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 when we were young (astrid)

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Evan Abberline
Evan Abberline
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MessageSujet: when we were young (astrid)   when we were young (astrid) EmptyDim 17 Fév - 16:56

when we were young
Sentant ta main trembler, tu la mets dans ta poche dans l’espoir que ça en camoufle le mouvement. Tu as essayé d’arrêter le flash l’espace de plusieurs longues heures. Une grave erreur qui t’a mis dans un sale état pendant un peu plus d’une journée. Ça devenait pourtant une nécessité, encore plus qu’avent. Si le fait que Yohan était au courant de ta consommation était déjà un problème monumental, mais le développement chez toi d’étranges pensées est sans doute ce qui t’a le plus motivé à faire le saut de l’ange. Une décision idiote considérant les effets que cela a eu sur toi. Sauf que ça valait mieux de passer ta nuit à être malade dans tes toilettes plutôt de continuer de douter de tout ce que l’on te disait. D’avoir peur qu’un de tes camarades - Yohan - ne te poignardes de façon symbolique ou non. Ça commençait à te bouffer de l’intérieur, encore plus que la drogue. Passer tes nuits à ne pas dormir en raison de pensées paranoïaques n’était pas exactement une possibilité au long terme. Et toi tu blâmes cette drogue que tu consommes, te disant que le temps a fait ses ravages.

Alors arrêter le flash a été ta solution miracle, jusqu’à ce que les inconvénients du sevrage ne viennent te rattraper. Ce qui arriva plus rapidement que tu ne l’aurais cru. Ça a commencé par des petits tremblements, des hauts le coeur assez dérangeants quand tu tentais de t’entrainer que ce soit physiquement ou avec ton don. Le pire restait justement l’utilisation de ton don. C’était bateau, c’était faible, c’était gênant à vrai dire. Il faut dire que malgré tout ce que tu as pu faire, ton don représente ta plus grande fierté - voire ta seule fierté. Ce n’est pas pour rien que tu t’es tourné vers le flash en premier lieu. Tu n’es toujours pas prêt à admettre que c’était ta première erreur parce que terrible ou pas, pleine de désavantage ou pas, cette drogue t’a rendu meilleur, ne serait-ce que l’espace de quelques matchs. C’est déjà bien mieux que tes habilités en temps normal autant le souligner.
Sauf qu’arrêter le flash n’a pas fonctionné. Ça ne t’a causé que plus de problèmes. C’est ce qui explique ta présence dans les rues de la capitale. Tu revenais de ton dealer habituelle, quelques doses de flash dans les poches. T’en as pris moins qu’à l’habitude, peut-être une énième tentative de diminuer ta consommation, comme si tu ne savais pas déjà que tu y retournerais bientôt. Mais c’est une autre histoire, la dose que tu as pris immédiatement permet de tempérer les tremblements, de calmer la nausée qui t’avait pris d’assaut. Tu te portes vaguement mieux, cette fois conscient que ça reviendrait à la charge si tu espaces trop les doses. Non pas que tu apprendrais de tes erreurs, tu recommencerais invariablement dans l’avenir.

Occupé à avoir l’air normal quand tu déambules dans Cosmopolis, ce qui ne devait pas beaucoup fonctionner, tu ne fais pas trop attention à ce qui t’entoure. Il faut dire qu’avec la popularité montante des Misfits, il vaut mieux que tu ne te fasses pas reconnaitre alors que tu as de la drogue dans les poches. Des plans pour que ça nuise encore plus à ton équipe que tu ne le fais déjà. Se faisant, tu manques de percuter plusieurs personnes au passage, ne les évitant que par miracle et c’est pour cette raison que tu décides de t’écarter un peu du chemin. C’est l’histoire de te calmer et de paraitre un peu moins étrange. Un choix judicieux puisqu’il te permet de repérer une personne dans la foule. Quelqu’un que tu n’as pas vu depuis une éternité. Ni de une, ni de deux, tu t’élances pour arriver à son niveau. « Astrid ! » Une joie évidente étire tes traits. Après tout, elle, elle ne peut pas te détester. Elle ne sait pas à quel point tu as échouer dans la vie, à quel point tu es si près de l’abime. Alors oui, tu es content de la voir, ne pensant pas du tout aux circonstances derrière votre éloignement - à savoir ta propre faute. « Ça fait une éternité ! » C’est le moins qu’on puisse dire, ce qui te rappelle que préciser quelque chose est surement de mise. « C’est Evan. » Au cas où elle ne te reconnaitrait pas ce qui serait… gênant.  
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Astrid Gallén
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when we were young
Déambulant dans les rues de la capitale, entourée de deux amies de sa classe d’art, Astrid avait le regard perdu. Ni fixé sur les gens autour d’elle, ni pointé dans la direction où elles se dirigeaient. Ses amies parlaient fortement et joyeusement à côté d’elle, et elle essayait de participer du mieux qu’elle pouvait à la conversation. Mais une autre repassait en boucle dans sa tête, une énième conversation qu’elle avait eu avec son frère. Son cursus à l’université lui plaisait de moins en moins, et ça commençait à se faire ressentir sur son moral. Elle n’a jamais été du genre à se plaindre à ses parents –qui ne l’écouteraient certainement que d’une oreille, plus intéressés par leur entreprise que par leur propre fille. Seul son frère était là pour l’écouter, mais il ne lui présentait pas vraiment des solutions à ses problèmes, et la situation commençait fortement à déplaire à la jeune blonde. Non qu’elle s’y déplaisait complètement, c’était tout de même intéressant, et elle s’était faite de bonnes amies, comme les deux qui l’entrainaient à l’instant devant un stand de nourriture. Astrid secoua la tête quand on lui demanda si elle voulait quelque chose, et essaya de repousser ses pensées moroses dans un coin de son esprit. Elle était là pour profiter de ses amies. Voilà deux semaines qu’elles essayaient de trouver un jour en commun où elles pouvaient toutes les trois se retrouver. Shopping, papotages, les activités basiques d’une sortie entre filles étaient prévues.

« On pourrait peut-être aller se regarder un film ce soir, doit y’en avoir des biens qui passent en ce moment. » proposa Astrid. Elle n’était pas prête à rentrer chez elle en fin d’après-midi et retrouver une la grandeur de sa maison vide. Mais au moment où une de ses amies allait répondre, quelqu’un arriva à sa hauteur et l’interpella, avec un peu trop d’entrain ce qui fit sursauter Astrid. Effectuant quelques pas en arrière, se reculant de l’homme près d’elle, elle fronça les sourcils devant le sourire en face d’elle. Il lui fallut quelques secondes pour remettre un nom sur le visage, mais elle n’avait pas oublié, et apparemment, Evan ne l’avait pas oublié non plus. Elle ne réagit pas quand il lui dit que ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vu –la faute à qui ?– ni quand il précisa qui il était, bien que ce fut inutile. Ses amies, qui ne le connaissaient pas, s’échangèrent un regard interrogateur, puis se tournèrent vers Astrid. Reprenant ses esprits après cette surprise inattendue, elle leur fit signe qu’elle les rejoindrait plus tard. Un dernier regard un peu suspect, mais surtout curieux, en direction d’Evan, et Astrid se retrouva seule en pleine rue au milieu de son ami –ancien ami ? « Evan » dit-elle en guise de salutation, essayant tant bien que mal de contrôler l’intonation de sa voix. Elle était heureuse de le voir après tout ce temps sans aucune nouvelle de sa part –du moins pas directement– et un sourire sincère s’affichait sur son visage de porcelaine. Mais elle n’oubliait la façon dont il avait disparu de sa vie, quittant l’amitié qu’ils avaient forgé au fil des années sans en parler avec Astrid. « Tu as l’air d’aller bien. » Certainement plus par politesse que par honnêteté. Car Astrid devait s’avouer qu’il y avait quelque chose qui semblait off chez lui, sans qu’elle puisse mettre le doigt dessus. Se rendant compte qu’ils étaient encore en plein milieu de la rue, et qu’ils gênaient les gens qui marchaient, elle le prit par le bras, un geste irréfléchi et qui la perturba légèrement. Après quelques années sans s’être vu, pouvaient-ils se comporter comme avant, comme si rien ne s’était passé ? « On devrait peut-être se mettre quelque part où on ne dérange pas. » Elle laissa la question en suspens et l’entraina vers une terrasse non loin. Elle s’assit mais ne dit rien, ne sachant pas vraiment quoi dire. Devait-elle lui demander ce qu’il devenait, ou paraitrait-elle trop curieuse ? Peut-être était-ce un sujet à éviter ? Elle décida d’attendre qu’il se lance, après tout, il était celui qui avait fait le pas vers elle. Astrid ne l’avait même pas vu dans la foule.
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Evan Abberline
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Tomber sur Astrid par le plus grand des hasards t’apparait comme une bénédiction. De toutes tes connaissances, celle qui tombe le plus à point. Tu n’aurais pas pu aller voir un membre des Misfits de cette façon, tu n’aurais pas osé t’adresser à Noa et au fur et à mesure, on se retrouve rapidement avec très peu de personnes vers à qui parler. Ainsi, c’est à la fois une surprise et un bonheur, parce que ça fait si longtemps que tu ne l’as pas vue. Elle ne doit pas savoir tant de choses sur toi depuis le temps, elle ne peut pas savoir le pire. Ça te rend à l’aise de penser ainsi à un point où tu ne considères même pas que tu n’as pas été un très bon ami pour elle, que tu as disparu sans demander ton reste lorsqu’est venu le temps du processus. Tu ne penses pas davantage au fait que tu viens potentiellement de la déranger alors qu’elle était avec des amies. Tu le réalises un peu tard alors qu’elles te jettent des regards de côté. Peut-être que t’aurais du mieux choisir ton moment, même si la retenue n’est pas exactement ta meilleure qualité et ne l’a jamais été.

Ça n’empêche pas Astrid de bien réagir, toute chose prise en compte, alors qu’elle esquisse un sourire et qu’elle souligne ta bonne mine. Tu sais bien que ce n’est pas le cas, tu le sens même, mais tu es content qu’elle ne voit rien - ou qu’elle se contente d’une platitude. Tu t’en fiches bien à quelque part, parce qu’avant toute chose, c’est rassurant. Il n’y a donc aucune raison pour toi de ne pas prendre son commentaire de façon littérale. Tu ne grattes pas plus loin, tu te contentes de laisser ton sourire s’étirer davantage. « Toi aussi. On dirait que t’as grandi depuis le temps. » Et t’as peut-être raison vu le temps qui s’est écoulé, mais sans doute que ce que tu veux dire, c’est qu’elle a l’air plus vieille, plus mature dirons. Elle a changé. Et t’es peut-être mieux de préciser la chose : « Enfin, je veux dire. T’as changé. » En mieux. Ça veut pas dire grand chose, au fond, mais tu fais de ton mieux. Peut-être que t’as juste plus l’habitude. Peut-être que t’es justes pas assez bien pour réfléchir et pas te ridiculiser.

C’est donc ton interlocutrice qui réalise que vous êtes en plein milieu du chemin et que, par conséquent, vous dérangez les autres piétons. T’es surpris par son geste alors qu’elle t’entraine un peu plus loin. Tu essaies de camoufler la tension évidente qui te prends lorsque tu sens sa main sur ton bras. Ce n’est pas que tu n’aimes pas les contacts physiques, seulement tu as peur de laisser quelque chose de plus sérieux transparaitre, notamment les tremblements qui secouent tes membres par moment. Elle ne semble pas le remarquer ou peut-être que c’est seulement ce que tu essaies de te dire pour ne pas te sentir trop mal.
Tu finis par te calmer un minimum et répondre : « Oui bonne idée. » Rien de bien merveilleux, mais t’as seulement été pris de court alors il ne faut pas t’en demander davantage. Tu t’installes donc à la terrasse avec elle bien content de voir qu’elle ne te lâche pas au beau milieu de la foule pour se pousser. Tu l’aurais mérité, vu que c’est ce que tu lui as fait - seulement de façon un peu plus générale. « Tu vas bien ? » Elle a l’air bien, mais tu sais que ce n’est pas un point de référence très fiable. Après tout, aux yeux de bien des gens, tu te portes merveilleusement bien alors que tu n’es qu’un fouillis, un échec en devenir, peut-être même un échec tout simplement.« J’imagine que tu as eu le temps de faire des choses extraordinaires depuis la dernière fois. » Ça fait combien de temps ? La question reste en suspens dans ton esprit. Combien de temps s’est écoulé depuis la dernière fois que vous vous êtes vus ? Longtemps. Trop longtemps par ta faute. Il faut dire qu’il s’en est passé des choses depuis, plutôt mauvaise te concernant. Elle ne peut pas être pire que toi de toute façon et c’est peut-être pour cela que tu la mets sur un piédestal sans même t’en rendre compte. Ça te pousse d’ailleurs à faire le commentaire par lequel tu aurais du commencer : « Désolé d’avoir disparu tout ce temps. » Et même tout court. T’as merdé, mais ça, c’est pas nouveau.  
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