère, leur valeur pécuniaire était nulle, mais leur valeur sentimentale, elle, inestimable, tu mettais corps et âme dans ce que tu dessinais tentant de faire passer des émotions au travers de chacun de tes coups de crayon et tu ne sais pas vraiment si c’était le cas, mais tu avais l’impression que ta mère les saisissait, qu’elle en comprenait le sens. Durant des années, tu en appris plus sur les Iolkov et en particulier sur ton ancêtre Vadim, véritable légende, tu buvais chacune des histoires qui en faisait l’éloge, rêvant d’un jour pouvoir marcher dans ses pas et devenir un homme qui marquerait l’histoire, d’une façon ou d’une autre.
Tu ne peux t’empêcher de raconter ces histoires à tes amis, durant tes cours, tu te sens fier et t’as envie qu’on te prête de l’attention, tu te dis que c’est le genre de chose qui te rendra populaire, mais tu tombes vite de tes rêves quand tu vois que certains commences à se moquer de toi, à te prendre pour un fou, à cracher sur ton nom. Tu te souviens chaque parole prononcé par ton grand-père, tu te souviens à quel point il été fier de te raconter les histoires de famille, tu t’énerves, tu ne comprends pas pourquoi les gens agissent comme ça, mais tu sais que tu ne laisseras personne ne manquer de respect à ta famille, à ton nom, alors tu décides de faire taire les jacassements avec la meilleure technique que tu connais, tu frappes sans retenu, au visage, au ventre, qu’importe du moment que tu entends les gémissements, que tu sens la peur s’émaner de ce corps nauséabond, tu le regardes gisant en sol en train de vider les larmes de son corps. Tu te fais emmener loin d’ici, on te renvoie chez toi, tu es exclu, tu as laissé les démons prendre le contrôle de ton corps jusqu’alors innocent, tu prends conscience de tes capacités, l’enfant est devenu grand.

Quelques années plus tard, ton grand-père s’éteint, c’est une grande perte pour ta mère et toi, vous le pleurez pendant des jours, tu perds l’une des personnes qui était un pilier à ta vie, tes dessins n’ont plus d’âme, ils deviennent noirs comme tes pensées, ta mère tente de masquer son chagrin pour faire bonne figure, tu reconnais sa force et tente de faire pareil, mais dès que tu en as l’occasion, tu te rends dans un bar, tu as trouvé un moyen pour t’échapper, un moyen d’oublier éphémèrement la douleur et malgré toi, tu te rends compte que l’alcool n’est pas la meilleure chose, qu’elle a un effet pervers, celui de te faire lâcher tout contrôle. Un soir, tu bois trop, tu ne maîtrises rien, et tu laisses ton inconscient agir, tu laisses tes démons réapparaître, ils prennent le contrôle de chacun de tes membres et tu n’es que le spectateur de ta vie, ils jouent, draguent et se mettent à peloter la mauvaise personne, tu te fais frapper et virer du bar, peut-être était-ce ce que tu cherchais finalement… À ton retour à la maison, il ne faut pas longtemps à ta mère pour trouver ce qui t’est arrivé, elle est faible, vidée par la tristesse, mais compréhensive de ton état et assez forte pour te faire un discours moralisateur, tu fais mine de l’écouter et de comprendre, avant de pouvoir enfin t’écraser sur ton lit comme un déchet.
Les temps sont durs sur le Lobster qui est ta maison depuis bien des années maintenant, tu te demandes comment c’était avant, comment, c’était au temps de Vadim, vivait-il mieux sans toute cette technologie, sur terre, les pieds bien ancrés dans le sol ? Sûrement. Tu rêves souvent de pouvoir remonter le temps et de faire ta vie là-bas, mais la réalité est tout autre et tu ne le sais que trop bien, tout comme la chance que tu as à être bien en vie.

Après tant de tristesse, tu commences à remonter la pente quand tu te noues d’amitié et plus avec une jolie blonde que tu connais depuis quelques années, vous partagez des centres d’intérêts communs, vous riez ensemble, son sourire te charme et les sentiments partagés semblent être réciproques. L’amitié se transforme au fil du temps en amour et tu te laisses dériver dans ce petit océan de bonheur qui te fait te sentir mieux. Et un jour vous décidez de partager plus que des sentiments, mais un plaisir charnel, une unification des corps dont tu étais désireux depuis bien longtemps, le moment est magique, si bien que vous le renouvelez bien souvent les jours suivants, pour toi tout est parfait et ça met du baume au cœur à ta mère. Tout était parfait, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et celle-là aussi, ton petit morceau de paradis tombe à la renverse quand tu surprends celle que tu as tant aimé partager son lit avec un autre, quelques secondes auront suffi pour que ton amour se transforme en haine, quelques secondes auront suffi pour que tu prennes la décision de fermer à tout jamais ton cœur, et cet épisode marqua à nouveau la libération de tes démons intérieurs, cette fois-ci, ils n’avaient plus aucune barrière à franchir, de porte à casser, tu les laissas prendre possession de ton corps comme un pantin, les laissant déverser toute la haine que tu avais en toi sur cet homme collé à celle que tu avais jadis aimé. Ce sont les poings ensanglantés que tu quittas ce lieu que tu maudis à jamais, entendant derrière toi encore pleures et cris lancés à gorge déployée par la jolie blonde.

S’il te restait un fond d’humanité en toi, il venait de s’éteindre à ce-moment précis, en passant la porte tu te juras de ne plus jamais aimer, de ne plus jamais te laisser trahir, tu décidas cette fois de noyer tes idées noires avec de nouvelles substances, tu te mis à fumer et à aimer ça, une nouvelle drogue venait de s’ajouter à ton jolie palmarès mais tu voulais aussi devenir plus fort, tu voulais qu’on te craigne, tu voulais que l’on te respecte et c’est dans tes histoires douloureuses du passé que tu trouvas la motivation d’aller t’entraîner encore et encore. Avec tes entraînements réguliers, ta prise de muscles fut fulgurante, mais ce n’était jamais assez pour toi, tu voulais tout le temps faire mieux, tu voulais te dépasser, pour toi, pour ta mère, pour ton grand-père, pour ta famille.

Finalement tu commençais de nouveau à remonter la pente avec tes nouveaux objectifs, tu rencontrais tes partenaires de sports habituels, tu sortais et partageais de bons moments avec eux, mais ta vie était comme les montagnes russes et aujourd’hui encore tout allait basculer, aujourd’hui ton monde, ta vie allait complétement changer, rien ne laissait présager qu’un événement terrible allait se passer, tu venais de boire, tu riais avec tes potes, et tu profitais du moment présent jusqu’au moment où les alarmes se mirent à sonner et les gens à s’affoler, ce n’était pas un exercice, c’était réel, le Lobster sonnait l’alarme, pris de confusion tu ne savais que faire, tout se mélangeaient dans ta tête, tu ne pouvais pas rester concentrer, tes amis te tirèrent vers eux, te criant dessus, te ramenant peu à peu à la raison, tu voulais courir vers ta mère, aller la sauver, mais la foule déferlait sur toi comme un tsunami, elle était condamné comme tu l’étais tout tant, tu cours comme tout le monde te laissant guider par l’un de tes amis qui bosse à la maintenance, vous passez par des couloirs interminables avant d’arriver finalement devant une immense porte, tu ne sais rien de ce qui se passe, tu entends seulement des bruits les un plus inquiétants que les autres, la porte s’ouvre finalement, après que le technicien ait badgé, il donne des ordres, tu les respectes à la lettre, tu n’as pas le choix, de toute façon tu es condamné à mourir si tu ne fais rien, tu montes dans l’une des capsules, tu ne sais pas ce qu’il va se passer avant que tu vois une marée humaine déferlait dans l’endroit tous se battent pour sauver leur peau, un massacre se déroule sous tes yeux, tu sens la structure céder, tu te sens emporté, tu te sens tombé, tu sers fort ton médaillon dans les mains, tu penses à ta mère, t’espères qu’elle s’en est sortie, et puis… blackout.

« Vadim… Vadim..., réveille-toi. »
Tu entends la voix de ta mère, tu vois ses yeux brillants, son grand sourire, tu te dis que tout ça n’était qu’un mauvais cauchemar, tu souris à ton tour et te redresses pour la serrer dans tes bras, mais elle disparaît, elle et tout ce qui l’entoure, tu remues la tête frénétiquement, et t’ouvres finalement tes yeux, la lumière t’aveugles, t’as du mal à reprendre tes esprits, tu vois un visage et finalement, tu retombes de fatigue.
Des heures passent avant que tu n’ouvres tes yeux à nouveau, à ton réveil, tu vois une personne proche de ton lit, aux vêtements, tu supposes que tu es dans un hôpital, tu demandes ce qu’il s’est passé et elle finit par te l’apprendre avec beaucoup de calme, un pan du Lobster s’est écrasé, celui dans lequel tu étais, certains s’en sont sortie et ont recommencé à vivre sur terre, la plupart son mort, on t’apprend que tu as été dans le coma depuis plus de cinq ans, tu as du mal à y croire, tu te questionnes pendant des heures, tu penses à tout et n’importe quoi.
Tu demandes des nouvelles de ta mère, de tes amis, pas de réponse de la part des médecins, comment auraient-ils pu recenser tout le monde après tout… Tu sers inconsciemment ton collier, par chance, il est toujours resté avec toi, c’est sûrement le dernier souvenir que tu garderas de ta mère, de ta famille.
Les épreuves du passé, t’auront au moins permis de t’habituer bien plus vite que la plupart des gens à ton sort.
Quelques jours plus tard, tu quittes l’hôpital bien décidé à explorer ce morceau de Terre qui semble être ton nouveau chez toi, tu ne sais pas ce que tu y trouveras, mais tu es déterminé à tout faire pour survivre, tu es le Vadim des temps modernes et tu es prêt à vivre avec ça.

Au fil de tes explorations, t’apprends à connaître cette nouvelle Terre, ses créatures, ses ressources, tu pilles, chasses, boit, satisfait tes plaisirs charnels, tout se passe bien, du moins, jusqu’à ce que ta curiosité ne soit piqué par des poissons, tu t’approches de l’eau, doucement, tes yeux se baladent partout jusqu’à ce qu’ils reviennent vers ton reflet, mais ce que tu vois n’est pas ton visage, c’est celui d’un homme que tu ne connais pas, tu clignes des yeux, te mets quelques paires de claques, t’en va plus loin et regarde à nouveau, toujours le même visage… Tu te demandes si tu ne deviens pas fou, s’ils n’ont pas changé ton visage à l’hôpital où tu étais, tous les scénarios s’entrechoquent dans ta tête, tout semble si improbable. Tu fixes ce visage, et finalement, tu le vois se mettre à parler, bouger, tu n’en crois pas tes yeux, tu penses être devenu réellement fou, tu tapes dans l’eau à de multiples reprises, mets des coups de couteau, lance des pierres, rien n’y fait.
Tu t’assois finalement contre un arbre, réfléchissant sur ce que tu sais et ne sais pas de ce monde, tu n’es plus sûr de rien, tout semble être lié, mais il n’y a aucune explication logique. Tu sers à nouveau ton médaillon, une pensée à ta mère, à ton grand-père, t’as traversé trop d’épreuves pour perdre la boule maintenant alors tu te relèves bien déterminé à vivre et à te faire un nom même si tu dois en permanence entre des voix dans ta tête.