MISSION ☾ evan abberline & koda fujino

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Evan Abberline & Koda Fujino
Koda hallucine quand elle voit les jurés prendre bien soin de prendre en note que la collègue a donné un alibi non vérifiable. Est-ce qu’ils pensent réellement qu cette femme est sa collègue ? Ça la dépasse, Koda, de voir des gens si naïfs. Quitte à créer un jury de personnes lambda, autant les prendre intelligents quoi.
La collègue est remerciée et un autre collègue est appelé à la barre. Pendant le changement, elle entend Evan, le type du café lui dire quelque chose. Elle apprécie le fait qu’il lui parle alors que c’est interdit. Ca lui donne un goût de rebelle qui est passible de l’intéresser, Koda. Et cette pensée s’évapore dès qu’elle comprend ce qu’il lui dit. Elle se retourne vers lui et secoue la tête, négativement. Qu’au moins l’un d’eux, autre qu’elle le comprenne et puis l’utiliser quand ils délibèreront. Cette femme n’est pas sa collègue. Ou si elle l’est elle n’est pas que ça.
Au moins, il a pensé au fait qu’ils étaient pas que collègues, peut-être, ouais, ça peut être un bon point pour lui. Manifestement les autres se sont même pas posés la question.
Le fait que le collègue de sexe masculin aide à la crédibilité de l’alibi est étonnant par contre. Si le mari et la collègue étaient au lit, où était l’autre collègue ? Koda aurait bien des idées, mais aucune qui n’inclut pas de déviation sexuelle étrange des trois loustiques. Quoique, mieux ça qu’un triple meurtre après tout.
Un bruit les fait tous réagir et des cris se font entendre du couloir.

CHOIX 1 : Le beau-frère arrive dans la salle d’audience, couvert de bleus qui sont beaucoup trop frais pour avoir été fait par le beau-frère (mais ça, il le sait pas l’débile, et à part des professionnels du milieu médical -et Koda qui passe ses journées à l'hosto- les gens sont pas forcément censé le savoir directement.)
CHOIX 2 : Un type en cagoule arrive dans l’enceinte du tribunal avec un couteau en évidence et se précipite vers les jurés.

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Date d'inscription : 07/01/2018

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Evan Abberline & Koda Fujino
La réaction de Koda est intrigante. Elle secoue la tête, indiquant qu’ils n’étaient pas que des collègues. Ça confirme les petites suspicions que tu peux avoir sur la question. Tu ne sais pas si ça t’aide vraiment d’avoir cette idée en tête. L’hypothèse logique, c’est que c’est sa maitresse, mais ça, est-ce que ça l’aide ou ça lui nuit ? Tu sais pas trop, alors tu te contentes de te faire une note sur ton carnet. Au moins, tu pourras soulever la chose lors du délibéré, peut-être que tu ne seras pas le seul - outre Koda - à penser ainsi. L’autre témoin t’aide aussi à te faire une idée : l’alibi se tient un peu plus. Tu vois que ça gêne le procureur. Ça veut dire que l’accusé est sans doute innocent non ? Ou plutôt, les doutes sur sa culpabilité augmente et c’est là-dessus qu’il faut vous baser…
Tu n’as pas le temps de pousser la réflexion plus longtemps que le beau-frère débarque dans la salle d’audience. Oh, il était temps qu’il se ramène, voilà ce que tu te dis… avant de remarquer les bleus qui couvrent sa peau. Tu fronces les sourcils, c’est étrange. Il n’en avait pas autant la veille et ils sont trop frais pour avoir été faits avant. T’es pas un pro en la matière, le médical tu connais pas trop, mais tu te blesses assez souvent pour douter de l’histoire qu’il tentera d’avancer. Comme de fait, le procureur appelle assez rapidement le beau-frère à la barre après avoir chassé - plus ou moins correctement - l’autre témoin. Le témoignage était terminé qu’il dit, autant faire place à un développement des plus importants.

CHOIX 1 : La cour refuse de faire entendre le beau-frère et à la demande de la défense demande des examens médicaux avant la nouvelle audition du beau frère. Le procès est mis en pause et les jurés sont ramenés dans une autre pièce.
CHOIX 2 : La cour accepte d’entendre le beau-frère. Ce dernier pointe l’accusé du doigt comme responsable de ses blessures. L’accusé s’énerve.

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Ce type est bizarre. Le beau-frère. Et en même temps, Koda est contente qu’il soit là. Parce qu’elle commençait à s’ennuyer, beaucoup. Et puis, c’est intéressant, un type qui veut absolument faire accuser quelqu’un, à un point où il se laisserait frapper par quelqu’un d‘autre. Oh. Ca lui rappelle sa rencontre avec Jax, ça. Et presque trop pour que ce soit une coïncidence. Jax, Jax. Jax, elle l’avait laissé la frapper, l’étrangler, l'assommer et l’attacher à un lit, l’humilier aussi, par la même occasion, pour que Bambi refuse de le fréquenter de nouveau. Par amour, en fait. Ce serait pas un truc bizarre comme ça ? Le beau-frère jaloux ? De quelque chose ?
Le regard de Koda se porte automatiquement vers la collègue, mais. Non ? Pas vrai ? Non. Non, c’est pas possible. Déjà, elle est moche. Et ensuite, on peut difficilement faire plus cliché.
Des examens médicaux sont demandés, et les jurés emmenés dans une salle à part. Koda sourit, se retient de rire, même, quand elle voit la tête du frère, qui s’attendait probablement à retourner à la barre et à dénoncer le coupable idéal de ses bleus.
Débile va.
Koda suit le flux de juré dans la salle et écoute les réflexions. “Il était à un congrés de travail, c’est pas lui qu’a fait le coup.” ou “Oui, mais ohlala, vous avez vu les bleus, et il est arrivé tellement tard, peut-être que c’est parce qu’il était tellement assommé.” ou “Il a dû envoyer quelqu’un le frapper à sa place pour le disculper vu qu’il était au tribunal.” Et cette dernière réflexion intéresse Koda. Oui, c’est probablement ce que dira le procureur.

CHOIX 1 : Les jurés sont très vite rappelé dans le tribunal, et ils continuent le procès pendant que le beau-frère fait des examens (c’est bizarre), mais comme quoi ils ont pas le temps d’attendre.
CHOIX 2 : Ils sont pas rappelés pendant plusieurs minutes encore, et les suppositions des jurés vont à droite et à gauche sans s’arrêter. Koda grifouille son idée sur la collègue et le beau-frère sur son carnet.

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Evan Abberline & Koda Fujino
Si l’arrivée du beau-frère te surprend, tu l’es encore plus lorsque le juge décide de vous faire sortir de la salle. C’est comme ça que c’est supposé se passer ? Peut-être, tu sais pas trop. Les autres jurés ne se posent pas de questions supplémentaires, optant plutôt pour se lancer dans toutes les théories possibles et imaginables. Tu les écoutes, avec attention. Peut-être qu’ils auront de meilleures idées que toi, ce serait même probable comme scénario. La dernière lancée avant qu’on vous rappelle le démontre : « Il a dû envoyer quelqu’un le frapper à sa place pour le disculper vu qu’il était au tribunal ». C’est peut-être ça en fait. Peut-être que c’est ce qui s’est passé, c’est bien la seule explication si on part du principe que l’accusé est le coupable et en principe c’est pas ça.
Enfin t’as même pas le temps de questionner la chose, de demander l’avis d’un autre juré qu’on vous rappelle. Ça aussi ça te surprend, parce que quitte à arrêter la procédure pour les examens, autant le faire jusqu’au bout. C’est très rapide tout ça, trop rapide. Enfin t’as rien à dire, tu fais juste suivre ce qu’on te dit. Tu t’installes donc à ta place et t’attends de voir qui ils vont bien appeler à la barre. Ils demandent à l’accusé de venir histoire de parler de ce qui vient de se produire. Normalement ce serait pas à son tour d’y aller, c’est du moins ce que tu te dis. Le procureur justifie ça en raison du dernier dénouement. Qu’il faut savoir s’il ne serait pas à l’origine des blessures du beau frère.

CHOIX 1 : Le procureur tente de griller l’accusé sur les blessures de beau frère, mais sans succès. Ce dernier parvient à démontrer que ce n’était pas possible pour lui de le faire, ou même d’engager quelqu’un en raison de la surveillance.
CHOIX 2 : Le procureur accuse presque ouvertement l’accusé. Ce dernier tente de garder son calme pour expliquer que ce n’est pas possible. Il ne donne cependant aucune explication très convaincante.

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Evan Abberline & Koda Fujino
Quand on leur demande de retourner dans la salle de tribunal, le beau-frère est toujours pas revenu. Probablement en train de faire des examens qui mettront l’accusé hors de cause. Ouais, Koda saurait pas dire vraiment pourquoi, mais elle est quasiment sûre que l’accusé, il est pas coupable. Peut-être parce que trop de choses l’accusent, parce que c’est trop facile. Alors quand on le demande à la barre et que le procureur essaye de tout lui mettre sur le dos, Koda assiste à une scène des plus hilarantes qui lui ait été donné de voir.
Un accusé parfaitement calme. Peut-être que lui aussi, a compris que le retour du beau-frère le servait plutôt que l’inverse. Qu’avec les résultats médicaux, il serait innocenté au moins pour ça, et que le fait que le beau-frère ait essayé de le dénoncer fera de lui, le beau-frère, une personne d’intérêt. Bien plus que lui, le mari.
Alors il est calme, et réussit, légendairement, à démonter les arguments de l’accusation, un à un. Ce qui finit par laisser un procureur sans plus aucunes façons de faire tomber l’accusé. Du moins pas pour les coups infligés au beau-frère. Et c’est déjà ça, c’est déjà bien. Koda se retient d’applaudir l’accusé, de siffler son calme et sa composure dans cette situation. Koda aurait probablement réagi de la même manière. Et ça fait du bien, de voir des gens intelligents dans ce monde.
Les témoins s'enchaînent ensuite, appuyant et desservant l’accusé, tour à tour. La fin de journée touche à sa fin, et finalement, il n’y a eu aucun réel progrès.

CHOIX 1 : Le procès est remis au lendemain, avec les résultats du beau frère. Le lendemain, un des juré manque à l’appel.
CHOIX 2 : Le procès est remis au lendemain, avec les résultats du beau frère. Le lendemain, tout l’monde est là, et les résultats du beau-frère prouvent que les coups ont été auto-infligés. (Il s’est cogné intentionnellement contre des portes, ou des trucs comme ça quoi.)

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