(ari) he was always better with words than i.

Invité

Pseudo/Prénom parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

ariel ellsfc : jack o'connell ;

️️ balaclaya ; ALTEA ; unique

70%SWEET

100%BLIND

90%HOPEFUL

80%STUBBORN

40%CALM

60%HURRICANE

100%COOK

70%CREATUREOFHABIT

Nom completAriel. Il déteste son prénom. Il a passé ses premières années à la petite école à frapper ceux qui osaient se moquer de son prénom quitte à devenir la brute des lieux. Ari a cessé de cogner quand ils ont cessés de se moquer, quand ils ont, au fil du temps, commencer à l’appeler Ari comme il le désirait. Encore aujourd’hui, il grince des dents lorsqu’une personne ose l’appeler de la sorte. Le prénom touche une corde sensible, en lui. Il se sent nu, à découvert. Il a l’impression qu’on peut lire dans ses yeux, et voir ce qui se trouve dans sa tête ou pire, dans son coeur. Second enfant des Ells, il ignore le regard curieux des gens qui reconnaissent le nom de la célèbre compagnie.Surnoms Sauf quelques insultes affectueuses données par ses potes qu’il a réussi à garder au cours des années, Ari ne possède que très peu de surnoms. Ari reste, bien évidemment, un surnom en lui-même, mais nombreux sont ceux à croire qu’il s’appelle littéralement Harry. Il y a déjà plusieurs mois qu’il n’a pas eu droit à de mots doux, chose qu’il affectionne sans réellement le démontrer, et qui lui manque particulièrement. Pour autant que son fils l’appelle encore papa, le reste lui importe peu. Du moins, il aime bien le prétendre. Naissance 28 février 1992. C’est une saleté de plaisanterie à la con qui est véridique, au final, mais Ariel est un poisson. À croire que ses parents avaient une culture en disney ou alors qu’ils avaient une idée de quelle maîtrise il allait avoir, dans l’avenir. Il préfère ne pas savoir. Dans tous les cas, né à Cosmopolis, Ariel a toujours vu la mer, et il l’a toujours adoré. Héritage culturel Les Ells sont des enculés qui connaissent l’histoire de leur famille sur le bout des doigts et qui s’accrochent à un accent bidon qui, Ari avoue, il affectionne. Il a grandi au travers des grands p’tits déj’, des thés à la con - qu’il aime aussi - et des cours d’équitation. Sur le bout de sa langue, un accent mi écossais mi anglais, la chose s’étant plus ou moins perdue au fil du temps, tout en restant présente. Dans tous les cas, on peut entendre la différence. Ses parents ont bien voulu lui apprendre l’art des mots et des bonnes manières, mais Ari est encore incapable de communiquer correctement ses émotions et a toujours préféré utiliser ses poings, certainement car il a foutu le camp de la maison proche de ses seize ans. Statut C’est dans les heures de lourdes solitudes qu’il s’empare de son téléphone à l’écran fracassé pour envoyer des messages à Jordan, sa femme. Sauf qu’ils ne sont plus ensemble depuis deux ans maintenant, et qu’Ari refuse toujours de signer les papiers de divorce. Il s’accroche violemment à la famille qu’ils ont été, à tout ce qu’il a bien pu posséder et au bonheur ressenti, dans la chose, et croit encore pouvoir réparer ses conneries. Une part de lui sait peut-être que c’est de la merde, tout ça, et qu’il ne l’aime plus vraiment comme ça, au final. Mais qu’importe ; Ari s’entête et ne l’écoute pas. Orientation Vingt-quatre ans de sa vie à se penser hétérosexuel pour au final, marié depuis presque dix ans, se rendre compte qu’il est bisexuel en couchant avec l’un de ses potes. La pire connerie de sa vie et la principale raison pour laquelle son mariage prend la poussière, maintenant. Il va s’en dire que, forcément, Ari renie plutôt bien la chose, se garde de dévisager les hommes qu’il pourrait trouver attirant, voire même les femmes, et que, poings serrés, il désire uniquement retrouver sa famille. Il lui faut bien souvent inspirer et expirer brusquement par les narines et fermer les yeux, pour se contenir et chasser certaines pensées vis à vis une personne en particulier. Finances $$$$$. Il vit sur le canapé de son frère pour continuer de payer le jeep hors de prix qu’il s’est procuré il y a quelques années et aussi, pour mettre de l’argent de côté pour Marty. L’argent rentre de manière régulière mais Ari fait des compromis pour les erreurs du passé et surtout, pour son fils. L’appartement de son frère possède d’ailleurs une seconde chambre qu’il a amené pour son fils, pour les weekends qu’il vient passer, en sa compagnie. Le canapé lui convient.

Univers Dans la faune et la flore la plus en harmonie qu’il soit, certainement ; Ari n’a connu qu’Altéa et son utopie. Il a longtemps voulu en salir les rues, emplit de rage, avant de se rendre compte que son harmonie avait un effet calmant sur les colères qui le traversaient. Occupation(s) Son frère a abandonné l’entreprise familiale la même année qu’Ari a été déshérité pour s’acheter un diner et s’endetter de manière catastrophique, lui offrant par la même occasion un emploi, qu’importe si Ari n’avait aucune faculté d’entretien ou encore, en cuisine. D’abord concierge et préposé au café, il a acquis un certain talent en cuisine au fil des années, suffisamment pour devenir le cuisinier attitré du diner, choisissant plus ou moins les repas et guidant les autres. Particularités Peu consciencieux du classement offert, Ari a accepté son statut de NORM dès qu’il fut annoncé, en haussant des épaules, avant de quitter les lieux. Capable de contrôler des quantités limités d’eau, il a passé plusieurs moments de son adolescence à victimiser certaines personnes à l’aide de crachats ou encore, de ballonnes d’eau. Ces activités sont moins présentes aujourd’hui et il utilise sa capacité beaucoup plus rarement, bien qu’il s’en sert généralement pour déterminer la quantité d’eau présente dans les plantes ou encore, exécuter le café parfait. Lien(s) cosmique(s) De ce qu’il en sait, Ari ne possède ni âme soeur, ni jumeau cosmique. Sa peau n’est marquée que par les tatouages qu’il s’est fait au fil des années et aucun de ses sens ne lui manque. En vérité, la chose lui importe peu. Il déteste qu’on décide de certaines choses à sa place, qu’importe lesquelles, et suppose qu’il est chanceux de ne posséder aucun lien cosmique, qu’importe si certains l’observent avec tristesse alors qu’il partage l’information. C’est eux les pauvres cons, à croire qu’âme soeur équivaut à grand amour. Les deux dernières années de sa vie ont été maudite à cause de merde du genre. À cause de Pip qui lui a fait croire et l’a convaincu, pas une fois mais deux, qu’ils étaient âme soeur. Ari insulte ceux qui dépendent de ça mais y a cru, à chaque fois. Les preuves étaient présentes, la seconde fois. Sauf qu’au final, c’était un cluster qui s’est créée, début 2018, et non un lien d’âme soeur. Ou du moins, il croit. Ari ne porte pas encore attention à l’odeur de mer qui se fait sentir, à chaque fois que Pip est dans les parages.
Keywords #softy #badboy #softheart #grumpy #rage #bestdad #foodie #fishlover #birdlover #water #fighter #baddecision #chaos #bomb #thinksaboutdickinsilent #littlesnacks #sea #dumbass #short #badtemper #fucker #regrets #diner #thetortureofsmalltalk #brokenphone #lies #anger #exhusband #dadforever

we are all astronauts(+) Il ne regarde pas réellement la télévision. Ari n'a jamais été un admirateur des films ou encore, des séries. Il a certes regardé plusieurs films d'action au cours de sa vie, voire même quelques documentaires aquatiques au milieu de la nuit lorsque Marty ne voulait pas dormir, mais il ne suit aucune série, n'attend aucune sortie de film, et ne connaît pas véritablement les noms des acteurs. Il peut, par contre, chanter par coeur divers génériques d'émissions pour enfants et se souvenir des personnages, dont une en japonais, à cause des Kobayashi. (+) Il est allergique aux animaux possédant des poils, littéralement. Il suffit d’être dans la même pièce qu’un chat, un chien ou alors un lapin, qu’importe, pour que son nez lui pique, ses yeux aussi, avant qu’ils ne coulent et deviennent rouge. Ari n’apprécie pas forcément la chose et par le fait même, les animaux en question. Son coeur s’est facilement entiché de ceux qui sont plutôt inoffensifs, plus précisément les oiseaux et les animaux aquatiques en tout genre. Il possède une passe annuelle pour l’aquarium à laquelle il se rend parfois après le boulot pour un petit trente minutes simplement pour se calmer ou se changer les idées, et a installé plusieurs mangeoires à oiseaux sur son balcon qu’il remplit régulièrement. Il passe malheureusement presque autant de temps à chasser les rongeurs gourmands qui essaient de s’emparer des graines, les sourcils froncés, les insultes à la gorge et le poing levé. Il envisage de posséder lui-même un aquarium mais son frère lui refuse encore la chose. Pour le moment, il se contente donc de ses mangeoires, de ses sorties à l’aquarium ou encore, dans les parcs, où il nourrit oiseaux et poissons à l’occasion, parfois en compagnie de Marty, son fils. (+) Il aime grignoter tout et n’importe quoi, tout le temps. Ari a souvent des barre tendres ou encore des petites collations pour enfant dans ses poches pour manger à toutes heures du jour. En contraste, il ne mange que très rarement de gros repas. Le fait d’avoir un fils lui donne de bonnes excuses pour acheter en quantité monstre des collations pour enfant sans se sentir coupable, bien qu’il en mange beaucoup plus que lui. Celui-ci, d’ailleurs, préfère largement manger de grands repas comme sa mère (+) Tyran de la cours de récré, brute aux poings sanglants, Ari n’a jamais appris à contrôler sa colère ou comprendre ses sentiments, étant enfant voire même adolescent. C’est Jordan qui l’a grandement aidé à prendre la chose en mains, avec les années. Passant par des cours de yoga, de relaxation ou encore de respiration, il a finalement trouvé un certain calme dans les aquariums, plus précisément en compagnie des animaux aquatiques. Depuis leur rupture, la colère est plus que présente dans ses veines mais outre Pip, Ari n’a frappé personne. Seuls les murs et son téléphone ont été les victimes de ses poings et de sa rage. Ses allées et venues à l’aquarium sont plus nombreux qu’autrefois, et depuis peu, il se rend également à Elysian Fields là où l’un de ses amis travaille. (+) Il n'aime plus Dan. C'est une chose qu'Ari n'assume pas, ignore à un tel point terrible. Au coeur de son téléphone s'accumule une pluie de messages désespérés qu'il ne cesse de lui envoyer dés qu'il est seul ou un peu saoul. Dan est son confort, Dan est son bonheur. Le coeur est noyé dans une solitude certaine qui ne peut être tue ; il essaie de la retrouver pour ne pas être laissé à l'abandon derrière, pour offrir à leur fils une famille. Ari a du mal avec la défaite, n'accepte pas de renoncer. La solitude est son démon, sa plus grande peine. C'est certainement pour cela que malgré les plaies - autant dans son coeur que sur ses jointures, et sur la gueule de Pip, une fois - il ne cesse d'aller vers le métis lorsque sa femme ne lui répond pas, lorsque les démons lui rongent trop les veines et que l'angoisse le prend par les tripes. Ari a besoin de chaleur humaine, Ari a besoin d'un corps contre le sien. Il ne peut se priver d'une chose qu'il n'a pas eu, gamin, depuis qu'il y a goûté. (+) Le coeur est pur; trop. Chacun battement est honnête, trop intense et Ari l'écoute sans le moindre doute, sans la moindre hésitation. Son plus grand défaut comme sa plus grande qualité. Dan lui a dit trop souvent ; il est l'impulsion même. Le coeur bat trop fort, les pensées sont ignorées. Sous les élans passionnés, plusieurs erreurs ont été réalisés ; une jeep achetée, un enfant né, un mariage éclaté. De l'argent dépensé sans réfléchir, à en faire hurler une femme qui essayait, contrairement à lui, de l'aider à se contrôler. Elle lui a pardonné trop souvent, elle lui pardonne encore aujourd'hui, mais plus assez pour l'aimer. (+) À son poignet se trouve une marée de bracelets dont il n'arrive pas à se détacher. La plupart lui vienne de Ru et de sa pluie de voyages. Certains sont plus enfantins, parfois en bonbons, lui venant de son fils, lorsqu'il en fait également, bien qu'il ne va jamais plus loin que le centre commercial. (+) Outre Pip qui est un poison déjà présent dans ses veines, une erreur déjà commise, il se refuse d'observer les autres hommes. Le regard plane parfois, avant qu'un grognement ne traverse sa gorge et que, coupable, Ari ne sorte son téléphone pour envoyer un énième message à Dan. (+) Il aime son fils plus que tout au monde, terriblement fort. C'est pour cette exacte raison qu'il vit sur le canapé-lit de son frère et lui laisse la seconde chambre dans l'appartement, qu'importe si Marty est rarement présent. C'est pour cette raison qu'il dépense peu et lui garde une bonne partie de son argent pour ses études, plus tard. C'est pour cette raison qu'il espère revenir avec Dan, aussi. Ari n'en a rien à foutre d'avoir l'air d'un con aux yeux de certaines personnes, tant que son garçon le regarde toujours avec des putains d'étoiles dans les yeux. Pour lui, il a appris des recettes à la con sans gluten et sans lactose, sans une multitude de conneries, vu que le gamin possède une pluie d'allergie. Le menu du diner possède d'ailleurs de nombreux repas du genre. (+) Il rêve de voyager depuis toujours. De découvrir des endroits qu'il n'a jamais vu, des animaux aquatiques inconnus. Avec Dan, ils prévoyaient d'ailleurs un grand voyage de croisières avant leur séparation, comprenant plusieurs expéditions de plongées sous-marines. Le tout est tombé à l'eau, sans jeu de mots. Pour le moment, il se laisse bercer par les histoires que Pip lui raconte lorsqu'il insiste assez pour que le brun lui en conte, lui décrivant des endroits paradisiaques. Le son de sa voix et l'odeur de plage l'endorment à chaque fois. Il se demande, d'ailleurs, pourquoi Pip adore autant la plage. Il en porte constamment l'odeur. (+) Contre son omoplate gauche, les pieds de son fils. Le seul tatouage impulsif pour lequel Dan n'a pas levé les yeux au ciel. (+) Autour de sa nuque, liée à une chaîne quelconque, il porte constamment l'alliance de Dan. La sienne se trouve toujours à son doigt. (+) Ari est un homme de routine ; il trouve son confort et son calme dans les événements réguliers, dans les gens qu'il côtoie constamment, dans les contacts qui reviennent. (+) Il possède un frère et une soeur. Un unique sibling. (+) Ses parents l'ont reniés lorsqu'il leur a annoncé qu'ils gardaient l'enfant, avec Dan. Il n'a pas vu son père depuis. Sa mère, quant à elle, l'appelle à l'occasion et envoie des cadeaux pour l'anniversaire de Marty à chaque année, dans le dos de son époux. (+) Ari possède un certain intérêt pour la religion depuis quelques années. Il y trouve, comme à l'aquarium, une forme de calme qui l'aide avec sa colère. Savoir qu'une personne se trouve toujours présente pour lui, pour son fils ou encore, pour Ru, l'apaise. Depuis quelques mois, il n'est pas rare qu'il accompagne Tess pour des messes, lorsqu'il en a l'occasion. (+) Il trouve son calme dans les actes de routine, dans les repères qu'il peut avoir, dans la vie. (+)

Invité

1995

il fait noir et il y a une fille, dans la chambre de ruben.
ariel n'a que trois ans, mais il sait déjà que dans la maison, sauf maman, les filles ne sont pas présentes. il faudrait lui dire de partir.
elle pleure. il faudrait lui dire de partir, mais elle pleure.
ariel serre son doudou - un dauphin - très fort et inspire, fronce ses petits sourcils, et avance courageusement.
- ça va ? qu'il demande, fort, et ajoute, quand elle lève ses yeux bleus. madame ?
elle le fixe, au travers de ses larmes avant d'essayer de les essuyer du revers de la main, avec un rire. ariel fronce un peu plus des sourcils ; il n'aime pas qu'on rit de lui. à la crèche, certains garçons disent qu'il porte un nom de fille et rient souvent de lui.
- oh non ari, je ris pas de toi ; qu'elle dit, comme si elle lisait dans sa tête.
il n'y a qu'une personne qui l'appelle ari. il penche sa petite tête sur le côté.
- ruben ?
la fille ne répond pas. elle pleure un peu plus fort, seulement.
quand elle finit de pleurer, elle reprend le visage de ruben. le corps aussi.
puis, elle pose ses doigts sur ses lèvres.
il ne faut pas que les autres sachent. papa et maman ne veulent pas.
le plus grand et plus vieux secret d'ari.

2006

- j'comprends pas.
dan ne dit rien. dan ne le traite pas d'idiot, comme les professeurs le sous-entendent, parfois. elle fronce des sourcils, doucement, et observe les lignes du devoir, plusieurs fois, quelques boucles de ses cheveux qui descendent, devant son visage.
- d'accord. on reprend.
ari gronde et pousse les livres.
- ça sert à rien, j'comprends pas.
elle lève ses yeux, trop sombres, dans les siens, trop pales.
- je sais, ari. c'est pour ça que je t'aide à comprendre. laisse moi t'aider, d'accord ?
il détourne le regard.
- c'peine perdue. j'suis con.
un silence.
ses genoux cognent presque contre la table ; elle pose sa main contre la sienne.
- ari, regarde moi.
il le fait.
elle est belle. trop belle.
- t'es pas con. c'est juste comme ça. c'est comme demander à un poisson de voler.
- tu dis ça à cause de mon prénom ?
elle sourit.
- peut-être.
il pince ses lèvres, pour retenir un sourire.
- et tu vas faire quoi ? m'inventer une connerie de machine pour voler ?
- non. on va le faire ensemble.
et putain, il la croit.

2008

ari est norm. dan est warden.
dan est enceinte. six mois dans un bide presque absent dans un corps presque transparent.
ça le prend par les tripes, ari, de savoir qu'un enfant vit la dedans et qu'ils lui ont peut-être pas donné ce qu'il faut, pour sa croissance.
ells père parle d'adoption. ari lui fait un doigt d'honneur et balance un coup de poing à la gueule, quand il ose aller voir les parents de dan avec les papiers à la main et de la pression dans les mots, avec son argent à la con.
ruben les sauve, ce con. ruben et ses secrets, il en ajoute un à sa longue liste. les garde dans son appartement, paie les soins pour l'enfant. paie les études de dan, quitte l'entreprise familiale et s'ouvre un restaurant à la con. offre un boulot à ari qui a jamais cuisiner de sa vie, outre des cafés.
c'est une belle merde.
une vraie de belle merde.
quand marty nait avec ses allergies par cent, ari parvient enfin à casser des oeufs sans y laisser des écailles, dans le mélange.
c'est un bon début.

2011

- je l'ai.
- quoi ?
dan lève les yeux vers lui. ils brillent. de larmes et de joies.
c'est elle qui brille, tout entier.
- je l'ai eu, qu'elle dit, avec un rire qui finit presque en sanglot, mais qui continue en rire. ari la suit, dans l'éclat. il la suit et il la prend dans ses bras, à la soulever dans les airs, dans les cieux. le poisson aide l'oiseau à voler. dan lâche un cri qui finit en sourire, sous la surprise, avant d'enrouler ses bras autour de sa nuque.
-j'le savais, j'le savais. t'es la meilleure, dan. ils auraient été con d'pas te prendre.
elle lui sourit. elle l'embrasse. il le fait, aussi.
ils ont marty, ils ont l'appartement. et dan a l'emploi, maintenant.
ils sont heureux, les nouveaux mariés.

2012

au comptoir, le vieux jim. de l'autre côté, mael nettoie ce qu'il voit. le silence règne
du moins, ari aimerait. la radio est ouverte.
depuis quelques jours, ru s'est épris d'un poste de radio en particulier.
- J'ai trois quatre blagues en réserve. En fait, j'étais pas sûre de vous les dire, parce que j'ai plein d'autres trucs dont je dois vous parler. Mais comme je suis gentille, je peux décemment pas les garder juste pour moi. Mon rôle, c'est de vous faire rire aussi. Surtout, en fait. Principalement. Alors, voilà.
ari le déteste, fort. surtout l'animatrice de l'émission.
- C'est un garçon qui se promène avec son père. Puis il lui dit : "- papa tu as vu le chat ? - oui je l'ai vu, répond son père. - papa tu as vu l'avion ? - oui je l'ai vu, répond son père agacé. - papa tu as vu... - oui je l'ai vu, répond son père qui n'en peut plus ! - alors, pourquoi tu as marché dedans ?" Pas mal hein ? Elle me fait rire, celle ci. Allez, une autre.
encore plus ses histoires à la con.
il ferme les yeux, inspire, expire. serre les dents, un peu, à peine.
- Le père d'un garçon demande au dit garçon : "- Dis-moi fils, il y avait deux parts de gâteaux dans le frigo... Peux-tu m’expliquer pourquoi il n’en reste qu’une seule ? - J’avais pas vu qu’il y en avait une autre !" Arrêtez de me regarder comme ça autour de la table, c'est drôle !
- débile.
- Les blagues les plus simples sont toujours les meilleures, c'est tout.
- n'importe quoi
- Vous êtes juste trop intellectuels pour comprendre...
- ouais, c'est ça.
- ari ?
il ouvre les yeux, dévisage mael, à côté de lui.
- tu parles à la radio ?
il fronce des sourcils.
- non.
et retourne à son café. jim et mael échangent un regard.

la fois suivante, ari appelle à la radio après deux blagues à la con, pour parler à l'animatrice.
il l'insulte.
elle rit.

2013

- mais à quoi est-ce que tu pensais ?
dan soupire et prend sa tête entre ses doigts. quelques mèches de cheveux, frisés, glissent sur son doux visage.
elle semble sur le bord des larmes.
ari est tellement en colère. il ne comprend pas.
- quoi, tu voulais une voiture ? c'est une voiture, dan.
elle lève les yeux vers lui.
- on a pas l'argent pour cette voiture là, ari ! comment tu - arg
devant la télé, marty pleure. il comprend pas les cris.
- merde, marty
dan commence à se lever. ari met une main sur son épaule.
- laisse, j'm'en occupe.
la brune hésite avant d'hocher de la tête.
- on en reparlera plus tard.
il ne dit rien. inspire et expire, plutôt, pour ne pas se mettre en colère. va plutôt chercher son gars, quatre ans, pour calmer ses pleures.

2013

il pose quelques plats sur le comptoir des kobayashi quand la porte s'ouvre.
brian sort de sa chambre. sa main tient une autre, sombre.
le regard bleu en rencontre un autre, plus sombre.
- tess va travailler.
ari ne connait pas tess.
il n'est pas sur de l'aimer.
quand la porte d'entrée se ferme derrière l'homme en question, le cuisinier la dévisage encore.
-ari ?
il dévie les yeux pour regarder brian.
- ça va ?
- ouais. ça va.
il ouvre les plats, pour les gosses.

avril 2015

- si j'suis un poisson, alors t'es quoi ?
ils sont dans les draps, collés l'un sur l'autre. le soleil est levé depuis un moment déjà. marty passe la journée avec oncle ben. ils sont biens.
ari n'a pas envie de bouger. il veut la garder dans ses bras, comme ça, pour l'éternité.
dan est belle, les cheveux mêlés et un peu de fatigue, dans les yeux. il aime sa douceur autant que sa force.
son nez frotte contre son épaule, ses lèvres aussi, pendant qu'elle réfléchit.
- un oiseau ? qu'elle tente, enthousiasme, le regard brillant.
- un poisson et un oiseau, hm ? drôle de duo.
dan rit.
- mais on fonctionne, non ?
d'un mouvement de main, il dégage quelques mèches de son visage.
- ouais.
il l'embrasse.
- ouais, qu'il dit encore. grâce à notre machine pour me faire voler.
elle rit. il rit.
- et celle pour que j'aille dans l'eau, aussi.
ari l'observe, doux, ne dit rien.
- viens là.
elle vient là.
il la presse contre lui et l'embrasse.

mai 2015

il est au travers des arbres seul dans le grand parc pour se calmer une énième fois, quand il le voit.
ari ne sait pas exactement pour quelle raison il va le voir. ils n'ont jamais fait la conversation, réellement.
juste des regards.
- tess, c'est ça ?
l'autre lève ses yeux sombres vers lui, délaissant les plantes une seconde. ari se demande s'il travaille ici.
- oui, exactement. ariel ?
- ari.
tess sourit, doucement. le regard du père s'accroche à sa machoire.
- ari, d'accord.
il détourne les yeux.
un brin de silence
- j'allais voir mon frère. j'te dépose chez brian ?
- ah. on n'est plus ensemble.
son regard revient sur lui.
- ah merde, vraiment ? désolé.
- ça va.
- okay.
un silence. ari le dévisage, avant de se racler la gorge, les mains dans les poches. il recule d'un pas.
- bon euh, j'te laisse ? ouais. j'te dérange pas plus longtemps.
il s'éloigne déjà de quelques pas.
il entend.
- à la prochaine, ari.
qui le fait s'arrêter, peut-être, juste un instant.
assez pour regarder par dessus son épaule, et l'étudier sans comprendre.
- ouais, à la prochaine.
avant de partir, avant de trop réfléchir.

juin 2015

ari retire l'ancien filtre, en ajoute un nouveau, ajoute l'eau.
il jete un regard à sa gauche.
il est encore là, un thé froid entre les doigts. les sourcils se froncent et ari l'étudie attentivement.
quand ru parle, un sursaut le prend et un juron quitte ses lippes.
- fous moi la paix.
ru dit, ce con. ari dose le café et met la machine en route, disparaît dans les cuisines.
il revient cinq minutes plus tard, une assiette d'oeufs brouillés entre les doigts. mael et ru le dévisagent. ari ne les observe pas.
il regarde les poignets, petits. plus fins que ceux de dan.
l'assiette cogne presque, contre la table. le regard est sombre, posé sur lui. comme dan.
ari n'ouvre pas la gueule ; il n'a pas de mots à dire.
- j'ai pas d'argent.
ari serre les dents.
- c'est gratuit ; la voix gronde. il en ferait peur aux enfants.
il expire par les narines et offre un sourire, alors.
l'autre ne dit rien, alors il fout le camp, simplement.
le café est prêt, maintenant.

septembre 2015

- papa.
ari lève les yeux de la tasse qu'il nettoie. marty est assis devant lui, sur un tabouret, et semble quand même petit.
- ouas mon gars ?
le gamin ne le regarde pas. il est concentré sur son dessin. ari essaie de ne pas juger les couleurs qu'il utilise pour l'herbe ou encore, le soleil.
- plus tard, je veux être comme toi.
il cesse de nettoyer la tasse, dévisage son garçon. les lèvres se pincent, pour retenir un sourire.
- c'est un bon choix, ça.
la voix le surprend. ari tourne les yeux vers ruben, à côté de lui. son frère lui adresse un clin d'oeil.
- très bon, oui, souffle dan, une tasse entre les doigts, le regard brillant, à regarder son mari.
marty, lui, continue de dessiner.
ari, lui, essaie de ne pas fondre.
et aussi, de les croire, fort.

lorsqu'il détourne le regard, il croise celui de pip, assis à sa table habituelle.
ari détourne le regard, quelques secondes de retard.

décembre 2015

- tu fais quoi ?
il prend le temps de soupirer, les épaules courbaturées, avant de lever les yeux de son livre de cuisine. derrière lui, dan pose ses fines mains - mais fortes - contre les dites épaules et massent, doucement. ari gronde.
- ouais, juste là.
une pointe de sourire, sur les lippes de la brune. elle appuie un peu plus fort, et il gronde encore. le regard reste posé sur le livre.
- des crêpes au citron ?
- hm... un gars m'a demandé ça, au diner.
un silence. dan masse encore quelques secondes, avant de se pencher et, passant ses bras autour de son cou, pose un baiser contre sa tempe.
- celui sans argent ?
il grommelle une réponse, appuie sa joue contre la sienne.
les yeux restent fermés, il profite de sa chaleur.
- t'as vraiment bon coeur, ari. j'espère que tu le sais.
les yeux s'ouvrent et il écarte son visage. elle en fait de même. ils s'observent un instant, un peu longtemps, avant de s'embrasser.
ce qui n'est pas dit n'est pas un mensonge.

juillet 2016

il lui parle d'âme soeur, entre une gorgée de thé et une bouchée de crêpe.
- qu'est-ce que tu racontes ?
pip le dévisage, sans cligner des yeux. ari serre des dents.
- c'est vrai.
ari inspire, doucement. il regarde à sa gauche. le diner est vide.
pip met sa main contre la sienne.
- ari... tu le sens toi aussi, non ?
il retire sa main. il la laisse plusieurs secondes, apprécie le contact, mais retire sa main.
- fais pas ça. jamais, qu'il gronde.
pip pince ses lèvres. fronce des sourcils. il n'apprécie pas. ari ne sait pas quoi, mais il n'apprécie pas.
- j'dois ranger derrière.
ari quitte le banc, quitte la salle. retourne dans ses cuisines.
pip ne quitte pas ses pensées.

août 2016

sa main sur la sienne.
pas la première fois, pas la dernière fois.
elle est chaude. celle d'ari, suante.
pip sourit quand même.
ça sonne aussi faux que beau. les yeux fermés, on le voit pas, le faux.
les yeux fermés, un baiser reste un baiser.
de l'alcool dans le sang, de la rage envers dan dans le coeur, pour une dispute bidon et du désir dans les tripes, pour un gars un peu trop doux, dans ses mots, et ses mensonges.
il met un pied dans sa tombe et dans la vérité aussi, dans un sens.
les yeux fermés, ari se laisse berner par des doux contes.

novembre 2016

messages envoyées à dan

(11:35) tu me manques
(11:42) je suis tellement désolé
(12:53) pourquoi tu réponds pas ?
(12:54) je sais que tu lis mes messages
(12:56) je t'aime
(13:02) dan s'il te plait
(13:12) dis moi quoi faire pour me faire pardonner
(13:42) j'me sens vraiment con
(14:24) pourquoi tu me dis pas que c'est faux ? tu le penses, maintenant ?

décembre 2016

il pose un dernier sac contenant ses vêtements dans la jeep, avant de mettre ses mains dans ses poches.
son regard, presque fuyant, va vers dan. elle a les lèvres pincées, un semblant de larmes, dans ses yeux.
elle s'ennuie d'eux, aussi. ari le sait.
il a envie de se mettre à genoux, pour demander pardon.
il veut la ravoir.
il a cassé leur machine, par contre. les deux.
- dan...
- non, ari, elle le coupe, faisant un mouvement avec sa main. ses yeux sont encore plus brillants. de tristesse, cette fois. on a déjà assez parlé. je
elle ferme les yeux, inspire doucement. le vent est fort, aujourd'hui. le soleil baisse, doucement. ses cheveux semblent danser.
- s'il te plait.
les mots finissent dans un murmure.
ari baisse les yeux.
- ok. ouais, ok. j't'appelle pour le weekend avec marty. dis lui que j'l'aime, ok ?
elle hoche de la tête. il la dévisage, espère croiser son regard. elle ne le regarde pas.
il se retourne d'un mouvement brusque, percute presque la jeep, et monte à l'intérieur. ruben l'y attend, silencieux.
le trajet se fait en silence. quand il arrive chez son frère, il s'écrase sur le canapé, sans un mot.
son nouveau chez lui, pour une seconde fois.

septembre 2017

ari sort des chiottes et arrête son pas.
il y a une brassière au milieu du salon.
sur le canapé, plus précisément.
son lit, en fait.
- ru ?
il lève les yeux, et regarde suspicieusement dans l'appartement.
ru apparaît.
nue. avec un e, car elle est ruby, et pas ruben.
ari n'a pas vu ruby depuis des années.
- putain, qu'il gronde, peu ravi par contre, à se tourner pour ne plus voir sa soeur à poile.
- roh ça va; le rire de ru est dans sa voix, et ari, ça lui fait chaud au coeur, malgré sa nudité.
ça le fout tellement en colère, souvent, de voir la merde que ses parents ont fait, à son sibling. il se demande si ru sait, parfois, s'il est une fille ou un gars. s'il est sa soeur ou son frère. ari n'en a rien à faire. ça reste ru, dans tous les cas.
- j'peux savoir c'que tu fous à poil comme ça ?
- en femme ? quoi, ça dérange ?
- oui. 'fin non. arg, tu l'sais ! j'en ai rien à foutre mais j'veux pas d'voir pour autant, merde.
un silence.
- ari ?
- quoi ? il gronde.
- j'suis un mec ou une meuf, pour toi ?
aucun silence.
- t'es ru.
un bruit de pas. y'a un corps qui se presse contre son dos.
- t'es vraiment le frère parfait.
- .... c'est tes boules nues contre mon dos, là ?
un rire. ari hurle presque et s'éloigne.
- me fais plus jamais ça, peu importe les boules que t'as, compris ?
ru a les yeux qui brillent, le rire dans la gorge. ari fout le camp, avant de perdre ses cheveux.
il sourit un peu, lui aussi.

mars 2018

il n'a pas vu pip depuis le coup donné, contre son nez. depuis les excuses dites, comme une prière, pour se faire pardonner.
quand il pense à lui envoyer des messages, ari ne le fait pas. ils ne sont pas âme soeur. pip lui a menti. ari ne sait pas, au final, dans toute cette merde, où se trouvait la vérité.
il ne saura jamais.
il sait une chose ; un instant, il est dans la cuisine, fermant le frigo, les mains vides. la suivante, il est dans une chambre.
pip est dans le lit, nu. ils se dévisagent, un moment.
puis, un bruit, devant des toilettes. pip bouge, enfin.
- tu fais quoi là ? merde. cache toi. sous l'lit, j'sais pas. vite, il arrive
- quoi ?
- il arrive, merde ! cache toi.
il se cache. sous le lit.
un poids, sur le lit.
un poids, une voix, un silence.
un halètement. un étouffement.
ari tend les yeux, vers le miroir du meuble. voit, au travers du reflet, les mains de l'homme gras autour du frêle cou de pip. la colère gronde. les yeux se ferment. quand il les ouvre, les mains sont autour de sa propre nuque. l'homme est au dessus de lui.
le poing part. il frappe. frappe encore et encore, les poings douloureux, le souffle qui revient. l'homme qui s'éloigne, hurle, fout le camp.
inspire, expire, inspire, expire.
ferme les yeux. les ouvre.
de nouveau dans sa cuisine, devant le frigo.
envoie un message à pip, pour la première fois depuis des mois.
il avait raison. il avait raison, ce con.
ils sont âme soeur.

octobre 2018

un sourire, sur les lèvres d'ari.
aujourd'hui, il est poli.
aujourd'hui, la voix de jillian ne lui donne pas le tourni.
- On est aujourd'hui avec l'auteur d'un livre qui fait pas mal parler de lui. Je l'ai lu, très brièvement. L'histoire d'amour est jolie.
il hausse d'un sourcil. continue de préparer le café. le diner est vide.
- Deux hommes que le destin réunis toujours ensemble, jusqu'au point où ils finissent par découvrir qu'ils sont voisins. Ah. Ca me fait penser. Je connais cette histoire moi, dans la réalité de la vraie vie.
ari stoppe son geste en plein mouvement. il serre, par réflèxe, légèrement les dents.
-Il est toujours célibataire messieurs. Pas mesdames, c'est intéressant pour personne si c'est des mesdames. Et il vous attend toujours au café, depuis une semaine que j'vous le dis, vous êtes pas hyper participatifs, vraiment.
un rire. ari tourne les yeux, dévisage son frère. ruben a les yeux qui brillent.
d'un mouvement lent, comme si ari allait lui sauter au cou - il y pense - il augmente le son de la radio.
- Et je lance une invitation spéciale au voisin qui se reconnaîtra.
les lèvres de son frère miment brian, surpris et amusé et ari expire, brusquement.
- Vous êtes mon OTP, alors s'il vous plait, rendez mon rêve réalité. Et peut-être que Mr l'écrivain ici présent écrira une histoire sur vous. Un jour. La merveilleuse histoire du papa et de son voisin.
- j'adore ta pote.
- la ferme.
il ne baisse pas le son de la radio.
ari a l'habitude, maintenant, des conneries de jillian.

novembre 2018

un message, sur son téléphone.
ari grimace et tend les doigts pour s'en emparer.
il ne sait pas quoi ressentir, entre bonheur et déception, à voir le nom de tess.
- c'est qui ?
pip le regarde, curieux. ari éloigne son bras, pour l'empêcher de s'emparer de l'objet.
- pas pour toi.
- c'est qui ?
ari lui lance un regard et lève les yeux au ciel.
- tess.
- tess ?
- oui tess. mon pote tess.
l'autre fronce des sourcils.
- tess.
ari l'ignore, ouvre le message. sourit, un peu, à peine, face à l'image reçue.
pip presse son visage contre le sien pour voir. pour pas de l'affection. pas pour des mots doux, qu'importe ce qu'ils viennent de faire.
- ah. c'est qu'un coucher de soleil. regarde par la fenêtre, y'a le même.
ari gronde.
- putain pip.
- quoi ?? c'est vrai. c'est qu'un coucher de soleil. bon, j'vais me laver.
- vide pas toute l'eau chaude.
- ouais ouais.
pip claque la porte, derrière lui.
ari la regarde un moment, avant de poser sa tête contre l'oreiller. avant de passer une main sur son visage.
contre son ventre, son téléphone vibre, encore. ari l'ouvre et observe la seconde image.
il est un peu grand, le sourire que personne ne peut voir.

(17;53) vraiment beau. c'est au parc ?
(17:53) je viendrais te voir demain.
(17:53) d'accord.
(17:53) bonne soirée, ari.

novembre 2018

- c'est quoi ?
marty fronce des sourcils. il lui ressemble ce gamin. ari fait pareil.
- me regarde pas comme ça, qu'il gronde, avant de mettre un doigt entre ses sourcils.
le gosse lève les yeux au ciel, retient mal son sourire.
comme lui.
- ouais ouais; les mots sont marmonnés, le regard retourne vers le téléphone.
- ah non.
il tend le bras, pose la main contre l'écran. le gamin lance un cri indigné. soupire, quand il rencontre le regard de son père.
- juste un cadeau
- un cadeau ?
- oui
ari hausse d'un sourcil, doucement exaspéré. il fait un geste, pour lui retirer le téléphone.
- papa
- un cadeau ?
marty soupire et pince ses lèvres. il ressemble à dan, comme ça. elle dirait certainement que non, que c'est à lui qu'il ressemble, à pincer les lèvres comme ça. ça le rend triste, un peu, ari.
il aimerait vraiment l'entendre le dire, même si c'est une insulte, pour elle.
- ouais.... le pote de maman a changé le sien donc il m'a donné son vieux. c'est tout.
ça fait mal, un peu.
- son pote ?
marty ne répond pas. il profite que son père ait lâché téléphone pour continuer de jouer à son jeu.
ari ne veut pas la réponse, de toute manière. il soupire et se redresse.
- allez ramène toi, on va à l'aquarium avec jillian.

messages à dan

(01:53) i miss you
(01:53) so fucking much
(01:54) do you remember that day at the beach when marty was four ??
(01:56) you were beautiful
(01:57) you still are
(01:59) our son look so much like you. i love it. i love him. i love you.

Invité

Invité

Date d'inscription : 30/09/2018

J A C K

j'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'ai pas vu sur un forum jpp tbe

rebienvenuuue à la maison, hâte de découvrir ce nouveau personnage cute

Date d'inscription : 27/02/2018

owi lui

Invité

Date d'inscription : 30/09/2017

il est beau bunny

est-ce que tu vas t'arrêter un jour ? tu es une énorme dingue bunnies

je valide toujours jack ptikr

Invité

j'essaie de me soigner, mais c'est difficile. tu veux m'aider ? mdr

thank bb margot I love you

on trouvera un lien avec celui là aussi ok

Date d'inscription : 05/01/2018

J'aime tellement ce personnage I love you

tu m'émerveilles avec tes personnages à chaque fois c'est dingue (et avec tes mots aussi, ils sont beaux) iiih

j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire avec lui et j'aime tous les autres personnages que t'as cités et qui font partie de son quotidien jpp facepalm

oh et Marty pour le gosse : genius, me gusta beaucoup

have fun avec ce nouveau perso, tu vas encore faire des merveilles je le sens bien moustache

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