Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 the miracle of birth + jollie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Johanna Boyle
Johanna Boyle
Date d'inscription : 20/03/2018
Messages : 168
Pseudo : dday.
Avatar : holland roden.
multi : evan abberline (k. lonsdale) + lidiya bae (tzuyu).
Réputation : 10

the miracle of birth + jollie Empty
the miracle of birth

the miracle of birth + jollie LkpWHa7« Alors, quand est-ce que j’aurai la chance d’être grand-mère ? » Tu manques de t’étouffer avec ta bouffer lorsque ta mère pose cette question fatidique. Ce n’est pas la première fois qu’elle aborde le sujet devant toi - ce ne serait surement pas la dernière non plus - mais tu ne te serais pas attendue à ce qu’elle l’évoque lorsqu’il est à table. Tu fronces les sourcils, à la recherche d’une réponse quelconque à offrir. Tu ne veux pas donner un échéancier quelconque, mais tu ne peux pas non plus évoquer la réponse qui te vient naturellement (c'est-à-dire ‘jamais’). Tu optes donc pour le silence, prenant une gorgée d’eau pour faire passer la toux résiduelle du choc. Tu regardes ton mari, espérant qu’il vienne te sauver pour cette fois. Tu sais qu’il en veut des enfants, mais tu oses croire qu’il ne te jettera pas sous le bus en disant la chose clairement. Il n’est pourtant d’aucune utilité puisqu’il se contente de rire. Génial. Tu soupires cette fois, avant de risquer une réponse. « Tu sais, on a encore le temps… » Ton excuse préférée, cette même excuse que ta mère refuse. Selon ses dires, la bonne période commence à se faner avec le temps qui passe. Et ça c’est ce qu’elle te dit lorsqu’elle accepte l’idée que tu peux avoir des doutes quant à l’idée d’avoir des enfants avec ton mari. Ce qu’elle ne peut pas comprendre, pas après toutes ces années ensembles. Tu toussotes à nouveau comme pour chasser la conversation en démontrant un certain malaise. « T’en fais pas voyons… » Une façon de lui faire savoir que ce jour viendra peut-être, mais idéalement non.

Relevant la tête de ton assiette, là où tu as fini par braquer ton regard, tu remarques la présence d’une tête familière. Familière, mais qui ne devrait pas être là, pas maintenant. Rien que la voir suffit à mettre le feu à ton coeur qui se débat férocement dans ta poitrine. Merde. T’as pas besoin de ça, besoin d’elle. Pas maintenant en tout cas. Tu la fixes un peu trop naturellement et t’essaies d’attirer son regard pour lui faire comprendre qu’il faut qu’elle partes. Bien concentrée sur cette nouvelle tâche, t’en oublies même la conversation que vous aviez un instant plus tôt. « Jo ? » Cette fois c’est lui qui te parle et tu te tournes rapidement vers lui. « Pardon, je me suis perdue dans mes pensées. » Ou sur ses courbes. Ça t’arrive souvent, un peu trop lorsqu’elle est dans les parages. C’était bien mieux lorsqu’elle n’apparaissait que sur tes miroirs. Tu vois bien qu’il est inquiet, mais tu t’empresses de le rassurer. « Vraiment, c’est rien. » Ta mère aussi a l’air inquiète, pourtant, aucun des deux n’insiste. Et tu retournes ton attention vers ton assiette, un bref instant avant que tu regardes ne se perde encore vers Olivia. Au fond t’es bien contente de la voir, mais pas maintenant. Alors tu fais un signe de tête dans sa direction pour qu’elle dégage.

@olivia czerny
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

the miracle of birth + jollie Empty
the miracle of birth

the miracle of birth + jollie Tumblr_n1k3usiQb21qly3wvo4_250C’est ta journée de congé donc pas grand chose à faire aujourd’hui. Tu t’offres une heure de répit sur ton heure de réveil habituelle, tu te tournes, te retournes dans tes draps. Tu t’ennuies déjà. Les jours creux tu ne les aimes pas. Ils t’obligent à affronter tes pensées, à faire face au vide qui s’est créé autour de toi. Parfois tu enfiles ta salopette en jean et tu te rends directement à l’usine. Ce sont des jours sombres et brumeux, des jours où ton coeur pleure. Là-bas c’est bruyant, on a pas le temps de penser, tout va trop vite. Tu recherches cette annihilation des émotions, l’apparente consolation d’une paix achetée. Pas aujourd’hui. Non, tu traînes. Tu regardes les aiguilles tourner autour du cadran, le temps passe avec ou sans toi.

○○○

Attaquée au flan, ta grappe de raisins trône sur la table. Installée sur une chaise, tu continues de grignoter dans la torpeur de ton dimanche. Pas l’énergie de te trainer en dehors de l’appartement, pas plus d’enfiler une tenue décente. Un simple pantalon en flanelle, ainsi qu’une chemise, ensemble dépareillé comme tenue.

Résonne un rire inconnu, apparaît des visages indistincts, une autre décoration remplace la misère de ta chambre. Tu es transportée dans un univers qui n’est pas le tien. Une simple pensée, une seule émotion suffit à provoquer ce retournement de situation. Quatre personnes sont autour d’une table.
Encore.
Depuis le nouveau tremblement de terre, la dynamique du cluster c’est modifié. Ce ne sont plus de simples regards échangés, des silhouettes qui se dessinent. Ce sont des transpositions de réalité. Sous tes yeux Johanna se matérialise. Intéressant. La situation tourne au malaise alors que la question d’un futur bébé se pose. Tu pouffes bêtement de rire car tout cela te semble cocasse. Tu sais qu’il s’agit d’un sujet sensible. Tu le ressens.  

Un rictus étire tes lèvres, divertie. Un portrait de famille commun et pourtant incompatible. De ton coté tu n’as jamais eu ça. Vous n’étiez qu’un groupe d’individus lié par le hasard. A table ça criait, se battait pour le dernier morceau de gâteau pour finalement devenir silencieux, un regroupement fantôme. Tu n’as plus de famille à proprement parler. Passe une ombre sur ton visage. La tristesse laisse son empreinte, les commissures de tes lèvres s’affaissent légèrement. Tu voudrais revivre un instant votre naïveté d’antan.
Bien installée dans tes bottes d’observatrice, tu scrutes chacun des protagonistes. Plus particulière Jo. Tu reviens toujours à elle. Son malaise est visible, palpable. « Détends toi tu vas craquer ta culotte. » Un brin d’humour dans cette atmosphère étouffante. Malgré ça ta présence ne semble pas la satisfaire.
Tu déranges.
Tu hausses les épaules. Tu n’as pas choisi d’être ici néanmoins tu ne souhaites retrouver la solitude de ton appartement dans l’immédiat. « Pourquoi tu refuses de leur avouer que tu n’en veux pas ? » le ton de ta voix se fait plus doux, plus sérieux. Tu te doutes que la réponse n’est pas évidente, mais tu veux entendre ce qu’elle a dire. Finalement, tu rajoutes, incertaine; « Vous avez l’air d’une belle famille. » Le regret ébranle ton indifférence feinte.

@johanna boyle
Revenir en haut Aller en bas
Johanna Boyle
Johanna Boyle
Date d'inscription : 20/03/2018
Messages : 168
Pseudo : dday.
Avatar : holland roden.
multi : evan abberline (k. lonsdale) + lidiya bae (tzuyu).
Réputation : 10

the miracle of birth + jollie Empty
the miracle of birth

the miracle of birth + jollie LkpWHa7 Alors que toi tu t’enfonces un peu plus dans ton malaise, elle, elle semble trouver ça amusant. Incapable de la rejeter sans éveiller des soupçons, tu es réduite à espérer son départ. Tu n’as pas besoin qu’elle soit là, qu’elle assiste à cette scène malaisante. Ce n’est pas une question de te sauver la face, c’est à présent une chose inutile devant Olivia, mais plutôt un besoin qu’elle ne soit pas dans ton champ de vision. Elle te fait beaucoup trop d’effet, même lors de ces visites intempestives. Et c’est bien la dernière chose dont tu as besoin à cet instant précis, tu ne peux pas être troublée alors qu’un sujet aussi important est abordé par ton mari et ta mère. À son commentaire, tu réprimes la grimace qui te vient immédiatement. Te détendre ? Comme si c’était possible. Sauf que tu ne peux pas le dire, tu ne peux pas lui répondre, pas devant un public qui te croirait folle s’il fallait que tu commences à parler seule. Alors tu te contentes d’essayer de lui adresser un regard noir, le plus subtilement possible.

Sauf que ça ne suffit pas à ce qu’elle disparaisse. Ça t’aurait bien arranger de n’avoir qu’une chose à gérer. Au contraire, elle ajoute à ton malaise en te posant une question. Interrogation intelligente que n’importe qui pourrait te poser. Pourquoi tu ne dis rien ? Pour la même raison que tu te trouves mariée à un homme que tu n’aimes pas vraiment. Tu ne te sens pourtant pas prête à l’admettre de sitôt et de toute façon, tu ne pourrais même pas le faire. Parce que tu sens le regard inquiet de ton mari sur toi. Il réalise bien que quelque chose cloche, mais il ne peut pas savoir. Tu ne lui as toujours pas parlé de cet étrange lien qui t’unit à des inconnus, même après toutes ces années. Tu sens l’angoisse monter en toi, te saisir par les tripes. « Je vais aller me rafraichir. » Que tu finis par lâcher. T’as besoin d’air, t’as besoin d’être seule, même si tu doutes pouvoir l’être vraiment.
Tu te lèves de table, retiens un soupir avant de jeter un regard en direction d’Olivia. Le messages est assez clair, tu veux qu’elle te suive loin de cette table. Au moins tu pourras lui répondre et surtout lui demander de partir. Parce que t’as besoin de souffler et que ça ne t’aide pas. T’enfermant dans la chambre qui a longtemps été la tienne, tu essaies de prendre des grandes respirations pour te calmer. « Tu me vois vraiment annoncer à ma mère qu’elle n’aura pas de petits enfants ? » Dire à ton mari que tu ne veux pas lui donner un fils ou une fille ? Non. Tu ne peux pas, tu ne pourrais jamais le faire. Bien sur c’est assez problématique considérant que ça implique de le laisser espérer à tout jamais sans que ça arrive ou au contraire prendre sur toi et accepter d’avoir un enfant un jour. « Je ne veux pas les décevoir. » Le creux du problème en quelque sorte.

Tu soupires nouveau avant de te laisser tomber sur ton lit. Dire que tu n’es pas bien serait sans doute l’euphémisme de la journée. « Que me vaut l’honneur de ta visite ? Il y a rien d’intéressant pourtant. » Une nouvelle tentative de la pousser à partir. Tu peux gérer ton mari et ta mère pour une soirée, quitte à finir en boule dans un coin, mais tu ne peux pas le faire si elle est là. Tu ne peux pas te concentrer alors que tu coeur se débat ainsi dans ta poitrine.

@olivia czerny
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

the miracle of birth + jollie Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
the miracle of birth + jollie
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» BELEIGH ► thank you, Mr. Miracle, I won't get trashed again.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: