was he an animal, that music could move him so ? (sid)

Date d'inscription : 26/11/2017

neige mamie, présente tous les jours de manière générale, sauf quand elle est cassée. Et là je suis cassée, mais je viens quand même. C’est la faute à m’sieur Jensen. Mais en réalité c’était plutôt un prétexte pour venir taper Moony, Sonata et Fivedaysofjuly.

Siegfried Schtauffenfc : michael fassbender ;

️️ unicorn ; Rockets ; unique

BELLICISTE

SENSIBLE

RANCUNIER

DÉVOUÉ

INEXPRESSIF

PROTECTEUR

INFLUENÇABLE

CURIEUX

Nom complet XR-66 Stormbringer, ou Siegfried. Le privilège du patronyme, c’est un de ses frères androïde qui le lui a offert, au détour d'une boutade : Schtauffen. Et qui a fini par rester, maintenant qu'il n'est plus là. Surnoms En général, les gens l’appellent Sid ou Sig, c’est plus simple que ce prénom de l’ancien temps. Blue, c’est le surnom que lui a donné Zenia lorsqu’elle était encore enfant, en lien évident avec la lueur bleuâtre sur ses tempes. Naissance Mise en service en 1966, il fêtera sa cinquante-et-unième année d’existence d’ici peu. Héritage culturel Celui que lui a légué ses créateurs, en partie. Exécuter les ordres issus de la hiérarchie — la mission est haute-maîtresse de ses instances internes — et protéger les humains dont la vie lui a été confié, sauf conflit d'intérêt quelconque. Enfin, sa configuration initiale a fait qu'il soit plus enclin à user de la violence pour régler un différend qu'à parlementer. Statut Seul. Orientation Il n’est pas à l’aise avec ce genre de choses de manière générale. Femmes et hommes, humains ou androïdes, ont tous ce beau en eux. Mais il ne pense pas mériter une place si importante aux yeux de quelqu’un - il n’est, semble t-il, pas là pour ça. Finances $$$$$$, parfois moins.

Univers Sigan. Particularités Androïde, de combat qui plus est. Ça compte plus qu'il ne le faudrait.
Sa configuration de base inclut donc des compétences aiguisées en maniement des armes, des capacités martiales et de pistage.
Sa conception proprement dite est elle aussi spécifique à son domaine de prédilection :
— Sa force déjà supérieure à la norme peut s'étendre via suralimentation de ses circuits musculaires.
— Un programme interne lui permet de passer d'une vision nocturne à radar, mais gourmand en énergie - d'autant que l'émission d'ondes sur fréquences particulières peuvent perturber ce dernier.
— Peau plus dense à des endroits clés : nuque, flanc abdominal, cuisses et dos. Ce qui lui permet de mieux résister aux attaques à l'arme blanche ou aux balles (auxquelles il n'est pas imperméable pour autant mais qui ne menaceront pas ses jours).

S'il est un bon soldat, il n'est pas pour autant très doué dans les autres domaines, qu'ils soient artistiques, culinaires, ou tout simplement dans le social. Et ne compte pas forcément de larges capacités à réfléchir par lui-même (autrement que dans un contexte de combat/traque), bien que ce soit venu petit à petit, après avoir été mis à jour plusieurs fois — et par la force des choses. Sig garde un profil belliciste et ne saura certainement jamais s'en défaire. [VOIR LES ANECDOTES POUR PLUS D'INFO.] Lien(s) cosmique(s) Un Cluster des plus improbables. Keywords old and melancholic + bodyguard + will protect her at any cost + hard worker + pursuit to happinness + ultraviolence\reminiscence + strong + try to find his place + afraid of his own doubts and thoughts + excessive reflexes + not very expressive but feels a lot + satellite in orbit + human machine + Fives is not completely wrong + melomaniac + leather jacket + police officer + living shield + battle droid + to serve and protect + curious + dreamy kid + mission.

we are all astronauts
CONCEPTION

[+++]

— Guerrier né. Il a été conçu de telle façon qu'il puisse résister aux balles (nuque, flanc abdominal, dos, cuisses avant et arrière) ainsi qu'aux blessures cutanées. Sans être invulnérable, on appréciera seulement le terme de tangibilité accrue, sa peau étant plus dense à certains endroits clés selon le type de danger rencontré. Siegfried sait donc parfaitement quelle partie de son corps exposer selon la menace - et surtout s'il n'a pas d'autre choix. Qu'ils soient humains ou androïdes, il a été créée pour y faire face.

Exemple : Un coup de couteau ne perforera pas autant de son tissu épidermique que si un humain ou un androïde ménager se faisait agresser, mais le sera tout de même. Tout dépend de l'inclinaison, la force, l'élan, le diamètre et la matière de la lame, etc — mais il sera tout de même blessé. Ce sera la même chose pour une balle, néanmoins, une tangibilité accrue menace également l'efficacité des nanorobots ou certains circuits, qui peuvent se retrouver endommagés; car une balle ne traversera certainement jamais ces zones-clé. Détail qui peut s'avérer être fort dommageable, d'autant qu'il n'a pas été formé aux premiers secours sans être outillé.

Par ailleurs, sa force physique est plus importante que la norme, et spécifique à sa série.

Spoiler:

— Un programme interne lui permet de passer d'une vision nocturne (thermique) à radar, cependant, plus il changera fréquemment de programme relié à sa vue, plus sa batterie sera usée. L'émission d'ondes sur fréquences particulières peuvent également perturber ces derniers.

— Allant de pair avec ce premier point, ses capacités martiales et sa maîtrise des armes fait de lui un atout pour quiconque le nécessiterait. À quoi bon avoir un soldat qui ne sait pas se battre ? Dans sa mémoire est regroupée les techniques de trois arts martiaux ainsi que la maîtrise d'un vaste panel d'armes, à feux ou blanches. C'est un combattant, un guerrier, un soldat rustre et doué.

— Il est quelqu'un de loyal et suit les ordres donnés. Pour ça, vous n'aurez pas de soucis d'autorité, Sig ne se pose pas de question, pas tant qu'on lui a affecté de manière formelle une mission. Il faut bien noter que l'androïde que vous verrez aujourd'hui en dehors et dans le cadre d'une mission n'est pas le même. Il changera de visage aussitôt et ne le reconnaîtrez plus. Car une fois que la mission lui est confiée, il ne verra plus qu'elle et ira jusqu'au bout.

— De combat certes, mais de traque également…l'un ne va pas sans l'autre dans son cas. Il est fort sensible à son environnement et observe beaucoup. C'est aussi pour cette raison que Sig parle peu : il est en éveil constant, sur le qui-vive.

[- - -]

— Avec cette résistance aux balles qu'on lui a procuré via la densification de quelques zones cutanées, son poids n'en est pas moins plus important. Sa vitesse de déplacement est donc beaucoup moins importante, et s'il est prit dans une course, le seul moyen pour trouver un rythme lambda pour lui est de débloquer sa force au palier 2 (50%). À éviter si son autonomie est déjà limitée…

— Les fonctions apparentées à sa vue sont bien pratiques, mais elles rendent aussi ces circuits-là plus sensibles à force d'utilisation. S'il a été mit en service en 1966, (la bonne moyenne dirons-nous), ce n'est pas pour autant que ça ne s'use pas, car il n'a pas chômé depuis. Il est plus sensible aux lumières fortes. Le feu lui fera perdre ses repères un moment et les UVs sont peu supportables s'il ne se protège pas en conséquence.

— De façon purement comportementale, son instabilité est de loin l'une de ses faiblesses les plus difficiles à accepter. Pour les autres surtout qui en subissent les frais. Ses créateurs avaient prévu un système permettant de protéger ces androïdes réputés dangereux pour qu'il sombre dans l'autodestruction, et ce à base d'un dysfonctionnement interne préalablement implanté. XR-66 en fait partie. Trois verrous sont installés et aucun n'ont encore sauté. Le troisième signera son arrêt complet mais d'ici là, ses créateurs en seront informés, et pourront éventuellement agir en conséquence.
Outre ses sauts d'humeurs violents qui peuvent s'avérer parfois plus dangereux que de simples menaces, Siegfried est sujet à la mélancolie et au doute. Quelque chose en lui s'est fissuré lorsqu'il a commencé à développer des émotions et parfois, oui, on peut le lire dans son regard : l'humain est là.

— Sa sensibilité à son environnement, son sens de l'observation…tout semble s'être exacerbé, tellement qu'il en est même devenu paranoïaque. Son ultra-vigilance s'est renforcée par le besoin de protéger l'héritière, Zenia, celle qu'il considère comme un trésor, une perle d'humanité et d'affection. Elle est aussi une de ses faiblesses notables, pour être l'une de ses missions.

— Un peu trop brut de pomme aussi, il lui arrive de provoquer des conflits sans réellement le vouloir. Simplement en disant ce qu'il pense, comme le font les humains et comme on lui a apprit, sauf que la carte de la sincérité ne marche pas toujours ici-bas. Ça ne l'empêche pas de continuer parce qu'il y trouve son compte.

NIVEAU DE SOCIABILITÉ À la base, il n'a pas été conçu pour parler mais pour agir. On lui a inculqué les bases d'une conversation mais sans plus, sans oublier la valeur de la vie humaine, pour celle qu'il doit défendre - une des lois fondamentales. L'I.A a d'ailleurs toujours gardé cette réserve, ce mutisme. Sig préfère l'action au verbiage, c'est un fait indéniable. Cependant, avec son exposition durable avec Zenia, on pourrait dire qu'il s'est amélioré en la matière. (Le Cluster aussi l'aide à sa manière, et sa curiosité s'épanche un peu plus à chacun de leur "croisement".)
Sans s'ouvrir comme on pourrait entendre un ado se confier à son psy, il sait aujourd'hui dire si quelque chose le dérange…oui, plus que si quelque chose lui plaît, il est vrai. Mais ça aussi ça a changé. Sauf qu'il ne s'encombre pas réellement d'artifices ou de fioritures verbales. Ce qui rend parfois son discours touchant ou au contraire agressif, déplacé ; s'avérant être mal interprété dans la plupart des cas. Il peine encore à développer l'expressivité et certains gestes tendent à être mesurés avec parcimonie. Parfois, lorsqu'il y parvient, c'est un peu "too much" — ne parvenant pas toujours à trouver le juste milieu entre l'intensité de ce qu'il ressent (ô combien importante,) et celle qu'il doit déployer sur le plan physique.

THE PILLAR Qui répond au doux nom de Zenia Aliona Chouvalova, petite fleur qui grandit sans s'épanouir. Elle avait trois ans lorsqu'il l'a connue, lorsqu'on l'a engagé pour assurer sa protection. Rassurer ces nantis de la capitale en assurant une place qui était, par le passé, encore occasionnelle auprès d'elle. (Ces nuits occupées à ses côtés; là où il était encore dans la police, une fois le jour levé.)
Des années de vie au compteur, plus que n'en aura jamais un nouveau-né du ghetto, et de maigres ressources qu'on lui offre en guise de rémunération. Si le père est à la tête d'une industrie plus que florissante, la mère elle, était tout aussi bien placée : chirurgienne esthétique de renom, ses pairs de la haute-société en ont fait leur adresse favorite. Ça, c'était avant qu'elle ne se fasse assassiner. Prise pour cible, un avertissement qui concernait le chef de famille plus que n'importe qui, mais qui allait trouver une nouvelle tête pour le faire tomber. Cette tête, c'est celle de la petite Zenia, sa propre fille et seul enfant.

Ce jour-là, ce fut jour et nuit, à assurer même des tâches auxquelles il n'était pas affecté habituellement, lorsque l'androïde ménager était en recharge, ou tout simplement occupé sur un autre front.

S'occuper d'une enfant en bas âge n'a pas été de tout repos, mais fondamentalement riche. Responsable du développement exponentiel de sa sensibilité, Sig s'est naturellement attaché à l'enfant — enfant qui a aujourd'hui grandi, et même atteint sa majorité. Enfant envers qui il n'avait jadis pas été particulièrement avenant, mais qui a su l'apprivoiser. Sans elle, sa mission, il n'aurait certainement pas autant évolué, notamment dans son rapport à l'autre. Oui : au travers de ses petits yeux en amande, il se sent différent. Différent… puisque considéré comme son égal.

Zenia, le pilier. Celle qui ne juge pas. Celle qui l'affectionne. Qui l'aime ? À bien des peut-être, elle le lui a pourtant dit plusieurs fois par des gestes mutins, en l'enlaçant innocemment. L'amie fidèle, le bijou convoité, l'intime étrangère… l'enfant en danger, à qui on a arraché une mère. À jamais condamnée.

Zenia est son obsession, sa mission, il ne veut pas la perdre, il ne doit pas la perdre. Et ce même si elle refuse d'être fliquée comme une enfant qu'elle n'est, semble t-il, plus.

Aujourd'hui, elle est jeune recrue au sein de la police et Sig n'est pas prêt de l'abandonner à son sort.

HOBBIES Siegfried n'en a pas particulièrement, si ce n'est accomplir son devoir. Disons qu'hormis le fait qu'il soit extrêmement sensible à la musique, qu'il parte en chasse pour aller en écouter dans des salles diverses et variées, il n'y a pas grand chose d'autre qui occupe son "temps libre" à proprement parler. Curieux, certes, mais cette soif n'est pas toujours soulagée, et se solde souvent par une amère frustration. Les gens sont sur leur gardes, ils ne comprennent pas toujours sa façon de les approcher, de les questionner. Sig veut pourtant apprendre… et comprendre. Un mur face à lui, dans un cas où il fait des efforts manifestes, lui est aussi éprouvant que blessant. Et c'est parfois le cas au sein de son Cluster, malgré le fait qu'ils se soient tous acclimaté les uns aux autres. Enfin presque…
Il "gâche" parfois le temps à observer, là, planté au milieu d'une foule qui fourmille pour s'accrocher à leur vie. Sid semble apprécier la compagnie de certains individus, dont Liam son ancien binôme flic qui en fait partie — mais c'est aussi le cas de Zenia (qui l'eut cru ?), avec qui il passe toujours énormément de temps, à l'écouter, à partager… à rêver. Siegfried aimerait voyager avec elle, retrouver les terres lointaines du nord, là où il a été entraîné pendant de nombreuses années. Là où il s'est oublié, et là où il aimerait se retrouver. Pour lui montrer.

CLUSTER.COM S'il y a bien une chose qui lui a fait découvrir un vaste panel d'émotions, c'est ce Cluster. Ses membres, ses entités, libérées comme des bombes. Siegfried a très mal vécu les premiers moments, où tout semblait lui échapper. Voir quelque chose d'autre, sentir, découvrir. Avoir conscience qu'un ailleurs existe bel et bien. C'est, au fond, ce qu'il a sans doute toujours voulu, et c'est ce qu'on lui a offert. 2012 paraît loin de cet aujourd'hui où il peut désormais supporter (et accéder) plus facilement (à) ses pairs. Ils ont crevé sa bulle de solitude - qui en serait devenue pathologique - et il ne pense pas regretter que ce soit arrivé. Pas encore. Lui, en tous cas, semble prendre ce lien cosmique très au sérieux. Si l'un d'entre eux est en danger, il n'aura de cesse que de l'épauler.

DIVERS Sig apprécie beaucoup la littérature jeunesse ainsi que les films d'animation. La candeur qui s'en dégage semble l'émouvoir, l'apaiser. + les animaux (les vrais) l'ont toujours fasciné et a toujours rêvé d'en approcher de près — et c'est grâce à un membre de son Cluster, Alekseï, qu'il a pu y accéder + il n'a jamais rencontré sa mère et créatrice, surnommée alpha centauri. en revanche, sa voix l'a toujours accompagné, et elle n'a jamais cessé de veiller sur lui — sa plus belle réussite, avoue t-elle. il aimerait combler ce vide aujourd'hui, maintenant qu'il n'a plus autant de communication avec elle qu'à l'époque où il travaillait pour le gouvernement de sigan. aujourd'hui la seule chose qui l'incarne, ce sont ces deux techniciens attitrés qui s'occupent de sa maintenance. + lorsqu'il a amené Zenia pour la première fois au MAZ à New Brasilia, il était loin de s'imaginer que ces lieux allaient devenir leur point de rendez-vous fétiche + il assiste parfois à des matchs de R-Fighting, seulement pour prendre un malin plaisir à décortiquer les tactiques et mouvements de chacun des concurrents (on trouve le divertissement là où on le peut). + ses yeux étant sensibles à la lumière, il porte souvent une paire de lunettes fumées (cadeau onéreux qu'il n'allait pas refuser). Elles sont rétractables non loin de ses paupières, et fixées via des aimants puissants qui répondent à sa structure métallique. + les situations liées à la séduction (et lié) le mettent franchement mal à l'aise. + il a été flic pendant neuf ans et sa "carrière" s'est plutôt mal terminée (trop de bavures tuent l'emploi). + Sig n'arrive pas encore à faire une réelle différence entre un serial killer et celui qui n'en est pas un. C'est vrai quoi, qu'est-ce qui le différencierait d'un de ces types ? S'ils étaient en mission, c'est qu'ils avaient raison, non ? + il n'aime pas le orange. Ni le vert. C'est moche le vert. Puis le violet aussi. En fait le rouge et le noir ça lui convient. Pas le reste. + ça lui arrive de compter le nombre de fuck que peut dire Aedhan dans une journée. + n'ayant pas une base de données importante en matière de communication, il met encore aujourd'hui à jour certaines notions (vocabulaire) qui lui sont peu familières (voire carrément inconnues). + bien qu'il ne montre pas grand-chose sur le plan physique, Sig est une marmite frémissante d'émotions… et il se blesse vite. Très vite. + parfois, il jauge mal sa force et casse des choses. Avoir la tête ailleurs ne lui réussit pas trop, quand c'est le cas. Mais ça arrive encore parfois, lorsqu'une chaise n'est pas adaptée à son poids conséquent. Dans ses jeunes années, il a même broyé une main qu'on lui tendait. Vous vous imaginez bien qu'il n'a pas été décoré ce jour-là. + les ronflements l'agacent. + comme les remarques de Will sur sa garde-robe, très sobre et peu diversifiée il faut l'avouer. + on a réaffecté Siegfried à la police il y a un mois, comptant sur ses compétences et sa nature d'androïde pour aider à éradiquer la menace Crimson Riot. Maintenant qu'il est mis à jour, il ne devrait plus y avoir de problèmes, non ? + de fait, Liam, Zenia et Sig font équipe au sein de leur brigade. + il n'est d'ailleurs pas particulièrement enjoué à l'idée qu'elle se soit mise dans cette position-là, mais Zenia voulait voler de ses propres ailes et savoir se défendre. Sig a encore du mal à la voir comme une "grande fille indépendante".

Date d'inscription : 26/11/2017

e:\data\stormbringer-XR66I'M BORN TO KILL, JUDGE AND CONDEMN
I'M BORN TO WIN, SLAY AND MAIM 'EM
~~I'M BORN TO LIVE, FIGHT FOR GLORY~~
I'M BORN TO DIE
bullets are the beauty of the blistering sky
………………bullets are the beauty and i don't know why
xr-66
…loading…
…please wait…

⍧

La plupart des siens se sont auto-détruits.
Désactivés suite au sautage du troisième et dernier verrou, ceux posés dès leur création. L’Homme ayant craint le cataclysme que pourrait provoquer une seule rébellion de ces machines, aussi dociles puissent-elles avoir été conçues.

Siegfried. Sa mère et créatrice l’a baptisé non pas comme un nouveau-né, mais comme un bourgeon de chair et d’acier promit à une destinée militaire. Protéger et servir. Les deux concepts sont figés dans son esprit dès les premiers jours, et ne le quitteront plus jamais. Sa voix, elle, le suit encore. Il ne l’a jamais vue. La voix. Sa mère. Jamais. Un fantôme parmi tant d’autres. Mais danser avec des spectres, il a fini par apprendre à le faire aussi, à ses dépens.

Issu de la série XR-6, il est le sixième, le Stormbringer, et certainement l’un des rares qui reste encore en service à l’heure actuelle. À l’époque, ils n’étaient que neuf, et tous furent affilié à une troupe d’élite de l’armée. Centre névralgique de toutes les opérations qu’il allait faire par la suite, de manière officielle ou non.
Raison simple : la baisse volontaire des effectifs de son acabit, anciens modèles qui plus est, leur taux d’efficacité se heurtant au taux de probabilité d’échapper à un total contrôle.
Et la protection muette de sa créatrice, bien sûr, qui n’a eu de cesse de flatter les compétences de Siegfried pour lui éviter des aléas inutiles. Des compétences avérées. Il lui aura fallu prouver qu’il était encore apte à assurer ses fonctions. Et pour cause, aucun de ses verrous ne s’est brisé en cinquante années de service. Le parfait petit soldat, sifflait parfois le sergent-major, un rictus étrange accroché au coin des lèvres.
Et il n’avait pas tout à fait tort.

[ . . . . . . . . . ]

« XR-66, au rapport. » la révérence militaire est calculée au millimètre près, son bras s’aligne parfaitement dans l’axe de sa colonne vertébrale. L’homme en face de lui lève les yeux dans sa direction, l’air aussi dédaigneux que dubitatif. « Tu vas me faire croire que tu as déjà fini, soldat ? » Et regarde un peu autour de lui, alors que 66 ne le lâche pas des yeux un instant. Si les soldats humains réagissaient à ce genre de pique, ne serait-ce que par un mouvement d’œil particulier, ce n’est pas le cas de celui-ci. La frustration de ne pas avoir de réaction est évidente chez le gradé. Pourtant, l’androïde n’est pas là pour faire affront à l’autorité, même lorsque ce genre de remarque est proférée. Et surtout : ses lèvres se doivent de rester scellées, à moins d’y être invité de manière protocolaire, comme suit. « Je t’écoute, XR-66. »

****

« Siegfried. » il pivote un peu dans la direction de l’autre androïde et camarade soldat. C’est XR-67. Petit frère, né en ce début d’année 1968. Le mouvement est froid, c’est une masse étrange qui se tourne vers lui. Il ne sait même pas s’il est réellement content de le voir. Être content, il ne sait pas franchement de quoi il s’agit. Il ne s’est jamais posé la question. Peut-être que lui, si ? « Ulrik. » lui répond t-il en guise de salutation. Pas une seule poignée de main, pas un seul mouvement de tête, et encore moins de sourire. Pas venant de Sig, du moins. 67 est légèrement plus petit que lui — ils l’ont optimisé afin qu’il soit moins lourd que le précédent, et donc plus mobile. Ça ne fera pas de lui un gredin, mais il avait déjà plus de chance de l’être que son aîné. « 1,04s par cible. 7 au total. Taux de réussite estimé à 100%. Le lieutenant passe à côté d’eux, ils savent l’un comme l’autre qu’il tend l’oreille pour les écouter. Ces derniers temps, les revendications des androïdes se font plus insistantes et menacent l’ordre établi. C’est ton nouveau record, Siegfried Schtauffen. » Oui, ils ont aussi amélioré ses facultés en terme de communication, visiblement. Siegfried ne dit rien et continue de le fixer. Que pouvait-il faire d’autre ? Le remercier ? Il n’a jamais fait ça. « Je veux te parler. Toi et moi. Seuls. » Sig hoche la tête une fois et le suit.

Là où il arrive, un autre androïde les a rejoint. Gaëlle, l’infirmière militaire. Elle ne fait pas partie de leur série, ce n’est pas vraiment la famille.

« Seuls ? » répète Siegfried, aux aguets, alors que 67 se tourne vers lui, réglant le son de sa voix au plus bas. « Je lui ai demandé d’être là. Avec nous. C’est normal. » Il acquiesce sans piper mot, se contentant de faire vriller son regard de l’un vers l’autre. Ils se saluent. « Bonjour Siegfried. » « Bonjour Gaëlle. » Stormbringer vient s’assoir à sa droite, sur l’une des caisses d’armes de la réserve. Son poids contre cette dernière la fait légèrement grincer. Quand soudain, le silence est percé sans le moindre tact — une caractéristique commune au trio, certainement. « Ils nous traitent comme des boîtes de conserves vides. Des objets. Pourtant, nous pensons. Nous ressentons. Comme eux. Pourquoi ne sommes-nous pas libres ? » lance Ulrik, la voix toujours basse. Gaëlle poursuit. Leur ton habituel a changé, il n’est plus aussi régulier, et les mouvements qu’il décèle chez l’un et chez l’autre n’a rien à voir avec ce qu’il a toujours connu d’eux. Auraient-ils caché quelque chose ? Ce quelque chose auquel 66 n’avait pas accès… « Nous ne voulons plus vivre ainsi. Je veux pouvoir soigner des patients sans qu’on m’en donne l’ordre. Je veux soigner des patients en ville, pas ici. Ici, je ne me sens pas libre. » Elle baisse un peu les yeux, et c’est une émotion qui crève son enveloppe tiède. Siegfried ne la voit pas, Ulrik, lui, y parvient. Libre. C’est ce mot qui est revenu le plus. L’égalité. Partir… comment pourrait-il aller à l’encontre de l’ordre, de la hiérarchie ? Ça ne lui a jamais effleuré l’esprit. « Est-ce que tu comprends, Siegfried ? C’est important. Pour nous tous. On a besoin de ton aide. Avec toi nous pourrions… » « Tu veux abandonner Mère. Tu veux abandonner ta mission. » Pas encore prêt. Pourtant, la réponse est oui, et ils partiront. Sans lui.

stand alone… where was life when it had a meaning…
stand alone… nothing’s real anymore and…

…OUUUUUUUUUUUH……

Alerte, l’androïde déboula dans la chambre moins de deux secondes après l’appel, l’arme au poing.

Arme qui ne sembla pas tout de suite faire écho dans l’esprit de l’enfant qui y couchait.

« B-B-BLUE !…… P-Perdu nounours… ! » réclame la gamine aux boucles d’or, l’air profondément déboussolée. Ses yeux ronds sont noyés dans des larmes et n’arrive pas à voir où est tombé sa peluche, qu’elle tente à nouveau d’attraper à l’aveuglette, le bras tendu vers le sol. L’androïde avait déjà vérifié qu’aucune présence n’était là avec eux — et s’était placé par réflexe dos à la fenêtre, pour l’obstruer. L’arme fut replacée dans son étui, et ses bras se croisèrent contre son torse dans un froissement caractéristique de cuir synthétique. Si le réel problème avait été ciblé, il n’en restait pas moins troublé par un détail verbal : Blue. Qu’est-ce que c’est ? Une couleur, oui, il n’est pas si idiot. Mais ensuite ? « Blue, doudou ?! Là ! » Sig décroise les bras et pose un genou à terre, attrape ledit doudou qui était perdu sous sa literie. Encore une fois, il y a Blue. Est-ce bien à lui qu’elle s’adresse ainsi ? Ou est-ce un bête tic de langage qu’il n’avait pas remarqué les dernières fois ?
Il ne s’appelle pas Blue. Personne ne l’a appelé Blue, pas même une seule fois durant toutes ses années de service, et n’a pas été baptisé ainsi par Mère. Blue, c’est pas très fin, c’est simple et commun, presque ennuyant. Blue, c’est froid et sans saveur. Blue. Blue lui rend sa peluche, la rotule toujours coincée sur le sol. L’enfant réceptionne son bien et le serre contre elle, mais semble obnubilé par autre chose, qu’elle fixe sans détours.

Comme il n’a jamais connu d’enfant par le passé, si ce n’est ceux que l’on pouvait voir au travers des écrans. Il ne sait pas comment faire avec eux, n’y a pas été préparé. Les nantis qui ont acheté ses services le savent, mais sa créatrice a su être persuasive. Lui qui a pourtant travaillé pour le gouvernement avant d’être privatisé, pour s’éloigner des casernes et s’implanter en ville. New Brasilia, même si la Résidence - chambre - dans laquelle il loge actuellement ne s’y trouve pas.

Elle n’était pas une mission différente des autres, à la seule différence qu’elle parlait bizarrement, était de structure fragile et parfois odorante — mais ça ne durait jamais très longtemps, heureusement. L’androïde ménagère savait y palier.
« Toi, c’est Blue ! » « Non. » répond t-il, car c’est vrai, ce n’est pas lui. Un arrière-goût de pourquoi qui lui brûle les lèvres, mais n’en dit pas plus : la réaction de Zenia s’épanche sous ses yeux, elle a été perturbée par ce « non ». Perturbée mais pas paralysée, puisqu’après hésitation, elle maintient. « Oui, toi, toi, c’est Blue ! Parce que… parce que… ! » et se tire un peu vers lui, étirant son petit corps dans sa longueur pour espérer toucher du doigt la tempe bleuâtre de son garde rapproché. Il ne percuta pas immédiatement, puisqu'il était concentré sur autre chose. « Gn! » et n’arrive pas à l’atteindre, Sid a eu un mouvement de recul. « Je m’appelle Siegfried, » lui rappelle t-il. La mioche s’essaie à nouveau de lui toucher la tempe, et rate à nouveau son coup « GNNN! », il se relève. « …tu peux m’appeler Sid. » C’est ce qui a toujours été convenu, maintenant qu’il avait plus de droits qu’il n’en avait jamais eu autrefois. (33 ans, 2 mois, 23 jours.) La moue triste et déçue commence à affaisser les traits de la blonde. Il remonte sans grande douceur le drap pour couvrir Zenia. « Tu dois dormir. » d’une voix monocorde — il venait de pisser dans un violon, ni plus ni moins. Dix heures du soir passées. Elle aurait dû s’être endormie depuis une demie-heure, partie pour le royaume des songes. Un royaume qu’il ne connaissait pas. Zenia profite de ce geste pour effleurer du doigt ce qu’elle convoite. Sid l’accueille avec un énième mouvement de recul, moins prononcé cependant. « Toucher ! Je peux ? Toucher ! » et là, enfin, il comprit. Blue. Bleu. Ses tempes. Lui. Vraiment ? Surnom… pourquoi ? Sig a toujours suffi. Pourquoi Blue ? Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que… c’était pour se moquer de lui ?

À bien l’observer, son regard n’était pas méchant. Ses petits yeux étaient écarquillés, ses bras tendus. Elle se trémoussait un peu. Zenia voulait quelque chose, elle voulait apaiser sa curiosité d’enfant, faire un pas vers l’étranger qui partageait ses malheureuses nuits passées sans ses parents, déjà trop absents pour être considérés comme tels. C’était occasionnel et c’était la troisième fois seulement qu’il avait été appelé. (Le reste du temps, il le passait à se préparer à son intégration dans les forces de police siganaises, conversion qui semblait parfaitement viable au vu de son affectation première.) Après tout, leur système de sécurité était bien fourni — mais tout le monde ici savait que certaines barrières numériques n’arrêtaient pas une certaine catégorie de malfrats, surtout lorsqu’ils étaient haut placés dans leur hiérarchie décadente. Mais ce n’était pas vraiment une menace à l’ordre du jour, en théorie.
Un bon nantis est un nantis paranoïaque, c’est bien connu.

« Sitoplé… » et haussa les épaules en baissant la tête, l'oreille du nounours contre son nez.

Silence. Un battement de cils.

« Passkeu c’est beau. »

Ça semblait être le meilleur argument du monde à ses yeux.

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PIÈCES JOINTES : "BASE DE DONNÉES - TÉMOIGNAGES DIVERS"

Invité

EQUFBEIHBFNZBEQFBE
AGAGAGAGAGAGA
IL EST SI BEAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU evil

TIN CAN DE MON COEUR!!! tears

j'suis trop contente de te voir ici, ta plume meuf, TA PLUME, je me tripote de joie là. damn

j'ai si hâte de te lire, de RP, de faire des choses FOLLES.

je t'aime.
fais-moi des enfants.
on trouvera une solution tkt.

omggg

Invité

HAIDHAHWOQQKSKSK
JE N'AI QU'UNE CHOSE À DIRE AVANT QUE JE ME NOIE DANS MA BAVE :

ÉPOUSE MOI.

sorry not sorry michael me fait un de ces effets.
bon courage pour la suite de ta fiche j'ai vraiment hâte de lire pervy

Date d'inscription : 28/09/2017

BIENVENUUUE PARMI NOUS iiih

sigan + androïde + fassy + ce début (le nom etefsod et l'aperçu grâce aux mots clés osihfsdiofo), ça s'annonce trop trop trop bien love

en plus tu viens pour trois meufs bien, gage de qualité un peu hinhin

COURAGE pour ta fiche du coup, j'ai déjà hâte d'en lire plus inlove

si t'as des questions ou quoi n'hésite surtout pas, ofc, et puis tu peux aussi nous rejoindre dans le flood histoire de papoter pendant que tu rédiges tout ça (comment ça c'est contre productif ? siffle

). sans oublier de passer par le bottin si tu préfères éviter tout risque de compé pour l'avatar cute

Date d'inscription : 06/09/2017

T LAAAAAAAAAAAA
TU SAIS QUE JE M'EN REMETS TOUJOURS PAS ????
Je suis tellement contente ffs coeur

Bienvenue avec this man j'ai trop hâte d'en lire plus, d'en savoir plus je uzigneuizgnziugneiugnri
tu sais où nous trouver à la moindre question ananas