i sedate my mind with hope (noa)

Date d'inscription : 07/01/2018

woop on m'appelle woop. j'aime les chiens plus que de raison. en parlant de chaussettes, j'en ai tout un gros tiroir russe

c'est une passion faut croire. niveau fréquence, je vais me connecter tous les jours, le rp ce sera moins régulier. je remercie benji et keon pour nous avoir fait découvrir cette perle de forum ! enfin je m'excuse pour la qualité de l'écriture, je suis un peu rouillée. ps : jtm dday coeur

Noa Lyonsfc : timothée chalamet ;

️️ freesia ; Comets ; double

75%AFFECTUEUX

45%TÉMÉRAIRE

25%ARTISTE

35%INSECURE

60%HONNÊTE

51%IDEALISTE

40%DEBROUILLARD

85%EMOTIF

Nom complet noa, une invitation à ne pas se laisser abattre peu importe la situation. un lien qui t’unit à ce Noé, acclamé sur un autre sol, ou encore ton grand-père, homme opiniâtre s’étant battu toute sa vie pour fuir la terreur claustrophobique d’Oriel et offrir le luxe illusoire d’Arcadia à sa fille. une flamme héroïque dont tu ne sembles pas être l’héritier. lyons, le poids du rejet. il ne daigne pas poser leur regard sur toi, tu appartiens au rang de bâtard à leurs yeux. tu es le fruit pourri de l’amour indigne entre une prolétaire et un provocateur fortuné. tu es l’enfant de l’audace. Surnoms nugget au sein du cercle familial, les déclinaisons se font au gré et selon les goûts des autres. parfois no’, plus rarement nono, et même nona pour ta soeur, babillage enfantin ayant résisté aux rides du temps. tu n’en tiens pas rigueur, car tu sais qu’il s’agit d’une marque d’affection. Naissance annonciateur du printemps, tu es né le 21 mars 1995. vingt-deux ans d’errance, déjà. Héritage culturel le français comme seconde peau, les traits de l’européen typique dessine les contours de ton visage. ton père a volontairement oblitéré son ascendance, ne partageant que quelques bribes de sa vie d’avant. tu te demandes souvent à quoi aurait ressemblé ta vie si tu avais vécu parmi la haute sphère altéanne. il ne reste que l’héritage maternel. ton grand-père aimait raconter toutes sortes d’histoires sur son autre monde, son autre vie, souvent relégué au rang des mythes. Statut malgré ton désir de stabilité amoureuse, tu es incapable de te poser car aucune de tes relations ne t'apporte de satiété émotionnelle. de ce fait tu es célibataire en mal d'amour. Orientation tu considères que l’amour n’a pas de limite, et tu n’as jamais pu t’en imposer. ton coeur s’anime au delà du physique, tu es fier de ta bisexualité. Finances $$$$$$. la galère des fins de mois tu connais, raquer les fins de tiroir est une habitude. mauvais gestionnaire, tu as de la difficulté à limiter l’hémorragie que subit ton compte tous les mois.

Univers altea est ta mère patrie. Occupation(s) pas d’argent pour t’offrir une éducation supérieure, tu rêvais pourtant de joindre les rangs des Beaux Arts de Central City. tu gagnes une misère en tant que serveur dans un de ces restaurants huppés. un sourire plaqué sur le visage, tu jongles entre les requêtes des nantis de ce monde. Particularités (1) asider tu fais parti de ces gens dont le potentiel n’a pas été détecté. envahi par une vague d’angoisse, tes performances lors du Processus se sont révélées médiocres. tu étais incapable de manipuler l’eau à ton gré sous les regards scrutateurs des témoins. inconscient de l’étendu de tes capacités, tu fais un usage instinctif et pratique de la matière, que tu considères comme un outil banal de la vie quotidienne. tu te vois un peu comme une théière humaine. (2) derrière ton tablier se cache un jeune artiste passionné par son art. tu partages un peu de ton monde intérieur sur les murs de la ville et les wagons de métro. j’existe. c'est ton message. (3) une flamme inachevée s’est dessiné autour de ton nombril s'est peu à peu formé au fil des années. inoffensive à première vue, elle palpite tel un radar et s'embrase même. la brûlure d’un amour endormi. allongé sur ton lit il t’arrive souvent de suivre du bout du doigt la forme de cette soulmark, comme pour invoquer la présence de cette autre partie de toi. Lien(s) cosmique(s) l’univers a tissé un fil rouge entre ton âme et celle de ta seconde moitié. pour certains il s’agit de fadaise, mais ils ont tord. tu le sens, tu le sais, il est toujours avec toi, ton âme-soeur. tu te surprends parfois à goûter d’un aliment qui n’est pas ton assiette, ou entendre la clameur d’une foule dans le silence de la nuit, et tu te délectes de chacune de ses expériences communes. tu n’attends plus que lui. Keywords peter pan syndrome + shameless + stargazing + hopeless romantic + street art + awkwardness + fool + sweatpants + messy.

we are all astronauts

PERSONALITY TYPE :
ENFP, -A/-T (INSPIRATEUR)
63% extraverti - 37% introverti
78% intuitif - 22% observateur
37% pensée - 63% sentiments
21% jugement - 79% prospection
19% assuré - 81% prudent

ALIGNMENT : NEUTRAL GOOD
lawful good - 51 - neutral good - 91
chaotic good - 68 - lawful neutral - 34
true neutral - 59 - chaotic neutral - 30
lawful evil - 0 - neutral evil - 26
chaotic evil - 0

♢♢♢

(underwater) humeur aussi instable que ton élément, tu vis avec une véritable bombe à retardement dans la poitrine. tes émotions sont à vif sur ta peau, les traits de ton visage se tordent du sentiment qui t’habite. tu te laisses envahir, balloter par ces déferlantes émotionnelles, au point de te laisser bouffer de la pire des manières. trop humain, tu n’as jamais su te protéger car tu ne saurais vivre sans ressentir chaque instant comme s’il s’agissait du dernier. pourtant ils riraient s’ils savaient. trahi par ton propre élément, tu as manqué de te noyer alors à peine plus haut que trois pommes. la pression de l’eau contre ta poitrine, le refus de cette dernière d’obtempérer, avant de lui intimer le plus primitif des souhaits, let me live. elle s’offusque parfois, se dérobe au regard des autres, te joue bien des tours mais elle est aussi la seule à te comprendre. ○ (mystery of love) romantique invétéré, tu as toujours beaucoup donné dans tes relations amoureuses, trop peut être. tu aimes sans demi mesure, mais la lassitude te rattrape et laisse place à la déception. dans le regard de l’autre, tu cherches le miroir de la flamme qui brûle au creux de ton ventre, en vain. une part de toi est manquante, et tu cherches par tous les moyens à combler ce vide persistant. il y a l’angoisse de ne jamais être tout à fait toi même, pris au piège par ce tourment qui semble s’amplifier au fur et à mesure des années. il t’a fallu du temps pour comprendre, et accepter, que cela n’était pas une faille mais un signe. tous ces rêves, ces visions troublantes et étrangères à ton univers. une connexion particulière te lie à cet autre que tu connais pas et qui t’es pourtant si familier. ○ (alien) la dernière fois que tu as entendu cette histoire, tu venais de fêter tes cinq ans. il y avait toujours cette fougue dans son regard, même la veille de ton décès. tu ne l’as pas connu longtemps ton papi, mais il venait chaque soir te bercer d’un de ces récits passionnant. c’était un homme qui s’était battu contre la pauvreté, ici et là-bas. ce « là-bas » il l’appelait Sigan, et si Altea n’offrait rien d’idyllique de ton coté, cette autre endroit ressemblait à l’enfer. comment avait-il atterri ici ? un coup du destin. il avait galopé comme un fou dans les rues mal éclairées avant de buter contre un trottoir et d’un battement de cil le décor s’était métamorphosé. il était passé par une brèche ou quelque chose comme ça, ajoutait-il. personne ne le croyait, alors il avait fini par se taire, car on disait qu’il s’agissait de chimères délirantes, de ce fait personne n’osait s’approcher de lui ou de sa famille. tu y a longtemps cru, rêvant de repartir de zéro comme lui, pour finalement laisser la réalité te rattraper. ○ (artistry) depuis ton plus jeune âge, tu exprimes sur le papier et les murs les jaillissements d’émotions qui te secouent. sur ton support tu partages un peu de ton âme, t'offrant aux regards des curieux. puis tu as grandi et tu as compris que tout un monde s’offrait à toi, Altea était une toile qui te suppliait d’y apposer l’ébauche de ton esprit. tu as conquis des pans de façades dans ton coin d’Arcadia, tout comme tu as marqué de ta griffe les wagons de métro. rien n’arrête ta créativité, pas même les gardiens de la paix. parfois, la simple vue de tes outils te tord les boyaux. c'est être témoin d'un rêve impossible, d'un fantasme enfantin. il s’agit pourtant de ton aspiration la plus profonde ; être reconnu un jour, avoir ton nom sur toutes les lèvres des grands noms mais surtout vivre de ta passion. ○ (money, lack of) des chaussettes rapiécées, des chaussures trouées à différents coins, ce taudis pourri qui te sert de studio, autant d'éléments qui définissent l'état de tes finances. tu n'as jamais roulé sur l'or, pris au piège par la vie décadente d'Altéa. ton enfance s'est faite sur de nombreux sacrifices, et de nombreuses moqueries. tu ne manges pas toujours à ta faim, comme tu ne vis dans le beau coin du quartier, mais tu ne t’en plains pas car c’est ce que tu as toujours connu. qui plus est, tu connais pleins de petites astuces pour te sortir des tracas mais tu as encore beaucoup de difficulté à gérer ton argent. une bonne partie de tes dépenses finissent dans du matériel d’art et des bombes de peintures. tu es conscient de la chance d’être un riverain d’Arcadia, et non pas au prise d'Oriel la débauchée. ○ (unworthy) on t’a fait croire que tu étais bon à rien, trop pauvre, trop banal pour aspirer à quoique ce soit. tu n'as jamais eu confiance en toi, car tu es persuadé que rien ne t'attend. c'est pour cette raison que le Processus s'est soldé par un échec, ou que tu as refusé l'aide de tes parents pour entrer dans une école d'art, tu penses que tu n'as pas les épaules pour être spécial, hors du commun. ces regards médisants te hantent, cette famille qui n'a jamais eu de considération pour le fils d'un renégat. il fallait faire bonne figure, donné l'image d'être d'un certain standing malgré l'étiquette de bâtard. tu as souffert de leur ignorance. tu es un habitué des mauvaises langues, après tout tu n'es jamais rentré dans le moule.

Date d'inscription : 07/01/2018

just a lost boymortal body; timeless soul.
the truth is that i'm sorry, though i told you not to worry, i'm just some dumb kid trying to kid myself that I got my shit together.

Vingt trois heures sonne, l’heure de retrouver le calme solitaire de ton studio. Un soupir. Depuis ce matin rien n’a changé. La vaisselle négligée depuis plusieurs jours dégueule du lavabo, tandis que le sol est jonché de vêtements sales. C’est sans compter ton « atelier », un tout petit coin où s’entassent pinceaux, bombes de peintures, tubes à moitié desséchés, un bric à brac d’outils, de canevas et toiles, ta salopette maculée de milles et une couleurs, et un relent d’arômes chimiques. Las après une dure journée de labeur, tu te défaits de tes chaussures, les envoyant valser contre la porte. Tous les soirs, tu te fais la même réflexion dès que tu reprends possession des lieux, quelle chance de ne pas être claustrophobique. Ici l’espace est limité, si limité que tu passes le plus clair de ton temps à te cogner contre les recoins. Mais c’est chez toi, aussi exigu et oppressant qu’il soit. Sans même jeter un oeil à la cuisine, tu te jettes sur ton lit, te laissant tomber de tout ton poids, faisant grincer les ressorts usés. Tu n’en peux plus. La fatigue te pique les yeux, mais tu ne veux pas que demain approche trop vite. Les clients ne sont pas de bonne compagnie, toujours enclin à vous rappeler votre rang. Tu t'es bien amélioré depuis tes débuts, plus de vaisselles brisées ou de plats oubliés, tu as pris le pli néanmoins la clientèle reste un fardeau. Elle te rappelle ces quelques dîners que tu as partagé avec ton autre famille, leur rires étouffés alors que tu arborais fièrement ton nouveau costume (acheté au rabais chez un tailleur au coin de votre rue), certes un peu trop grand pour toi. Pris au milieu de ce cortège d’opulence outrancière, tu ne comprenais pas leur médisance et tu cherchais où respirer dans cette foule opprimante. Tu n’étais qu’un petit singe qu’on étale afin de faire preuve d’altruisme. Une générosité feinte. Ton père avait tenté de désamorcer de vieilles querelles, pour, au final, se faire humilier publiquement.

Tu n’as jamais eu le privilège de vivre dans ces bâtiments aux immenses vitres et à la végétations luxuriantes. Même à Arcadia tu n'as côtoyé que les vieux immeubles délabrés, situés si proches des autoroutes que le bruit des klaxons et l'odeur de kérosène ne t’ont jamais laissé seul. Tu aurais pu détester ce petit enfer, mais il s'agit de ton quartier et c'est ici que tu as tes repères, tes habitudes. Tu t'en es plutôt bien sorti au fond, contrairement à certains de tes voisins qui ont fini le nez dans la drogue. Un de tes ami d'enfance a bien tenté de te faire passé de l'autre côté, jeune et influençable tu te disais que la vie n'avait pas grand chose de mieux à t'offrir de toute façon. La drogue ou la galère. Tes parents ont su de sauver d'une autre forme de misère.

Dans le miroir se reflète les traits d'une jeune homme éreinté. Ta peau d'ivoire fait ressortir deux demi lunes sombres sous tes prunelles olivâtre. Tu ne dors pas beaucoup, souvent préoccupé par une multitude de pensées. Et si les Lyons t’avait accepté au sein de leur cercle privé, aurais-tu autant de difficulté à garder la tête hors de l’eau ? Et si tu avais réussi le fameux Processus, où en serais-tu aujourd'hui ? Tu aimerais pouvoir remodeler ta vie, faire la paix avec cette guerre intérieure. Tu aimes la vie autant que tu la maudits. Capable d’apprivoiser l’eau, tu te contentes du minimum. Tu as construit une cage contenant tout le potentiel dont tu es pourvu, c’est une sale habitude qui te colle à la peau. Parfois tu ne te rends même pas compte que les molécules d’eau répondent à ta simple présence, que tes larmes s’assèchent avant de maculer ton coussin. Tu es ta propre prison.
Tu penses à ta mère, à sa voix réconfortante et ses gestes empreint de douceur. elle est capable d'insuffler le calme dans ce corps boulversé par la vie. elle est la seule. Tu voudrais l'appeler et lui dire à quel point la solitude t'accable, que tu n'es pas certain de manger plus d'un repas demain et que tu as peur, peur de ce que le destin te réserve. Tu te ravises car tu sais à quel point elle s'inquiéterait, car elle sait que tu as beau dire que tout ira bien, tes pensées se rebellent à t'inspirer le pire. Alors tu vis chaque moment avec ce dédain puéril, comme si rien ne pouvait t'atteindre, et pourtant, tu es à fleur de peau.

Et puis il y a cet étranger qui partage ton quotidien, qui occupe tes pensées. Tu n’es jamais seul. Il te fascine par son silence et son absence. Tu as découvert un nouvel indice il y a quelques semaines. soulevé par les cris de la foule, tu t'époumonais à hurler de ton mieux les noms de ces inconnus sur le terrain. ton premier match de SST. Un miracle, une aubaine. là cloué sur ton siège, ton souffle se coupe, le contour de ton nombril se met à brûler d'une intensité nouvelle, indescriptible. Tu peux entendre la foule vrombir dans un écho, se dédoubler devant tes yeux ébahis. Soudain tu n'es plus dans les tribunes, ta respiration s'accélère, des ombres se faufilent tout autour de toi, ton bras se tend... avant de te retrouver projeter violemment contre le dos de ton siège. Il est ici, sur le terrain. Tu portes ce souvenir comme un signe du destin, et tu le chéris tendrement. Un espoir fragile est né de cette rencontre fortuite, comme si le monde s’était embrasé le temps de quelques minutes, laissant se dévoiler la promesse d’une aube nouvelle.