EVENT #1 ☾ standing in the ashes

les paroles de yohan - le prénom du médecin improvisé, d'après les cris distincts provenant de l'autre côté des gravas - sont reçues par un rictus narquois, rapidement estompé par l'apparition du visage tordu de souffrance de shade dans son champ de vision ; à travers les grains de poussières épais, son corps parait brumeux, découpé par endroit par les jets de lumière des téléphones, et finalement le regard de mads se dirige vers la blessure gorgée de sang retenu par un garrot de fortune.

clyde s'agite, alors ; soulève ses iris vers le ciel sombre qui ne présage rien de bon, puis attrape brièvement la main souillée de shade juste pour l'enfermer entre ses paumes. il lui offre le sourire le plus indifférent possible - pas de panique, tout est sous contrôle. « hey sunny, faut vraiment que t'arrêtes de me suivre partout, ça t'réussit pas. » simplement, pour lui annoncer sa présence - pas de how are you irritant à souhait qui ne ferait que le rendre plus stupide qu'il ne l'est. c'est comme un appel incertain, l'envie d'être sûr que son esprit est encore là, que ses yeux ne sont pas fermés pour un ailleurs plus calme - l'évanouissement qui vient après la géhenne, qui ne va pas tarder à la cueillir s'ils ne se décident pas à faire quelque chose de plus utile. inerte, clyde finit par se relever tandis que l'autre gamine réparée (koda) choisit de sauver sa peau en priorité - elle leur fausse compagnie, balance des débris sur eux à la façon de majeurs levés en l'air, alors que le plafond les menace toujours plus à chaque nouveau mouvement pour tenter de s'extirper de leur futur tombeau. « sympa l'esprit d'équipe, pétasse. » élude-t-il ; mads s'efforce de l'aider à se relever, lui proposant une poigne assurée. « please, dis-moi que tu peux marcher sinon on est vraiment mal. » une fois debout, clyde n'accorde pas pour autant plus d'attention à yohan après s'être assuré qu'il n'est pas mort mais juste brutalisé par la dernière manœuvre - de toutes façons il considère sa stratégie absurde tant que shade est coincée ici, et mads sait qu'il n'ira nulle part sans elle. il passe l'une de ses mains sur sa face, tente de se réveiller un peu alors qu'il est pressé par les secondes qui défilent à une allure fulgurante - ce n'est pas un cauchemar et il ne risque pas d'ouvrir les yeux dans sa piaule quand son dernier cœur rouge sera vide. ses méninges s'agitent et clyde s'accroupit aux côtés de shade, observe sa jambe abîmée tandis que sa métamorphose demeure sage - s'agence comme il le pense, comme il le souhaite, et sa main s'échange contre une scie plus ou moins efficace. « alors sweetheart, don't panic, va falloir couper. » un instant de silence - « la barre, i mean. » tentative bancale pour faire apparaître les prémices d'un sourire sur ses lèvres, et même un léger rire par optimisme. il sait pas si ça marche vraiment mais il a envie d'entendre autre chose que des gémissements qui sortent de sa bouche ; au moins pour cette fois.

« okay c'est le moment de mordre un truc honey. » la prévient-il, n'ayant pas le temps de tergiverser quelconque prévention pour la rassurer davantage.

Spoiler:

succès ; clyde commence à scier la barre de fer, faisant bouger le morceau enfoncé dans le genou de shade ; c'est vraiment pas agréable, mais au final, après quelques minutes d'efforts, elle n'est plus reliée au morceau de mur. il l'aide à se relever, la porte à moitié, et s'efforce de réfléchir pour passer par dessus les gravas avec sa silhouette entre les bras.
échec ; il a pris plus cher que ce qu'il pensait lors de sa chute - il voit plus vraiment net au bout de quelques secondes d'effort, la small science puisant dans ses dernières réserves. il arrive quand même à couper le tuyau avant de voir sa main redevenir normale, mais la manœuvre dure bien plus longtemps, et est moins efficace (bsx shade jtm). il a besoin de récupérer un peu avant de bouger.

Toujours bien concentré sur la tâche que tu t’es donné, à savoir sauver Noa, tu ne réfléchis pas à tes gestes qui font tout sauf aider. Inconscient des désastres que tu es en train de causer, tu persistes jusqu’à ce que tu finisses par l’entendre. Il est conscient. Cette réalisation te pousse à te dépêcher de poursuivre ton travail qui se voit facilité par le soudain écoulement d’eau. Te disant tout bonnement que Yohan gère plus loin, tu aurais continuer jusqu’à ce que tu réussisses si ce n’était de la soudaine arrivée d’une jeune femme (Xia). D’entrée de jeu, tu secoues la tête. Ce n’est pas que tu te fiches des autres, loin de là et encore moins considérant que Yohan est dans le lot, mais c’est différent. Parce que c’est lui qui est en danger. Alors tu veux refuser, tu veux la repousser pour qu’elle aille les aider, mais son insistance te force à changer d’avis. Tu culpabilises de laisser Noa entre les mains de cette inconnue, mais visiblement, les choses tournent mal pour l’autre groupe (ou elles étaient déjà bien mal parties).

Alors tu te forces à t’approcher du demi mur. « Yohan, t’es pas capable de passer par-dessus ? » Question idiote, s’il avait pu le faire, il l’aurait surement déjà fait. Tu soupires, en dehors d’essayer d’escalader et d’aller les chercher tu vois difficilement qu’est-ce que tu peux faire. La panique monte en toi, bien trop rapidement pour que tu vois clair dans la situation. Tu décides de faire ce que tu fais de mieux dans la vie : un feu. C’est idiot, en soit, parce qu’un mur ça ne brûle pas si facilement même si tu te concentre sur un point précis. Tu ne veux pas tout enflammer, tu veux juste affaiblir le mur pour qu’il puisse être éventuellement briser par la suite. T’es forcé de t’arrêter lorsque tu vois quelqu’un descendre du demi-mur. « Qu’est-ce que tu fais ? » Tu la reconnais, c’est la fille du procès (koda). Tu voudrais lui reprocher ce qu’elle vient de faire, mais t’as pas le temps, tu entends bien le plafond qui gronde encore.
Te vient donc ta deuxième mauvaise idée, soufflée par la panique qui monte un peu plus en toi. Tu fouilles dans ta poche de pantalon à la recherche d’une chose bien précise. Une dose. Du Flash. T’aurais voulu éviter, mais le temps presse. Alors tu la consommes sans réfléchir. « Poussez-vous. » Si vous le pouvez que t’aurais du dire. Tu vois pas très bien dans la pénombre et tu ne regardes même pas. Tu fais juste te concentrer sur le mur et tu tentes une nouvelle flamme.

Spoiler:

succès ; evan réussit à affaiblir le mur avec une flamme bien mesurée (mdr) et il pourrait donc être cassé à l'endroit affaibli avec un coup d'une force suffisante.
échec ; la nouvelle flamme d'evan est plus forte et quelque chose dans l'air provoque une petite explosion qui l'envoie valser pas mal plus loin. au moins le mur est brisé où y'a eu l'impact. (je vous laisse décider si tout le monde souffre de l'explosion)

Le monde s’affaire de l’autre côté de ta barricade rocheuse. Ils sont comme un écho lointain, pourtant à quelques mètres de distance. Une voix passe finalement à travers, les larmes s’arrêtent de couler. La lumière passe. Un quart de seconde plus tard l’obscurité retombe à nouveau. « Je l’ai vu ! » La gorge enrouée par les pleurs, les mots buttent contre la pierre. Qui plus est, une première secousse fait vibrer la bâtisse. L’espoir vain disparait. Pourtant tu ne veux pas t’avouer vaincu. Tu veux vivre.
Tu n’as pas conscience du chaos de l’autre coté. De vagues images apparaissent, tachée de panique, de corps, d’un petit groupe qui s’acharne à se sortir de ce pétrin. Tout ça par l’intermédiaire d’Evan. Par chance, l’eau pénètre entre les interstices, offrant une meilleure maniabilité des roches. Celles-ci bougent un peu. Tu renifles, récupères un peu de constance. Il n’est plus question pour toi de pleurer et t’appesantir sur ton sort.

Tes larmes s’évaporent alors que la volonté d’abattre la paroi rocailleuse bouillit en toi. D’un geste malhabile tu te mets à quatre pattes dans ton espace réduit, la douleur dans ton bras t’électrise un court instant et tu gémis de douleur. Malgré ça, tu finis par te positionner là où le liquide bleu s’échappe vers l’extérieur. Cette fois ci, peu importe la souffrance, tu t’aides de tes deux bras pour forcer sur la structure déjà affaiblie. Tu grognes bruyamment, ton membre droit ne coopérant pas selon tes intentions. Plusieurs fois tu glisses, néanmoins tu ne te laisses pas décourager cette fois-ci.
Des vibrations atteignent ton antre, t’aidant un peu plus à te défaire des gravats qui te sépare du reste du monde. La pression de l’eau augmente de nouveau, appelé par le désir de sortir de ta cage rocheuse.

Spoiler:

succès ; les pierres tombent et ton bras n’est pas trop endommagé. l’eau se retire sous l’effet du soulagement qui te submerge un court instant. tu n'es plus seul.  
echec ; tu réussis à provoquer une ouverture mais tu n’as fait assez attention à ton bras, qui finit par te lâcher après un craquement douloureux. l’eau inonde les alentours et s’insère un peu plus dans les interstices provoquées par les tremblements. le sol devient instable sous ton poids.