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 (galay#3) -- bigcock69 is now following you ( with a gun )

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Le corps entier est douloureux mais il est bien vivant, puisqu'il peut ressentir la douleur. Ajay ne se souvient pas d'avoir déjà dû supporter pareil supplice, mais il n'émet aucune plainte et garde sa mauvaise humeur pour lui même. Il pourrit pester et repousser Gali pour endurer seul la douleur, mais même ça il n'en a pas la force. Il n'a pas envie de briser les retrouvailles et de tout ramener à lui tout de suite, il en aura bien le temps après. Pour l'instant il se soucie surtout de connaître l'état de Gali, qui le préoccupe d'avantage que son propre état. Sa douleur est aussi la sienne, puisqu'ils sont âme soeur et si la sienne est insoutenable, il n'essaye pas d'imaginer les répercussions qu'elle a sur Gali. Ajay s'est rendu compte, un peu bêtement, qu'il déteste faire souffrir Gali. Un regard inquiet se pose sur son visage et n'y rencontre que de la fatigue, autant d'inquiétude des deux cotés. Faiblement, il trace un sourire ses lèvres et lève le bras pour toucher le visage de Gali, ses joues sont chaudes et le sentiment qui l'accompagne est brûlant comme un coup de soleil contre sa peau. La joie est aussi immense que la douleur. Heureux de se réveiller, se réveiller, mais pas seul. Il s'est toujours persuadé que la solitude finirait par prendre fin, un jour - sans doute. Sans pour autant se dire qu'il pourra un jour ouvrir les yeux et ne pas se retrouver avec sa simple personne. C'est tant devenue une habitude. Mais Gali est là, il est resté pendant ce qui lui semble être des heures, mais qui doit durer depuis trop longtemps. Au lieu de dire quelque chose de stupide, le King maintient son silence et laisse parler l'autre pour lui.
Il pense, pendant un moment à Nameha qui s'occupait de lui quand il était blessé et qui trouvait toujours les mots pour lui faire la morale et lui reprocher son détachement, mais il chasse très rapidement la vision. C'est la dernière personne à qui il a envie de penser maintenant, il lui semble qu'elle appartient à une autre vie. Si lointain et hors de portée. Il a vécu comme un fantôme depuis si longtemps. Le King est conscient de chaque nerf endormi qui se réveille doucement et du poids dans sa poitrine qui le maintient en position allongée. Il n'a pas le force de se redresser, ni de se lever, essaye tant bien que mal de se redresser mais renonce et s'écroule le long du matelas dans un grognement sourd. Bien qu'il déteste être clouée au lit, immobile et vulnérable, il n'essaye rien de stupide et se réinstalle dans les draps pour trouver une position qui soulage sa colonne vertébrale. Il apprécie la lessive de Gali et ferme les yeux un instant pour s'en enivrer. Le monde est brumeux derrière ses paupières, il se réveille d'un très mauvais rêve qui n'en est pas un. Mais il se réveille et c'est l'essentiel, parce que cette fois, il a bien cru qu'il n'allait pas s'en sortir. Ce n'est pas quelque chose qui le peine énormément, d'habitude. Pour toutes les fois où il a tenté le diable, sans s'inquiéter des conséquences et pour toutes celles où il n'avait pas prévu de revenir. Il a cependant grandement sous estimé sa volonté de rentrer chez lui - il existe quelque part maintenant. Rentrer chez eux. Paradoxalement, il se sent pousser des ailes, se voit promettre de faire attention la prochaine fois. Il ne veut pas avoir à affronter Gali en colère, ou triste. Sa peine est aussi la sienne. Il n'y faisait attention au départ. Puis il a commencé à reconnaître des signes. Un pincement au coeur quand il quitte la pièce et qu'il ne partage plus le même air. Cette manière qu'il a de l'admirer comme une oeuvre d'art et d'aimer son corps, seulement le sien. Le King se laisse faire, accepte le verre de Gali, ne cherche pas à se plaindre ou échapper aux petits soins. S'il avait été sur Altéa, il serait probablement déjà remit sur pieds. Il aurait trouvé quelqu'un avec un don assez puissant pour "réparer" ce qui est abîmé et faire disparaître la douleur. Il aurait bu et se serait drogué. Ce n'est pas plus mal que Gali s'occupe de lui, même s'il ne peut retenir une pensée pour un verre d'alcool fort qui faciliterait le sommeil. A la place, il se concentre sur la tenue de Gali - ou du moins l'absence de vêtement sur ses jambes et ses cuisses. Il égare une main sur ses fesses et ouvre la bouche pour faire un commentaire sans trouver quoi dire. A la place, il reprend le contrôle de la discussion et chasse au loin ses paroles moralisatrices. Le passage où il lui a fait peur et où il promet de lui faire payer la fois prochaine. Bien que les miracles n'arrivent qu'une fous.
Si tu es là, ça ne peut pas être l'enfer.
Il voudrait rire mais il a trop mal, il s'étouffe plus qu'il ne ricane et se fait plus mal encore en se moquant de ce qu'il est devenu. Gali parle de l'enfer comme-ci Ajay ne l'avait jamais connu, pourtant, il en revient chaque jour. L'enfer est sur terre, un monde dans lequel il n'a pas forcément envie de vivre et où il est le Roi. J'espère que ce n'est pas à cause de moi que tu pleures. Le timbre de sa voix est cruellement doux et faible. Il a troqué l'autorité pour quelque chose de plus naturel et enroué, au point où il avait presque oublié à quoi ressemblait sa véritable voix. Il ne peut pas cacher sa propre émotion rien qu'à l'idée, en imaginant Gali qui vient vraiment lui reprocher d'être mort. Ajay ne s'est jamais ému d'aimer, il s'en sait capable, avec une simplicité étonnante. Mais il y a aimer et être aimé et une situation plus courante qu'une autre. Il en a une qui n'existe d'ordinaire pas dans son vocabulaire. Il ne dit pas pardon mais le pense avec intensité. Il n'a pas la force de dire grand chose, ni de bouger mais il se force tout de même à prendre Gali dans ses bras. Même si le poids de son corps ne l'arrange pas. Il ne se sent plus ça près.
Il a un milliards de questions en tête, d'interrogations. Pour l'heure, il veut juste profiter et évoquer lui tard les circonstances du "sauvetage".

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Il y a quelque chose qui lui serre le corps dans le silence de la pièce. Quelque chose qui émane de la faiblesse d'Ajay, à l'instant, à ce moment précis. Gali n'ose pas ouvrir la bouche et dire quoique ce soit, tandis qu'il boit quelques maigres gorgées de l'eau offerte. Mais le coeur est douloureux de le voir de la sorte, comme ça, si fragile après tout ce qui est arrivé. Peut-être car il a toujours possédé une image forte d'Ajay, dans son esprit. L'image est fausse, il le sait. Les mois passées depuis le début de leur relation lui ont permis de voir des milliers de cassures au travers le personnage qu'il est, des milliers de faiblesses qu'il récolte et connait par coeur, apprend à aimer un peu plus à chaque jour, un peu surpris par la chose. Gali a toujours cru aimer les hommes forts. Peut-être qu'une part de lui a toujours associé la force à une apparence. Il doute de la chose, maintenant. La force est peut-être tout autre chose. La force, c'est peut-être ce qu'ils ont. Être capable de se montrer ses faiblesses. Ils ne le font pas encore totalement ; Gali sait qu'il y a des secrets, entre eux. Il en possède peut-être plus que le king ; il suffit de voir comment il a gardé pour lui ses doutes en rapport à Aquila, et comment la chose a fini par éclater brusquement. Il a beaucoup de choses qui ne sont pas dites. Peut-être ne s'ouvriront-ils jamais totalement ; ils sont trop maladroits, trop fiers et aussi, trop incompétents par rapport à tout ça. Ils apprennent à être deux en même temps en possédant chacun leurs lacunes. Gali s'imagine parfois qu'ils n'y arriveront pas. Il ne peut s'empêcher d'imaginer le pire, surtout venant de lui. Il s'imagine posséder tous les maux du monde, tous les défauts aussi. Il accepte ceux d'Ajay ; quelque part, ils sont une grande partie de la raison pour laquelle il l'aime autant, Ajay. Il l'aime car il n'est pas parfait. Il l'aime pour toutes les plaies, tous les maux qu'il possède. Et pourtant, une part de lui trouve inconcevable qu'Ajay puisse l'aimer pour les mêmes raisons. Encore aujourd'hui, qu'importe les mots dits sur la plage, quelques jours plus tôt. Gali sait que parfois, lorsque l'on croit que la fin approche, on peut dire n'importe quoi. Il se souvient des saletés qu'il a pu dire, lorsqu'il a cru que ce gamin allait le tuer, quelques années plus tôt. Peut-être qu'Ajay a voulu le rassurer ou lui apporter un certain bonheur avant de s'éteindre. Mais si la pensée est là, une part de lui s'accroche avec plus d'intensité à leur authenticité. Qu'importe les doutes et les craintes, qu'importe à quel point ses pensées peuvent le faire croire qu'il est impossible qu'Ajay l'aime véritablement, Gali veut croire en la chose. Car cet homme, là, blessé dans son lit, trop silencieux et abîmé pour bien parler, il ne peut imaginer sa vie sans lui. La pensée l'a grandement effleuré, tandis qu'il était ailleurs, dans le corps de Joshua, pendant de longues minutes. La pensée l'a détruit. Elle le détruit encore.
Gali a eu l'impression de mourir avec lui, et Ajay était encore vivant, pourtant.
Alors s'il venait à le quitter, il s'imagine que le sentiment serait identique. Aussi destructeur.
Être avec lui est une peur constante, dans ses veines, à chaque jour. Des milliers de peur. Mais le perdre, qu'importe le sens du terme. Le perdre -
Un sanglot se bloque dans sa gorge et Gali pose le verre contre la table basse, de nouveau. Il préfère ne pas y penser. Il ne veut pas y penser. Il déteste la chose, cette peur de le perdre, cette impression de dépendre de lui, sur un certain point, et avoir cette presque certitude maintenant que, sans lui, il serait encore plus détruit. Certainement plus qu'à son retour d'Altea. Il le déteste autant qu'il l'aime, pour cela. Il est effrayé par toutes ces choses qu'Ajay lui fait vouloir, et dont il a de besoin, maintenant qu'il est dans sa vie. Il avance dans le vide, les yeux fermés, sans savoir où il met les pieds. Mais il est incapable d'arrêter. Il ne veut pas arrêter.
Les mains d'Ajay sont rocailleuses, contre ses cuisses. Gali ferme les yeux et soupire légèrement, sous le contact. Il est léger, presque absent, car le King n'a pas grand forme, et Gali déteste ça. Il a envie, pendant une seconde, de repousser ses doigts. Le contact lui donne envie de pleurer, encore. Chaque chose lui rappelle à quel point il est passé près de le perdre et il ne veut pas penser à la chose. Il aimerait effacer ce qui est arrivé. Mais la chose n'est pas susceptible d'arriver. Et Gali le déteste, pour cela. Il le déteste pour lui faire subir tout ça, car son coeur est hanté par des milliers de sentiments qu'il ne comprend pas et qu'il l'aime si fort qu'il en a peur, présentement. Il l'aime si fort qu'il a peur de lui-même.
- Si tu es là, ça ne peut pas être l'enfer.
- tais toi, qu'il dit, une main déjà contre son visage à essayer les lèvres qui s'échappent. Le coeur s'affole à le voir s'étouffer pendant un instant. Les yeux s'emplissent de larmes, évidemment. Gali se met encore plus en colère, malgré lui, car la peur refait surface. Elle ne fait que cela, depuis des jours. La peur de le perdre. Elle a toujours été là. Elle grandit certainement à la même vitesse que ses sentiments pour lui. Mais avec les derniers événements, la chose est de plus en plus horrible. Ajay a failli mourir.
Un autre sanglot lui traverse la gorge. Gali cache son visage ; il ne veut pas montrer sa faiblesse, pas maintenant. Il est pathétique pour pleurer, pour le détester, pour l'aimer mais surtout, pour avoir peur au point de tout casser.
- J'espère que ce n'est pas à cause de moi que tu pleures.
Le regard qu'il lui adresse est noir de haine et de larmes. Il est faible et lourd à la fois. Il lui brise le coeur, comme la voix d'Ajay. Comme le semblant de larmes qu'il voit dans ses yeux, un peu, mais Gali n'est pas certain car ses propres larmes le rendent un peu aveugles. Il ne trouve pas la force de parler ni de se débattre, se laisse faire tandis que le King le ramène vers lui. Gali ne pense pas à sa douleur. Il ne pense pas à ses plaies et à son corps encore faible et se presse contre lui certainement avec trop de tout. S'il adore être plus grand que son âme soeur, il déteste la chose, à cet instant. Il aimerait se blottir complètement contre lui et disparaître dans ses bras. Il se contente d'enfouir son visage dans son cou et de dire, dans les sanglots et les larmes, dans des mots bas et décousus mais forts, à la fois.
- je te déteste, plusieurs fois. trop de fois, peut-être. Mais à la fin, on attend autre chose. On entend. Je t'aime. Et il le dit un milliers de fois, peut-être. Un millier de fois et encore une autre fois. Car il le doit. Car tout ça, tout ça, cette balle et cette douleur et cette presque perte de lui, c'est dû à cela. Car il n'était pas capable de le lui dire, je t'aime. Car il avait peur, il avait peur, si peur, qu'il a ravalé les mots pour en dire d'autres. Et peut-être qu'en les disant un milliers de fois, pour toutes les fois qu'il l'a pensé sans le lui dire, il pourra non pas effacer ses erreurs, car la chose est impossible totalement, mais qu'il pourra au moins, juste un peu, être pardonné. Être suffisamment pardonné pour qu'Ajay ne le déteste pas et en vienne à le laisser.
Il ne sait pas, Gali, combien de temps il reste comme ça, contre lui. Trop longtemps, certainement. Assez longtemps pour sentir la honte croître dans ses veines et savoir parfaitement que, lorsqu'il repensera à la chose, il aura terriblement honte de son geste. De ses larmes. De sa faiblesse. Mais Gali se juge constamment. Il ne peut s'empêcher de faire autrement. Certaines choses ne changent pas, avec le temps. Il espère que son amour pour Ajay fera parti de ces choses-là. Il espère qu'Ajay pense la même chose.
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Ajay ne sait pas combien de personnes ont pu lui dire l'aimer, le dire de manière assez convaincante pour que ce soit réel et pas simplement des mots balancés et perdus dans le vent. Sa mère avant tout, sa mère l'aimait et il l'aimait. Elle a été la première à lui donner de l'amour et une des seules, pour ce qu'il valait et représentait, elle lui a donné tout ce qu'elle a pu. Avec toute la force qu'elle avait ; et dieu seul sait qu'elle était forte, plus forte qu'il ne le sera jamais. Ses ressources inexploitées, il n'en a même pas conscience. Et sans doute qu'elle aurait donné plus encore, si elle en avait eu le temps. Mais elle est partie, avec ses sourires et ses belles paroles et l'a laissé tout seul, sans personne pour le rassurer ni  prétendre l'aimer. Il a toujours été seul avec sa propre personne, sans s'en plaindre. Il s'est construit sur ses propres bases solides, de rien il a battit un empire qui a su combler le vide. Il ne s'est jamais considéré comme nécessitant une relation. Il préfère l'argent et le pouvoir. Le King se contente de ça. Car au final, il n'a jamais rien su des sentiments de Nameha non plus et l'histoire a fait qu'il n'est pas un homme qu'on voudrait aimer. Il n'est pas le roi des contes de fées. Pour autant, le King ne se sent pas malheureux. Il a de la sympathie pour certaines personnes et pense que ces gens ont aussi, à son égard, des émotions partagées mais positives. Peut-être que Bobby tient un peu à lui, très légèrement au moins ; ajay de son coté s'est attaché avec le temps et l'habitude. Comme une bête sauvage, il s’accommode à la présence des autres. Certainement pas au point de donner sa vie pour lui, mais au moins, de partager quelques petites choses. Une bienveillance discrète, dont on ne parle jamais et qu'il peut ressentir pour les membres de son cluster qu'il croise de temps à autres dans les miroirs. Certains de ses lieutenants aussi, comptent beaucoup, ils s'entraident.
On ne lui a jamais dit de mots d'amour avant Gali, il en sourit encore bêtement. Des petits messages qui s'affichent sur l'écran de son téléphone. Il fait comme-ci c'était quelque chose de normal quand certains jours le mots lui manquent pour exprimer son propre ressenti. Entre une gêne pudique et l'envie de dire toutes les obscénités qu'il peut penser. Léo a réveillé tant de choses en lui qu'il avait enfoui, l'idée même de plaisir, jusqu'à la possibilité de ressentir de l'amour. On ne lui a jamais dit je t'aime et c'est quelque chose qu'il ne s'imagine pas dire. Pour rien au monde. Je t'aime apporte trop de conséquences, je t'aime est un trop grand engagement pour les hommes comme lui. Ce n'est pas banal, ce n'est même pas quelque chose de normal. C'est à la fois une chose merveilleuse et une éloge funeste. Et si Gali n'arrêtait pas de le répéter, il peinerait à y croire ou trouverait le moyen de se convaincre qu'il est quelque part entre le paradis et l'enfer. Ou les rêves se réalisent avant de s'écrouler. Parce qu'Ajay sait que les bonnes choses ont une fin, qu'elles ne durent jamais éternellement et qu'elles finissent toujours par s'arrêter de manière brutale. Dans sa vie du moins, toutes les fins sont violentes et ne connaissent pas de happy ending à commencer par la fin d'une vie. Il a vu trop de gens mourir pour croire en une paix, même précaire, en une vie paisible et en des choses aussi banales et évidentes que l'amour. Le monde qui l'a élevé n'en connaît pas les tenants et aboutisants, on ne s'y nourrit que de haine et de vengeance. Lui même a le coeur gros et pleins d'émotions noircies, de brisures et de pensées dangereuses. Les jolies choses l'effraient. Il n'en profite qu'un temps avant de les faire disparaître de lui même pour ne pas avoir à les perdre. Il est plus facile ainsi de survivre. La perte est toujours douloureuse. Il laisse partir.
Il serait incapable de laisser partir Gali, il s'est attaché à lui, son sourire et ses messages. A sa présence rassurante et à la chaleur de ses baisers. Il n'a sans doute jamais désiré quelqu'un à ce point et apprécié le contact physique comme il peut s'en satisfaire avec lui. Avoir la sensation d'être un corps à nouveau et de ne plus être un morceau de viande, se sentir à nouveau respirer à travers ses poumons ; tout son être lui avait manqué et le brûle et le fait souffrir tant il est siens. Il lui appartient, son coeur à nouveau lui appartient. La moitié de son âme, la seule personne pour qui il pourrait ressentir quelque chose de supérieur à sa tolérance naturelle, elle se trouve actuellement à ses cotés. Ne l'a pas abandonné, désobéit à ses ordres stupides ; et pourtant il était persuadé que pour se protéger, Gali partirait. Il lui a fallut une dispute pour s'en rendre compte et une balle qui n'aurait pas du l'atteindre. Les prises de conscience ne sont jamais agréable, mais il se plaint pas de tout ce qu'il ressent. Il ressent et c'est déjà particulièrement géant. Il n'a pas peur de souffrir, il connaît la souffrance, l'amour est inconnu. Plus effrayant encore. Ajay se retrouve devant les faits accomplit. Gali lui a sauvé la vie, sur de nombreux plans. Il l'a ramené du coté des vivants, alors qu'il errait depuis des années à la frontière d'un monde de spectres et de regrets.
Moi aussi. Il aurait parié qu'il serait capable de le dire aussi simplement que Gali, mais il se sent de lui dire quelque chose d'aussi important pour lui après ce qui s'est passé. Il espère pouvoir attendre un moment plus calme, sans les mauvais souvenirs des jours qu'il a du passer à attendre qu'il se réveille. Ajay serait bien resté couché pour toujours. La tranquillité et le silence d'un repos bien mérité, il n'y a rien de bon que l'attend ici bas. Si ce n'est son âme sœur. Je sais, je me déteste aussi. Et avec lui, il se retrouve aussi. Il se hait pour ce qu'il est devenu, car il arrive à se remémorer l'époque où il n'était pas cet homme. Les souvenirs sont plus assassins finalement que des balles. Mais il garde cela dans un coin de sa tête, loin d'eux. De leur éteinte paisible et de ses baisers calmes. Pour une fois, la rage dévastatrice s'est apaisée dans ses veines. Il ne pense qu'à la plénitude d'avoir Gali contre lui. De pouvoir entendre battre son coeur dans sa poitrine et profite de sa chaleur. Des choses simples, qui le rendent heureux comme un dieu. Se tourner complètement vers Gali est douloureux mais la position n'est plus aussi désagréable, elle n'appuie par sur le coté qui a reçu la balle. Il pourrait dormir encore, rester là des heures à caresser le visage de Gali faute de pouvoir caresser autre chose et profiter de la vue. De l'avoir là, juste pour soit. La fatigue l'assomme. Et il y a encore tant de choses qu'ils ne se sont pas dit. Il décidé que c'est le moment finalement, de peur sans doute de ne pas se réveiller la seconde fois. Même si c'est un rêve, ça en vaut la peine. Je suis revenu parce que je t'aime. Pas de sans doute. Il ne laisse aucune hésitation planer. Le dire le soulage et le laisse flotter. Il le dit si facilement, pourtant jusqu'à présent personne n'était digne de l'entendre.
Il a songé à partir et disparaître, mourir seul. Il n'est pas revenu simplement dans l'espoir d'avoir des soins, il n'y croyait même pas. Il est revenu parce que c'était la seule chose qu'il pouvait faire, qu'il était perdu. Et que Gali était la seule chose qui importait encore. Pendant un instant, il a oublié tout le reste. Les Nulls. Et sa propre vie.

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