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 whatever it takes (movsès)

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MessageSujet: whatever it takes (movsès)   whatever it takes (movsès) EmptyLun 12 Fév - 14:01

fairy cheshire/gaëlle toujours vingt-six ans (heureusement) toujours aussi amoureuse de cette perle qu’est SOD, potterhead à vie… et chasseuse de licornes à mi-temps. Je ne leur fait pas de mal hein, je les renvoie juste au pays multicolors des licornes. Et toujours aussi dingue mais, ça, y’a longtemps que c’est plus soignable. Je vous aime, aimez Lupe & Movsès & mes futurs autres bbs.

Movsès Yinrem fc :Kim Namjoon; ©️️️ VOCIVUS/Nelliel ; Moons; unique
100%VISIONNAIRE
80%MALADROIT
50%TENACE
95%SURANALYSE
80%RESPONSABLE
70%BLESSE
80%DADDY
50%MEFIANT
   
Nom complet Movsès Yinrem, enfant unique d’une mère qui l’aime sincèrement même si elle est loin d’être le modèle idéal, galérant dans sa vie au point de gagner de quoi vivre en s’offrant à des hommes tous plus riches les uns que les autres et aux manières trop brutales. Yinrem, c’est le nom de sa mère. Son père, il ne le connaît pas, sa mère n’a jamais été capable de lui dire son identité, trop de clients ont pu être ce géniteur potentiel. Movsès ne veut rien de cet homme et de toute manière, ce dernier ignore totalement son existence. Surnoms Rares sont les personnes l’appelant constamment par son prénom complet. Il a beau être court, on préfère le raccourcir à Mov ou Mo. A force, il s’étonne presque quand il entend quelqu’un, hors milieu professionnel, l’appelait par son prénom. Il s’est habitué. A une époque, Movsès avait le droit à Gigantor, une exclusivité d’Aedhan. Naissance Sa mère lui a donné naissance avec difficulté le 7 mai 1991 au sein du district le plus pauvre de Central City, Oriel. L’endroit où la misère s’entasse, où les plus grands se moquent éperdument de ces quartiers ou faisant comme si Oriel n’était qu’une sorte de légende urbaine. Un mauvais départ pour un gosse innocent. Vingt-six ans où sa vie se partage entre Oriel et Cosmopolis, vingt-six années à ne rien lâcher et progresser pour avoir sa place au soleil sans oublier d’où il vient. Movsès, c’est un miraculé, en réalité. Héritage culturel Connaître ses origines n’a jamais intéressé Mov. C’est le cadet de ses soucis. Il suppose qu’il a des origines asiatiques s’il se fie au visage de sa mère et au sien. Quant à son père, ne l’ayant jamais vu, difficile de deviner quoique ce soit. A quoi ça lui servirait de savoir à quelles civilisations disparues appartient-il ? A rien. A ce stage, ce n’est plus se plonger dans le passé mais, dans les vestiges d’un monde inconnu et il n’a pas le temps pour ça.  Statut Célibataire, statut qui lui convient parfaitement. Movsès préfère les amitiés sincères qui durent aux amours éphémères et aux promesses hypocrites d’amours éternels. Bien sûr, il a déjà eu quelques relations mais, rien qui n’a duré suffisamment longtemps pour mériter d’être cités. Rien d’incroyable et c’est probablement de sa faute à lui. Il est au-dessus de ça. Orientation Asexuel. D’un coup, on comprends pourquoi ses idylles n’ont jamais duré. Mov n’a jamais eu le moindre intérêt dans le sexe, n’a jamais ressenti un désir intense pour le corps de quelqu’un, est toujours réticent pour des parties de jambes en l’air inutiles et dont il ne ressentira jamais rien. De l’affection, Movsès veut bien en donner par tonneaux. C’est un nounours qui n’a aucun problème à câliner son monde mais, dès qu’on parle de coucher ou de faire l’amour, il n’est plus l’homme de la situation et ne le sera jamais.  Finances $$$$$$.

Univers Altéa. Occupation(s) Diplômé de Paracelse plus tôt que prévu, Movsès est devenu architecte urbaniste dont l’avenir semble brillant pour ce garçon né du mauvais côté de la ville. Les gens ont beau méprisé ses origines, ils ont du mal à se passer d’un tel talent et les contrats ne cessent de pleuvoir, comme les stellars, d’ailleurs. Sa nouvelle réputation naissante et l’argent auraient pu lui faire perdre la tête mais, le jeune homme garde les pieds sur terre et les yeux rivés sur son objectif, but qu’il s’est fixé depuis qu’il est gamin, faire d’Oriel un district bien plus agréable pour ses habitants. Cependant, la route est encore longue avant de pouvoir réaliser ce projet ambitieux. Il se bat pour avoir une meilleure place. Il lutte contre la corruption flagrante voir même contre certaines personnes qui veulent lui montrer que Cosmospolis est le seul endroit digne d’intérêt. Ils veulent le transformer, le conformer à leurs idéaux mais, Mov n’est pas décidé à se laisser faire. Particularités Simple norm, Movsès est un manipulateur de matériaux. Enfant, il ne cessait de créer des miniatures de bâtiments divers et variés, imaginant même la maison de ses rêves, celle qu’il offrirait un jour à la femme qui lui a donné la vie. Son imagination l’a poussé à voir les choses en grand, à mesure qu’il perfectionnait son art, son ambition et sa détermination grandissait. Depuis gamin, il rêve de changer sa destinée, il l’a fait Lien(s) cosmique(s)soulmate, Movsès croit en l’existence des soulmates, c’est un fait. Tout comme il sait que certaines personnes ne croisent jamais la personne qui leur est destinée, comme sa mère, par exemple. Au bout de vingt-six ans, il a fini par se convaincre que c’était peut-être son cas à lui, même si les mèches de couleurs qu’il trouve dans ses cheveux, signe que son âme-sœur est le style à changer régulièrement de teinte, prouve que ce quelqu’un est toujours en vie. Peut-être même qu’il ou elle le cherche. Il ne sait pas, Mov. Il est partagé entre l’idée de le/la trouver et de se dire que c’est peut-être mieux pour eux deux si ils ne tombent jamais l’un sur l’autre. Keywords #nevergiveup #adrenalinelover #genius #clumsy #bittersweet  #loyalty #brotherhood #fashionboy #loveyourself #addict #russianroulette #doubt


we are all astronauts (anxiety) Ses rêves se réalisent un par un, il prend sa revanche sur la vie et pourtant, Movsès est loin d’être le type le plus tranquille du monde. Des questions sans réponses le bouffent de l’intérieur, le hante au point qu’il est devenu familier avec les crises d’angoisses. En apparence, il s’assure de jouer le rôle du garçon dont la vie va parfaitement bien, celui partant pour boire un verre ou s’amuser avec ses amis. C’est devenu un expert dans l’art de coller un sourire sur son visage dans ces moments-là alors qu’intérieurement, c’est l’apocalypse et qu’il veut juste s’enfuir pour craquer loin des regards, loin des jugements, loin de la fausse inquiétude des passants ou des potes en carton. Ses proches savent ce qui le tracasse, voit même à travers la comédie qu’il se force à jouer alors qu’il a la tête ailleurs. Ils sont les seuls à savoir comment gérer son anxiété, à savoir comment le calmer.  (let’s play) Son amour pour le jeu lui posera problème. Il n’est pas con, Movsès, il sait que sa tendance à jouer encore et encore lui apportera des emmerdes, un jour. Cependant, il ne peut pas s’empêcher de continuer à fréquenter les lieux où les paris sont rois, où la roulette russe est une star. Mov a besoin de cette adrénaline, de se mettre un peu en danger, d’affronter le hasard. Il prétend pouvoir s’éloigner de cet univers à tout moment, que c’est un simple passe-temps, un délire alors, qu’en fait, il se ment à lui-même, est dans le déni le plus complet. Il est accro à ces parties de hasard, à ces jeux d’argents voir plus. Adolescent, il était déjà du genre à accepter des défis sans réel gravité, uniquement pour le fun. A présent, il a atteint un tout autre niveau. (king of disaster) Movsès pourrait facilement concourir pour le titre honorifique d’être le plus maladroit tant sa maladresse est sans limites. Se blesser avec une cuillère appartient même au domaine du possible quand ça le concerne. A force de collectionner les petits bobos et les plus grosses blessures, il a développé un talent dans l’art de se rafistoler et de soigner les autres. Ça aide quand on a deux mains gauches et qu’accessoirement, on a un meilleur ami qui ne connait pas le mot douleur et qui a tendance à s’embarquer dans des situations plus qu’épineuses. Movsès, c’est le roi du désastre. Sa présence dans n’importe quels lieux ne peut qu’indiquer l’imminence d’un accident l’impliquant lui et une porte ou un meuble ou n’importe quel objet inanimé. A croire que sa bonne étoile s’est barré dans un autre univers et ne revient que tout les trente-six du mois. Un jour, il va finir à l’hôpital avec quinze fractures. (being a hero) Il a un cœur énorme. Le genre à s’inquièter pour les autres, à ne pas hésiter à ouvrir sa porte à 3h du mat pour ses potes, celui qui prend autant la casquette du frère relou que de l’infirmier à mi-temps pour les téméraires. Et en même temps, il a cette impression de ne jamais faire assez. Movsès veut offrir le meilleur à ceux et celles qui l’ont soutenu toute sa vie. Ce désir de faire d’Oriel, un district agréable, c’est pour eux. Movsès ne cherche pas l’admiration ou l’acceptation de tout le monde, il rêve juste de rendre la pareille à ceux qui méritent une seconde chance. Il ne s’est jamais imaginé en héros et pourtant, il se rapproche presque de ce statut, tellement son abnégation pour les autres est grande. (guilty) La culpabilité d’avoir réussi et de vivre à Cosmopolis alors que sa mère est toujours coincée à Oriel ne le quitte jamais. Il n’arrive pas à se sentir totalement fier de son parcours alors qu’il a échoué à sauver sa mère de cette vie misérable. Il ne se sent pas chez lui dans cet appartement luxueux, il a l’impression de ne pas être à sa place, de ne pas la mériter totalement alors qu’il sait que c’est le cas. D’ailleurs, il éprouve un certain plaisir à croiser ces abrutis présomptueux qui ne comprennent pas comment un déchet d’Oriel a pu arriver dans leur sainte place. Movsès passe davantage du temps dans son bureau ou dans son ancien appart avec Isaiah et Aedhan que dans son logement flambant neuf. Tant qu’elle sera toujours là-bas, tant qu’Oriel sera toujours aussi pourri… Il ne pourra jamais être pleinement satisfait et cette insatisfaction risque de durer puisque celle qui lui a donné la vie refuse d’être un poids pour lui et tout le monde se fout du devenir de son district de naissance. (white knight) Au-delà de son dégoût pour l’injustice et la corruption, Movsès est en quelque sorte atteint du syndrome du chevalier blanc. Il n’est pas rare de le voir s’attacher à des cas complètement désespérés, le genre de personne qui refuse de s’en sortir, se complaisant dans leur malheur ou leur choix désastreux ou persuadé d’emprunter le bon chemin, malgré les avertissements. Ces âmes blessées lui ressemblent et c’est pour cette raison qu’il se sent obligé de les aider, de les faire sourire, de guérir leurs blessures. Malheureusement, Mov va plutôt d’échec en échec que de réussites en réussites et ça le tue. Ça lui fait mal de voir ces personnes s’enfoncer davantage dans la déchéance. Au fond, la meilleure solution serait de les laisser, de se concentrer sur sa vie plutôt que sur la leur mais, Movsès ne sent pas capable de faire comme s’ils n’avaient jamais existés, comme si les quelques souvenirs heureux n’appartenaient qu’au domaine de l’irréel et ça le bousille un peu plus. (philosopher) Les problématiques de l’humanité, les questions existentielles, les concepts abstraits, la réflexion poussée… c’est des domaines qui ont toujours passionné Movsès. Les interrogations enfantines du style « pourquoi le ciel est bleu ? » ne se sont jamais arrêtées à l’enfance pour le garçon. Elles ont continué. A la différence près, que les réponses, il les cherche lui-même à travers les livres, les articles, les encyclopédies voir des reportages plus ou moins datés. C’est un amoureux de la littérature, un dingue de philosophie qui n’a aucun problème à lancer des débats compliqués à des heures impossibles qui endormiront davantage ses amis plutôt que de provoquer une discussion enflammée. Ils ont l’habitude, on ne peut pas le changer Movsès. On ne peut pas faire disparaître son immense curiosité et encore moins, son intelligence plus élevée que la moyenne. Ça fait partie intégrante du packaging.
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us against the world Movsès détestait l’endroit où il se trouvait actuellement. Ce placard où sa mère le cachait, à chaque fois qu’elle était avec un client ou plutôt, un porc qui trompait probablement sa femme mais, qui ne voulait pas faire face aux conséquences. A chaque fois, c’était la même histoire. A chaque fois, il se retrouvait là comptant les minutes avant que sa mère ne vienne le libérer de cette prison. Il haïssait cette situation, ne supportait pas de la voir dans une telle situation, obligée de feindre le plaisir, contrainte de subir tous les caprices de ces types qui se foutait de ce qu’elle pouvait ressentir. A peine âgé de huit ans et Mov avait déjà envie de remettre ce monde de dingue à l’endroit, d’hurler à l’injustice. En vain. Il était à Oriel, après tout. Le district des déchets de la société, des indésirables, des moins que rien… des survivants et de ceux qui avaient perdu tout espoir. Encore un gamin mais, il se jurait de réussir, d’offrir une vie dorée à sa mère et de montrer aux autres qu’être né à Oriel ne signifiait pas être voué à une vie misérable. Il réussirait, il s’élèverait. Il se fit cette promesse alors que les ténèbres de son abri le couvraient et les grincements ainsi que les râles de plaisir à sens unique se faisaient de plus en plus bruyant. Movsès résistait à l’envie de sortir de sa cachette, luttait contre le besoin de s’enfuir à l’extérieur pour échapper à ce spectacle auditif. On ne devait pas savoir qu’il était là, sa mère ne voulait pas qu’il la voit dans une posture aussi misérable, aussi soumise alors qu’elle cherchait à être une sorte de modèle viable pour lui. Echec cuisant. Il l’aimait toujours sa mère et il l’aimerait toujours, même si elle se noyait, même si elle abandonnait. Puis, le silence se fit. L’enfant ouvrit subitement les yeux et vit la porte s’ouvrir peu à peu, signe que la voie était libre, qu’il pouvait sortir. Elle semblait épuisée et triste. Elle essayait de le cacher mais, rien n’échappait à ce môme qui comprenait bien trop de choses pour son âge. Trop intelligent pour son bien-être. Ses yeux lui disaient qu’elle était désolée de ne pas réussir à lui offrir la vie qu’il méritait. Quelques minutes plus tard, elle le serrait dans ses bras lui murmurant que tout irait bien, que ça finirait par s’améliorer, qu’il fallait attendre. Il ne disait Movsès, il se contentait d’écouter les éternelles promesses qu’il savait sincère de sa mère. Malheureusement, la sincérité ne suffisait pas toujours. Il ne rompit pas l’étreinte, il l’aimait du genre d’amour profond qu’unissait, normalement, un fils à sa génitrice. Ils étaient tout les deux face au monde. Papa ? il n’existait pas. Il ne le connaissait pas. Riche homme d’affaire voulant profiter d’une prostituée ou agresseur d’une nuit… au fond, ça se rejoignait dans l’esprit de Movsès. Ils n’avaient pas besoin de lui. Jamais.

Un spectacle désolant, voilà ce à quoi faisait face Movsès. Sa mère s’était endormie sur le canapé, quelques cadavres de bouteilles en bas de ce dernier. L’alcool l’avait aidé à s’échapper. Mauvaise échappatoire mais, il n’arrivait pas à en vouloir à sa mère qui s’abîmait dans les bouteilles et parfois, dans la drogue. Sans un mot et avec le moins de bruit possible, Mov entreprit de nettoyer la pièce, faisant disparaître ce qui ne lui plaisait pas de son champ de vision. Il revint vers elle quand sa tâche fut terminée, s’attelant à la réveiller sans brusquerie. « Maman… réveille-toi s’il te plaît. » Il la secouait doucement et au bout de quelques minutes, elle ouvrit les yeux, se perdant dans ceux de son fils. « Je me suis encore endormie… je suis désolée, mon cœur… quelqu’un devait passer et… » Sa mère commençait à s’affoler, réalisant qu’encore une fois, elle avait failli à son rôle. Elle ne se calma qu’en sentant la main de sa progéniture dans la sienne. « Tout va bien, j’me suis occupé de tout. Les réparations sont faites, tout est payé. Et quelqu’un est passé pour déposer de l’argent, sûrement un de tes clients. » Même si ça lui paraissait dingue à Movsès de voir que certaines fréquentations de sa mère étaient honnêtes. Il avait davantage l’habitude de croiser des hommes cherchant à payer bien moins que ce qu’ils devaient, à l’arnaquer ou à lui faire des promesses incroyables. « Et il était comment ? Peut-être que c’était ton… » « Non, ce n’était pas lui. Je suis sûr qu’il a oublié qui tu étais, qu’il n’a jamais chercher à savoir où on habitait… Je sais que tu rêves du jour où il repassera le seuil de cette maison mais, ça n’arrivera jamais. » Il voyait la peine briller dans les iris de sa mère mais, il passa outre avant de se lever pour chercher de quoi soulager le mal de crâne de cette dernière, même si elle ne se plaignait pas. « Tiens, ça ira mieux, après. Au fait, maman, quand tu te sens mal, va te reposer dans la chambre plutôt que vider la moitié des bouteilles. Certes, l’effet ne sera pas le même mais, je ne m’inquiéterai pas autant… » Le silence s’empara de la pièce, sûrement que sa mère s’était, une nouvelle fois, perdue dans ses pensées. Il se demandait à quoi elle songeait, à une vie meilleure probablement… Aux erreurs qu’elle a faites ? Au géniteur de son enfant ? Une unique larme coula sur la joue de sa mère et il ferma les yeux en se demandant ce qu’ils avaient fait pour mériter une telle vie. Treize ans que cette question tournait en boucle dans son esprit. Treize ans qu’il essayait de trouver un moyen d’améliorer leurs vies en se donnant à fond dans les cours et en essayant de gagner de l’argent de manière plus ou moins honnête grâce à son intérêt grandissant pour les jeux de hasard, les paris en tout genre, les défis plus ou moins audacieux. « Je sors, ce soir, au fait mais, t’en fais pas, je serai de retour avant qu’il soit trop tard. »


guardian angel (sort of)Movsès s’abstint du moindre commentaire en voyant le visage légèrement abîmé de son meilleur ami. Depuis qu’il connaissait Aedhan, il l’avait vu dans des états bien pires. A croire que c’était une passion chez lui de se battre avec le premier venu. « Je sais que ça va te saouler d’avance ce que je vais dire mais, t’as jamais pensé à arrêter de provoquer les premiers abrutis incapables de réfléchir avec leurs cerveaux plus de cinq minutes d’affilées ? » Un jour, il allait le retrouver dans un état vraiment critique, il le sentait. C’était presque ironique de le voir jouer à l’infirmier quand on savait à quel point Mov était un as dans l’art de se blesser avec des objets complètement incongrus. « J’suis pas contre l’idée de développer mes talents de soigneur mais, j’aimerais bien te voir plus souvent sans une égratignure plutôt qu’avec du sang un peu partout… » Aedhan semblait l’écouter avant de hausser les épaules. « Tu t’inquiètes pour rien, Mov. J’maîtrise. » Mouais, le Yinrem n’insista pas plus, même si il doutait sincèrement de la soi-disant maitrise de son pote. Maîtrise de quoi ? De l’art de s’attirer tout les emmerdes possibles et inimaginables ? Qu’est ce qu’il pouvait être chiant à jouer au mec invincible, parfois… « Ta mère va bien ? » La question eut le don de sortir Movsès de ses questionnements incessants. « Elle n’a pas été frappée par un autre client, récemment… si c’est ça que tu entends. » Mov ignorait si c’était à cause qu’Aedhan avait réussi à la placer sous la protection de son gang ou si c’était parce que tout ses clients semblaient moins brutaux ces derniers temps. « Moralement, c’est pas trop ça mais, ça n’a jamais été le cas, de toute manière. Elle s’en veut toujours de ne pas réussir à m’offrir la vie que je mérite, elle pense toujours que mon géniteur va débarquer un jour au l’autre… Le seul autre point positif, c’est qu’elle semble délaisser les bouteilles. Ça m’emmerde de la voir comme ça mais, je t’apprends rien. » Aedhan savait déjà tout, toujours là pour aider son meilleur ami ou le charrier ou le faire se ressaisir plus ou moins brutalement. Deux paumés avec une enfance pour le moins désastreuse qui s’étaient trouvés pour ne jamais se lâcher. Ils n’avaient pas besoin de long discours pour se dire à quel point ils tenaient l’un à l’autre, ils le savaient, c’était gravé. « C’est bon, tu feras moins peur aux gosses dans la rue, maintenant. » « J’t’emmerde » Movsès esquissa un sourire en coin avant de ranger tout le matériel de premier soin et se retourna pour voir le blessé se remettre debout, prêt à repartir vers de nouvelles aventures parsemées de bagarres en tout genre et de problèmes à régler rapidement. Quelque chose lui disait que sa carrière d’infirmier occasionnel ne finirait jamais. Il ne prit pas la peine de dire à Aedhan d’être prudent, sachant qu’il ne l’écouterait pas. Ce dernier se retourna en regardant droit dans les yeux son meilleur ami. « Pour ta mère, tu sais que je laisserai personne lui faire du mal à nouveau hein ? alors reste concentré sur ton avenir, arrête de t’embêter avec tous ces problèmes. J’me charge de tout. »

Quatre heures du matin. Movsès ne dormait pas, trop sonné par les révélations d’Aedhan concernant Yohan et Eliott, concernant le lien qui unissait les deux garçons. Il était sur le balcon, une cigarette allumée entre les doigts. Se pourrir les poumons n’était pas l’idée du siècle mais, l’architecte s’en fichait. Tout le monde mourrait un jour. Si il devait décéder d’une maladie à trente ans, soit. C’était dingue, cette histoire. Dramatique, même. L’un ignorait tout et bousillait sa vie pendant que son âme sœur était décédée, l’autre ne disait rien et se laissait consumer par son amour à sens unique. Movsès eut un rire amer. C’était digne d’une tragédie littéraire. Il espérait juste qu’il y aurait exceptionnellement un happy-end. « Tu devrais dormir. Tu vas jamais supporter les regards de merde que vont te lancer ces connards si tu dors pas assez. » Aedhan avait beau prétendre qu’il était en colère contre le monde et qu’il se foutait de tout, Movsès savait pertinemment que ce n’était pas le cas. Ce genre de réplique empli d’inquiétude déguisé prouvait sa théorie. Tout comme il supposait que ça enrageait son interlocuteur de voir que ces types haut-placés le traitaient, encore et toujours, comme une erreur, une générosité de la part de Cosmopolis « Leurs regards de merde me font plus rien, tu sais. Ils peuvent me prendre de haut autant qu’ils le veulent, tout ce que je vois, c’est des types qui ont peur qu’un gars d’Oriel obtienne une place plus importante qu’eux. » Il n’inventait rien. Ces directeurs de grandes sociétés, ces entrepreneurs obsédés par la beauté de Cosmopolis, ces célébrités accomplis n’ayant connu que le faste du district central… Tous vivaient dans la peur que des talents venus d’ailleurs, des jeunes non-conformes à leurs élites viennent mettre le bordel dans leur paradis. « Je me laisserai pas abattre, fatigue ou non, et tu le sais. On est des survivants, après tout. » Des gosses qui ont eu une vie de merde mais, qui n’ont jamais rien lâchés parce que leur principe et leur fierté le leur interdisaient. « Mais… c’est chou de t’inquièter. » Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Movsès en voyant l’expression presque outré de son meilleur ami. Le mot « chou » devait lui donner des frissons. Il était de notoriété publique que le Rietveld et l’affection, ça faisait quinze. En général, Mov n’était pas non plus du genre à appeler tout le monde par des surnoms plus mielleux les uns que les autres, vraiment pas du tout le type à le faire mais, il y avait toujours des exceptions. « J’me casse. » L’aîné des deux étouffa un rire en entendant la porte d’une des chambres claquer. Qu’est-ce qu’il adorait ce gars… Un courant d’air le fit frissonner et le força à éteindre sa cigarette pour se mettre à l’abri dans son salon. Il s’affala dans le canapé, manquant au passage de se cogner la tête contre la table basse et il s’endormit presque aussitôt.  


never give up« J’y crois pas. Il fait magnifique dehors, t’es super bien classé et tu trouves quand même le moyen de passer tes journées enfermées dans la bibliothèque. Ça t’intéresse pas de profiter de la vie étudiante, Yinrem ? » Movsès leva les yeux de son livre passionnant sur les anciennes civilisations pour regarder la nouvelle venue. « Et toi, tu profites trop de la vie étudiante si je me fie à tes plaintes constantes et à tes tentatives de me soutirer des infos sur tel ou tel cours. » Son interlocutrice poussa un soupir avant de s’asseoir sur la table, maugréant sur les types préférant passer leurs vies dans une bibliothèque plutôt que de profiter de chaque seconde à profiter des plaisirs de la vie ou une connerie du style. Cette fille représentait un paradoxe à elle seule. Toujours à râler sur le fait qu’il étudiait trop et pourtant, depuis qu’ils s’étaient rencontrés, elle ne le lâchait plus, lui proposant toujours des tas d’activités ou quémandant son aide. Pendant un moment, Mov se demandait si elle ne voulait pas sortir avec lui mais, elle n’avait jamais fait une approche de ce genre et heureusement. « Tu ressembles à une gosse de sept ans à qui on a refusé le dernier jouet tendance, Amara. » Un regard noir lui répondit. Elle ne comprenait pas pourquoi il s’acharnait autant à bosser jour après jour alors qu’il était un des meilleurs élèves de sa promo. Elle ignorait que pour lui, être à Paracelse, c’était son unique chance d’atteindre son but, de réussir là où d’autres avaient abandonnés. Elle ne savait pas que d’autres comptaient sur sa réussite. Movsès ne lui en voulait pas. Cosmopolis était son district de naissance à elle. Même si elle échouait, d’autres opportunités se présenteraient à elle grâce aux contacts de papa et maman. Amara avait beau être tolérante et bienveillante, désirant bien faire… Son sens de la réalité était totalement faussée. « Tu sais, c’est pas contre toi que je ne sors pas plus que ça. Je t’apprécie vraiment mais… » La jeune femme leva sa main pour le faire taire. « Je sais. Tu veux faire tes preuves à Paracelse. Montrer à ceux qui te prennent pour une œuvre de charité que tu as les capacités pour réussir, que tu es aussi intelligent qu’eux, voir plus. Que ce n’est pas la chance qui t’a permis de décrocher une bourse. Je sais tout ça, Movsès. Je ne suis pas aussi superficielle que tu l’imagines. » Aucun reproche ne se lisait dans sa voix et pourtant, Mov avait l’impression de l’avoir jugé bien trop vite et il se sentait mal vis-à-vis d’elle. « Tu vas gérer. Sur ce, je vais dorer au soleil et laisser à tes recherches probablement captivantes. » Un clin d’œil en guise d’au revoir et elle disparut. Les mots d’Amara résonnèrent dans son esprit pendant quelques instants. Elle n’était vraiment pas banale. Un jour, il l’emmènerait dans son univers. Il se le promettait. Promesse qui ne s’exauça jamais puisque la jeune femme se volatilisa du jour au lendemain…

Diplômé de Paracelse, ces mots sonnaient merveilleusement bien à ses oreilles. Malgré les doutes, les critiques constantes, les moments où il voulait tout faire voler en éclats, les crises d’angoisses, il avait réussi. Il leur avait prouvé qu’un gamin d’Oriel pouvait réussir là où certains venaient d’échouer magistralement et à cette pensée, Movsès ne pouvait que sourire davantage, qu’être encore plus fier de lui. La soirée battait son plein mais, lui s’était isolé pour essayer de la contacter. Pour annoncer la bonne nouvelle à sa mère, lui dire qu’une vie meilleure s’offrirait bientôt à elle, que tout serait beaucoup plus simple. Il avait tout imaginé. Cette scène ne cessait de se rejouer encore et encore dans son esprit. Il était heureux, tellement heureux. La voix légèrement fatiguée de sa génitrice se fit entendre dans le combiné et le garçon ne tarda pas à lui annoncer la bonne nouvelle, recevant les félicitations sincères de sa mère avec fierté. « Maman, tu vas pouvoir quitter Oriel. Je sais qu’il faut encore que je trouve ma place à Cosmopolite mais, dès que c’est possible, je viens te chercher et tu seras plus obligée de faire ce que tu fais, tu pourras vivre la vie que tu mérites. Il faut juste que tu patientes encore un peu, d’accord ? » C’était de l’espoir qui lui insufflait, il le savait mais, c’était du bon espoir parce que la réussite était à portée de main. Quand certains ne cessaient de lui dire qu’il n’y arriverait jamais, d’autres restaient soufflés par son talent. C’est grâce à eux qu’il savait que c’était possible, qu’en choisissant les bons contacts, son avenir ne s’annoncerait que plus brillant. Néanmoins, sa joie s’effaça peu à peu en se rendant compte que le mutisme de sa mère s’éternisait. Il ne comprenait pas. « Maman ? Tu m’as entendu ? » L’inquiétude s’entendait dans sa voix. Ce qui fit réagir la femme au bout du fil. « Oui, mon chéri, je t’ai entendu mais… Je ne peux pas accepter. A chaque fois que j’essaye de faire autre chose, il y a toujours quelqu’un pour me renvoyer à ma place, pour me faire comprendre que je ne serai jamais l’égal de ces autres femmes qui ont une vie bien plus correcte que la mienne… et je refuse de gâcher tes chances. Je sais que ça doit te paraître difficile à comprendre mais, je ne veux pas qu’ils t’associent à moi. Je ne veux pas que ton ambition soit arrêtée en plein vol parce que tu es mon fils. Tu es mon trésor, ma plus grande réussite et il est hors de question que je gâche tout ça en me montrant égoïste. » Comment passer de la joie intense à l’incompréhension la plus totale. Pendant de longues minutes, il s’était échiné à lui faire entendre raison. En vain. Le ‘je t’aime’ désespéré, qu’elle lui souffla, lui fit mal. Atrocement mal. Ça n’avait aucun sens. Son triomphe n’avait aucun sens si elle restait là-bas, si toutes les personnes auxquelles il tenait, ne profitaient pas de sa réussite. Le goût doux-amer dans sa bouche ne le quitta pas de toute la soirée et même si il essayait de s’amuser avec les autres, quelque chose s’était éteint. Une flamme qui ne tarda pas à se rallumer au bout d’un moment parce qu’il ne pouvait pas abandonner. Il lui prouverait que tout irait bien.  


if i lose myselfEncore une fois, la chance avait été de son côté. Encore une fois, il avait remis sa vie pendant quelques instants au hasard. La roulette russe. C’était son style de délire. N’importe qui verrait en Mov un être suicidaire si son goût pour ce jeu venait à se savoir, cependant, il ne l’était pas. Pas du tout. Il tenait trop à ses proches, il voulait offrir une vie meilleure à sa mère. Il espérait sauver Oriel de sa misère, donner une autre identité à ce district dont tout le monde se fichait. L’esprit de Movsès regorgeait de souhaits dans le style, d’ambitions trop hautes pour ceux qui préférait se laisser vivre et pourtant, il n’hésitait pas à risquer sa vie pour quelques secondes d’adrénaline que ce soit à la roulette russe ou aux défis complètement tarés dans lesquels il se jetait. Un paradoxe vivant, voilà ce qu’il était. Un surdoué aux étages manquants. Ses mains tremblaient encore au point qu’attraper sa cigarette sans faire tout tomber semblait être un exercice des plus périlleux. Il avait échappé de peu à la fin de sa vie. Le bruit qu’il avait entendu en s’éloignant le hantait encore. Visiblement, la personne après lui n’avait pas eu sa chance. L’architecte réussi à saisir l’objet de son désir avant de l’allumer, la nicotine le réchauffant un peu. Il prit la direction de son appartement flambant neuf dont il n’arrivait pas pleinement à se sentir vraiment chez lui, malgré la déco, les meubles lui ressemblant peu à peu. Ses pensées vagabondèrent vers les autres. Il se demandait comment ils réagiraient en apprenant sa petite faiblesse, sa drogue presque licite. Probablement qu’ils ne comprendraient pas et sûrement qu’Aedhan l’engueulerait comme jamais, résistant à l’envie de le tuer lui-même puisque c’était visiblement dans sa to-do-list de mourir jeune. Et sa mère, elle s’effondrerait probablement un peu plus. Movsès était sa note d’espoir, celui qui la faisait tenir, il le savait. La réussite de son enfant lui permettait de se dire que la vie valait peut-être encore la peine d’être vécue, aussi naze soit-elle. Peut-être qu’il était le pire des égoïstes à vouloir tester sa chance, à vouloir défier la mort. Peut-être qu’au lieu de sauver les autres, il devrait commencer par se sauver lui-même. Peut-être qu’il devrait tout arrêter. Les raisons ne manquaient pas, après tout. Néanmoins, ça l’embêtait de ne plus revenir dans ces endroits un peu étranges où le jeu côtoyait la mort, où les cris d’allégresse se mêlaient aux pleurs et aux supplications des malchanceux. L’asiatique devrait détester cet univers mais, il l’adorait. Il était happé dans ce monde où le destin décidait de tout, où le hasard était roi, où personne ne pouvait prédire quoique ce soit. On s’en foutait de sa provenance dans ces lieux, on ignorait tout de lui et ça le changeait des regards de jugement ou des regards trop compatissants. Ça lui plaisait jusqu’au jour où la chance tournerait mais, ce n’était pas prévu. Son instinct le lui soufflait qu’Altea ne se débarrasserait pas aussi facilement de lui. Movsès jeta sa cigarette avant d’entrer dans son immeuble, délaissant à la porte de celui-ci, les souvenirs de cette soirée.

Jamais Movsès n’aurait cru dire ça mais, Oriel lui manquait. Ou plutôt, certaines personnes vivant à Oriel lui manquait. Voilà pourquoi il s’était décidé à se pointer à la coloc sans prévenir personne. Comme attendu, l’entrepôt brillait par l’absence de ses occupants mais, ça lui était égal à Movsès. Il aurait le temps de les voir demain. En attendant, il s’installa dans le sofa, déposant son sac sur le sol. Le sommeil ne tarda pas à l’embarquer dans le pays des rêves. Ce sont des bruits qui le réveillèrent et l’impression d’être observé. Movsès ouvrit les yeux pour se retrouver face à un Yohan interloqué. Depuis qu’Aedhan s’était pointé en pleine nuit chez lui, ça lui faisait bizarre de voir Yohan. Mov avait l’impression de remarquer des détails qu’il n’avait jamais vu auparavant. Parfois, il ne savait plus trop comment se comporter en sa compagnie mais heureusement, vu l’heure qu’il était, si il faisait gaffe, le vingtenaire pourrait toujours faire croire que c’était dû à un manque flagrant de sommeil. Le silence s’éternisait entre eux et il se sentait mal à l’aise à force. « Tu sais que tu vas finir par avoir mal au cou à force de rester dans cette position ? » Sa remarque eut le don de réveiller le Pearson de son état rêveur ou de sa transe. « Désolé. L’entraînement m’a épuisé. » C’était pratique d’être un sportif de haut-niveau. Au moindre tracas, on pouvait sortir la carte de l’entraînement intensif ou du match éprouvant. « Quelqu’un sait que tu es là ? » Movsès secoua la tête de droite à gauche. « Nop, j’ai eu envie de squatter. J’étouffais dans l’univers hypocrite que je me coltine toute la semaine. Du coup, je suis venu ici en me doutant que personne ne serait là. » Son interlocuteur acquiesça, comprenant bien mieux que tout le monde ce besoin d’air puisque Yohan passait pas mal de temps dans le premier district et avait pas mal d’expériences en matière d’hypocrites ou de personnes présomptueuses et autres phénomènes du même acabit. « J’suis désolé, je serai bien resté discuter avec toi mais, je veux juste dormir. » « Pas de problème, bonne nuit. » Mov regarda le dernier membre de la coloc disparaître dans sa chambre. Même quand la porte fut refermée, son regard restait sur cette dernière. Quelque chose lui disait que la nuit risquait d’être bien courte pour Yohan, le soupçonnant de pas passer des moments très sereins, que ce soit de jour comme de nuit. Il lâcha un soupir, se demandant combien de temps allait-il pouvoir tenir à jouer cette comédie, à tenir le rôle du mec qui ignorait tout de ce qui se tramait, du gars qui gobait que son état préoccupant n’était dû qu’au sport. Pendant combien de temps pourrait-il supporter de jouer les spectateurs et de voir quelqu’un qu’il appréciait dépérir un peu plus à chaque rencontre ? Même son sourire sonnait faux… Ses pensées continuèrent à vagabonder pendant quelques minutes avant qu’il remette la couverture sur lui et tente de retrouver le sommeil. Si il arrivait à dormir plus de cinq heures d’affilée, ce serait un miracle avec ce qu’il avait en tête. Devait-il intervenir ? Telle était la question…
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Ameera Kolisnychenko
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Movsès Yinrem a écrit:
Je vous aime, aimez Lupe & Movsès & mes futurs autres bbs.

cette faiblesse déjà prévue mdr mdr
moi je t'aime sous toutes tes formes tu restes ma bff/wife russe

rebienvenue inlove inlove inlove inlove inlove inlove kr kr kr kr kr
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IL EST SI BEAU

JTM
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BONSOUAR moustache
en vrai on n'a pas de liens, mais faudra qu'on en trouve en fait non ? jule
REBIENVENUE A LA MAISON BABE kr
tu connais la chanson keur
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huh enfin il est lààà hearteu
trop hâte de voir le reste surtout avec rapmon

que de love hug
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Yohan Pearson
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MOVSES MON LOVE larmes larmes larmes larmes
MOVSES L'AMOUR DE MA VIE JE fire fire fire fire
je te l'ai déjà dit plein de fois mais... je. suis. tellement. heureuse. que tu aies pris ce scénario craque JE SUIS TROP EMOTIONAL. :purple: ton movsès va être parfait, je n'en doute pas UNE SECONDE. j'ai trop hâte qu'on puisse voir pour construire quelque chose avec yohan coeur on va s'aimer fort sous ces visages-là aussi, promis :purple: owi bon courage pour l'écriture, je serai ta pom-pom girl love BREF T'ES PARFAITE coeur coeur

Spoiler:
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tous ces dédoublements, j'adore tbe re bienvenue sur sod avec ce nouveau compte, j'vois qu'il fait déjà des heureux rougit bon courage pour la suite :oopsie:
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@Ameera Kolisnychenko - c'est compliqué à taguer le pseudo de ton dc mdr j'assume ma faiblesse. j'ai déjà mon tc et mon qc en tête mdr mdr après, j'arrêterai probablement... je sais pas What a Face
tu ne peux que m'aimer de toute façon inlove kr et c'est réciproque de toute façon huug

@Aedhan Rietveld - tu te connectes juste pour laisser une trace sur ma prez... c'est beau craque un peu comme la relation aedhan/movsès, en fait wow on va faire des merveilles qt et j'espère que mon Movsès te plaira :purple:

@Eliott Rietveld - HELLO moustache et j'approuve le lien. on va trouver un truc cool à jouer inlove de toute manière, je pense qu'ils se connaissent ou qu'au moins, ils connaissent l'existence de l'autre angel sooo, je veux love

@Naora Kyôdo - oui, après avoir passé ma soirée à faire une sorte de décompte de messages, il est là. le plus beau, le plus parfait wow faudra patienter un peu pour voir la prez complète mais, je vais faire de mon mieux hearteu

@Yohan Pearson - et je suis tellement heureuse que tu sois heureuse ptikr bon, j'ai un peu la pression mais, je vais tâcher d'être à la hauteur angel ON VA SE TROUVER UN SUPER LIEN, UN SUBLIME BROTP : y'a le castellozzi et y'aura le -insérer nom de ship- inlove en fait, on va s'aimer fort sur, au moins, trois de mes comptes siffle
ET CES GIFS, BORDELLOU tbe ILS SONT BEAUX, ILS SONT PERF #NAMSEOK. Tu seras une excellente pom-pom girl, je le sais cool

@Spencer Surana - on aime quand les gens se dédoublent craque et ouais, il fait pas mal d'heureuses lovely d'ailleurs, faut que je passe sur ta fiche de liens avec Lupe angel
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hah ! ce scénario coeur et puis rapmon cute
(re). le dédoublement, c'est le bien russe
bonne chance pour la fin de ta fiche jule
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