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 (nuo) notes pour trop tard

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MessageSujet: (nuo) notes pour trop tard   (nuo) notes pour trop tard EmptyDim 26 Nov - 20:43

neir. (enora) j'ai pas de chaussettes, j'vais me couper les cheveux et j'serai connectée tous les jours ou presque, parce qu'on est accro où on ne l'est pas  moustache sod est magnifique, j'vous aime déjà, du love pur et sacré  coeur  bouncy  

Nuo Ilangfc : katherine mcnamara ; (c) ultraviolences ; Rockets ; unique
83%VIVE D'ESPRIT
77%INCONSCIENTE
92%ATTENTIONNÉE
80%SUSCEPTIBLE
74%CURIEUSE
97%ANGOISSÉE
86%COMPRÉHENSIVE
64%jsp
   
Nom complet Ilang, un mot qui résume tout ce qu'elle a. Ilang comme l'une des seules familles matriarcales du pays. Ilang comme Nirvelli et Kandaras, deux frangines qui se ressemblent un peu trop. Et comme leurs enfants respectifs : Nio, Neo, Nao, Nuo. Et Aedhan, mais ça, on en parle presque pas. Ilang comme la bipolarité qui ronge les veines, et puis les soucis qu'on aimerait faire disparaître en restant silencieux. Mais Ilang comme le battement de coeur qu'elle loupe quand elle s'inquiète, aussi, chaque fois qu'on prononce dans une phrase le nom d'un de ses cousins frangins.Surnoms Eh, la rousse, elle l'a entendu souvent. A l'école, dans la rue, et le pire c'est qu'à chaque fois, elle se retourne avec un sourire avenant. La plupart des gens ne la surnomment pas à mal, c'est ce qu'elle se dit tout le temps. En dehors de ça, Nuo est un prénom qui ressemble déjà à un diminutif en soi - difficile de le raccourcir encore plus. Ceux qui ont passé (et parfois honteusement échoué) le processus avec elle ont tendance à la qualifier de genius mais elle se sent si indigne qu'elle s'empresse alors de baisser les yeux et de se triturer les mains. Naissance née en 1997 dans la confortable ville de Cosmopolis - elle a donc 20 ans et s'approche de la fin de sa formation. Héritage culturel des lointaines racines amérindiennes de sa mère, Nuo n'a rien hérité. En revanche, de son père, Nuo a tout pris ; la peau claire des grands froids, la rousseur du grand nord, et même le caractère diplomate et conciliant. Statut Il est d'un autre monde, autant métaphoriquement que dans les faits, mais elle ne peut pas nier qu'il est . Elle est dans ses rêves, il est dans les siens. Elle est dans sa tête, il est dans la sienne. Leur connexion passe de Néphède à Altea, puis d'Altea à Néphède. Trop longtemps qu'elle ne l'a pas revu - mais elle est infoutue de l'oublier et les cicatrices qui maculent sa peau (ses cicatrices à lui sur sa peau à elle) sont là pour lui rappeler qu'elle est horriblement incomplète. Orientation demisexuelle - dès son adolescence, quelques mecs se sont trouvés drôles en la qualifiant de lente, sans savoir que cette lenteur avait une raison et qu'il leur suffisait d'être patients. Finances $$$$$$, son père occupe un haut poste dans le gouvernement et il lui a fait comprendre que leurs finances étaient quasi illimitées.

Univers Altea dont elle n'a vu que les beaux quartiers - ceux qui sont si lumineux qu'ils font mal aux yeux, ceux qui ont l'air si aériens qu'on pourrait penser ne plus jamais être réduit à toucher terre. Particularités comme tous les natifs d'Altea, Nuo est un sujet de la small science. Ses pouvoirs se sont révélés tôt et surtout, ils se sont révélés impressionnants. Gamine, on pouvait l'exhiber comme une bête de foire tant elle était bluffante. Mais depuis que sa mère est dans le coma, sa magie est devenue plus que capricieuse : presque morte, sur le déclin, régressant horriblement. Le problème, c'est que rien d'autre chez elle n'est notable. Elle n'est pas extraordinaire si on lui retire ses capacités - il lui semble être terriblement entachée de banalité lorsqu'elle se regarde dans le miroir, et elle ne possède même pas un caractère flamboyant pour se démarquer. Depuis quelques mois néanmoins, sa peau porcelaine est marbrée de bleus qui ne sont pas les siens et brisée sous des coups qu'elle ne sent pas. Ces cicatrices ne lui appartiennent pas, et elle comprend lentement que celles de Nawei doivent disparaître. Lien cosmique sa soulmate égrène ses méfaits dans le rouge cru de Néphède. Keywords famille recomposée, surdouée inadaptée, coma, soins, idéaux trop idéalisés, richesses inépuisables, culte de la perfection, Processus éprouvant, manipulation du corps, miss know-it-all.


we are all astronauts 1997 naissance de nuo. son père, noah korvalis, est aussi connu pour sa rousseur que pour son caractère diplomatique. originaire d'une famille très aisée et comblée de privilèges depuis la nuit des temps, il occupe un poste important au sein du gouvernement altéan. sa mère, kandaras ilang, descend d'une famille aux lointaines origines améridiennes, qui se distingue autant par son système matriarcal que par sa tendance à la bipolarité, maladie qui n'a épargné ni kandaras ni sa soeur nirvelli.
2002 (5 ans) nuo est reconnue surdouée. tout le monde s'en doutait mais en avoir l'assurance fait la fierté de noah comme de kandaras. elle est leur fille unique, celle qu'ils ont eu tant de mal à avoir, elle est tout ce qu'ils ont et elle a des capacités hors normes : déjà capable d'agir sur des plaies internes, et même capable de retirer la douleur en même tant que les séquelles physiques.
2004 (7 ans) sa tante nirvelli divorce. inquiète pour sa frangine dont la santé mentale est fragilisée par l'évènement, kandaras insiste pour que cette dernière vienne vivre à la maison. nirvelli débarque donc avec ses enfants, dont elle a obtenu la garde : nevio, nizhoni et nashoba, que nuo surnomme maladroitement neo, nio et nao.
2005 (8 ans) kandaras tombe dans le coma après avoir ingurgité des médicaments nocifs en trop grand quantité. l'hypothèse du suicide est écartée et les médecins qualifient la tragédie d'accident. malgré un lavage d'estomac, elle ne se réveille pas et nuo se met en tête de pouvoir la soigner quand ses capacités le permettront ; rêve compromis par sa propre dégénérescence qui s'amorce, et qui la contraint à regarder ses pouvoirs s'amoindrir.
2006 (9 ans) un incendie ravage la maison familiale (où vivent neo, nao, nio, nuo, nirvelli et noah - même si ce dernier est souvent en déplacements professionnels). il est criminel et aedhan en est l'auteur - à cause de lui, elle regarde les derniers souvenirs de sa mère partir en fumée et contracte d'importants problèmes respiratoires. elle est alors prise en charge par l'internat de paracelse, conjointement avec nao (11 ans) qu'elle ne quittera plus et avec qui elle grandit intégralement.
2012 (15 ans) à l'issue du processus, elle commence sa formation pour devenir warden. les cours sont épuisants, stressants, même pour elle qui maitrise les choses assez vite. son rêve puéril d'enfant naïve (aider les gens) s'est transformé en un véritable but, palpable et structuré : être de ces médecins d'urgence que l'on envoie sur les gros accidents. kandaras ne s'est toujours pas réveillée et dans un coin de sa tête, nuo n'a toujours pas laisser tomber l'idée de parvenir à la soigner.
2015 (18 ans) c'est au beau milieu d'une soirée qu'elle s'est accordée pour décompresser qu'elle tombe dans une brèche et se retrouve à néphède. rien ne l'avait préparée à l'existence d'un autre monde, encore moins un monde comme celui-ci : glauque, pollué, en permanence revêtu d'un angoissant manteau de fumée. elle s'accroche à un type qui a l'air plus sympa que les autres pour demander comment rentrer à paracelse, et il ouvre de grands yeux plein d'incompréhension. hyunki (c'est son petit nom) la prend pour une folle (un peu) mais la laisse crécher chez lui 'jusqu'à trouver une solution'. elle y restera finalement huit mois et fera au passage la connaissance de nawei, le frangin de hyunki. c'est là qu'elle perd encore plus le fil de ce qu'il lui arrive : des blessures apparaissent sur sa peau, et les rêves qui ne lui appartiennent pas s'intensifient.
2016 (19 ans) rentrée à altea grâce à l'aide inattendue de nawei, elle reprend sa formation - en étant obligée de recommencer l'année qui était en cours lors de sa disparition. le redoublement fait tâche sur son dossier, d'autant plus que les autorités peinent à expliquer ce qu'il s'est passé : lorsqu'on l'interroge, nuo reste vague, évasive, prétend ne plus se souvenir de rien. le mystère nuo va rejoindre une pile de cas similaires et elle reprend le cours de sa vie sans être trop inquiétée. force est de reconnaître, toutefois, qu'elle se sent terriblement incomplète.
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non believers don't believe herDo you realize you chased an ideal : heal an earth behind some broken creature.
You break me down, you build me up (believer). believer
(non)

Nuo C'était avant tout un grand vide. Celui d'être fille unique. Celui de n'être que trois à table. Trois, en plus, c'est un chiffre qu'elle n'aime pas. Impair. Impair comme dans y'en a toujours un qu'on laisse de côté. Et puis finalement, elle s'est vite habituée. Déjà, avec le chat, ça faisait quatre. Et ensuite, c'était une dynamique agréable, le genre qui coule lentement, simplement, sans problèmes ni contre-courants. Ça avait quelque chose de beau, et d'apaisant, cette vie de famille-là - si beau et apaisant qu'elle peut affirmer sans broncher avoir eu une enfance heureuse, le genre qui fait des envieuses.

Nuo, c'était aussi ça, ce truc à l'intérieur d'elle, la magie au bout de ses doigts, le fourmillement au creux des veines. Elle n'a jamais vécu sans et elle sait qu'elle n'y survivrait pas. Lui enlever serait l'enlever tout entière. Maman lui a dit, un jour, que c'était trop extrême, de penser comme ça, qu'elle devait se définir par elle-même avant de se définir par la small science. Mais maman n'a jamais été surdouée en la matière, elle ne sait pas ce que c'est que d'avoir un... champ d'expertise, un vrai, déjà enfant ; et puis de lire sur le sujet des bouquins passionnants, qui font briller les yeux des autres enfants à l'école et qui mettent en marche le palpitant. Nuo ne semble jamais aussi heureuse que lorsqu'elle parle de ce qu'elle est capable de faire, à la plus grande fierté de son père, petite prodige depuis l'aube des temps.
Semble.

Semblait.
Force est de constater qu'elle a perdu son avance. Ou alors c'est simplement le fait de se retrouver avec des gens tout aussi doués qu'elle. Peut-être. Surement ? Oui. Non. Elle a besoin d'une raison pour ce sentiment horrible et implacable qui grandit en elle : elle stagne. Parfois, il lui semble même qu'elle régresse. Peut-être qu'elle finira botcher. La formation est longue, implacable, éprouvante. Elle n'en voit pas le bout, ne sait pas si elle a envie de le voir. Elle n'a pas les nerfs pour ça, elle ne les a jamais eus. Nuo, elle a un côté simple, et puis un côté dépassé, dépassé, dépassé, par la famille recomposée des Ilang et par le boulot de son père au gouvernement qui lui apparait terrifiant et par maman dont elle n'arrive plus à se rappeler la voix et par ses propres capacités qui la dépassent et se retirent et fluctuent et-
Respire.

Papa est fier. C'est tout ce qui compte. Non ? Si étrange d'entendre les autres l'appeler Korvalis, tous ces gens qui bossent avec lui, ces hommes a l'air sérieux et sévère, comme emplis de fonctions trop importantes pour être prononcées à voix haute, comme en train de porter le monde sur leurs épaules. Il a de grandes épaules, Korvalis. Mais il n'a rien d'autre d'eux.

noah korvalis Lui, il est grand, tellement qu’on dirait qu’il pourrait toucher les nuages, et imposant, un peu comme une montagne. Il a des cheveux roux en bataille et puis des taches de rousseur en bazart, des paumettes au nez et jusqu’au front. il fait du 48 en pointure et quand nuo mettait ses pieds dans ses chaussures, gamine, elle se sentait comme adulte. Il a cette tranquilité latente qu’ont les hommes qui sont des forces de la nature, ce calme souverain, cette patience qui tient de l’évidence. Mais ce que Nuo préfère, chez son père, c’est sa voix. Dans toutes les contrées déjà exploirées, il n’y a pas contraste pareil ; parce que de ce corps démesuré, de ces mains trop épaisses, de ces épaules trop larges, c’est toujours une voix douce qui sort, suave, chaleureuse, comme une invitation. C’est pour ça que les gens l’aiment bien, en plus de son cractère conciliant, c’est pour ce ton-là, celui qui donne envie de se confier, celui qui pousse à faire confiance. Et c’est pour ça qu’il est bon dans ce qu’il fait, c’est pour ça que la diplomatie le colle comme une seconde peau ; quand il parle, on l’écoute, c’est trop difficile de s’en empêcher. Il le fait si bien, son boulot, qu’il est constamment en train de vadrouiller, en train d’aller par monts et vallées. La première fois qu’il est parti, Nuo l’a un peu mal pris. Mais maman lui a rapidement expliqué que c’était comme ça, qu’il fallait l’accepter, qu’il reviendrait et que toutes les deux, elles pourraient faire plein de choses en attendant qu’il ne revienne et alors tous les trois, ils pourraient faire plein de choses ensemble. Elle avait raison : il est revenu.

Et reparti.

Et revenu, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un rythme inexorable ne s’installe : à peu près tous les six mois, il est là, ce qui veut dire qu’à peu près tous les six mois, elle lui dit au revoir une nouvelle fois. En dehors de ça, ils communiquent, bien entendu ; mais parfois le téléphone lui semble un peu froid et elle doit se forcer pour terminer la conversation comme il se doit, avant de s’effondrer sitôt qu’elle a raccroché. Elle sait qu’elle n’a pas le droit de lui en vouloir, pas vraiment, parce que son travail est la seule chose qui le rend heureux mais elle a cette pensée horrible qui lui vient de temps en temps, celle qui dit qu’elle aimerait mieux que ce soit elle qui le rende heureux.
Parce qu’après tout, elle est sa fille, non ? Elle a les mêmes cheveux, les mêmes yeux rieurs, et la même bouche qui ne forme plus qu’un pli mécontent lorsqu’elle est contrariée. Et qu’importe qu’il lui ramène toujours quelque chose de ses voyages, des robes somptueuses et des instruments de musique incongrus ou de la terre volcanique dans un petit pot en verre, qu’importe tout ça. Elle aimerait qu’il soit là. Pouvoir lui parler de ses patiens, lui dire qu’elle s’inquiète pour Nao trop souvent. Raconter ce qu’elle sait de la small science sur laquelle elle a lu tout ce temps, évoquer l’anniversaire de maman.

kandaras ilang Elle, elle a des yeux d'un noisette merveilleusement clair et une jolie peau caramel. Ses cils sont aussi interminables qu'elle est dangereuse : dans le couple, elle a toujours eu l'ascendant. Mais gentiment, d'une manière presque détournée, un peu fourbe peut-être. Nuo, c'est un truc qu'elle a toujours admiré chez sa mère : cette impression qu'elle renvoie que rien ne pourra jamais leur arriver.

Et puis quelque chose est arrivé quand même.

Kandaras, comme Nirvelli, elle est née bipolaire. C'est une maladie que Nuo a croisé au détour de ses études, plus tard, et qu'elle a préféré mettre de côté assez vite. Elle ne veut pas entendre que sa mère nagerait dans le bonheur uniquement dans ses phases maniaques, avant de retomber dans la normalité pour finalement retrouver l'horrible dépression. D'autant plus que Kandaras, finalement, a toujours l'air bien. Avait. Nuo s'en souvient comme d'une femme avenante, active, toujours avec le sourire et le mot pour rire. Mais il est vrai qu'elle restait beaucoup à la maison, dans ce même fauteuil à bascule, et il est vrai aussi que dans la salle de bain, dans les étagères du dessus, celle que l'enfant était trop petite pour atteindre sans tabouret, il y avait des tas de boites avec des tas de pilules dedans.

Alors il s'est passé quelque chose, mais Nuo se sait pas exactement quoi. Elle devait avoir onze ans, elle avait école et puis piano, et après athlétisme, et ensuite elle devait rentrer pour manger - qu'ils mangent tous ensemble. Sauf qu'à la sortie du cours, alors qu'elle attendait au bord de la piste avec son short de sport, Kandaras n'était pas là. C'est Nirvelli qui est passée, l'air catastrophée, et toutes les deux sont allées à l'hôpital. Sur le chemin, Nirvelli ne parlait pas - alors Nuo a parlé pour deux, de sa prof de piano très sévère avec son chignon ultra tiré et de son prof de d'athlétisme super jeune. Et aujourd'hui, elle fait encore ça - quand quelque chose ne va pas, quand elle est gênée, quand elle ne sait pas comment aborder un sujet, elle parle et parle et parle.

Dans le couloir de l'hôpital, il y avait Tao pour la rassurer. Pas Noah, bien entendu, voyage d'affaires oblige. Nirvelli avait une main protectrice sur son épaule, à laquelle Nuo se rappelle s'être accrochée. Et derrière la vitre, Kandaras était branchée. Elle se réveillerait bientôt, on le lui a assuré. Après tout, ce n'était qu'une histoire de médicaments ingérés en trop grosse quantités - ou de mauvaises associations de molécules, ou de trucs du genre, qu'elle ne pigeait pas à l'époque. Elle se réveillerait demain et tout irait bien.

En fait non, pas demain.
Bon, après demain alors.
Ou dans trois, quatre, quinze ans.

obsessions « J’ai presque trouvé la solution. J’le sais, j’le sens. Il faut que je la trouve, j’ai besoin de la trouver. » Les mots se suivent de manière précipitée, elle ne prend pas le temps d’articuler. Les doigts blanchis par la craie, elle fait des allers-retours entre le tableau plaqué contre le mur et le bureau qui croule sous les piles de papier. La nuit est tombée mais elle n’a pas pris le temps d’allumer la lumière, alors elle continue de s’agiter dans une semi obscurité qui étend les ombres. Ses cheveux sont emmêlés en un chignon bas et régulièrement, un craquement résonne : celui de sa nuque fatiguée qu’elle ne prend pas la peine de ménager.

Elle ne sait pas d’où lui vient ce besoin de toujours tout théoriser, tout comprendre, mais il est bien là.

Dans l’encadrement de la porte, Nao s’appuie contre le chambranle d’un air nonchalant. « T’as faim ?J’peux pas manger, j’ai pas encore trouvé. » Ça l’obsède. C’est pour ça qu’elle arrive toujours à résoudre les problèmes qu’on lui soumet. La médecine signifie quelque chose pour elle, la small science aussi. Si quelqu’un peut réussir dans ce domaine-là, c’est elle. Ce doit être elle. Il le faut.

« Hum. » Il regarde les doigts qui écrivent frénétiquement, puis ses yeux remontent sur le teint parcheminé, et sur les mèches folles qui hurlent savant fou. Et enfin, il regarde le tableau. Des tas de mots s’entrecroisent et sont reliés par des flèches qui partent dans tous les sens. Ça ne veut rien dire. Rien. La plupart des termes ont l’air inventés tellement ils sont imprononçables. Des chiffres et des nombres trainent au beau milieu de bouts de phrases. Il peut lire coma, un nombre d’années à côté, et des points d’interrogation à la chaine. Il y a un nom, aussi.
Nuo le désigne du doigt. « C’est Ehran Davis. Il s’est réveillé après dix huit ans ! »
Ah, il comprend. En entendant l’espoir qui vivote dans sa voix, il comprend.

Ehran Davis — coma — 18 — ???
Kandaras Ilang — coma — ???


« Nuo. Elle reviendra pas. » Pourquoi il est toujours le seul à avoir les couilles de dire les trucs durs à Nuo ? Après il faut se confronter à son air totalement perdu, déçu, et puis à ses yeux larmoyants, et à son souffle qui s’essouffle. « Bien sur que si, elle reviendra. » C’est stupide qu’elle soit la seule à refuser si férocement de la débrancher. Presque tout le monde s’est résigné. Et ils ont raison, surement tellement raison.
Mais elle — Nuo, elle soigne les gens. Et elle est si douée, tout le monde le dit. Alors pourquoi ne pas soigner Kandaras, un jour ? Si elle obtient assez de puissance, si elle devient imbattable sur le sujet, si elle met sa vie en contrepoids — pourquoi pas ? « Elle reviendra pas ? » Quand elle n’a pas dormi depuis des jours et qu’elle se nourrit uniquement de café insipide, elle ressemble à ça. À ce qu’elle est vraiment. À une enfant paumée. Il lui faut le bras de Nao pour l’éloigner du tableau et elle résiste un peu, elle hurle et lui plante ses ongles dans la peau, mais pas trop. Parce que c’est lui. Et quand elle est dans un tel état, il n’y a que lui qui peut passer la porte, il n’y a qu’à lui qu’elle répond.

late night conversations « Alors, ta journée ?Hum, moyen. J’ai du bosser avec ce type, Echolls. Tu sais, le petit qu’on aime pas. Celui qui était tellement bourré lors de l’inauguration d’il y a deux mois qu’il s’est étouffé avec ses blinis ? » Noah part d’un rire mal assumé. « Ouais, lui. Bah t’sais quoi, il est toujours aussi con.PAPA ! Tu peux pas dire ‘con’, c’est…C’est un gros mot blablabla.Arrête d’imiter ma voix, tu le fais mal, elle est pas aussi aigüe ! Et arrête de dire blablabla chaque fois que… » Elle peut presque l’entendre sourire à l’autre bout du fil. « Si tu le dis. Bon, et toi, ta journée ? » Léger silence. Habituel lorsqu’on aborde le sujet. « Rien de fou.Rien de fou ? Tu parles jamais du processus. » Non. Elle ne parle jamais du processus. Sujet tabou, épineux. Et Noah est diplomate, conciliant. Alors il change de sujet. « Comment va Nirvelli ? Elle s’occupe bien de toi ?Elle… elle va. » Voilà, c’est à peu près tout ce qu’on peut dire. « Mais oui, elle s’occupe bien de moi. Elle est presque collante, parfois, tu sais. »
Ils échangent encore quelques banalités tandis qu’il demande des nouvelles de tous les Ilang. Puis vient le moment de raccrocher. Le temps d’un souffle, elle prend son courage à deux mains et demande : « Dis, maman, elle s’est suicidée ? » Elle n’a pas la capacité de Nio a cerner les mensonges, et pourtant elle sait qu’il est sincère lorsqu’il répond : « Non. Je crois pas. Elle était heureuse, tu sais. On s’aimait vraiment et elle… elle t’aimait vraiment. Mais les médicaments qu’elle prenait à l’époque… ils ont été retirés du marché pour une raison. C’est surement eux, la cause. » Nuo sait bien qu’ils ont été retirés du marché. Son père a tout fait pour, a usé et usé et encore usé de toutes ses relations possibles, a même fait un procès au laboratoire responsable de leur création. Procès gagné. Venu gonfler les richesses déjà considérables de la branche Korvalis.

Et c’est tout ; pour le monde d’Altea, l’histoire s’est arrêtée là.

« Peut-être que tu devrais… tu sais… envisager de…Non. J’veux pas la débrancher. Elle le voudrait pas non plus, elle voulait pas mourir. » Il ne dit rien parce qu’il sait qu’il a perdu d’avance. Nuo, elle est de ces gens qui ont l’air inoffensifs, mais qui sont en réalité bien trop têtus pour pouvoir perdre.

YOU KNOW HER : SHORT, REDHEADED, BAD TEMPER Elle est d'une force qui n'est pas évidente. Qu'on ne voit pas forcément au premier abord. Elle est le genre qui a de la ressource, qui n'abandonne jamais, même quand c'est très difficile, surtout quand c'est très difficile. Elle pose les questions jusqu'à avoir des réponses, même quand il ne faut pas les poser, surtout quand il ne faut pas les poser. Elle est inconsciente, elle tient ça de sa mère, à ce qu'il paraît ; cet instinct de survie très limité, parce que toujours doit primer la vérité. Elle doit souvent compter sur les autres pour la tirer des mauvais pas, parce qu'elle n'est pas assez intimidante pour s'en sortir toute seule, probablement pas assez indépendante non plus. Mais qu'importe parce qu'à la fin, elle a toujours ce qu'elle veut. Elle obtient les informations à l'usure, en s'accrochant, en continuant même lorsque tout le monde lui dit d'arrêter. La force à arrêter, parfois. La force n'a pas vraiment de point d'ancrage sur elle, par ailleurs ; parce que céder est contre sa nature, parce qu'elle est de ceux qui restent vivants sans qu'on sache comment, parce qu'elle est capable d'encaisser tout ce que la vie lui jette à la gueule. Elle ne sait pas d'où lui vient cette capacité à toujours tenir le coup, mais elle sait que c'est grâce à elle qu'elle est parvenue à réussir le Processus avec brio.
SOULMATE Elle ne le voit toujours que de dos, mais elle serait capable de le reconnaître entre mille. Sa carrure, ses épaules, l'exacte longueur de ses cheveux et son silence. Il est toujours silencieux, tellement que ça semble être une seconde nature chez lui, tellement qu'elle a appris à la fermer aussi. Au début elle essayait de lui parler, de l'interpeller, de le retourner, d'attirer son attention. Et puis elle a rapidement compris que le lien, quelqu'il soit, ne fonctionnait qu'à sens unique. Ou en tout cas, il en avait l'air. Peut-être qu'il rêvait aussi d'elle de son côté, mais qu'ils ne se retrouvaient tout simplement pas dans le même rêve en même temps ? Peut-être que lui aussi, parfois, se retrouvait bloqué face à une Nuo de dos.

Toujours est-il qu'elle a vécu des choses qu'elle n'aurait pas du vivre. Et elle les a vécues à travers lui. Rien de plus étrange que de le suivre dans ce monde si différent d'Altea, et de découvrir au passage le sang d'un point de vue si différent de son point de vue d'apprentie médecin. Nawei, il est doué pour provoquer de nouvelles plaies, tandis qu'elle s'est toujours escrimée à les réparer.

Avec lui, elle a trainé dans la mosaïque rougeâtre et grisâtre de Néphède jusqu'à avoir la nausée. Jusqu'à vouloir se réveiller dans ses draps altéans, emprunts de sécurité et de l'odeur des Ilang. Et avec lui, elle a ressenti des émotions qu'elle aurait préféré fuir, qui arrivaient par vagues pour la frapper de plein fouet et la laisser seule sur le rivage. Ses émotions à lui, toutes plus sombres les unes que les autres, qu'elle essayait désespérément de changer en espoir.

SMALL SCIENCE Nuo est de ceux qui manipulent le corps avec brio. Petite prodige encensée depuis les premières heures, beaucoup s'accordent à dire que son pouvoir est fulgurant et qu'elle fait preuve de de beaucoup de ressource. Elle, pourtant, se trouve terriblement limitée. Déjà parce que son pouvoir ne semble fonctionner que dans un sens : elle a toujours été capable de soigner, c'est dans sa nature, mais n'a jamais été foutue d'infliger un quelconque mal, c'est dans sa nature. Exit les battements du coeur qui ralentissent, exit l'inconscience provoquée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ; elle est incapable d'utiliser son don de cette façon. Plus frustrant encore, elle semble incapable de l'utiliser tout court lorsqu'il s'agit d'elle, contrainte à demander de l'aide aux autres lorsqu'elle se blesse. Ses capacités sont ainsi : hors normes en intensité mais pleines d'anomalies lorsqu'il s'agit de leurs diversité. Ses professeurs ne tarissent pas d'éloges, pourtant ; qu'importe qu'elle ne puisse pas se soigner elle-même lorsqu'elle peut soigner les autres ? Ils parlent d'oubli de soi, d'abnégation totale, et disent qu'elle est si altruiste qu'elle ne pourra jamais faire du mal.

Ça parait si logique, quand ils en parlent comme ça.

Mais pour elle, c'est différent. A l'intérieur d'elle, c'est différent. Elle se sent bloquée, limitée, enfermée dans sa propre peau. Et il y a pire que de ne pas pouvoir progresser, il y a pire que stagner : régresser. Elle se sent faiblir à mesure que le temps passe, à l'impression de perdre un endurance, en effectivité, en tout. Elle va en sens inverse ; ses camarade de Paracelse s'apprêtent à la dépasser tandis qu'elle se bloque, se bat avec elle-même, restant parfois des journées entières sans rien tirer de ses mains, ses horribles mains amorphes et ternes et inutiles et-

Respire.

L'idée de ne pas aller au bout de la formation la tétanise. La journée du Processus l'a révélée warden, comme son père avant elle, et comme sa mère avant elle. Elle n'a pas le droit de s'arrêter maintenant, encore moins celui d'échouer. Elle passera haut la main, son paternel en est certain ; parce qu'elle est genius, la petite prodige à qui tout réussi, et aussi parce qu'elle semble développer ses capacités de manière personnelle : la surprise de tous a été totale lorsque professeurs comme concurrents se sont aperçus qu'en plus de guérir les plaies, elle pouvait aspirer la douleur. Mains magiques, définitivement, dans les veines s'assombrissent lorsque la douleur de l'autre quitte son corps en même temps que les blessures ne se referment.

Mains magiques, définitivement ; lorsqu'elles sont dans un bon jour.
Parce que Nuo n'oublie pas, elle, qu'elle entame une dégénérescence certaine.

THINGS WE LOST IN THE FIRE Elle ne connaissait pas vraiment Aedhan avant qu'il n'arrive dans sa vie de manière plus que fracassante.

Oh, bien sur, elle savait - comme toute la famille. Savait pour son existence, savait que Nirvelli avait fauté avec un autre que son mari, savait qu'une chose en entrainant une autre, tout ce beau monde avait fini par divorcer. Mais ça s'arrêtait là. Nirvelli est venue habiter chez elle, avec elle - dans l'immense baraque de Kandaras et Noah, implantée avec les autres demeures de Cosmopolis aussi grandes que vingt propriétés d'Oriel, celles qu'on imagine se refléter sur l'eau dans les rêves. Et bien sur, Nuo était malheureuse de voir ses cousins subir une telle séparation - mais elle était aussi diablement heureuse de voir Nirvelli venir habiter avec elle pour de vrai, parce qu'elle n'avait que sept ans mais qu'elle adorait déjà sa tante. Sa mère disait qu'il ne fallait pas la laisser seule, parce que seule, elle risquait de trop penser, et trop penser, selon Kandaras, c'était mauvais pour la santé - c'était tergiverser, culpabiliser et plein d'autres mots en 'er' qu'il vaut mieux garder éloignés.

Alors Nirvelli est venue et avec Nio, et puis Nao. Et avec Nuo, tous les trois, ils se sont habitués à vivre ensemble, ils se sont apprivoisés, ils ont partagé des soirées à refaire le monde dans la cuisine. Nuo s'asseyait toujours par terre, le dos contre le radiateur, et parfois Nao se perchait sur le plan de travail. A un Noël, Nirvelli a soudainement décidé qu'elle allait tricoter et elle leur a fait ce même pull informe, mais de couleurs différentes : rouge pour Nio, bleu pour Nao, vert pour Nuo. Ils ont utilisé les mêmes jouets, même Nio qui commençait à se faire vieille selon la rouquine.

Et puis Aedhan a tout brulé, et Nuo ne sait pas ce qu'il avait dans la tête à ce moment-là, mais il a tout brulé. Elle n'en parle jamais avec Nao mais elle devine qu'il en est ressorti psychologiquement marqué ; elle a contracté des difficultés respiratoires qui se manifestent toujours, même tant d'années plus tard. Le plus dur, cela dit, a été de se rendre compte qu'ils n'avaient plus de maison - et qu'avec la perte des murs, des meubles et des bibelots, c'étaient les souvenirs qui s'en allaient. Ceux de Kandaras, en particulier. Kandaras toujours bloquée dans le coma, Kandaras qui avait vécu dans ces pièces - pièces que Nuo aurait voulu pouvoir fouler de nouveau, pièces qui n'étaient plus. Avec Noah, ils avaient tout laissé en l'état dans l'espoir qu'elle se réveillerait et reviendrait vivre avec eux. Dans l'espoir qu'elle passerait de nouveau la porte comme si de rien n'était, avant d'aller s'asseoir sur son fauteuil préféré. Et voilà que le fauteuil avec brulé.

Elle n'avait jamais ressenti ça auparavant. Cette envie soudaine de tuer quelqu'un. Et bien sur, elle savait qu'elle ne le ferait pas, que le sentiment partirait rapidement - mais elle savait aussi qu'elle avait perdu trop de choses dans les flammes pour pardonner Aedhan.

LOST IN TRANSLATION NÉPHÈDE
Il est si mal réveillé que sa main reste bloquée au dessus de la tasse, laissant le sucre se déverser dans un flot continu. Elle s’adosse au mur décrépi, l’air de rien, profitant du spectacle d’un Hyunki durement réveillé. « Tu veux un peu de café dans ton sucre ? » qu’elle demande finalement, et il se tourne vers elle en plissant les yeux, comme s’il lui en voulait de rire de si bon matin. Elle sait pourtant qu’il ne lui en veut pas ; il n’en veut jamais à personne, quasiment. Reste qu’il est six heures du matin et que boire un café commence à se faire urgent.

Il est six heures du matin, donc Hyunki se lève.
Il est six heures du matin, donc Nawei rentre à peine.

La première fois qu’elle a vu Nawei, elle n’a pas compris qu’il habitait là bien avant elle. Elle était dans cette même cuisine, et il était dans ce même encadrement de porte, en train de la fixer comme il la fixe à présent. Hyunki prétexte devoir aller prendre sa douche ; les deux frères ont l’air de se caractériser par une relation tendue mais elle préfère ne pas s’en mêler, prenant le parti d’être gentille avec les deux. Déjà parce qu’elle ne sait pas être méchante, et aussi parce qu’elle squatte dans leur appartement familial, ce qui la met légèrement… mal à l’aise. Elle a la sensation d’être une profiteuse. Parce qu’elle vit sous leur toit, se douche avec leur eau et picore leur nourriture. Parce qu’elle est arrivée elle ne sait comment, que Hyunki l’a repêchée dans la rue, ramenée ici — qu’ils sont ensemble depuis mais qu’elle ne peut pas empêcher ses yeux de glisser sur Nawei chaque fois qu’il est là.

Heureusement, il n’est pas là souvent. Ou alors c’est tout simplement qu’ils ne se croisent pas — et c’est mieux comme ça, considérant que le voir est une torture.

Démunie et avec l’horrible impression d’être une idiote en trop, elle cherche un truc à faire. Sa main bute sur sa tasse de café, qu’elle tend à Nawei sans réfléchir. Il la prend, mais elle soupçonne qu’il ne s’agit là que de pure politesse parce qu’en réalité, il est l’heure pour lui d’aller se coucher. Il a un air fatigué qui fait paraître ses yeux cernés et donnent l’impression que ses traits sont tirés — elle a les cheveux un peu en bataille, encore froissés par l’oreiller. « La légende veut qu’un jour, il ait ouvert la bouche et que des mots en soient sortis. » Nawei lui lance un regard glacial, comme si elle avait fait quelque chose de très grave. Il lui en veut probablement ; mais il en veut à tout le monde, quasiment. Il reste muet ; du coup, elle continue. « Malheureusement, plus personne n’est là pour en témoigner aujourd’hui… » Elle prend un air dramatique et une pose théâtrale, avant de se faire un nouveau café. Et c’est alors qu’elle le voit : il sourit. Un peu. Vraiment juste un peu, mais c’est suffisant. Au moins assez pour que son coeur loupe un battement.

Il n’a toujours pas dit un mot, alors elle fait la conversation pour deux. Chaque fois qu’elle est mal à l’aise, elle parle et parle et parle — et elle s’est très vite rendue compte à quel point c’était pratique face à quelqu’un d’aussi silencieux que Nawei. Et en plein milieu de son monologue, elle se penche pour attraper une cuillère — sa manche se retrousse, le temps se fige. Elle sent le regard de Nawei sur sa peau, à l’exact endroit où des bleus peuplent son poignet. Bleus qui portent mal leurs noms : violacées, jaunâtres, parfois presque sombres. Elle ne sait pas d’où lui vient le besoin irrépressible de se justifier : « Me demande pas d’où c’est venu, je sais pas ce que j’ai foutu cette nuit… » Sa nonchalance première laisse place à l’horreur lorsqu’elle se rend compte à quel point sa phrase est tendancieuse — parce qu’elle a passé la nuit avec Hyunki, et que Nawei n’était pas là pour savoir qu’ils n’ont rien fait. « Je… je vais y aller. » Elle est si gênée qu’elle ne se rend pas compte que les traces sur les bras de Nawei, elles, ont disparu.

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slt  salty

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Even Stilinski
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T BELLE
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@nawei lee vitaas mon idole de toujours nab

@kassian stilinski C'EST TOI LE BG DE LA NIGHT MON BRO A DE BONS GOÛTS tchin
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Yohan Pearson
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THANK GOD J'AI CRU QUE T'ALLAIS JAMAIS POSTER CETTE FICHE ET QUE JE POURRAIS PAS T'AGRESSER OMG fire fire fire fire
ENOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO fire fire je suis tellement contente que tu sois là iiih PAR CONTRE ILS ARRÊTENT D'ENVAHIR LE MONDE LES ILANG?????? umf umf nan for real t'es trop belle comme ça, j'ai aucun doute sur le fait que ce perso va être absolument génial comme toi fire tu échapperas pas à un lien j'espère que tu le sais, voilà :purple: COURAGE POUR LA SUITE DE L'ÉCRITURE ET PLEIN DE BISOUS iiih
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Citation :
Et Aedhan, mais ça, on en parle presque pas.

dafuq
allezbye
diva
staring
voldemort
hmm
deg
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(jtm bb t belle)
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bjr russe
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ah que coucou :oopsie:
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Eliott Rietveld
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ENO T LAAAAAAAAAAAAA omg je yeux
sis' t'es belle rougit
je suis trop contente de te voir par ici et j'ai si hâte de te lire qt
courage pour cette fiche et je suis zjgeiongzongroine voilà trop happy rougit
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